Un film catastrophe qui va vous faire frémir de bout en bout! Remarquable! Amateurs de sensations voilà qui est pour vous!
Le 18 février 1952, l’une des pires tempêtes qu’ait jamais connue la côte Est des États-Unis s’abat sur la Nouvelle-Angleterre. Elle ravage les villes du littoral et détruit tout sur son passage, y compris deux gros pétroliers . Le SS Pendleton et le SS Fort Mercer dont les équipages restent piégés à l’intérieur . Le chef mécanicien Raymond Sybert (Casey Affleck), officier à la poupe du Pendleton, réalise très vite qu’il va devoir prendre en charge les marins afin de maintenir le navire à flot le plus longtemps possible, alors que celui-ci est coupé en deux! Alors que les garde-côtes font de leur mieux pour aider les pêcheurs locaux à protéger leurs bateaux de la tempête, ils apprennent que le Fort Mercer est en détresse au large. Le premier maître Daniel Cluff (Eric Bana), récemment nommé à la tête du poste de secours, envoie immédiatement ses meilleurs hommes aider au sauvetage déjà en cours. Lorsque Cluff apprend qu’un second navire, le Pendleton, est aussi en difficulté et dérive à présent dans des eaux voisines, il ordonne au timonier Bernie Webber (Chris Pine) de rassembler rapidement un équipage et de prendre le bateau de sauvetage CG 36500 pour tenter de trouver des survivants. C’est une véritable mission suicide qui lui incombe, puisqu’il va devoir franchir une barrière maritime où les vagues sont énormes. Webber et son équipage de trois hommes se lancent dans une périlleuse mission dans leur canot de bois de 11 mètres. Avant même d’être sortis du port, ils perdent le compas de navigation. Pourtant, les quatre hommes persévèrent, et malgré des vents de la force d’un ouragan, des vagues de 20 mètres de haut, des températures glaciales et une visibilité nulle, ils parviennent miraculeusement à localiser le Pendleton. Au prix d’efforts inouïs, ils vont tenter de sauver 33 hommes…mais y arriveront-ils?
Ajoutons à ce canevas déjà bien difficile, une histoire d’amour entre Bernie et sa fiancée qui n’a pas envie de perdre l’homme de sa vie, et vous obtenez deux heures de vrai cinéma, avec des effets spéciaux exceptionnels, au point que j’avais presque le mal de mer, et je me suis surpris à bouger en fonction des vagues. Quand on réunit les éléments que rien n’arrête comme l’eau, et qui restent quasi imprévisibles, on a déjà des chances de passer un bon moment. Ajoutez à cela que ce fait divers ( et d’hiver) est tiré de faits qui se sont réellement déroulés et vous aurez un excellent film, réalisé par Craig Gillespie ( une fiancée pas comme les autres, Fright Night) et une troupe de comédiens dominés par Chris Pine, Casey Affleck, et vous allez vraiment passer de délicieux moments. Le film est distribué en3D dans certaines salles, et je ne peux que vous conseiller vivement de prendre cette option « lunettes », parce que les effets sont saisissants. Et si vous avez en prime l’option IMAX, alors n’hésitez pas une seconde: Foncez!
Un James Bond moderne, mais avec bien des clins d’oeil au passé, en particulier avec une certaine voiture…et des méchants marquants
James Bond (Daniel Craig) se trouve en pré générique dans une mission très personnelle à Mexico pour la fête des morts, puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra (Monica Bellucci), la veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre. Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh (Andrew Scott) , le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M (Ralph Fiennes) . James Bond persuade Moneypenny (Naomi Harris) et Q (Ben Wishaw) de l’aider secrètement à localiser Madeleine Swann (Léa Seydoux), la fille de son vieil ennemi, Mr White, qui pourrait détenir le moyen de détruire Spectre. Fille de tueur, Madeleine comprend Bond mieux que personne…En s’approchant du cœur de Spectre, Bond va découvrir qu’il existe peut-être un terrible lien entre lui et le mystérieux ennemi qu’il traque.
James Bond (Daniel Craig) et Mr. Hinx (Dave Bautista)
On connaît la recette, et elle ne change pas (ou peu) depuis le premier épisode des aventures de l’agent 007. Des aventures rocambolesques, mais auxquelles on finit par croire, un Bond au charisme évident, de belles femmes ( on ne dit plus James Bond Girls) qui elles? ont nettement évolué pour devenir très importantes pour l’histoire et plus seulement par leur plastique; Un pré générique toujours très puissant, qui nous amène au générique, toujours parfait avec un thème chanté par une voix célèbre . Il y a eu Shirley Bassey, Il y a eu Les Wings avec Paul Mc Cartney, il y a eu Tom Jones, Nancy Sinatra, Carly Simon, Sheena Easton, Duran Duran, Tina Turner, Madonna ou Adèle, et c’est cette fois Sam Smith qui interprète le titre Writing’s on the wall. Mais on ne peut pas oublier le thème si célèbre de John Barry. Chacun a son Bond préféré, Sean Conney ou Roger Moore, les deux premiers, Georges Lazenby, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig, chacun ayant son style, et chacun ayant marqué le personnage à sa manière. Et côté méchants, ceux de ce film sont parfaits, ans oublier Léa Seydoux, parfaite en tous points ( mais en partenaire de Bond)
Bond (Daniel Craig)
Monica Bellucci
Léa Seydoux
Ce 24ème épisode de ce qui est la plus longue et la plus ancienne saga de toute l’histoire du cinéma possède tous les atouts qu’on attend de Bond. un pré générique absolument époustouflant tourné à Mexico lors de la fête des Morts, avec des vues inoubliables comme un hélicoptère au dessus d’une foule immense. On voyage beaucoup: Londres, l’Autriche, le Maroc Tanger, Rome et l’Italie, entre autres. De l’action avec des courses poursuites. Bref de quoi satisfaire les plus difficiles. Contrairement à beaucoup, Skyfall ne m’avait pas vraiment impressionné, alors que c’est une des suites les plus rentables. je renoue avec Bond avec ce Spectre où les pires méchants ont leur place, on les voit en portraits à un certain moment, où on retrouve l’Aston Martin des débuts, mais aussi l’Aston MartinDB10, encore inconnue à ce jour . Et elle fera une course poursuite avec une Jaguar CX 75 , celle des adversaires de Bond.
Ben Whishaw etDaniel Craig
Daniel Craig
Ralph Fiennes
Naomie Harris
Les gadgets et l’humour sont aussi des éléments indispensables à tout Bond. Pourtant les gadgets ne tiennent plus une part aussi importante qu’avant, alors que l’humour reprend de la force, peut-être pas autant qu’avec Roger Moore, mais suffisamment pour marquer les esprits. Donc une fois encore le mélange est détonnant, quasi parfait, et il est certain que ce 24ème épisode, SPECTRE va être un des plus gros succès publics de cette année. Je ne boude pas le plaisir que j’ai pris à la projection lors de sa sortie cinéma.
Spectre : La plus grande séquence d’ouverture de la franchise (1080p; 1.78:1; 20:12)
Blogs vidéo (1080p; 1.78:1; 9:09)
La réalisation de Sam Mendes
Les super véhicules
Le jour de la fête des morts
Léa Seydoux et Monica Bellucci
Les scènes d’action
La musique
Guinness des records
Galerie photos
– Bonus DVD:
Blogs vidéo
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Le jour de la fête des morts
Léa Seydoux et Monica Bellucci
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La musique
Noelle Perna est totalement irrésistible sur scène. Je ne résiste pas au plaisir de vous dire tout le bien que j’en pense.
A son arrivée sur scène Noelle Perna nous prévient: son producteur ne veut plus qu’elle parle dans son nouveau spectacle, et que désormais, elle devra faire des numéros visuels. Mais comment faire quand est bavard comme une pie? Voilà le secret que l’on va vite découvrir sous les rires quasi constants. Elle va jouer avec des rubans, et s’expliquer avec son mari en coulisses, en prétendant qu’elle ne parle pas. Les bons mots, les jeux de mots, les à-peu-près sont légion dans ce spectacle, dont les textes ont été co-écrits par Noelle Perna et Richard Chambrier. Tout ce spectacle est à mourir de rire. Aucun temps morts, Bien des sujets sont évoqués, avec des personnes ou des groupes qui se font égratigner, mais toujours sans méchanceté.
C’est en 2003 qu’elle effectue son premier spectacle à Parisau Théâtre de 10 heures sous le nom de Mado la Niçoise, spectacle qui va durer jusqu’en 2006. Noëlle remplira ensuite de nombreuses salles parisiennes dont le Palais des Glaces, le Théâtre de la Renaissance, Bobino, La Cigale et l’Olympia. Puis, en 2007, elle crée Mado fait son show. Cette fois, Mado décide de faire un vrai show comme elle se le « pantaille » avec des imitations et des costumes ; elle a tout préparé avec sa famille : son mari Albert, son fils, son beau-frère et les autres. Ce spectacle sera joué jusque 2011 réunissant 500 000 spectateurs à travers la France. Puis vient Mado prend Racine courant en 2012 avec lequel elle décide de transformer la morosité des clients de son bar en énergie créatrice et d’offrir ainsi aux spectateurs un grand moment de théâtre presque classique. Pour ce nouveau spectacle, elle fait presque tout elle-même, puisqu’elle en assure aussi le mise en scène avec Richard Chambrier.
Franchement, je n’avais pas eu l’occasion de la voir auparavant, et je me suis retrouvé dans une salle bondée, sans un strapontin de libre. Quel talent! Cette comédienne, qui fait un one man show formidable entraîne la salle dans ses délires, et tout le monde rit avec elle, s’amuse et passe une soirée mémorable
Toutes les photos : @ Sébastien Pontoizeau
N’hésitez pas, Super Mado c’est à L’Alhambra jusqu’au 6 mars.
Représentations du mercredi au samedi à 20h30 et le dimanche à 17h30
Prix des places : 30, 40 et 50 €. Je ne peux que vous recommander de réserver, vu qu’elle fait salle comble tous les soirs
réservations :
Réservation Au guichet :
26 rue Yves Toudic – 75010 Paris Du mardi au vendredi de 11h à 19h
et de 13H à 19H les samedi, dimanche
et lundi uniquement les jours de représentation.Par téléphone au (+33 1) 01 40 20 40 25
Un comédien, un showman, qui sait entraîner une salle dans son humour, ou ses délires. Çà ira mieux demain est le titre de ce spectacle, mais ça va déjà tellement mieux après avoir vu ce spectacle!!
Retour d’un spectacle présenté il y a peu au Théâtre du Rond Point. Retour? Pas vraiment, puisque chaque soir, comme Anne Roumanoff, il commente l’actualité en direct, et n’en rate pas une pour érafler les hommes politiques, Christophe Alévêque se fait Don Quichotte et s’attaque à tous les sujets d’actualités. Il les lamine dans une revue de presse actualisée chaque jour. Il part en campagne et s’en prend à l’éducation et aux ados. Il pointe la génération des grands flasques, des « tranquille, t’inquiète », ces résignés qui opposent une tiédeur béate aux « vieux énervés » dans son genre . Mais il ne fait pas que se battre comme le héros de Cervantès ( avec son acolyte, FRANCKY MERMILLOD), il joue du piano et chante aussi pour calmer le jeu, et pimenter la soirée.
Il ne manque pas une occasion de tirer à boulets rouges sur le gouvernement actuel, sur les remaniements, sur le président actuel et l’ex, bref, personne n’est épargné.
J’ai découvert son humour sur la scène du Palais des Glaces et j’avoue y avoir pris énormément de plaisir. Et croyez moi, je n’étais pas seul. Toute la salle était sous le charme, toute la salle riait, applaudissait lorsqu’il chantait. Bref un one man show? Certes, mais digne d’un grand comédien, c’est pourquoi je lui tire mon chapeau (oops , désolé, je n’ai qu’un bonnet par ces temps froids!), mais bon je pense qu’il ne m’en voudra pas. J’avais quand même retiré mes moufles pour pouvoir applaudir. Une mise en scène simple, mais parfaitement efficace de Philippe Soyer , et plus particulièrement dans les deux sketches où son partenaire se montre, qui est parfait dans son rôle d’Auguste.
Photos: @ Xavier Cantat
Christophe Alévèque, c’est au Palais des Glaces à 21h15 jusqu’au 30 Avril, , tous les mercredis, jeudis, vendredis et samedis à 21h15 et matinée les dimanches à 16h00, Grande Salle, durée : 1h30
Prix des places : TARIFS guichet et tel : 01 42 02 27 17
34€ (1ère cat), 28€ (2ème cat)
Tarifs réduits chômeurs et étudiants : à partir de 22€ (1ère cat), 17€ (2ème cat)
Une comédie avec de bons comédiens, Evelyne Buyle et Patrick Chesnais en tête d’affiche au théâtre Montparnasse.
La pièce signée Ivan Calbérac et mise en scène par Anne Bourgeois, raconte une nouvelle forme de trio amoureux. Ils sont mariés depuis 35 ans, et s’aiment toujours autant, mais lui, Bernard (Patrick Chesnais) et elle (Evelyne Buyle) ont un gros différent. Il a des besoins sexuels, et elle n’en a plus aucun. Elle va jusqu’à lui conseiller de se trouver une maîtresse. Elle ne croit pas si bien dire puisque Bernard entretient une relation avec leur voisine (Véronique Boulanger). Leurs deux fils ( Arthur Fenwick et Guillaume Labbé) arrivent pour la fête des mères…
On nage en plein vaudeville, avec des situations cocasses et rocambolesques, et des acteurs qui se sentent sur scène comme des poissons dans l’eau. Pas seulement les têtes d’affiche, mais tous les comédiens. Véronique Boulanger joue les fofolles à merveille, qui n »hésite pas une seconde à en faire des tonnes quand cela peut faire rire, et c’est tant mieux. La direction du Théâtre Montparnasse a toujours su choisir ses pièces, qui sait aussi alterner les genres, et cette fois elle mise totalement sur la comédie, et le public s’en réjouit. La mise en scène d’Anne Bourgeois est vive et alerte, et ce rythme rapide est aussi un des atouts de cette série de représentations.
Avec de tels comédiens on pouvait s’attendre au meilleur, et c’est bien ce qui nous est offert.
Toutes les photos @Jeff Stey / théâtre Montparnasse
UNE FAMILLE MODÈLE, c’est au Théâtre Montparnasse du mardi au samedi à 21h00, matinées le dimanche à 15h30
Entrez dans cette ville à nulle autre pareille, où ne vivent que des animaux, avec des comportements d’humains!
Zootopie est une ville avec 6 quartiers bien distincts: La Place du Sahara, très chic, Toundraville qui est nettement moins hospitalier, et très glacial! Il y a aussi la Forêt Humide, Lapinville, La gare centrale, Sourisville. Chaque quartier a ses particularités, et sa propre faune. C’est ce va découvrir l’héroïne du film, un petit lapin nommée Judy Hopps qui fait son entrée dans la Police, où elle est accueillie comme un chien dans un jeu de quille par le chef Bogo, un buffle genre mufle. Elle va s’associer avec un renard (Nick Wilde) pour résoudre certains problèmes de disparitions bien étranges.
Une fois encore une galerie de personnages bien pittoresques, qui comme dans nombre de classiques Disney sont dotés de la Parole. On se souvient entre autres de Bambi ou du Roi Lion, sans oublier Robin des Bois. Et une fois encore on peut voir ce film avec les yeux d’un enfant, ou avec ceux d’un adulte. Tout le monde va aimer. Le rythme est alerte, les dessins bien poussés. rien de plus normal lorsqu’on voit les noms de John Lasseter (producteur), Byron Howard (réalisateur à qui on doit aussi Raiponce).
Les doublages en français ont fait appel à Pascal Elbé (le chef Bogo), Claire Keim (Bellwether la bibliothécaire, petite brebis) Fred Testot (Benjamin Clawhauser, un guépard bien en chair, fan de la star op Gazelle) , sans oublier Thomas Ngijol ou Finnick le Fennec, qui a la voix de Teddy Riner. Et Shakira est aussi au générique qui interprète une des chansons du film!
Un vrai plaisir de voir ce film, entouré de plein de petites têtes blondes qui écarquillaient les yeux de bonheur, alors que les parents et grands parents se régalaient tout autant!
Une fois encore Véronique Genest, en pleine forme, entraîne le public dans un tourbillon de rires, et c’est au Palais des Glaces!
Marie a fait un bébé « toute seule ». Enfin, pas vraiment toute seule. Avec Philippe. Mais lui ne l’a jamais su. Quand, 25 ans plus tard, leur fils Arthur tombe amoureux de la fille de Philippe, la situation devient très compliquée, pour Marie ! Surtout qu’elle s’enferme dans le mensonge, que l’arrivée d’un plombier va encore compliquer les choses, sans oublier que son ex ami, Philippe va débarquer chez eux avec sa nouvelle compagne un peu (??!!) écervelée. Tout cela sous les rires du public, qui ovationne Véronique Genest dès son arrivée sur scène.
La comédie signée Thierry Lassalle, mêle avec habileté le théâtre de boulevard et le café théâtre avec une belle bande de comédiens.
Pour son retour au théâtre, Véronique Genest entraîne son public dans cette comédie déchaînée, où les rires fusent au rythme des mensonges et des quiproquos, dans la pure tradition du boulevard. La pièce avait été écrite sous une autre forme il y a quelques années pour la géniale Jacqueline Maillan, malheureusement celle-ci n’a jamais pu poursuivre sa collaboration avec l’auteur, celle-ci décédera quelques semaines après que le projet lui ait été présenté. Et c’est finalement Véronique Genest qui prendra le rôle qui semble quand même avoir été écrit pour elle, avec la verve que le public lui connaît. La mise en scène qui fait tourner la pièce à 100 à l’heure est signée Thomas le Douarec, et réunit une belle brochette de comédiens. Julien Cafaro campe un Philippe émouvant, avec à ses côtés Caroline Devismes, qui joue les idiotes, sossottes, fière d’avoir sa minute d’antenne sur radio autoroute! Le fils de Marie est interprété par Gaspard Leclerc, que la majorité du public va découvrir après qu’il ait déjà joué un one man show. On ne peut pas passer sous silence le plombier, qui n’a pas peur de mouiller sa chemise, afin de mieux la tomber et apparaître en petite tenue sur la scène (ne vous inquiétez pas, il n’y a pas de nudité!) et c’est Maxime que le public a aussi applaudi dans ses one man show , avant d’être un des chroniqueurs de Laurent Ruquier pour On A Tout Essayé! avant de connaître de beaux succès au théâtre dans : Le clan des divorcés, Dix ans de mariage et Famille recomposée.
Ceux qui ont envie de rire, de passer une bonne soirée, sans trop se prendre la tête auront compris, la bonne adresse c’est le Palais des Glaces avec Portrait Craché
Photos : @Fabienne Rappeneau
Portrait Craché, c’est au Palais des Glaces, du mardi au samedi à 19h15, matinée le samedi à 16h30
Durée du spectacle, environ 1h30
Prix des places: Carré Or : 44€, 39€ (1ère cat), 33€ (2e cat)
Tarifs réduits chômeurs et étudiants : 30€ (1ère cat), 26€ (2e cat)
Tarif – 25 ans : 10€ (dans la limite des places disponibles)
Cinq siècles de musique seront parcourus au cours de la saison 2016/2017
Un parcours qui débute au 17ème siècle avec l’opéra de Cavalli écrit en 1667, Eliogabalo, donné pour la première fois en France , dirigé par Leonardo García Alarcón et mis en scène par Thomas Jolly avec le contre-ténor Franco Fagioli mais aussi Paul Groves, Valer Sabadus et Nadine Sierra, et qui se conclut en mars 2017, avec la commande d’un nouvel opéra en français passée au compositeur Luca Francesconi, Trompe la Mort, dirigé par la chef d’orchestre Susanna Mälkki et mis en scène par Guy Cassiers, avec une distribution largement française : Cyrille Dubois, Julie Fuchs, Jean-Philippe Lafont, Laurent Naouri, Philippe Talbot, Béatrice Uria-Monzon, aux côtés de Thomas Johannes Mayer et d’Ildikó Komlósi.
Sous la direction de Philippe Jordan, Samson et Dalila de Saint-Saëns – qui n’a pas été joué à l’Opéra depuis 1991 – sera proposé dans une mise en scène de Damiano Michieletto. Anita Rachvelishvili sera Dalila et Aleksandrs Antonenko, Samson. Puis la reprise des Contes d’Hoffmann d’Offenbach dans la mise en scène de Robert Carsen avec Jonas Kaufmann, Sabine Devieilhe, Kate Aldrich, Ermonela Jaho et Stéphanie d’Oustrac. Une alternance exceptionnelle à souligner avec Roberto Alagna, qui interprètera Don José à Paris pour la première fois, et Bryan Hymel ou encore Clémentine Margaine, Varduhi Abrahamyan, Anita Rachvelishvili et Elīna Garanča pour Carmen, Ildar Abdrazakov et Roberto Tagliavini en Escamillo, Aleksandra Kurzak, Nicole Car et Maria Agresta pour Micaëla dans Carmen de Bizet que Calixto Bieito remontera sous la direction de Lionel Bringuier et de Mark Elder.
A (re)découvrir Sancta Susanna d’Hindemith et Cavalleria Rusticana de Mascagni seront proposés en une seule soirée par le metteur en scène Mario Martone sous la direction de Carlo Rizzi.Elīna Garanča sera Santuzza aux côtés de Yonghoon Lee et Elena Zaremba, et c’est Anna Caterina Antonacci qui interprètera Susanna. Dmitri Tcherniakov mettra en scène La Fille de neige de Rimski-Korsakov qui sera dirigé par le jeune chef d’orchestre russe Mikhail Tatarnikov. Aida Garifullina sera Snegourotchka aux côtés de Franz Hawlata, Luciana d’Intino, Thomas Johannes Mayer, Martina Serafin et Ramon Vargas. Moins connu du public l’opéra Les Fêtes d’Hébé de Rameau sera proposé par l’Académie de l’Opéra de Paris. C’est au chorégraphe Thomas Lebrun que revient la mission de mettre en scène cette opéra-ballet avec les artistes de l’Académie, les chantres du Centre de Musique baroque de Versailles et les musiciens du Royal College of Music de Londres qui seront dirigés par Jonathan Williams. L’Académie proposera aussi Owen Wingrave un des opéras de Britten les moins représentés dans une version pour orchestre de chambre de David Matthews dirigé par Stephen Higgins et mis en scène par le jeune metteur en scène irlandais, Tom Creed.
La Cenerentola de Rossini sera mis en scène par Guillaume Gallienne et dirigé par Ottavio Dantone qui font tous deux leurs débuts à l’Opéra de Paris avec à l’affiche des jeunes artistes comme Alessio Arduini ou Roberto Tagliavini. Les décors seront signés Eric Ruf. Un projet illustre à nouveau le souhait d’unité entre les domaines chorégraphiques et lyriques avec la nouvelle production de CosÌ fan tutte : Anne Teresa De Keersmaeker mettra en scène six jeunes chanteurs doublés de six danseurs (en alternance avec ceux de la Compagnie Rosas et du Ballet de l’Opéra). Dirigé par Philippe Jordan, CosÌ fan tutte débutera un cycle Da Ponte qui se poursuivra sur les saisons à venir.
Thomas-Joll
Luca-Francesconi
Le cycle Wagner engagé par Philippe Jordan se poursuivra avec Lohengrin dans la nouvelle production de Claus Guth avec Jonas Kaufmann, présent pour la deuxième fois cette saison, aux côtés de Martina Serafin et de René Pape. Dédié à Pierre Boulez qui a fait entrer cet opéra au répertoire de l’Opéra de Paris en 1963, Wozzeck de Berg mis en scène par Christoph Marthaler et dirigé par Michael SchØnwandt sera repris à l’Opéra Bastille.
Les grandes voix viendront interpréter les spectacles du répertoire avec notamment Anja Harteros, Marcelo Álvarez, Bryn Terfel dans Tosca, Sonya Yoncheva en alternance avec Anna Netrebko face à Peter Mattei dans Eugène Onéguine, Vittorio Grigolo, Željko Lučić et Nadine Sierra dans Rigoletto, Artur Ruciński, Pretty Yende dans Véronique Gens Lucia di Lammermoor, et Stanislas de Barbeyrac dans Iphigénie en Tauride ou encore pour la reprise de La Flûte enchantée, dirigé par qui fera ses débuts à l’Opéra de Paris, avec Stanislas de Barbeyrac / Pavol Breslik pour Tamino, Michael Volle / Florian Sempey pour Papageno, René Pape / Tobias Kehrer pour Sarastro, Sabine Devieilhe / Albina Shagimuratova pour La Reine de la nuit, Christina Gansch pour Papagena, Nadine Sierra / Kate Royal pour Pamina aux côtés de José Van Dam pour Der Sprecher. Enfin, Joyce DiDonato, Juan Diego Flórez, Anja Harteros, Ludovic Tézier et Rolando Villazón donneront des récitals au Palais Garnier.
Dmitri-Tcherniakov
Côté Danse
Benjamin Millepied propose neuf créations et six entrées au répertoire pour cette nouvelle saison.
La qualité des compositions musicales est de nouveau au centre de la conception de cette deuxième saison et un certain nombre d’artistes contemporains collaboreront pour la première fois avec le Ballet de l’Opéra de Paris Cinq ballets de George Balanchine seront à l’affiche au cours de la saison : trois ballets abstraits réunis dans une même soirée avec l’entrée au répertoire de Mozartiana imaginé sur une partition de Tchaikovski en hommage à Mozart avec, aux côtés des solistes, les élèves de l’École de danse ; Violin Concerto, œuvre qui s’inscrit dans l’esprit des ballets « en noir et blanc » de Balanchine et Brahms-Schönberg Quartet conçu sur une musique de Brahms orchestrée par Schönberg, avec des décors et costumes signés de Karl Lagerfeld, autre grand maître de l’élégance et de la pureté des lignes. Également une entrée au répertoire avec un des rares ballets narratifs de George Balanchine, Le Songe d’une nuit d’été.
En amoureux de la partition de Félix Mendelssohn-Bartholdy, George Balanchine avait crée en 1962, pour le New York City Ballet, sa version de la comédie de Shakespeare. La réalisation des décors et costumes a été confiée à un autre magicien de la scène, Christian Lacroix. La Valse, cette chorégraphie de George Balanchine de 1951 sera proposée dans le cadre d’une soirée autour de Maurice Ravel, intarissable source d’inspiration chorégraphique, encadré par En sol de Jerome Robbins et par un Boléro fascinant de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet électrisé par la scénographie de Marina Abramović et les costumes de Riccardo Tisci. Cette année verra également l’entrée au répertoire de deux œuvres de William Forsythe.
Sous le signe de l’école américaine, Trio sur une musique de Ludwig van Beethoven créé en 1996 pour le Ballet Frankfurt et Workwithinwork monté deux ans plus tard sur les Duetti pour violon de Luciano Berio. Une soirée complétée par l’entrée d’une œuvre majeure de Merce Cunningham créée en 1968. Walkaround time sur une musique de David Behrman et dans des décors imaginés d’après le Grand Verre de Marcel Duchamp.
Blake Works de Forsythe, spectacle conçu en juillet 2016 pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris, élaboré en collaboration avec l’étoile montante de la musique électro britannique James Blake, sera présenté lors du Gala d’ouverture de la saison chorégraphique pour une soirée tournée vers la modernité avec la création de la canadienne Crystal Pite qui investira pour la première fois la scène de l’Opéra avec une pièce conçue sur une musique de Max Richter inspiré de Vivaldi. Tino Sehgal travaillera aussi pour la première fois avec le ballet de l’Opéra qu’il mettra en scène tant dans les espaces publics que dans la grande salle du Palais Garnier et In Creases de Justin Peck entraînera les danseurs sur une musique de Philip Glass pour ce programme de la rentrée. Création encore avec Tree of Codes de Wayne McGregor donnée en juillet 2015 au Festival international de Manchester pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris et de la Company Wayne McGregor. Il fait appel ici au musicien Jamie xx qui compose une musique à la lisière de la pop et de l’électronique et à l’artiste Olafur Eliasson pour la scénographie.
barbara Benjamin-Millepied-Stephane-Lissner-et-Philippe-Jordan
Également deux créations de Benjamin Millepied : l’une inspirée des mots et timbre de l’artiste Barbara, devenue un des symboles de la chanson française, proposée dans une même soirée avec la dernière œuvre majeure d’Antony Tudor sur la musique amoureuse d’Antonín Dvořák, The Leaves are Fading, créée en 1975 et souvent considérée comme la plus « abstraite » du chorégraphe. L’autre associe Philippe Parreno, artiste français qui a redéfini la notion même d’expérience de l’art et qui conçoit ses expositions comme un espace scénarisé donnant lieu à une série d’événements. Suivis et encadrés par Benjamin Millepied, avec la participation de William Forsythe, quatre chorégraphes, Sébastien Bertaud, Bruno Bouché, Nicolas Paul, Simon Valastro présenteront le fruit de leur travail élaboré au sein de l’Académie chorégraphique de l’Opéra national de Paris lors d’une même soirée
Après 20 danseurs pour le XXe siècle de Boris Charmatz, l’Opéra de Paris intégrera cette saison à son répertoire À bras-le-corps. C’est la majestueuse Rotonde du Glacier du Palais Garnier qui se voit investie par deux chorégraphes, Boris Charmatz et Dimitri Chamblas toujours tentés de rencontrer les spectateurs à l’extérieur des salles dédiées au spectacle.
Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev sera repris pour les fêtes de fin d’année et La Sylphide de Pierre Lacotte terminera la saison au Palais Garnier. Les Démonstrations et le Spectacle de l’Ecole de danse, qui fêtera cette saison sa 40ème édition, ainsi qu’un Gala invitant les Ecoles de danse du XXIe siècle compléteront ce programme. Deux compagnies internationales seront invitées : L’American Ballet Theatre avec La Belle au bois dormant remonté par Alexei Ratmansky et le Semperoper Ballett, Dresden qui présentera Impressing the Czar de William Forsythe
Indéniablement une très belle saison 2016/2017, qui montre que l’Opéra de Paris reste un des plus grands au Monde.
TOUTES LES PHOTOS @ E BAUER Opera de Paris
Les abonnements de la saison 2016/2017 sont ouverts à la vente depuis le 10 février 2016 et la vente des spectacles à l’unité se fera à partir du 31 mai 2016 suivant un calendrier d’ouverture des ventes séquencé 3 ou 4 mois avant la première de chaque spectacle (11 dates d’ouverture).
Une transposition très actuelle de l’oeuvre de Strindberg, avec des comédiens jeunes et magnifiques.
Selon Strinberg, l’amour n’est pas une monnaie, mais n’est pas un acte gratuit pour autant/ Il laisse des créances dans le coeur des amants. Ici, pour Les Créanciers, on découvre une double histoire d’amour, deux hommes qui aiment , ont aimé, aiment encore la même femme. Jalousie, vengeance, et surtout manipulation sont au menu de ce beau texte. le metteur en scène, Frédéric Fage a transposé l’action de nos jours avec un côté homoérotique sous-jacent, qui se ressent dès les premières images où les deux comédiens, Benjamin Lhommas et Julien Rousseaux, apparaissent torse nu ou simplement avec une veste ou un foulard pour couvrir le haut. Légers attouchements entre tous les personnages, y compris celui de Tekla (Maroussia Henrich) donnent une atmosphère particulière à cette pièce qui se situerait dans une chambre d’hôtel près de la mer, où se seraient rencontrés les personnages, et auraient vécu une histoire.
On ajoute que tout cela se déroule dans un monde d’artiste, une auteure, un artiste peintre ou sculpteur, dans un décor assez rudimentaire. L’ouverture de la pièce avec une danseuse qui évolue dans ce décor, avec un des comédiens couché sur un sofa, dont on ne voit que le haut, nu semble-t-il, met les spectateurs dans l’ambiance.
Les comédiens sont tous parfaits, à la plastique impeccable, chacun, chacune, dans un style différent, mais qui ne peut laisser personne insensible. Certes on n’est pas ici dans la comédie, loin s’en faut, mais écouter ce texte, voir ces personnages évoluer vous offre une bonne soirée.
Profitez de ces nouvelles représentationsau Studio theâtre Hébertot après une série de représentations à l’Auditorium St Germain pour vous régaler avec un beau texte.
Une excellente adaptation d’une pièce de Neil Simon, qui remplit son rôle à merveille : faire rire!
Charly Brook, le premier adjoint au maire de New York, baigne dans son sang. A-t-il essayé de mettre fin à ses jours, ou est-ce sa femme Myra qui lui a tiré dessus ? Telle est la question qui va se poser aux invités conviés à célébrer leur dixième anniversaire de ce mariage. En fait il ne s’agit que d’une blessure légère, le lobe de l’oreille. Myra a disparu, et Charly s’est endormi. Alors que les domestiques auraient dû tout préparer, eux aussi ont disparu. Arrivent son avocat, un chargé d’affaires, un psy, une valeur montante de son parti politique, avec leurs épouses. Pour éviter un scandale ces derniers vont spéculer, mentir, éviter tout ce qui pourrait mettre en péril la carrière de Charly, mais aussi la leur. C’est une surenchère de mensonges, on nage en pleine folie, dont on ne sort à aucun moment. Et lorsqu’un flic arrive sur les lieux pour de toutes autres raisons , la folie atteint son paroxysme.
C’est une farce des plus grossières, mais où le public adhère totalement et rit de bout en bout. La très bonne adaptation de Dominique Deschamps ( qui dirige le théâtre Fontaine) et qui s’est allié à Eric Delcourt pour la mise en scène, fait de ce RUMEURS un des succès assurés pour ce théâtre. Ce n’est pas leur première collaboration, puisqu’ils avaient déjà monté : Hors Piste aux Maldives, , suite au succès le la pièce Hors Piste. Eric Delcourt a écrit plusieurs autres pièces comme Hors Piste ou La Soeur Du Grec et mis en scène de nombreux spectacles dont Revenir Un Jour avec Franck Le Hen. Et les deux compères ont choisi un casting de choc avec Samantha Benoit, Alain Bouzigues, Christophe Canard, Jean-Marie Lhomme, Amelia Limousin, Amandine Maugy, Marie Montoya, Lucie Muratet, Romain Thunin et…Eric Delcourt. Sans oublier non pas un, mais deux personnages dont on parle beaucoup, mais qu’on ne verra jamais.
Les portes claquent comme dans les meilleurs vaudevilles, les acteurs se déchaînent, et lors de la première partie partent dans tous les sens, sous les rires constants du public. S’il est bien quelque chose qu’on ne puisse pas dire de ce spectacle c’est que les acteurs se ménagent. Ils courent, crient, se roulent par terre, et le spectateur suit toujours avec au minimum le sourire aux lèvres. Inutile de rajouter qu’on passe une très bonne soirée dans ce théâtre situé non loin du Moulin Rouge.
photos : @ Dominique Deschamps
RUMEURS, c’est au théâtre Fontaine, Du mercredi au vendredi à 20h30 – Samedi à 18h et 21h
Prix des places (hors frais de location)
de 16 à 38 € • 10 € pour les moins de 26 ans (en fonction des places disponibles)