Peur du noir? alors vous allez trembler cette fois!!
Petite, Rebecca (Teresa Palmer) a toujours eu peur du noir. Mais quand elle est partie de chez elle, elle pensait avoir surmonté ses terreurs enfantines. Elle vit désormais seule, même si son amoureux Bret (Alexander Di Persia) voudrait bien emménager avec elle. Désormais, c’est au tour de son petit frère Martin (Gabriel Bateman) d’être victime des mêmes phénomènes surnaturels qui ont failli lui faire perdre la raison. Car une créature terrifiante, mystérieusement liée à leur mère Sophie (Maria Bello), rôde de nouveau dans la maison familiale. Cherchant à découvrir la vérité, Rebecca comprend que le danger est imminent… Surtout dans le noir.
Produit par James Wan qui nous a fait trembler avec Conjuring, le film est réalisé par David F. Sandberg, un réalisateur suédois, qui fait ici son premier long métrage. Ce ‘Dans Le Noir’ est à la hauteur de nos attentes qui oscille constamment entre la terreur et le fantastique, sans pour autant nous faire baigner dans un bain de sang. Pour ceux qui aiment avoir peur ….dans le noir des salles obscures, sans nul doute, voilà la très bonne surprise de cet été, après le second volet de Conjuring.
On a peur, tout particulièrement pour le petit garçon, ou dans certaines situations pour l’héroïne, dont le chevalier servant voudrait bien pouvoir l’aider plus. Si vous aimez les frissons, voilà ce qu’il vous faut découvrir! Moi, je tremblais de peur, et pourtant je peux dire que j’en ai vu des films de ce genre! Bravo!
le Centre national du costume de scène à Moulins célèbre ses 10 ans et va clôturer cette année anniversaire en chanson avec l’exposition Déshabillez-moi ! Les costumes de la pop et de la chanson.
Le CNCS expose 100 ans de chanson à travers ses costumes les plus emblématiques :des robes en strass de Mistinguett au blouson en cuir noir et bandana de Renaud, des costumes
dessinés par Jean-Denis Malclès pour les Frères Jacques, aux tenues noires de Johnny Hallyday, d’Edith Piaf, de Barbara et d’Alain Bashung, des petites robes Carven chantées et portées par Jacqueline François à la ceinture de bananes de Joséphine Baker en passant par les tenues dorées d’Etienne Daho ou des Brigitte aux créations couture signées On Aura Tout Vu, Jean Paul Gaultier, Frank Sorbier pour des artistes français et internationaux. Sans oublier l’idole qui est partie à l’âge de 39 ans, célèbre pour ses costumes à paillettes: .
Costume de Camps de Lucas porté par Claude François.
Bottines Anello & Davide portées par Claude François.
Costume de Barbara
Costume de Jean Colonna porté par Alain Bashung lors de la « tournée des grands espaces », 2003
Robe portée par Yvette Horner lors de programmes télévisés.
Dès son entrée dans l’exposition, le visiteur sera immergé dans l’univers de la musique et de la chanson à travers la présentation de collections de fans (affiches de concert, dédicaces, objets souvenirs glanés lors de concerts…) ou d’objets cultes appartenant aux « mythologies populaires » comme le canotier de Maurice Chevalier. Puis à travers un parcours en 13 salles thématiques, on passe de l’univers du music-hall des années 50/60 (Mistinguett, Maurice Chevalier, Les Frères Jacques…) à celui de l’opéra pop. Une salle est aussi consacrée à la « pop Couture » avec les créations de Jean Paul Gaultier, d’Alexandre Vauthier, de Thierry Mugler, d’On Aura Tout Vu portées par Beyoncé, Madonna, Conchita Wurst, , Kylie Minogue, Lady Gaga… Les tenues noires sont également prisées par les artistes avec les robes d’Edith Piaf et de Barbara ou la génération des blousons noirs. En miroir à cette vitrine, « Les légendes dorées » scintillent de tout leur éclat grâce aux costumes aux reflets d’or d’Etienne Daho, des Brigitte , ou de Sheila dans sa période Disco. Le parcours se termine avec une salle entièrement dédiée à et son double exubérant sur scène -M- , dont la coiffure détonante, les lunettes customisées et les costumes multicolores sont immédiatement reconnaissables.
Veste portée par Sheila dans l’émission « Top A », 11 mai 1974.
Robe d’Alexis Mabille portée par le duo Brigitte aux 30e Victoires de la Musique, 2015.
Costume Yves Saint Laurent porté par Etienne Daho lors du « Diskönoir tour », 2014-15.
Blouson porté par Renaud lors d’un concert au Zénith, 1984.
Blouson en cuir et bandana portés par Renaud pour la tournée « Boucan d’enfer », 2003.
Robe de Carven portée par Jacqueline François vers 1955.
Situé dans une ancienne caserne militaire du XVIIIe siècle classée Monument historique, le CNCS a attiré depuis son ouverture en 2006 plus de 700 000 visiteurs. Le CNCS conserve, montre et explique les oeuvres d’une collection unique au monde composée à ce jour de 10 000 costumes de théâtre, de danse et d’opéra depuis le milieu du XIXe siècle provenant de dépôts des trois institutions fondatrices du Centre, la Bibliothèque nationale de France, la Comédie-Française et l’Opéra national de Paris, auxquels sont venus s’ajouter de nombreux dons de compagnies, d’artistes et de théâtres. Ce musée unique au monde a présenté pas moins de 21 expositions et abrite depuis 2013 la collection du danseur Rudolf Noureev soit un ensemble de 3 500 pièces.
Exposition L’ Opéra Comique et ses trésors
Costumes du CNCS mis en scène dans l escalier principal
Costume Betes de scène
Robe de Carven porté par Jacqueline François 1953-1955.
Centre national du costume de scène (CNCS)
Quartier Villars, Route de Montilly, 03000 Moulins
Tél. : 04 70 20 76 20
www.cncs.fr
Exposition
Du 15 octobre 2016 au 5 mars 2017
Ouverture tous les jours de 10h à 18h
Fermeture exceptionnelle les 25 décembre et 1er janvier
Visites guidées de l’exposition possibles : samedis et dimanches, et tous les jours pendant les vacances scolaires à 14h30 et 16h
Tarifs : Plein : 6 € / réduit : 3 € / gratuit pour les – 12 ans
Jupe et cape pailletées de José Vinas portées par Line Renaud lors du final à Las Vegas, 1968.
Costume de Renata Morales porté par Yelle lors de la tournée « Complétement fou », 2014.
Costume Agnès B. porté par Matthieu Chedid pour la tournée « Qui de nous deux ? », 2003.
Guitare « Billie » créée par Cyril Guérin pour Matthieu Chedid à l’occasion de la tournée « Qui de nous deux ? », 2003.
Grande magicienne des mots, revoilà Anne Roumanoff dans son nouveau spectacle : ‘Aimons nous les uns les autres’ au théâtre Alhambra à Paris, qu’elle a déjà présenté l’an dernier , mais qui a subi de nombreux changements.
Depuis des années Anne Roumanoff fait rire la France, que ce soit en radio ou à la télévision, et surtout sur scène. On sait qu’elle est diplômée de science Po, mais se souvient-on qu’elle a déjà écrit et joué 12 one woman show. On sait aussi que ses tenues rouges sur scène sont un must. On sait que sous son sourire charmeur, avec ses yeux malicieux, elle dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Elle aime sillonner la France de long en large, faire des tournées, mais pas uniquement dans les plus grandes salles, mais aussi dans de plus petites pour être plus proche de son public, le ‘ressentir’. Son public lui est fidèle, qui arrive à se renouveler toutefois. Elle sait se remettre en cause et faire évoluer son humour. Elle égratigne tout le monde politique, de gauche comme de droite, et ne ménage certainement pas le FN. Jamais vulgaire, elle sait quelquefois user de mots crus. Quand elle se moque de certains, elle le fait avec des mots choisis, mais n’est jamais agressive. En près de deux heures, j’ai ri quasiment sans interruption, je me régalais de ses bons mots, de la manière dont elle se moquait des uns ou des autres. Je n’étais pas le seul, croyez le bien, la salle, comble, réagissait tout autant.
Un nouveau spectacle? Pas vraiment. Mais le contraire n’est pas vrai non plus. En fait, bien que je me souvenais du spectacle de l’année dernière, il y a beaucoup de nouveaux textes, même dans les anciens sketches, . Anne a renouvelé un spectacle de telle sorte qu’on a l’impression d’assister à quelque chose de nouveau. On retrouve certains personnages, certaines expressions qui font mouche, mais aussi dans les mêmes sketches du nouveau. C’est bluffant. Un spectacle qui est à l’image d’Anne Roumanoff, corrosif, drôle, alerte, qui rit et fait rire de tout, même de ses 50 ans, jamais méchante, sauf quand on va trop loin dans des partis politiques aux extrêmes, mais dans ce cas, on ne peut que l’approuver.
Des textes brillants, une mise en scène alerte de Gil Galliot, voilà une des meilleures soirées sous le signe du rire, que vous puissiez découvrir actuellement
Du vrai spectacle, à voir absolument en 3D ou mieux encore en IMAX 3D!
Décidément, cette série est de mieux en mieux. il faut bien avouer que les épisodes de la première époque manquaient de piment, et qu’ils étaient loin d’être parfaits. C’est leur résurrection avec une nouvelle équipe il y a quelques années, qui a fait que Star Trek est revenu dans l’actualité, avec une nouvelle équipe d’acteurs . Depuis c’est de nouveau les blockbusters, qui ont même réussi à remettre les anciens à la mode. On retrouve donc les acteurs de la nouvelle série, avec d’autres nouveaux : JOHN CHO, SIMON PEGG, CHRIS PINE, ZACHARY QUINTO, ZOË SALDANA, KARL URBAN, ANTON YELCHIN, dont ce sera la dernière apparition sur les écrans, SOFIA BOUTELLA et IDRIS ELBA. Et cette fois, leurs aventures vont les emmener aux confins de l’univers sur des planètes encore inconnues. L’USS Enterprise va, une fois encore tenter de sauver la galaxie. Aux manettes de ce film, Justin Lin, à qui on doit quelques films de la série Fast And Furious, et qui reprend le flambeau de J.J. Abrams, celui-ci en étant cette fois le producteur. La série a cette année 50 ans, et il fallait donc que le film soit exceptionnel. Et c’est le cas.
On s’intéresse à l’intrigue dès les premières images, de nouveaux personnages dont celui qui apparaît sur l’affiche, et les effets spéciaux, très nombreux sauront combler les plus difficiles. Certes certains feront la fine bouche en disant que ce n’est qu’un Blockbuster de plus, mais laissons là les grincheux, et surtout ne boudons pas notre plaisir. L’avantage de cette nouvelle série est que même si on découvre Star Trek pour la première fois, on ne se sent pas perdu. On est dans un nouvel univers. On vient au cinéma pour s’amuser, et c’est quand même là le principal, et c’est amplement réussi!
Ce film mérite amplement qu’on le voie en 3D, et il prend encore plus d’ampleur quand on a la possibilité de le voir en IMAX. Malheureusement le parc des cinémas en IMAX n’est pas énorme: Pathé quai d’Ivry et Gaumont Disney Village, Gaumont Grand Quevilly, Pathé Vaulx en Velin, Gaumont Labège, Pathe La Valette, bientôt Le Palace aux Andelys, et la plus grande salle de France : Le Gaumont Odysseum à Montpellier. On nous laisse entendre que si le succès de ces salles se confirme, 35 nouvelles salles pourraient voir le jour prochainement. Cette liste ne comprend pas les salles comme La Géode qui ne projettent que des documentaires, ni les salles dans les parcs de loisirs. Actuellement c’est aux Etats Unis que le parc IMAX est le plus impressionnant, suivi de près par la Chine, puis par le Canada.
Nul doute que toutes ces salles vont projeter le film en IMAX 3D, avec des salles pleines de spectateurs qui prendront place dans le vaisseau pour un voyage aux confins de l’espace.
Retour d’une pièce quasi culte, qui a reçu le Molière du meilleur spectacle comique en 2011.
Le pièce de Danielle Navarro-Haudecoeur et Patrick Haudecoeur a déjà été présentée dans plusieurs théâtres parisiens, dans différentes distributions, avant de prendre sa vitesse de croisière , avec une nouvelle distribution :Bernard Fructus, Marie Lenoir, Jean-Luc Porraz ou Philippe Spiteri, Eliza Maillot,Sandra Biadalla, Edouard Pretet ou Michel Lagueyrie, Bob Martet ou Guillaume Laffly.
Thé à la menthe ou t’es Citron, c’est l’histoire d’une troupe de comédiens en répétitions d’une pièce de boulevard avec des acteurs ratés, un metteur en scène qui se laisse diriger par la troupe et ce à quelques jours de la première. Il est question d’un gentleman cambrioleur qui s’est introduit chez une aristocrate. Tous les ingrédients du boulevard y sont mélangés au mixer : le cocu, l’amant dans le placard et les quiproquos attendus. L’actrice principale est au bord de la crise de nerf à cause du jeune premier, le fils du producteur,qui ne sait pas son texte et qui joue comme un pied, et c’est peu dire ! Maladroit, timide, naïf , gaffeur il n’est visiblement pas fait pour le théâtre. Et le soir de la première risque fort d’être une catastrophe totale.
Catastrophe peut-être pour la pièce, mais certainement pas pour les spectateurs du Théâtre de la Renaissance. certes, lorsque le rideau s’ouvre on se demande où on est tombé, pourquoi ces acteurs jouent si mal, et il faut attendre l’explication qui ne tarde quand même pas trop, pour rentrer dans le texte, dans l’histoire et rire des situations et péripéties. Patrick Haudecoeur a tenu le spectacle sur ses épaules très longtemps, qui ne s’est pas contenté de co-écrire et mettre la pièce en scène, mais de jouer le comédien imposé. La nouvelle troupe a déjà trouvé son rythme, et il suffit de voir la salle rire pour comprendre que le succès continue
A partir du 21 Septembre
du mercredi au vendredi à 20h30, samedi 18h00 et 21h00
séances supplémentaires : 31/10, 19/12, 20/12, 26/12, 27/12 à 20h30
Pascal Rocher est vraiment un grand de la comédie. Après ‘Comme Ils disent’, ‘Kicékafessa’ voilà une comédie hilarante : OUI!
Une situation un peu rocambolesque, mais pourquoi pas. Un couple décide de se marier après avoir vécu 8 ans ensemble. Elle rêve de grandeur pour cette cérémonie, Stéphane, lui est plus terre à terre, mais prêt à lui faire plaisir, quitte à oublier pendant un certain temps les dimanches après midi avec son grand pote JP, et consacrer ces jours là à sa future femme Valérie. Suite à un conseil de la mère de cette dernière, elle va faire appel à un wedding planer, Walter, qui va arriver chez eux. Seul petit bémol, il est spécialisé dans les mariages gay, étant lui-même très gay . Avec ce point de départ, ce sont des rires ininterrompus pendant toute la durée de la pièce.
Trois comédiens sur scène chaque soir, mais en fait ils sont 6 à se partager les trois rôles. J’ai vu la pièce le premier soir, avec Pascal Rocher, absolument hilarant, et le couple Ariane Zantain et Benoit Thiebault et ce trio est d’enfer. L’autre troupe est composée de celui qui met en scène la pièce : Rodolphe Sand (Walter), Morgane Bontemps et Alexandre Guilbaud. Pas un seul temps mort, des répliques qui font mouche à tous les coups, et deux spectateurs dans la salle au premier rang, qui seront un peu leur tête de turc , vu qu’ils s’adressent à eux comme s’ils étaient JP ou la mère de Valérie.
Déjà, j’avais beaucoup ri avec Comme Ils Disent, que j’ai revu ensuite en, DVD, et je pensais qu’il serait difficile de faire aussi bien. Je suis bien obligé de dire que je me suis trompé, OUI est vraiment aussi bien, aussi comique que l’autre et peut-être meilleur encore. Une fois de plus LOJ Productions et le théâtre Edgar ont su trouver ce dont on a besoin en ce moment. 90 minutes de rires garanties. Le spectacle, comme tous les spectacles d’Edgar, se joue en alternance: Une semaine sur deux à 19h00 et l’autre à 21.00.
Par exemple, la semaine du 8 Août, les représentations sont à 19.00 et la semaine du 15 à 21.00, avec en plus une matinée à 17.30 le dimanche
Tous renseignements : Théâtre Edgar : 01 42 79 97 97
Il faut un peu d’imagination pour penser que la mort avec sa faux peut venir vous rendre visite dans votre salon…mais quel bonheur quand on est entré dans le jeu!
Caroline et Franck forment un couple « normal » sauf que là c’est la pleine crise, l’appartement est scindé en deux, le partage est celui des mots méchants ! C’est en pleine scène de ménage que débarque la mort : un diablotin espiègle, sensible et drôle, avec sa faux, tout habillé de noir ! Les quiproquos ne manquent pas et les comédiens s’en donnent à cœur joie. Ils jouent en alternance, mais la troupe que j’ai pu voir, en a fait des tonnes, et celui qui jouait La mort, était d’une drôlerie à toute épreuve. Ajoutez à cela que les comédiens adorent jouer avec le public, et vous obtenez une salle qui est MORTE de RIRE du début à la fin. Un faux pas, une chute non programmée et le délire s’installe/ La pièce s’est jouée très longtemps dans un autre théâtre (La Comédie des Boulevards) de 2010 à 2015, c’est dire si le succès a fonctionné. 2000 représentations, cela mérite un coup de chapeau.
L’auteur et metteur en scène, Olivier Maille doit être heureux d’être accueilli par le théâtre Edgar, dont on sait que son directeur, Luq Hammet, se trompe rarement dans ses choix. Comme je l’ai écrit plus haut, les comédiens jouent en alternance : Mathieu Coniglio (qui est celui qui a déliré le soir où j’ai découvert cette pièce) ou Olivier Maille ( on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même), Amélie Robert ou Emilie Hamm, et enfin Emmanuel Vieilly ou David Cheneau. C’est vraiment une pièce d’une drôlerie totale. Il fallait quand même oser faire rire avec La Mort, et je peux vous affirmer que c’est chose réussie. Venez oublier vos problèmes et rire avec eux!
Comme toujours au théâtre Edgar, les pièces se jouent en alternance pour les horaires. Une semaine c’est à 19h00 du mardi au samedi, la semaine suivante c’est à 21h00, toujours du mardi au samedi. et une semaine sur 2 le dimanche à 17h30.
Les représentations sont prévues jusqu’au 11 Septembre.