Un bonheur de ballet que nous présente Pierre Lacotte à l’Opéra Garnier
Paquita c’est un ballet en deux actes, sur des airs de Ludwig Minkus et Edouard Marie Deldevez, sur un livret de Paul Foucher et Joseph Massilier. Pierre Lacotte en a fait l’adaptation et le chorégraphie pour L’Opéra National de Paris, où il fur créé en Janvier 2001. Le ballet est une adaptation d’après Joseph Mazilier et Marius Petita.
L’histoire se déroule en Espagne lors de l’occupation napoléonienne. Paquita a été élevée après avoir été enlevée par les Gitans, alors qu’elle est de famille noble. Elle sauvera un jeune et bel officier français, Lucien d’Hervilly, d’un complot criminel. Mais arrivera-t-elle à prouver ses origine nobles? Le ballet mérite des éloges à tous niveaux. Les décors et les costumes signés Luisa Spinatelli sont de toute beauté. la musique est envoûtante, et même si on n’a pas lu l’histoire auparavant, rien ne nous empêche de comprendre l’intrigue. C’est tout l’art du chorégraphe qui réussit là ce que je considérerai comme une oeuvre majeure. Tout d’abord il y a nombre de figures de bravoure, ce ballet ne doit pas être d’un accès facile pour les danseurs, et pourtant tous sont absolument prodigieux. Je l’ai vu avec Laura Hecquet dans le rôle de Paquita et Karl Paquette dans celui de l’officier, mais toute la troupe mérite des bravos: François Alu, Pascal Aubin, Stéphanie Romberg, Bruno Bouché ou Marie Hélène Boulet. D’autres interprètes en alternance: comme Hannah O’Neil et Mathias Heyman, mais aussi, dans les rôles principaux: Amandine Albisson, Alice Revanand, Florian Magnenet, Léonore Baulac et Jeremy Loup Quer. Il est difficile de préférer un ou l’autre de ces danseurs qui sont tous exceptionnels. Il faut aussi avouer que la direction d’orchestre par Fayçal Karoui est digne des mêmes louanges. Chaque fois que je vais voir un spectacle à l’Opéra Garnier, je suis ébloui. Je suis comme un enfant à qui on vient d’offrir un nouveau jouet.
Je vois la grâce de cette troupe, je suis ébahi devant leurs prouesses, devant leur dextérité, j’ai envie de me lever de mon siège et de leur crier les bravos qu’ils méritent. Mais je reste bien sage et je me contente d’applaudir à tout rompre, et encore plus aux saluts. je n’exagère pas, je ressens une admiration sans borne pour tous ceux que je vois danser. Essayez donc de voir un ballet de l’Opéra de Paris, vous comprendrez alors pourquoi ces danseurs sont célèbres.
Voila les prochaines représentations : durée du spectacle , environ 2h05 avec un entracte
9 Mai à 19h30, 11 Mai à 19h30, 13 Mai à 19h30, 15 Mai 19h30, 16 Mai à 14h30, 16 Mai à 20h00, 19 Mai à 19h30
TARIFS : 12€, 25€, 50€, 80€, 110€, 130€
les 9, 15, 16 mai 12€, 27€, 55€, 88€, 121€, 143€
les 11, 16 mai 12€, 22€, 45€, 72€, 99€, 117€
Toutes les photos : © Laurent Philippe / Opéra national de Paris ( sur ces photos: Karl Paquette et Laura Hecquet)
un extrait des représentations de 2003:
Hier soir, j’ai vibré vibré au son de cet orchestre virtuose et à m’enivrer de toute cette grâce, cette légèreté et ces rebonds virevoltants fantastiques !
Costumes somptueux, musique merveilleuse, Leonore Baulac est la grâce même ! Et tant mieux pour nous si elle a chuté, elle n’en a été que plus touchante. Mais quelle détresse, pauvre chérie, dans son expression !
Jérémy Lou Quer a semblé s’économiser mais il a été fantastique dans les derniers tableaux qui exigeaient une véritable performance de la part des danseurs.
Mes jumelles m’ont permis de voir à la fin du 1er acte l’état de fatigue de nos 2 splendides danseurs : leurs bras levés et rejoints tremblaient. Ils ont été superbes.
Et que dire de ces petits bouts de danseurs, élèves de l’Ecole de danse, interprétant la polonaise ! Qu’est-ce qu’ils s’amusaient, frétillants, vivifiants !
Je vais être obligée de retourner voir ce ballet !
Hier soir, j’ai vibré vibré au son de cet orchestre virtuose et à m’enivrer de toute cette grâce, cette légèreté et ces rebonds virevoltants fantastiques !
Costumes somptueux, musique merveilleuse, Leonore Baulac est la grâce même ! Et tant mieux pour nous si elle a chuté, elle n’en a été que plus touchante. Mais quelle détresse, pauvre chérie, dans son expression !
Jérémy Lou Quer a semblé s’économiser mais il a été fantastique dans les derniers tableaux qui exigeaient une véritable performance de la part des danseurs.
Mes jumelles m’ont permis de voir à la fin du 1er acte l’état de fatigue de nos 2 splendides danseurs : leurs bras levés et rejoints tremblaient. Ils ont été superbes.
Et que dire de ces petits bouts de danseurs, élèves de l’Ecole de danse, interprétant la polonaise ! Qu’est-ce qu’ils s’amusaient, frétillants, vivifiants !
Je vais être obligée de retourner voir ce ballet !