Première de gala il y a quelques jours de CHICAGO, le superbe musical qui devrait connaître de beaux jours à Paris.
Au lendemain de cette première de Gala, onsortoupas a eu la possibilité de filmer quelques extraits, et de réaliser quelques interviews sur place:
après Roxie, voilà Billy Flynn:
et la star de l’ouverture, Velma Kelly :
si on parlait de Mama Morton?
Il y a une chanson mémorable, qui vous donne la larme çà l’oeil, mais nous n’avons pas pu la filmer, toutefois, nous avons rencontré son interprète, Pierre Samuel qui est Amos Hart: avec Monsieur Cellophane!
Sofia Essaïda ne pourra pas assurer toutes la série de représentations en tant que Velma Kelly , alors voici deux extraits avec celle qui la remplacera: Fanny Fourquez :
Il y a quelques jours, je vous parlais d’un coup de poing quand j’avais vu VIPERE AU POING au Théâtre du Ranelagh. Il n’en fallait pas plus pour que je rencontre un excellent comédien dans un seul en scène qui mérite le détour :
Voici donc Aurélien Houver qui a co adapté et qui est seul sur la scène du Théâtre.
vous voulez re-lire l’article sur la pièce : c’est ici :
Un grand moment de PUR BONHEUR, pour tous ceux qui aiment l’Opéra. Précipitez-vous, tout y est éblouissant, des interprètes à la direction d’orchestre, sans oublier la mise en scène.
Créé en 1853 par Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, La Traviata est une des oeuvres les plus jouées dans le monde, qui est une adaptation de la Dame aux Camélias, d’Alexandre Dumas. Tout le monde connaît l’histoire de cette courtisane, Violetta, de santé fragile, qui choisira de renoncer à sa vie mondaine parisienne par amour pour Alfredo Germont, puis devra renoncer à cet amour par sacrifice. Et chacun pourrait fredonner les airs les plus célèbres dont le Libiamo ne’ lieti calici sans oublier E strano …Ah ! fors’e lui…Folilie, follie!!
Toutes les cantatrices les plus célèbres ont interprété Violetta, Maria Callas en est la figure emblématique, mais on ne peut passer sous silence des noms aussi célèbres que Natalie Dessay, Renée Fleming, Montserrat Caballé, ou Angela Gheorghiu.
Je sors tout juste d’une représentation, et je dois avouer que je suis heureux. triplement heureux. Heureux d’avoir passé une des plus belles soirées Opéras avec un de mes opéras préférés. Heureux de voir cette version dans une mise en scène moderne et intelligente de Benoit Jacquot, qui arrive à nous surprendre avec le second acte, où la scène est divisée en deux, un arbre géant pour la rencontre entre Violetta et Germont père, avec juste à côté un immense escalier, où les personnages restent de marbre pendant une bonne 1/2 heure, au point que l’on pense que ce sont des décors eux mêmes. Lorsque l’escalier devint vivant on passe de surprise en surprise, avec les danseuses espagnoles…qui ont des airs de Conchita Wurst…alors que les matadors ne sont pas très masculins. Cela ne nuit aucunement à l’intrigue, cela nous fait juste sourire, en plein milieu du drame, sans que l’on en souffre en quoi que ce soit. Et enfin dernier bonheur, et pas des moindres, ce sont les interprètes. Violetta -Aleksandra Kurzak , est éblouissante, juste, la voix limpide, qui a réussi à m’arracher des larmes (je ne mens pas!) lors du dernier acte. Giorgio Germont – George Gagnidze est un baryton qui a été acclamé à juste titre pas la salle. Que dire de plus? L’orchestre, dirigé de main de maître par Giacomo Sagripanti, un chef qui semble bien jeune, sait s’effacer derrière les voix des chanteurs, et monter en puissance lorsque besoin est. Je crois que vous avez compris à quel point j’ai adoré cette version, qui sans me faire oublier celle que j’avais vu en 1997 au répertoire de l’Opéra Bastille dans une mise en scène de Jonathan Miller, avec Angela Gheorghiu, Deux versions qui marquent l’Opéra. Deux séries de représentations sont prévues. DIRECTION MUSICALE Giacomo Sagripanti (sept. / oct.) puis :Karel Mark Chichon (déc.)
GIORGIO GERMONT George Gagnidze (29 sept. > 17 oct.) Luca Salsi (21 > 26 oct.) Ludovic Tézier (déc.)
GASTONE Julien Dran (sept. / oct.) François Rougier (déc.)
IL BARONE DOUPHOL Igor Gnidii
IL MARCHESE D’OBIGNY Christophe Gay
DOTTOR GRENVIL Luc Bertin-Hugault
GIUSEPPE Emanuel Mendes
DOMESTICO Andrea Nelli
COMMISSIONARIO Fabio Bellenghi
TOUTES LES PHOTOS / @ Sebastien Mathe Opera National de Paris La-Traviata-18.19
Représentations à 19h30 ( sauf mention contraire )
samedi 29 septembre 2018
mardi 02 octobre 2018
vendredi 05 octobre 2018
lundi 08 octobre 2018
jeudi 11 octobre 2018
dimanche 14 octobre 2018 (14h30)
mercredi 17 octobre 2018
dimanche 21 octobre 2018 (14h30)
mardi 23 octobre 2018
vendredi 26 octobre 2018
mardi 11 décembre 2018
vendredi 14 décembre 2018
lundi 17 décembre 2018
jeudi 20 décembre 2018
dimanche 23 décembre 2018 (14h30)
mercredi 26 décembre 2018
samedi 29 décembre 2018
TARIFS
210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€
Excepté vendredi 05 et vendredi 26 octobre, vendredi 14 et samedi 29 décembre : 231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€
RÉSERVATIONS En ligne : www.operadeparis.fr Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes. Par téléphone : 08 92 89 90 90* ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9 h à 19 h (sauf jours fériés). Aux guichets : > du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10 h à 18 h 30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 11 h 30 à 18 h 30 à l’Opéra Bastille (130, rue de Lyon). > une heure avant le début du spectacle les dimanches et jours fériés.
DURÉE
3h10 (2 entractes)
Quelques extraits: tous droits réservés @ Opéra de Paris:
Une série de portraits distrayants entre un jeune homme et une femme plus mature!
Ils sont 2 sur scène, Dominique FROT et Florian HESSIQUE qui se glissent dans la peau de différents personnages contemporains tout au long d’un spectacle découpé en sketchs. Ainsi, pendant plus d’une heure, ces différents personnages mettent le doigt, avec humour, sur les absurdités et aberrations du quotidien de Monsieur et Madame tout le monde. De la case « Pôle emploi » en passant par les services de « la poste » ou les petits arrangements entre amis de la politique, ce duo cynique à l’humour grinçant revisite les travers de la société… Ecrit par Florian Hessique, ce ‘BONHEUR AU QUOTIDIEN’ montre que ce jeune homme sait écrire, avec un peu d’acide dans la plume, et qu’il est aussi bon comédien. La mise en scène de Michel Alexandre donne son rythme à ces diverses situations, dont la première dans une mairie d’une petite ville de province ne manque pas de piquant.
Florian Hessique est à la fois acteur, réalisateur et scénariste . Il effectue ses débuts à la télévision en 2010 avec sa toute première création, à savoir la série « AUTOROUTE EXPRESS ». En plus d’être actif derrière la caméra, le jeune homme y interprète Sébastien, un pompiste dragueur et incompétent. Après trois saisons du programme, il réalise et scénarise un long-métrage « LE CASSE DES CASSES » sorti en 2014, au sein duquel il campe également l’un des rôles titre. Au casting, : entre autres Philippe Vasseur et Jean-Pierre Castaldi. Il contribue également à la fiction de TF1 « NOS CHERS VOISINS » en prêtant ses traits au fils de Jean-Pierre Lambert, incarné par Martin Lamotte. Dès 2015, les téléspectateurs peuvent reconnaître le comédien sur MyTF1 VoD ET MCE TV dans « A VOTRE SERVICE », centrée sur le quotidien d’un jeune chauffeur de VTC .
Rencontre avec cet homme aux multiples talents :
le teaser:
https://vimeo.com/287878107
LE BONHEUR AU QUOTIDIEN c’est au THEATRE DAUNOU Du mardi au samedi à 19h00.
Le roman ultra célèbre d’Hervé Bazin, a été adapté pour la télévision ( qui ne se souvient d’Alice Sapritch en 1971?), puis au cinéma en 2004 avec Catherine Frot et Jacques Villeret, voici la version théâtre, pour la première fois, et avec un seul en scène.
Seul sur scène, Jean, aussi appelé Brasse Bouillon, nous conte sa vie de famille, avec ses frères, son père et surtout sa mère une femme cruelle, qui les déteste tous. Elle est tellement méchante avec eux qu’ils l’ont surnommée Folcoche. On est donc très loin des relations idylliques parents enfants. Ici c’est la haine qui domine, et que nous raconte Jean (Aurélien Houver). Le roman d’Hervé Bazin est adapté par Victoria Ribeiro et Aurélien Houver, et la mise en scène est assurée par Victoria Houver. Un décor sobre, un grand arbre, ou une partie seulement de cet arbre, et en 80 minutes on est pris aux tripes par ce texte, par cette histoire. Le public est sous le charme, parents comme enfants, qui étaient en nombre dans la salle et qui visiblement écoutaient ce texte.
Il faut dire qu’Aurélien Hoover se donne à fond dans ce rôle difficile, qui doit mettre en scène différents membres de la famille, et toujours avec sa voix. Une vraie performance qui mérite force louanges. J’y allais sans à priori, dans l’espoir de découvrir cette adaptation. Mais quelle heureuse surprise, une vraie claque! Certes, on ne se tord pas de rire et on le savait avant d’entrer dans la salle , mais on ne voit pas le temps passer, et de nos jours on ne peut pas dire que cela nous arrive tous les soirs. Comme quoi le théâtre peut toujours surprendre, même avec des sujets aussi connus que celui de Vipère au poing.
Lorsque j’ai écrit qu’il y avait des enfants dans la salle, cela ne signifie pas pour autant que c’est un moment de théâtre réserve aux scolaires. Le public allait vraiment de 7 à 77 ans, peut-être même plus. mes voisins, étaient des personnes âgées qui ont adoré, Je crois que c’était l’unanimité dans la salle du Théâtre du Ranelagh.
TOUTES LES PHOTOS : @ Ben Dumas, tous droits réservés
Vipère au Poing, d’Hervé Bazin au Théâtre du Ranelagh
THÉÂTRE LE RANELAGH – 5, rue des Vignes – 75016 Paris
Jusqu’au 13 JANVIER 2019 du mercredi au samedi à 19h et le dimanche à 15h
RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATION Le Ranelagh 01 42 88 64 44 Réservation en ligne www.theatre-ranelagh.com
TARIFS 32€ 1ère catégorie 28€ 2ème catégorie 10€ jeune de moins de 26 ans
Eric Emmanuel Schmitt est certainement le plus grand auteur dramatique actuel, il a écrit nombre de pièces, adapté bien d’autres et actuellement il se produit sur la scène de son théâtre, le Rive Gauche, dans Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran.
Dans le Paris des années 60, Momo, 12 ans trouve l’amitié en la personne de Monsieur Ibrahim, le voisin épicier arabe de la rue Bleue à qui il chaparde de quoi se sustenter. La mère est décédée, le père absent, qui part un jour pour ne plus jamais revenir. Les liens entre le vieux monsieur et le jeune garçon au franc parler vont être très profond, et Eric Emmanuel Schmitt est sur la scène, il EST les 2 personnages, et force est de reconnaître qu’on est totalement sous le charme de ses mots, de cette histoire vraiment extraordinaire. C’est avec des pièces comme celle-là qu’on a envie d’aller au théâtre, envie d’y retourner, et c’est le génie de cet auteur de nous entraîner dans son sillon. Rarement un seul en scène m’a autant ému! Mis en scène par Anne Bourgeois, ce Monsieur Ibrahim est une magnifique leçon d’humanité, le texte devrait être joué dans le scolaire!
Rencontre avec un magicien des mots, un géant du théâtre, et pourtant un MONSIEUR simple, qui ne manque pas d’humour. Une rencontre inoubliable:
Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran:
Au théâtre Rive Gauche,
Du mercredi au samedis à 21h –Matinées les dimanches à 15h(relâche exceptionnelle le samedi 29 septembre 2018)Durée : 1h30
Il y a quelques jours, nous vous avions parlé de la pièce Françoise par Sagan, qui se joue au Lucernaire:
Voici, en exclusivité pour onsortoupas.fr, un entretien avec l’auteure, la comédienne qui a pris les traits, et les intonations de Françoise Sagan : Caroline Loeb:
C’est un seul en scène avec Richard Berry, qui nous fait revivre les plaidoiries de 5 grands procès qui ont marqué les annales des tribunaux. Le texte est tiré du livre : Les grandes plaidoiries des ténors du barreau , de Mathieu Aron.
Premier procès, un infanticide de Véronique Courjault, qui avait tué 3 de ses bébés, par ‘simple’ déni de grossesse. La défense était alors assurée par Maître Henri Leclerc en 2006. .Seconde plaidoirie, celle de Michel Zaoui pour le procès de Maurice Papon qui revisite des heures vraiment sombre de l’histoire de France, pour un procès qui a eu lieu à la fin des années 1990. Troisième procès, peut-être le plus célèbre, celui de Christian Ranucci, défendu alors par Paul Lombard, et le procès est vraiment retentissant de par le jugement rendu. Quatrième procès, beaucoup plus récent, celui défendu par Maître Jean-Pierre Mignard, qui se déroulait à Clichy sous Bois où 2 jeunes adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, avaient trouvé la mort dans une centrale EDF. On termine par une des plus émouvantes, défendue par Maître Gisèle Halimi, qui défendait l’avortement.
Dans une mise en scène à la fois simple et ultra efficace signée Eric Théobald, Richard Berry, nous donne toute la mesure de son talent. On boit ses mots, on admire ses gestes. Il n’en fait jamais trop. Il se contente d’être un de ces 5 grands du barreau et défend la vérité. Je suis reste abasourdi de ce travail des mots, et très étonné quand j’ai vu que le spectacle se terminait. J’avais l’impression d’être dans un Tribunal, être un des jurés peut-être et chercher systématiquement quelle aurait été ma décision. Plaidoiries s’avère un des grands moments de cette rentrée théâtrale, qui mérite les applaudissements nourris de la salle qui a fait une véritable ovation, à MONSIEUR Richard Berry, ou dois-je dire Maître Richard Berry.
Plaidoiries, c’est au Théâtre Antoine, jusqu’au 17 Novembre, et c’est à 19h00. du mercredi au samedi.
Prix des places : de 20 à 50€ (carré or)
Le théâtre Antoine, c’est au 14 Boulevard de Strasbourg Paris 10ème
Tristan & Isolde ouvre la saison Opéra à Bastille en beauté.
Cet Opéra de Richard Wagner est un de ses plus célèbres et la version qui nous est proposée est une création de 2005, dans une mise en scène de Peter Sellars et Bill Viola. On le sait les œuvres de Wagner durent généralement plus longtemps que les opéras italiens. Mais cela ne doit pas vous arrêter. Ici ce qui compte c’est la direction d’orchestre plus que remarquable de Philippe Jordan, toute en subtilité qui laisse la place belle aux voix wagnériennes. Et tout particulièrement celles de Tristan : Andreas Schager, d’Isolde : Martina Serafin, mais impossible de ne pas citer le roi Marke : René Pape ou Brangäne : Ekaterina Gubanova ou encore Kurwenal : Matthias Goerne. Dans Tristan & Isolde nous sommes loin des envolées des Walkyries, Tannhauser et autres chefs d’oeuvre du célèbre compositeur.
Tristan & Isolde a été représenté pour la première fois le 10 juin 1865 au Hoftheater de Munich sous la direction de Hans von Bülow. Tristan et Isolde a été représenté pour la première fois au Palais Garnier le 11 décembre 1904. Parmi les interprètes célèbres de l’ œuvre, on peut citer : Germaine Lubin, Kirsten Flagstad, Astrid Varnay, Birgit Nilsson (Isolde) et Lauritz Melchior, Max Lorenz, Wolfgang Windgassen, Jess Thomas (Tristan), sous la direction de chefs tels que André Messager, Wilhelm Furtwängler, Herbert von Karajan, Hans Knappertsbusch, Georges Sebastian.
La mise en scène de Peter Sellars donne libre cours à un écran géant avec des projections tout au long de la pièce, que certains peuvent trouver gênantes, puisque notre regard est tourné vers ces écrans et non vers les protagonistes. Mais en dépit de cette réserve, l’oeuvre est puissante. Résumé en quelques mots: Tristan ramène sur son navire la princesse Isolde, promise à son oncle le roi Marke, mais celle-ci est irritée par l’attitude dédaigneuse de Tristan à son égard ; en fait tous deux sont amoureux l’un de l’autre – mais leur relation est sans issue. En échangeant un philtre de mort par un philtre d’amour, Brangäne, suivante d’Isolde, ravive la flamme des amants lorsque ceux-ci boivent la coupe, et c’est dans une ivresse foudroyante qu’ils abordent en Cornouailles. Malgré le mariage d’Isolde, la passion des héros s’épanouit dans le plus grand secret à la cour du Roi Marke ; mais lorsque Marke surprend le couple, il s’estime trahi, bouleversé par le geste de Tristan.
TRISTAN ET ISOLDE – Photo : Vincent PONTET
TOUTES LES VIDÉOS : @ OPÉRA DE PARIS, tous droits réservés, aucune exploitation sans l’autorisation de l’Opéra de Paris
Les dates des prochaines représentations:
dimanche 16 septembre 14h00
mercredi 19 septembre 18h00
samedi 22 septembre 18h00
jeudi 27 septembre 18h00
dimanche 30 septembre 14h00
mercredi 3 octobre 18h00
samedi 6 octobre 18h00
mardi 9 octobre 2018 18h00
Tarifs :
195€ 165€ 155€ 145€ 125€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€
Excepté mercredi 19 septembre : 176€ 149€ 140€ 131€ 113€ 90€ 63€ 45€ 32€ 15€ 5€ Excepté dimanche 30 septembre et samedi 6 octobre : 215€ 182€ 171€ 160€ 138€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€ DURÉE 5h20 (avec 2 entractes) LANGUE En langue allemande Surtitrage en français et en anglais
Caroline Loeb revient avec la pièce qui a connu un franc succès, nommée aux Molières, Françoise par Sagan, et cette fois c’est au Lucernaire.
Qui mieux que Caroline Loeb, que beaucoup ont connu avec un énorme succès discographique dans les années 80, C’est La Ouate, qui, mieux qu’elle peut nous expliquer comment est née cette rencontre avec Sagan :
» Ma rencontre avec ces interviews de Sagan publiées chez Stock sous le titre de Je ne renie rien, a tout d’un coup de foudre. J’ai d’abord vu le livre chez Alex Lutz, alors que nous travaillions encore sur le spectacle autour de George Sand. Je ne connaissais de Sagan que le personnage, quelques moments de télévision mémorables, mais quand j’ai ouvert ce livre, une compilation d’interviews qu’elle a données entre 1954 et 1993, j’ai été bouleversée par l’honnêteté, la drôlerie, l’intelligence et l’humour de l’auteure de Bonjour Tristesse. J’y ai trouvé énormément de choses qui me touchaient profondément, et qui me semblaient d’une pertinence, d’une force et d’une évidence absolues. »
Elle a présenté alors son projet à son ami Alex Lutz :
« Quand Caroline Loeb m’a fait part de son projet de mettre sur scène les textes de Je ne renie rien, j’ai tout de suite eu envie de la mettre en scène. J’ai voulu que l’on retrouve la silhouette de Sagan, sa mèche blonde, derrière laquelle elle se cachait, ses épaules rentrées, cette attitude à la fois timide et frondeuse. Mais Sagan, c’était aussi une voix. Il a fallu, sans jamais chercher à l’imiter, trouver un phrasé, une musique dans la voix qui évoque cette façon tellement particulière qu’elle avait de parler. Donner corps à ce phrasé curieusement rythmé, rapide, boulé, une forme de bouderie presque enfantine parfois dans le ton, une manière mélodique de rendre les propos imparables et évidents »
C’est donc ainsi qu’est né ce spectacle, qui est un véritable bonheur, et une belle performance de Caroline Loeb. On ne voit pas Loeb, on voit, on entend, on écoute Sagan. Il y a beaucoup d’émotions, signe qui ne trompe pas. Le public est conquis dès les premières minutes et s’il écoute, il sait réagir à tout ce qui se déroule devant ses yeux dans la petite salle du Paradis du Lucernaire. Quand je l’ai vu la salle était pleine, et , comme toujours, j’écoute les commentaires à la sortie. Je n’entendais que des éloges, avec quelques superlatifs amplement mérités. Ce seul(e) en scène est un excellent moment de théâtre et de réflexion . On a l’impression que Madame Sagan est revenue à la vie pour un peu plus d’une heure, de l’entrée en scène jusqu’aux saluts où Caroline Loeb redevient Caroline Loeb.
Françoise par Sagan, c’est au Lucernaire jusqu’au 10 Novembre à 19h00, du mardi au samedi
RELÂCHES EXCEPTIONNELLES LES 22 ET 28 SEPTEMBRE 16, 17 et 18 OCTOBRE 2018.
Réservations :
• sur internet: www.lucernaire.fr • par téléphone au 01 45 44 57 34 • sur place aux horaires d’ouvertures
tarifs : SEMAINE : 26 € – W – E : 28 € / + DE 65 A N S : 22 € / ÉTUDIANT, DEMANDEUR D’EMPLOI , RSA , INTERMITTENT : 18 € / – DE 26 A N S : 10 €
la bande annonce :
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