Une histoire fantastique, un livre fantastique, une série fantastique dans tous les sens du terme!
Les livres de Stephen King ont donné naissance à de grands films, comme la Ligne Verte, mais aussi à des nanars, comme chacun le sait. Il y a aussi quelques séries Télé comme Ça ou Bazaar, séries généralement assez peu fidèles à l’atmosphère des romans. Cette fois La série, ou tout au moins la première saison est une pure merveille, qui a pu s’adapter au petit écran sans trahir le récit de départ. Il faut avouer que ceux qui, comme moi, avaient adoré le roman, qui est un vrai pavé, ne pouvaient que redouter ce que ce récit pourrait donner une fois qu’on aurait mis un visage sur les personnages. Certes il y a beaucoup de différence, certains personnages ne sont pas tels que dans le livre , un certain nombre d’ajustements ont été nécessaires… et c’est d’abord visible du côté des personnages. Si Dale Barbara (Mike Vogel), Julia Schumway (Rachel Lefevre) Big Jim Rennie (Dean Norris) et Junior Rennie (Alexander Koch) sont vraiment les personnages principaux dans le roman, ils changent dans la série. Dans le roman, il y a bien une Linda Everett, officier de police, mariée à Eric « Rusty » Everett , Esquivel, de son côté, est fiancée à Eric « Rusty » Denton. Autre différence : dans la série créée parBrian K. Vaughan , l’ado Joe McAlister (Colin Ford) a une soeur baptisée Angie (Britt Robertson). Dans le livre, le jeune Joseph McClatchey, un lycéen fan de skateboard qui ressemble en de multiples points à McAlister, n’a pas de soeur. On pourrait ainsi trouver de nombreuses différences, mais il n’empêche que la série est réussie en tous points.
Les habitants de la petite ville de Chesters Mill se réveillent un matin, coupés du monde et piégés dans la ville à cause d’un immense dôme transparent. Certains tenteront, de manière dissimulée, de tirer profit de cette situation inquiétante et inexpliquée, afin de prendre le pouvoir. Mais une résistance va s’organiser autour d’un vétéran de la guerre en Irak, pour empêcher ces personnes malveillantes de parvenir à leur fin. Dès la première scène que l’on verra ensuite dans les génériques, la vache coupée en deux vous met dans l’ambiance. C’est du vrai fantastique, avec ce qu’il faut de côté surréaliste pour qu’on reste scotché sur son fauteuil et, vu que c’est destiné à la télévision, on évite tant que faire se peut les effusions de sang.
Under the Dome est la dix-neuvième production télé pour laquelle Steven Spielberg est crédité en qualité de producteur délégué. Le plus célèbre des réalisateurs américains a enchaîné le bon et le presque nul du côté de la télévision. Parmi ses succès, on citera les Band of Brothers: Frères d’armes et L’Enfer du Pacifique, Falling Skies. C’est la première fois qu’il collabore sur une série avec Stephen King.
12 épisodes en 4 disques, plus des bonus à la pelle : Blu-ray 1 : « Under the Dome : Le tournage du pilote » (HD – 28′ – VOST), 4 clips promotionnels de CBS (HD – 3′ – VOST)
Blu-ray 2 : Scène inédite
Blu-ray 3 : Scène inédite
Blu-ray 4 : Scène inédite , « Stephen King et Under the Dome » (HD – 12′ – VOST) « Under the Dome : Du roman à la série » (HD – 15′ – VOST) « Le monde de Under the Dome » (HD – 12′ – VOST)
« Under the Dome : Première Saison » (HD – 30′ – VOST), Le blog de Joe » , Bêtisier (HD – 5′ – VOST)
Un extrait exclusif :