Une exposition consacrée au Roi de la Pop, dans le cadre du Grand Palais, voilà qui méritait qu’on s’y attarde.
Petite visite guidée avec quelques photos :
Paintings Michael Jackson par Andy Warhol
vue de l’expo @GuyCourthéoux/onsortoupas.fr
PYT by Appau Junior Boakye-Yiadom photo@ guy courtheoux / onsortoupas.fr
photo@ guy courtheoux / onsortoupas.fr
photo@ guy courtheoux / onsortoupas.fr
photo de l’oauvre de David LaChapelle: @ guy courtheoux / onsortoupas.fr
Vue de scéno Michael Jackson avec le cadre créé par l’auteur, Mark Ryden (détails) pour la pochette de Dangerous (1981)
Who’s Bad by Ringgold
David Lachapelle – American Jesus
Il y a beaucoup à voir dans cette exposition, que ce soient des tableaux, des montages même quelques vidéos, mais on ne va pas tout vous dévoiler
Gardez la surprise, vous ne le regretterez pas. A noter que le couturier Hugo Boss est mécène de cette exposition, tout comme Kinoshita Group, Aurel bgc.
Isabelle Petitjean est musicologue, qui connaît très bien l’oeuvre de Michael Jackson, elle a accepté un entretien dans le cadre de cette exposition:
L’exposition est ouverte jusqu’au 14 Février prochain
Infos pratiques :
ouvert du jeudi au lundi de 10h00 à 20h00, les mercredi de 10h00 à 22h00, fermeture hebdomadaire le mardi
fermeture anticipée le 24 et le 31 décembre à 18h00
Tarifs : 12€
Tarifs réduits 9 € (16/25 ans) demandeurs d’emploi, familles nombreuses
Tarif Tribu 33€ pour 4 personnes dont 2 jeunes 16/25 ans, gratuit pour les moins de 16 ans et bénéficiaires des minima sociaux.
La superbe catalogue de l’exposition, que je n’ai pas pu feuilleter, mais dont la couverture donne déjà envie, est en vente au prix de 35 €, 212 pages / 140 illustrations!
Touche à tout du spectacle, de la radio, Jean François Derec arrive sur la scène du Petit Montparnasse avec l’adaptation de son roman paru chez Denoël : Le Jour où j’ai appris que j’étais Juif.
L’action se passe à Grenoble. Derec 10 ans. Christine, 11 ans, elle propose de montrer ses seins si lui baisse son pantalon. Il est timide et décline la proposition. Elle rétorque : « Je sais pourquoi tu ne veux pas me le montrer. Parce que tu es juif et que tu as le zizi coupé en deux ! » Le ciel lui tombe sur la tête. Sa mère était-elle au courant qu’elle avait mis au monde un enfant juif ? Comment arrêter d’être juif et devenir un vrai Grenoblois comme tout le monde ?
Jean François Derec en parle lui-même: « Il s’agit de l’adaptation au théâtre de mon roman autobiographique éponyme paru chez Denoël. C’est l’histoire d’un petit garçon qui, dans les années 60, découvre qu’il est Juif, alors que ses parents, survivants juifs polonais, ont déployé une énergie surhumaine pour le lui cacher. Et comment il met 40 ans à régler ce petit problème. C’est l’histoire d’une mère juive qui, toute sa vie, poursuit un rêve : Tout oublier, tirer un trait sur son passé, devenir une vraie Française, encore plus française que les Françaises, c’est-à-dire… Grenobloise. Le devoir de mémoire ? De la rigolade. Pour elle, c’était plutôt le devoir du trou de mémoire qui s’imposait. C’est l’histoire d’un futur comique qui apprend l’humour par son père. Et l’angoisse par sa mère »
Mais une rencontre avec ce Monsieur s’imposait, après avoir vu son spectacle lis en scène avec brio par Georges Lavaudant, un spectacle émouvant et drôle, où il ne mâche pas ses mots.
Voici cette rencontre filmée:
Jean-François Derec a débuté dans les années 68, en se lançant dans le café théâtre qui vit ses premiers jours. À la télévision on le remarque dans le « Théâtre de Bouvard » en 82, puis dans « La Classe , et plus tard, avec Laurent Ruquier, (également à la radio). Sur scène, il invente son personnage de Gérard Bouchard, l’homme au bonnet rouge. Au théâtre il joue notamment dans : « Nuit d’ivresse » , » La boutique au coin de la rue », «Espèces menacées» « La presse est unanime » de L. Ruquier, parmi d’autres. Il joue aussi dans une cinquantaine de films dont « Marche à l’ombre », « Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes » Il a écrit plusieurs romans, notamment «Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes »(J-C. Lattès) et « Le jour où j’ai appris que j’étais juif »
LE JOUR Où J’AI APPRIS QUE J’éTAIS JUIF, au Petit Montparnasse, du mardi au samedi à 21h00, et le dimanche à 15h00
Relâches exceptionnels les 25 décembre & 1er janvier
Représentation supplémentaire le lundi 31 décembre à 21h
Sorti sur les écrans en 1991, Prix de la Critique au Festival de Deauville cette même année, Prix d’interprétation à Venise pour River Phoenix, MY OWN PRIVATE IDAHO n’était sorti qu’en double DVD en 2006, et il aura fallu attendre 2018 pour en voir enfin une belle édition BLURAY
Scott et Mike sont prostitués et amants. Mais si Scott, dont le père est très riche et qu’il déteste, a un avenir tout tracé, Mike, quant à lui, traqué par ses souvenirs, sombre fréquemment dans des crises de narcolepsie. Au cours d’un voyage en Italie, une rencontre va les bouleverser et changer à tout jamais leur relation. Un film dur interprété par le regretté River Phoenix, aux côtés de Keanu Reeves, l’histoire de 2 marginaux, orchestrée par un réalisateur choc : Gus Van Sant. Le film possède une aura, due particulièrement au décès de River Phoenix en 1993, qui a tourné peu de films (17), dont Stand By Me, Indiana Jones et le Dernière Croisade ou Les Experts. Parmi les autres acteurs : James Russo, William Richert, Rodney Harvey, Michael Parker, Flea, Chiara Caselli, Udo Kier
Un film difficile mais passionnant, qui fut un des premiers film Queer, qui parle ouvertement d’homosexualité, dans son côté le plus sombre.
Caractéristiques du Bluray :
DIGIPACK AVEC LIVRET
Blu-ray : le film
Format image : 1,85 : 1 – 16/9 – HD 1920x1080p
Durée du film : 102 mn
Format audio : Anglais 5.1 DTS HD master audio / Anglais 2.0 DTS HD Master Audio / Français mono DTS HD Master Audio
Sous-titres : Français
Les bonus
Les coulisses du tournage (42 min)
Les rois de la route (44 min)
Les scènes coupées (14 min)
Entretien avec la productrice Laurie Parker et Rain Phenix (19 min)
Entretiens en version audio (plus de 3 h)
Un livret 16 pages de présentation du film
Lors de sa sortie en salles le film était interdit aux moins de 12 ans.
Un des succès du box office, un film qui vous donne le vertige, dans bien des sens du terme;
Will Sawyer (Dawayne Johnson) un ancien chef du commando de libération des otages du FBI et vétéran de l’armée américaine,est désormais responsable de la sécurité des gratte-ciel. Alors qu’il est affecté à Hong Kong, on l’accuse d’avoir déclenché un incendie dans la tour la plus haute tour du monde, le Pearl, également réputée comme la plus sûre de toutes. Considéré comme fugitif, Will doit retrouver les criminels, prouver son innocence et surtout sauver sa femme et ses deux enfants prisonniers du bâtiment en flammes. Beaucoup de traîtres, beaucoup de flammes, et surtout des scènes qui vont vous donner le vertige, je ne vais pas vous en dévoiler plus. J’avais ‘raté’ le film lors de sa sortie en salles, mais j’ai été impressionné quand je l’ai regardé sur mon écran télé.
C’est un mélange de plusieurs genres, il y a du muscle, de l’action, de vrais méchants, un immeuble en flamme, une ‘très belle’ méchante qui n’a peur de rien. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’on passe un bon moment avec ce Bluray.
Lé réalisateur, Rawson Marshal Thurber n’y va pas de main morte, et les acteurs se donnent à fond, outre Dwayne Johnson, Neve Campbell, Chin Han, Hannah Quinlivan, Roland Möller, Pablo Schreiber, Byron Mann, McKenna Roberts, Noah Cottrell ou Adrian Holmes, tous nous entraînent à Hong Kong pour ces aventures dans le plus haut gratte ciel au monde.
Caractéristiques techniques du Blu-ray™ et Blu-ray™ 3D :
Radieuse Vermine: drôle de titre pour cette comédie à l’humour british, difficile à décrire mais servie par des comédiens qui se donnent à fond.
Fleur (Joséphine Berry) et Olive (Louis Bernard) attendent un enfant. Ils ont envie d’une vie meilleure et flânent en rêvant à une belle cuisine, une belle chambre, etc. Une lettre glissée dans la boite leur propose une offre difficilement récusable. Mais ils doivent rénover cette maison, actuellement sans eau ni électricité. Ils vont accepter cette proposition quasi diabolique, pour le « bonheur de leur futur enfant ». Mais qui est donc cet agent immobilier (Floriane Andersen) qui leur fait miroiter monts et merveilles? . Une mécanique loufoque et macabre se met en place. Jusqu’où vont-ils aller dans leur quête du bonheur matériel ?
Difficile de mieux résumer la pièce, sans trop en dévoiler. La mécanique mise en marche, on se demande quelle serait notre réaction devant une proposition aussi alléchante. Philip Ridley, auteur du texte original n’a pas été trahi par l’adaptateur du texte pour la France : Louis Bernard. La mise en scène reste dans la ton, signée David Mercatali.
Toutes les photos : Copyright : Jessica Forde
Double occasion pour rencontrer ce personnage, pour un entretien qui commence ( et se termine) dans le rire et la bonne humeur:
Radieuse Vermine, c’est au Petit Montparnasse, du mercredi au samedi à 19h00, matinées samedi à 16h00 et le dimanche à 17h15
Places 18 à 32 €. Moins de 26 and : 10€ mercredi et jeudi selon disponibilités
Pour aller plus loin, nous avons rencontré les 2 auteurs, qui ne manquent ni de talent, ni d’humour. On s’amuse presque autant à les écouter qu’à voir leurs textes joués sur scène.
Vous allez comprendre que cette rencontre est, sinon explosive, tout du moins fort intéressante :
Et , si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’entendre leur prose, ou si, comme les spectateurs de la salle, vous avez trop ri pour entendre 100% du texte, un éditeur a eu l’excellente idée de sortir le texte en intégrale:
Deux Mensonges et Une Vérité, c’est du mardi au samedi à 21.00 et en matinée le dimanche à 15.00 au Théâtre Rive Gauche, 6 rue de la Gaîté (Métro Edgar Quinet)
Prix des places aux guichets du Théâtre : de 27 à 45€
10 ans après Mama Mia, voilà le second opus, toujours avec les tubes indémodables du groupe Abba
On se souvient que le film est tiré de la comédie musicale qui continue à tourner sur les scènes du monde entier, qui avait été montée en français à Mogador. Cette fois on oscille entre deux époques: la jeunesse de Donna ( Meryll Streep dans le 1er opus) et de nos jours, où Donna n’est plus.
1979 – Donna et ses deux meilleures amies, Tanya et Rosie, décrochent leurs diplômes à Oxford. Donna décide de fair un grand voyage en Europe, et va à la rencontre de son destin qui l’attend sur la petite île grecque de Kalokairi. Sur son chemin, elle rencontre trois jeunes hommes: Harry à Paris, Bill, qui lui offre de l’emmener en bateau à Kalokairi, et finalement Sam, beau et courageux, résident temporaire de l’île. La jeune fille qui possède une énergie aussi inébranlable que contagieuse, est bien décidée à faire sa vie sur cette île magique. Elle s’installe dans une ferme délabrée et se fait embaucher comme chanteuse dans la taverne du coin. Mais quand elle découvre que Sam est déjà fiancé, tous ses rêves s’écroulent. Tanya et Rosie se précipitent à la rescousse de leur amie, qu’elles pensent effondrée, mais Donna est en réalité plus radieuse que jamais : elle est enceinte.
De nos jours – Sophie la fille de Donna pleure le décès de sa mère. Avec l’aide de Sam, un de ses trois pères biologiques possibles, elle a décidé de réaliser le rêve de sa mère et de restaurer la ferme pour en faire le paradis qui lui est dédié : l’hôtel Bella Donna. Tanya et Rosie débarquent pour l’inauguration. Une flotte de bateaux surgit, avec à son bord les deux autres pères biologiques possibles de la jeune femme, Bill et Harry, ainsi que son mari Sky, accompagnés de plus de 150 marins prêts à faire la fête. Pour couronner le tout, l’éblouissante grand-mère de la jeune fille fait une entrée aussi imprévue que fracassante mettant fin à une trop longue absence. En contemplant ce lieu où tout a commencé, la jeune femme se sent plus proche que jamais de sa mère.
Raconté ainsi cela peut sembler compliqué, mais n’oublions pas que tout ici est destiné à faire chanter les titres incontournables du groupe suédois. On oscille entre les deux époques, avec tous les acteurs : CHRISTINE BARANSKI, PIERCE BROSNAN, DOMINIC COOPER, COLIN FIRTH, ANDY GARCIA, LILY JAMES, AMANDA SEYFRIED, STELLAN SKARSGÅRD, JULIE WALTERS. Sur l’affiche, on nous annonce la présence de Cher et de Meryll Streep, et c’est là qu’on se sent un peu floués. En effet les deux Divas n’arrivent que dans la dernière demi heure. et l’attente n’aura pas été vaine. Cher est splendide, éblouissante, bref, c’est Cher, et quand elle chante pour une fois, on écoute et on ne fredonne pas sur ses deux titres. Quant à Meryll Streep, c’est vraiment quelques minutes avant le final qu’elle apparaît, et une fois encore la magie opère à plein. Hormis ce bémol, il est vrai qu’on aurait adoré voir ces deux stars beaucoup plus, on ne s’ennuie pas. On a rajouté nombre de titres, et on en a gardé quelques uns, incontournables : “THANK YOU FOR THE MUSIC”, “WHEN I KISSED THE TEACHER”, “ONE OF US”, “WATERLOO”, “S.O.S.” “WHY DID IT HAVE TO BE ME?”, “I HAVE A DREAM”, “KISSES OF FIRE”, “ANDANTE, ANDANTE”, “THE NAME OF THE GAME”, “KNOWING ME, KNOWING YOU”, “MAMMA MIA”, “ANGELEYES”, “DANCING QUEEN”, “HASTA MAÑANA”, “HOLE IN YOUR SOUL”, “I’VE BEEN WAITING FOR YOU”, “FERNANDO”, “MY LOVE, MY LIFE”, “SUPER TROUPER”. Une fois encore le final est un grand moment. La pub dit que c’est un feel good movie, et c’est vraiment le cas. Je me suis régalé pendant deux heures, j’avais envie de danser, de chanter, et pour tout vous avouer, j’ai fredonné plus d’un titre.Voilà du cinéma comme je l’aime. Certes je suis un fou de comédie musicale et cette année m’a gâté avec The Greatest ShowMan et maintenant avec ce Mama Mia, Here We Go Again!
Le réalisateur Ol Parker qui cumule aussi les fonctions de scénaristes avec Catherine Johnson et Richard Curtis a fait dans le sombre, et en fait un film tous publics où tout est bien propre et bien frais, malgré trois aventures sexuelles… En plus les vrais fans d’Abba reconnaîtront des caméos des deux hommes du groupe: BENNY ANDERSSON et BJÖRN ULVAEUS.
un petit montage d’extraits
la bande annonce:
Si vous êtes nostalgiques et que vous ne possédez pas le 1er film, il est toujours disponible en BluRay :
Caractéristiques techniques du Blu-ray™ :
Image : 16/9 2.40:1 Widescreen –
durée : 1h53
Audio : Anglais Dolby Atmos, Français, Espagnol Dolby Digital Plus 7.1
Sous-Titres : Anglais (sourds et malentendants), Français, Arabe, Espagnol, Danois, Néerlandais, Finnois, Hindi, Islandais, Norvégien, Portugais, Suédois Version karaoké (sous-titres de chansons en anglais)
Caractéristiques techniques du Blu-ray™ 4K UHD :
Image : 16/9 2.40:1 Widescreen –
durée : 1h53
Audio : Anglais Dolby Atmos, Français, Tchèque, Hongrois et Polonais (voice over) Dolby Digital Plus 7.1
Sous-Titres : Anglais (sourds et malentendants), Français, Tchèque, Danois, Néerlandais, Finnois, Grec, Hongrois, Norvégien, Polonais et Suédois Version karaoké (sous-titres de chansons en anglais)
Bonus DVD et Blu-ray™:
Chansons et scènes coupées •
Karaoké •
L’histoire •
Mamma Mia ! reformé •
Le rôle de Donna •
La rencontre avec Cher •
Costumes et dynamo •
Salut final •
Commentaire sur le film avec le réalisateur – scénariste Ol Parker •
Commentaire sur le film avec la productrice Judy Craymer
Bonus exclusifs du Blu-ray™ et du Blu-ray™ 4K UHD :
Les seconds rôles ont souvent été de grands personnages dans le cinéma français, et Ludovic Berthillot est l’un d’eux et en parle sur la scène du Théâtre de dix heures.
Avec près de 200 films ou téléfilms, une dizaine de pièces de théâtre et un premier seul en scène en 2014, Ludovic Berthillot illustre à merveille la définition de l’immense Raimu sur les seconds rôles au cinéma : ”dans le gigot c’est qui est bon ce n’est pas la viande, c’est les pointes d’ail.” Mais il ne parle pas que de lui dans ce seul en scène, il parle des autres ceux qui ont pour nom : Robert Dalban, Paulette Dubosc, Pauline Carton, André Pousse, Jean Carmet, mais on ne peut passer sous silence des Claude Gensac (celle qui fut Madame De Funés dans nombre de films), mais aussi Louis de Funès, qui fut longtemps cantonné dans ses seconds rôles, tout comme Michel Galabru ou Jean Lefebvre et nombre d’autres. Je ne cite que certains d’entre eux, malheureusement aujourd’hui disparus.
En 75 minutes Ludovic Berthillot leur rend hommage avec la participation du public, et rend hommage aux Gabin, Ventura, de Funès, Bourvil et à ce génie des mots, qui leur a offert des ‘partitions’ sur mesure, Michel Audiard.
Co écrit par Pierre Delavène et Jean-Philippe Zappa, on passe un moment sympathique avec ces souvenirs de personnes que certains ont connu, d’autres non, dans une mise en scène alerte d’un grand Monsieur du cinéma, Gérard Moulevrier. Mais le grand public ne connaît pas son nom. C’est pourtant lui à qui on doit le casting (choix des comédiens) de films comme Bienvenue Chez Les Ch’tis, les 3 films Camping, Astérix et Obélix contre César, mais aussi Pédale Douce, Les 3 frères et tant d’autres vu qu’il travaille ou a travaillé avec des réalisateurs célèbres comme Claude Berri, Bertrand Blier, Patrice Leconte, Yves Robert, Alain Corneau. Les grands acteurs sont son lot de tous les jours et ses meilleur(e)s ami(e)s s’appellent Juliette Binoche, Michèle Laroque, Gérard Depardieu, Audrey Tautou, Gérard Lanvin, André Dussolier…si je devais les citer tous, je manquerai de place dans cet article.
J’avais rencontré Gérard Moulevrier dans de nombreux Festivals de films, entre autres et c’était cette l’occasion rêvée de lui donner la parole. Entretien avec grand Monsieur, d’une élégance et d’une gentillesse sans pareille :Gérard Moulevrier:
Retour d’une pièce bien drôle au Théâtre de la Madeleine pour une série limitée de représentations
Dans une belle maison, juste après l’enterrement de son mec, Emma retrouve ses trois amis d’enfance Paul, Franck et Adrien. Alors que leur peine devrait être immense, ils saisissent ce moment de retrouvailles pour révéler leurs rêves inavouables et leurs envies qui vont être pour le moins… surprenantes. Et si le moment était venu de saisir le temps qui reste ? Une comédie signée et mise en scène par Philippe Lellouche, qui a pris la direction artistique de ce superbe Théâtre proche de la Madeleine. La pièce s’est déja jouée il y a plusieurs mois, et on retrouve avec plaisir les comédiens, outre Philippe Lellouche, Christian Vadim, David Brécourt et une nouvelle venue pour le moins charmante : Mélanie Page.
Ce n’est pas du Théâtre de Boulevard, pas de portes qui s’ouvrent, se ferment ou claquent. On pourrait s’attendre, dans les premières minutes à ce que la pièce soit 100% nostalgique, il n’en est rien. L’écriture et la finesse de l’auteur sont un véritable régal. Les comédiens n’en font pas des tonnes, nul besoin, vu que toutes les répliques feront mouche sans qu’on les voie en faire des tonnes. On rentre facilement dans la pièce, on est heureux de bout en bout, et même ceux qui l’avaient vue dans sa première version, revivront le texte sans aucun regret.
Le Temps Qui Reste, au Théâtre de la Madeleine, 27 rue de Suresne à Paris 75008
du mardi au samedi à 21h00 matinées samedi à 17h00
Moins de 26 ans 10€ voir conditions avec le service réservation du théâtre, en fonction des places disponibles
Voilà une belle performance, dont malheureusement nous ne disposons d’aucune photo en scène. La bande annonce est celle de la version 2017, où n’apparait pas Mélanie Page, mais cela donne quand même un bon aperçu des dialogues entre les 3 comédiens qui n’ont pas changé:
Une comédie ballet lyrique, drôle d’idée, mais qui va certainement plaire à un large public.
Tout en respectant les textes de Molière, Nicolas Rigas a eu l’idée d’en faire un spectacle à la fois nouveau ( because Offenbach, mais classique ( la comédie ballet a connu ses heures de gloire du temps de Molière). Intrigué, j’ai voulu rencontrer celui qui a mis en scène ce spectacle, Nicolas Rigas, qui est aussi sur scène…
Rencontre avec Nicolas Rigas :
30 représentations exceptionnelles au Théâtre Déjazet, du 1er au 31 décembre
du mardi au samedi à 20h45, matinées le samedi à 16h00