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Alors que les deux premiers étaient d’une drôlerie irrésistible, ce 3ème opus est désolant.

La famille Tuche avait fait rire la France entière avec les deux premiers films qui avaient connu  une très belle carrière. On était en droit de se réjouir de les voir réunis une fois encore. Jeff Tuche (Jean-Paul Rouve) Cathy Tuche ( Isabelle Nanty) la grand mère (Claire Nadeau), les enfants : Sarah Stern, Pierre Lottin et Théo Fernandez.  Si le film d’Olivier Baroux démarre sous de bons auspices , où Jeff Tuche est maire d’une petite commune, qui rêve de voir sa gare se transformer en gare TGV, on entre dans le jeu sans hésiter. Vu qu’il n’arrive pas à avoir le Président de la République au téléphone, il va donc faire campagne pour être président…et va le devenir, et c’est alors qu’on se désintéresse de tout ce qui se déroule. Les gags tombent à plat, ou sont tellement attendus qu’ils en deviennent ridicules. J’ai vu le film lors d’une avant première dans une salle comble. Mais, aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai rarement entendu aussi peu de rires pendant une comédie. Et je ne parle pas des commentaires à la sortie. Dramatique est le plus gentil de ce que j’ai pu entendre.

Tout le talent des comédiens, et on sait qu’Isabelle Nanty et Jean-Paul Rouve n’en manquent pas, n’arrive pas à sauver le film du naufrage. J’y allais avec l’envie de rire, de passer une bonne après midi. Je me suis ennuyé après que les Tuche se retrouvent à la tête de l’Etat. Il est extrêmement rare que j’écrive en ayant trempé ma plume dans le vitriol, mais là trop c’est trop. Quel dommage!

La bande annonce est pourtant drôle et bien montée :

 

 

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Une pièce qui oscille entre rire, tendresse, affection et qui ne laisse personne indifférent.

Nous sommes aux Etats-Unis, dans les années 60, dans une petite bourgade du Maine. Deux femmes dont les maris sont sur le front au Vietnam. Elles tentent de vivre normalement, une vie faite d’habitudes , vu que ces deux voisines se rendent visite plusieurs fois pas jour. Mais leur quotidien va être bousculé avec  l’arrivée d’un déserteur. Le soldat est recherché, et va se rendre chez une des deux femmes…mais on comprend très vite que ce n’est pas un étranger pour celle-ci. Comment se sortir de ces situations pour le moins peu banales?

Jean Franco que l’on connaît pour plusieurs comédies à succès comme : « La Candidate » ou « Panique au Ministère » avec son complice Guillaume Mélanie, qui a connu un énorme succès avec Amanda Lear en vedette, mais aussi  » et  Un week -end sur deux  et la moitié des vacances scolaires » qu’ils ont interprétés deux au Théâtre Edgar récemment. Deux autres pièces écrites ou co-écrites par Jean Franco sont actuellement à l’affiche à Paris : Jack l’éventreur (Théâtre Trévise) et Libres ou presque (Palais des glaces); C’est donc peu dire qu’il connaît son métier, tant comédien qu’auteur et dans différents domaines, bien que rires et sourires soient vraiment sa patte. Cette fois il s’est assuré la collaboration de Jean-Yves Roan à l’écriture et il a demandé à José Paul de mettre en scènes les trois comédiens : Lysiane Meis, Marie-Julie Baup et Benoit Morêt.  Et on passe un excellent moment, avec quelques effets comiques bien vus, quelques moments plus tendres, avec un trait de vérité, qui peut nous sembler irréel, mais qui a pourtant existé. Pour compenser l’absence de leur conjoint, certaines familles américaines recevaient une photo cartonnée de taille humaine, que ces femmes trimballent en allant chez leurs connaissances ou mettaient dans leur lit. Fiction me répliquerez-vous? Que nenni, pure vérité.

C’est le talent conjugué des trois comédiens, de l’auteur et du metteur en scène qui font le succès de cette pièce que la salle adore, vu les commentaires entendus à la sortie.

TOUTES LES PHOTOS @ BERNARD RICHEBE

Venez rejoindre cette belle équipe à la salle Réjane du Théâtre de Paris, rue Blanche

Papa va bientôt rentrer, Du mardi au samedi à 21h00,  Matinée le samedi à 17h00,  Matinée le dimanche à 15h00

places 33€ et 43€
Location : Par téléphone au : 01 42 80 01 81 En ligne : www.theatredeparis.com

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Les joies de la maternité,  où 3 amies se retrouvent enceinte le même jour, un mélange des genres, une comédie avec des chansons.

Elles sont 3. 3 amies très proches. Et elles se rendent compte à tour de rôle qu’elles sont enceintes. Il y a Capucine (Cecilia Cara) trop heureuse de ce qui lui arrive , il y a celle qui ne pense qu’à son boulot, qui passe avant toute chose, vu qu’elle est dans la mode, Barbara (Marion Posta) et il y a la jeune rebelle, célibataire endurcie, Mia (Anaïs Delva). Elle vont vivre ces 9 mois en se retrouvant pour tous les moments forts de ce grand moment, les choix divers, dont celui du prénom, les petits et les gros tracas causés par la grossesse, et tout cela mélangé à quelques 16 courtes chansons qui donnent du rythme à cette comédie écrite par Alyssa Landry et Emmanuel Lenormand (qui assure la mise en scène) sur une musique de Thierry Boulanger. Les trois sont parfaites dans leur rôle, mais jouent en alternance avec Magali Bonfils, Dalla Constantin et Claire Pérot. S’il est évident que toutes les femmes vont se retrouver dans cette comédie, les hommes ne seront pas en reste, et cela s’entendait bien dans la salle. Cette comédie avec chansons n’est pas ce que l’on appelle une comédie musicale, vu que les chansons sont plus des illustrations des situations  que l’o voit sur la scène du Théâtre Trévise. C’est un spectacle musical!

Photos : @ Nathalie Robin

Pour bien montrer que les hommes sont intéressés par cette histoire, une rencontre avec le superbe (dans tous les sens du terme) Cecilia Cara s’imposait! En voile le résultat:

 

Enooormes, c’est au Théâtre Trévise du jeudi au samedi à 21h00, avec matinées le samedi à 17h00

Billetterie ouverte à partir de 16:00, téléphone : 01 48 65 97 90

Places 27€ (adhérents), 35€ (tarif normal) et 40€ (VIP)

 

 

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Un plaisir  ininterrompu que cette série de représentations du Barbier de Séville de Gioacchino Rossini à l’Opéra Bastille.

Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène moderne signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. .Dans chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Riccardo Frizza sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments, le lyrique à son sommet. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus? Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette  production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous.

Si je parle de la mise en scène et de la direction de l’Orchestre, c’est bien sur pour laisser la part belle aux protagonistes, qui tous méritent des superlatifs. Lorsque j’ai vu le Barbier il y a quelques temps dans la même mise en scène , j’avais déjà pris une grande claque avec les interprètes. La distribution actuelle n’a rien à envier côté voix: René Barbera ou Levy Sekgapane (Il Conte d’Almaviva), Simone Del Savio (Bartolo), Olga Kulchynska (Rosita), Massimo Cavaletti ou Florian Semprey (Figaro), Nicolas Teste (Basilio), Pietro Di Blanco (Fiorello), Julie Boulianne (Berta) et Olivier Ayault (Un ufficiale).

Régal pour les yeux, régal pour les oreilles, régal tout court, vu que le sourire est quasiment omniprésent tout au long de ce spectacle haut en couleur.

Si ce n’est pas encore fait courez vers l’Opéra Bastille, et essayez de trouver des places, vous ne le regretterez pas, qui plus est, Rossini est facile à aborder, et si ce Barbier est ou sera votre premier Opéra, attention, vous risquez d’être totalement accroc….comme je le suis devenu!

Toutes les photos : @ Guergana_Damianova

Représentations : 27 et 30 Janvier à 19h30, 1er, 7, 9, 13 et 16 Février à 19h30 et diamnche 4 à 14h30

Prix des places : de 5 à 180 € selon les dates et les placements

bande annonce :

 

 

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Une histoire de soldat, qui est loin d’être militaire, qui est musicale et fantastique et surtout  merveilleusement interprétée.

L’Histoire du soldat est un mimodrame (composé par Igor Stravinsky en 1917 sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz pour trois comédiens et sept instruments (violon, ccontrebasse, basson, cornet à pistons, trombone, clarinette et percussions). Postérieure aux grands ballets du compositeur et précédant sa période néo classique le musicien est alors réfugié en Suisse du fait de la Révolution russe, et Serge de Diaghilev, lui-même exilé, ne peut guère l’aider. Il est alors présenté à Ramuz par le chef d’orchestre suisse Ernest Ansermet. Une partie de la partition de l’Histoire du Soldat fut écrite à Lens, où Stravinsky était alors hébergé dans le chalet du peintre Albert Muret.

Ce ballet-opéra dont l’ambiance fait un peu penser au cirque ambulant du siècle dernier comporte plusieurs courts tableaux La création a eu lieu le 28 septembre 1918 avec Georges Pitoëff, au théâtre municipal de Lausanne, sous la direction d’Ansermet et la représentation suivante ne put avoir lieu qu’en 1923, à Paris. L’argument de la pièce est d’inspiration faustienne mais reprend un vieux conte russe compilé par Alexandre Afanasiev : un Soldat pauvre vend son âme (représentée par le violon) au Diable contre un livre qui permet de prédire l’avenir. Après avoir montré au Diable comment se servir du violon, il revient dans son village. Hélas, au lieu des trois jours promis, le séjour passé avec le Diable a duré trois longues années. Personne au village ne reconnaît le Soldat : ni sa mère, ni sa fiancée, qui s’est mariée. Le Soldat utilise alors son livre magique pour devenir immensément riche. Incapable d’être heureux avec sa fortune, il joue aux cartes contre le Diable : son argent contre le violon. Le Diable gagne, mais enivré par ses gains il se laisse voler le violon. Le Soldat peut alors guérir et séduire la Princesse malade promise par son père le Roi à qui la guérirait. 

Ce qui peut sembler incroyable c’est que la petite scène du Théâtre de Poche Montparnasse puisse accueillir 12 personnages, et c’est pourtant le cas. Un récitant, Claude Aufore, le Diable , Liciono Da Silva, et Le soldat , Julien Alluguette, ainsi qu’une danseuse, en alternance Aurélie Loussouarn ou Malou Utrecht, plus les musiciens de l’Orchestre Atelier Ostinato. Petite précision, c’est quand même dans la ‘Grande Salle’ de ce théâtre qu’ont lieu des représentations. La mise en scène efficace de Stephan Druet donne toute sa puissance à cette pièce longtemps oubliée.

TOUTES LES PHOTOS : @ Brigitte Enguérand

J’ai été tellement sous le charme de cette oeuvre que j’ai rencontré pour vous un comédien que j’admire depuis suffisamment longtemps pour avoir envie de vous le présenter : Julien Alluguette.

N’hésitez pas, cette pièce faustienne  avec la musique de Stravinky est certes d’un abord difficile, mais on se laisse emporter par la troupe et les comédiens.

Histoire du Soldat au Théâtre de Poche Montparnasse, c’est du mardi au samedi à 19h00, et le dimanche à 17h30

Prix des places : de 10€ à 35€. Tarifs réduits en réservant sur le site : www.theatredepoche-montparnasse.com  Réservations possibles au 01 45 44 50 21

 

 

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Un bonheur de découvrir cette pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre qui se déroule à Paris pendant l’occupation.

Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété. Joseph Haffmann ( Alexandre Bonstein) propose à son employé Pierre Vigneau (Gregori Baquet) de lui confier sa bijouterie, s’il accepte de le cacher en attendant que la situation s’améliore.  Pierre et sa femme (Julie Cavanna) vont devoir prendre une décision, mais celle-ci sera assujettie à une condition pour le moins incroyable, qui vous sera révélée dans les premières minutes de la pièce. Pierre prendra-t-il le risque d’héberger clandestinement son « ancien » patron dans les murs de la boutique ?  Difficile de vous en dévoiler plus , si ce n est qu’il y a de fortes probabilités que cela se termine de manière pour le moins inattendue.

Un très beau texte, des comédiens vraiment formidables qui ont reçu une véritable ovation  le soir où j’ai applaudi à tout rompre cette magnifique pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, sur un des épisodes les plus douloureux du siècle dernier. La mise en scène est subtile, qui n’hésite pas à offrir une bonne dose d’humour alors qu’on ne s’y attend pas. Certes on est loin de la comédie, et pourtant il y a des moments comiques, des moments de tendresse, et on est pris par le jeu des comédiens, par les sujets abordés, comme la stérilité, alors qu’on rêve d’avoir en enfant et qu’on est prêt à tout pour réaliser son rêve. Outre les comédiens cités ci dessus (avec, en alternance Charles Delaure dans le rôle de Pierre Vigneau), deux autres comédiens arrivent sur scène dans la deuxième partie, qui est un curieux repas, avec des invités auxquels on ne s’attend pas : Franck Desmedt et en alternance Charlotte Matzneff ou Salomé Villiers.

Il y a des soirs comme hier lorsque j’ai applaudi cette pièce où on se sent heureux d’aller au théâtre, croyez moi sur parole, ne manquez pas ce ADIEU MONSIEUR HAFFMANN au Petit Montparnasse.

Photos :  @ Evelyne Desaux

Du Mardi au Samedi à 21h00, et le dimanche à 15h00

Places 18€ et 32 €, pour les moins de 26 ans: 10€ en fonction des places disponibles

Locations au 01 43 22 77 74 ou www.theatremontparnasse.com

la bande annonce :

 

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Connaissez vous la ‘Familie Flöz’  ? C’est le moment ou jamais de faire leur connaissance, et vous ne le regretterez pas!

A l’Hotel Paradiso, le chemin vers le ciel fait traverser l’enfer, des événements fantasques se produisent dans cet hôtel en montagne qui jouit d’une longue tradition respectable et ménagée avec difficulté par la mère de la famille qui vit seule depuis le décès de son mari. C’est un hôtel quatre étoiles dont la source d’eau minérale soulagerait toutes les souffrances psychiques et physiques. Pourtant, tout n’est pas rose ici. Le fils de la maison rêve du grand amour pendant qu’il mène une lutte acharnée à mort contre sa soeur pour devenir directeur de l’hôtel. La bonne vole les biens aux clients et ce ne sont pas seulement les moitiés de porc que le cuisinier débite à la scie…L’arrivée de clients, de toutes sortes donne à chaque fois l’occasion de nous offrir des gags qui nous réjouissent.

Dans Hotel Paradiso, la succession de péripéties rocambolesques, la précision des gestes et de la bande-son donnent vie et poésie à cette tribu mi-humaine mi-marionnette. Il faut dire qu’il se passe des choses étranges à l’Hotel Paradiso de la Familie Flöz.. Sans parole mais si expressive, c’est une comédie  unique d’un nouveau genre. Le collectif de mime berlinois Familie Flöz nous entraîne dans son univers où se mêlent danse, acrobatie et clown. La Familie Flöz débarque en France avec Hotel Paradiso, l’un des chef-d’oeuvre les plus mordants et délirants de la compagnie. Vous croyez qu’une quinzaine de personnes se produisent devant vous? Restez sur vos gardes, et vous verrez au final qu’ils sont moins nombreux que vous ne le pensiez.

photo :©Simona_Fossi_

Ce spectacle est vraiment très drôle, de bout en bout. La salle se réjouit de toutes les péripéties, des arrivées des clients, et surtout de ce qui se déroule dans la cuisine.  C’est à la fois de la pure poésie et du burlesque, avec un soupçon de fantastique et de cruauté, qui font qu’on se régale de bout en bout. Les rires fusent, les spectateurs sont conquis.  Moi aussi !  Les spectacles de la Familie Flöz ont fait le tour du monde, et sans aucun doute nous les reverrons dans leurs autres créations à Paris.  Sur scène :   Anna Kistel ou Marina Rodriguez Llorente, Sebastian Kautz, Daniel Matheus, Nicolas Witte

Hotel Paradiso, c’est à Bobino, rue de la Gaité,

Du mardi au samedi à 19h00, et les dimanches à 16h30, jusqu’au 4 Février

Places : 22 à 51 €

Renseignements et réservations : bobino.fr

la bande annonce :

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ARVE

 

 

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Quel bonheur de vivre cette belle histoire sous l’Angleterre victorienne!

 

Tiré d’une histoire vraie et pourtant méconnue, ce film parle de l’amitié qui lia la Reine Victoria (Judi Dench) et un  jeune valet indien de 24 ans ,  Abdul Karim (Ali Fazal). Cette amitié se renforcera rapidement et ce dernier devient son professeur, son guide spirituel, mais aussi son ami le plus dévoué, et tout cela au grand dam de la cour, de l’entourage et même de la famille de la reine toute puissante. Tout débute en 1887, lorsque le jeune Abdul quitte l’Inde pour remettre un cadeau lors du jubilé de la reine, qui est, ne l’oublions pas Impératrice des Indes.  Celle-ci va porter l’oeil sur lui, et elle va en faire son valet de pied.  Si l’amitié qui se noue entre ces deux personnes n’attire que des ennuis au jeune indien, seule la reine  qui le gardera près d’elle le sauvera de tout. La vision de l’Empire Britannique, ses règles étriquées, servent de toile de fond, nous montrant les côtés les pires, comme les relations avec la religion, le racisme, et la politique tant interne qu’externe.

Stephen Freas nous avait déjà offert plus d’un chef d’oeuvre, comme, par exemple My Beautiful Laundrette (1985), Prick Up Your Ears (1987), Héros Malgré lui (1992), The Queen ( 2006), ou plus récemment Florence Foster Jenkins. Sa filmographie nous montre qu’il est tout autant à l’aise dans les films historiques que dans les histoires contemporaines. Et cette fois c’est un régal victorien, avec une histoire totalement inconnue, vu que tous les documents prouvant l’existence de ces épisodes avaient été détruits sitôt la reine décédée par son fils Albert Edward dit Bertie, qui sera le futur roi Edward VII. Il aura fallu attendre 2006 pour qu’une auteur, Shrabani Basu, fasse des recherches et retrouve le journal de la reine, écrit en langue urdu, et qu’elle se fit traduire toute cette histoire pour en faire un roman paru aux PRESSES DE LA CITE sous le même titre que celui de ce film.

Passionnant de bout en bout avec des comédiens qui sont des grands. On le savait depuis longtemps pour Judi Dench, mais on découvre ce jeune acteur indien, Ali Fazal, qui tous deux dominent la distribution. On aime aller au cinéma pour découvrir de telles oeuvres, vibrer à une belle histoire, une belle mise en scène, et bien entendu des décors comme on n’en voit pas tous les jours

Un très grand moment de cinéma!

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DU BLU-RAY™ :
Image : 16:9 2.40:1 Widescreen / Durée : 1h51

Audio : Anglais, Espagnol, Français, Allemand et Italien DTS Digital Surround 5.1, Anglais (bonus audio) Dolby Digital 2.0

Sous-titres : Anglais (sourds et malentendants), Arabe, Espagnol, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Allemand, Hindi, Islandais, Italien, Norvégien, Portugais et Suédois

BONUS DVD ET BLU-RAY™ :
Judi & Ali / Le style de Confident Royal

le film annonce :

 

 

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A mi chemin entre le drame et le polar, avec quelque touche d’humour, le grand film à voir absolument

Une petite ville de l’Amérique profonde dans le Missouri, où une mère, Mildred (Frances McD se décide de découvrir qui a assassiné sa fille, puisque la police locale semblerait ne pas avoir réussi à élucider ce mystère. Elle fait placarder trois panneaux publicitaires à l’entrée de la ville qui visent directement le chef de la police locale, Bill Willoughby  (Woody Harrelson). Le film de Martin McDonagh , à qui on doit déjà Bons Baisers de Bruges, donne l’occasion de retrouver d’excellents comédiens dont Sam Rockwell , qui est un policier aux méthodes peu orthodoxes, Dixon, bras droit de Bill. Autre second rôle, celui de James (Peter Dinklage) que l’on connaît bien pour être Tyron Lannister dans Game of Throne.

Woody Harrelson et Frances McDormand
Photo Merrick Morton. © 2017 Twentieth Century Fox Film Corporation

Photo  Fox Searchlight Pictures. © 2017 Twentieth Century Fox Film Corporation

Sam Rockwell etFrances McDormand 
Photo  Merrick Morton. © 2017 Twentieth Century Fox Film Corporation

Frances McDormand et Peter Dinklage 
Photo by Merrick Morton. © 2017 Twentieth Century Fox Film Corporation

Woody Harrelson et Sam Rockwell 
Photo  Fox Searchlight Pictures. © 2017 Twentieth Century Fox Film Corporation

Le scénario nous entraîne, de par la patte du réalisateur, là où il veut nous emmener. Et lorsqu’il décide que ce n’est pas la voie qu’il a décidée, nous devons faire volte face. En moins de deux heures, nous passons par toute la gamme des sentiments et leurs contraires. Rarement le cinéma a fait preuve d’autant d’intelligence, on comprend donc que le film ait remporté le Golden Globe du meilleur film dramatique il y a quelques jours, et que Frances McDormand ait décroché le meilleur rôle à la même distribution de prix. N’oublions pas Sam Rockwell dans le meilleur second rôle et le meilleur scénario pour Martin McDonagh.

N’hésitez pas une seule seconde, ce film rassemble tout ce qu’on peut apprécier au cinéma. Nous ne sommes pas ici dans le blockbuster, dans la science fiction, juste dans une petite bourgade où un meurtre n’a pas été élucidé. Et le résulat, c’est 1h55 de bonheur.

Le film annonce :

extrait :

 

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Enfin le retour de Tom Cruise en acteur, et dans un film passionnant.

 

Barry Seal est basé sur une histoire vraie celle d’un pilote de ligne, recruté par la CIA, dont vous n’avez certainement jamais entendu parler. Il a été un des hommes les plus riches des années 80. Ex pilote sur la TWA (compagnie aérienne aujourd’hui disparue) dans les années 70 ‘ il est recruté par la CIA, et cache ses ‘affaires’ à sa femme. En fait il va devoir acheminer des armes en Amérique du Sud pour participer à la constitution d’une armée. Mais les agissements pour le moins douteux  vont attirer l’oeil des plus gros trafiquants de drogue et il va aussi travailler pour eux, ce qui le rendra richissime, et pour couronner le tout, son argent lui est toujours versé en billets verts!

L’histoire scandaleuse n’est certes pas un hommage aux services secrets américains de l’époque. Tom Cruise dans le rôle titre semble plus que sympathique, et il semble très proche de ce que fut alors la réalité. Tom Cruise retrouve le réalisateur avec lequel il avait travaillé sur : EDGE OF TOMMOROW, Doug Liman. Il domine l’écran, montre que non seulement il est le producteur à succès de la sage Mission Impossible , mais qu’il n’a rien perdu de son talent d’acteur, qui se donne à fond pour ce film. Voitures d’époque, avions d’époque, tout a été mis en ouvre pour que le film, qui a été tourné en Géorgie et aussi en Colombie, soit le plus crédible possible, et le spectateur est ravi de cette histoire et du suspense que le scénariste, Gary Spinelli, et le réalisateurs ont développés. Une belle brochette d’acteurs entoure la star: Domhall Gleeson (Monty l’agent de la CIA), Sarah Wright Olsen ( Lucy, la femme de Barry), Jesse Plemons ( le shériff Downing), parmi beaucoup d’autres.

Si vous aimez les films avec beaucoup d’action Barry Seal ne pourra que vous plaire. Les scènes de vol  sont splendides, les paysages hors du commun, franchement, Barry Seal est un blockbuster intelligent, qui nous offre un des meilleurs films de ce début d’année en Bluray.

Caractéristiques techniques du Blu-ray™ :

Image : 16:9 , 1.85:1 Widescreen / Durée: 1h55

Audio : Anglais DTS Headphone:X, Anglais et Allemand DTS:X, Anglais (bonus audio) Dolby Digital 2.0, Espagnol, Français et Italien DTS Digital Surround 5.1

Sous-titres : Anglais (sourds et malentendants), Arabe, Espagnol, Mandarin, Danois, Néerlandais, Finnois, Français, Allemand, Hindi, Islandais, Italien, Norvégien,Portugais et Suédois

Caractéristiques techniques du Blu-ray™ 4K :

Image : 16:9 1.85:1 Widescreen / Durée: 1h55

Audio : Anglais DTS Headphone:X, Anglais DTS:X, Tchèque, Français et Polonais (voiceover) DTS Digital Surround 5.1

Sous-titres : Anglais (sourds et malentendants), Tchèque, Danois, Néerlandais, Finnois, Français,Grec, Norvégien,Polonais et Suédois

Bonus  :
Scènes coupées/ Une histoire à l’américaine / Conversation entre Tom Cruise et Doug Liman / Dans les ailes / Le tournage de Barry Seal : American Traffic , Voler plus haut / Le vrai Barry Seal

le film annonce :