Vu par plusieurs millions de spectateurs de par le monde, la troupe était à Paris pour quelques soirées uniquement.
Acclamé par 3 millions de spectateurs à travers le monde, « Jarocho » était à Paris pour 5 représentations exceptionnelles au Théâtre Mogador. Pour la première fois en France, la troupe de 30 danseurs et 9 musiciens dirigée par Richard O´Neal nous offrait un voyage haut en couleur au sein de la culture mexicaine. Le « son Jarocho » et les rythmes qui l’ont formé sont recréés et réinterprétés grâce aux plus grands noms de la musique et de la danse mexicaine. Le spectacle offre une interprétation libre de l’histoire de la région de Veracruz par le biais de différents styles de danse tels que le flamenco, la danse classique, la salsa ou les rythmes afro-caribéens. Du son des tambours d’Afrique à la cadence des rythmes cubains, en passant par la tradition du flamenco, « Jarocho » associe des danses, du folklore, des coutumes et des costumes typiques de Veracruz. Aux instruments traditionnels s’ajoutent des instruments contemporains pour de nouveaux accords de « La Bamba », « El torito », « El Colás » ou « La bruja ».
Sur la base de rythmes ancestraux, la musique, témoin de l’ampleur, de la force et de l’énergie de la région, a été spécialement composée et arrangée pour ce spectacle par Luis Leñero, musicien, arrangeur et directeur musical . « Jarocho » est l’un des projets culturels les plus ambitieux et originaux du Mexique où se mêlent vivacité, rythme et mouvement. « Jarocho » est mis en scène par Richard O’Neal, un des membres de l’équipe de création de Riverdance. Il fait cohabiter différents courants musicaux d’avant-garde avec 16 pièces chorégraphiées pleines d’énergie dans de beaux décors.
On sent bien la patte d’un des créateurs de Riverdance, vu que beaucoup de scènes font appel aux claquettes. Et il faut bien souligner la qualité de la pmrestation, le public ne s’y trompait pas, qui a fait une véritable ovation à la troupe. En revanche quelques petits bémols. Je ne savais pas que le flamenco faisait partie de la culture mexicaine. Si le numéro est particulièrement bien interprété, il arrive comme un cheveu sur la soupe, et dure trop longtemps. Sans être réfractaire à la culture espagnole, je n’ai pas encore compris pourquoi le Flamenco apparaissait dans Jarocho. C’est peut-être le seul bémol, si ce n’est que j’aurais beaucoup aimé retrouver encore plus l’orchestre pour les ‘tubes’ mexicains, tous ces titres que l’on apprécie et que l’orchestre a réussi, comme on l’a vu avec le final sur La Bamba, à rajeunir, et lui insuffler de nouvelles orchestrations vraiment superbes.
Si Riverdance est à 100% avec des rythmes et danses irlandaises, ce Jarocho aurait du être la version mexicaine, alors que ce n’est que la version hispanisante, ce qui peut désorienter. Mais il n’empêche que la troupe et au top du top, et que tous les numéros de claquettes sont fabuleux.
Juste un clin d’oeil, et un grand merci au directeur de salle et à son équipe, qui font tout leur possible pour aider les spectateurs! Bravo et 1000 fois merci!
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