André Messager

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C’est le grand moment pour tous les élèves de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris, avec 4 galas où ils nous montrent leur savoir faire.

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Élisabeth Platel , qui dirige l’école,  a commencé à étudier la danse au Conservatoire de Saint-Germain-en-Laye, puis entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle en sort en 1975 avec un Premier Prix qui lui ouvre les portes de l’École de Danse de l’Opéra de Paris. Engagée l’année suivante dans le Corps de ballet, elle est promue « Première danseuse » en 1979. A l’issue de sa première Giselle – le 23 décembre 1981 – Élisabeth Platel est nommée «danseuse Étoile». Grande interprète du répertoire classique et académique, elle est choisie par Rudolf Noureev – alors Directeur de la danse à l’Opéra de Paris – pour créer les rôles principaux de Raymonda – 1983, du Lac des cygnes – 1984, de La Belle au bois dormant – 1989, et de La Bayadère – son ultime création en 1992. Le 9 juillet 1999, elle fait ses adieux « officiels » à l’Opéra dans La Sylphide, tout en continuant à s’y produire en qualité d’étoile invitée (La Bayadère et Raymonda en 2000, Le Songe d’une nuit d’été en 2001). Pendant plusieurs années, Élisabeth Platel a également enseigné comme professeur invitée en France et à l’étranger et a travaillé comme répétitrice, notamment aux côtés de Claude Bessy – pour remonter Suite en blanc en 1996 et Daphnis et Chloé en 1998 au Théâtre de Rio de Janeiro – et de Pierre Lacotte – pour la recréation de La Sylphide en 1997, dans ce même Théâtre ainsi que de Paquita en 2001 au Palais Garnier. Elle a enseigné à l’Opéra national de Paris pendant la saison 2002-2003. À la rentrée 2004, elle succède à Claude Bessy à la direction de l’École de danse. En 2008, elle remonte avec Manuel Legris La Sylphide dans la version de Pierre Lacotte pour le Ballet de Hambourg et en 2011 pour le Staatsoper de Vienne. Élisabeth Platel est régulièrement invitée en tant que professeur et appelée à être membre de nombreux jury dans des compétitions internationales (Lausanne, Varda, New York).

Cette année, l’Opéra national de Paris célèbre les 350 ans de l’Opéra. Pour cette saison anniversaire, l’École de danse choisit de programmer des chorégraphes s’inscrivant dans une tradition toujours vivante où rigueur s’allie à virtuosité et héritage avec modernité. Rendez-vous annuel essentiel à l’évolution du parcours des jeunes élèves de l’École de danse, le spectacle réunit chorégraphes, répétiteurs et professeurs dans une même volonté de transmettre et de porter haut le lambeau d’un art vivant, enrichissement d’un répertoire classique et contemporain qui ne cesse de se renouveler. Le temps de préparation offre aux élèves la possibilité de valoriser et perfectionner les acquis de l’année et d’apprendre à travailler collectivement autour d’un projet scénique.

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À travers son spectacle annuel, l’École de danse poursuit son œuvre de transmission auprès des jeunes générations et fait rayonner une formation fondée sur une longue tradition orale. Les œuvres de cette saison offrent un voyage dans les styles et techniques de plusieurs époques. D’ores et déjà conjugue vocabulaire baroque et danse contemporaine sous le regard de Rameau. Conservatoire ouvre une fenêtre sur l’École danoise, tout en vivacité et noblesse. Enfin, Les Deux Pigeons propose une comédie pleine d’allant qui dévoile la richesse de l’école française de la première moitié du XXe siècle .

Cette année l’Orchestre est dirigé par Yannis Pouspourikas qui dirige les oeuvres suivantes :

D’ORES ET DÉJÀ, Musique : Jean-Philippe Rameau sur une chorégraphie de  Béatrice Massin, Nicolas Paul et des costumes d’Olivier Bériot

CONSERVATOIRE,  Musique: Holger Simon Paulli sur une chorégraphie d’ August Bournonville,  DÉCORS ET COSTUMES  Maurice Le Nestour D’après  Edgar Degas

LES DEUX PIGEONS, Musique André Messager, sur une chorégraphie d’Albert Aveline D’après Louis Mérante,  DÉCORS Alexandre Obolensky d’après les maquettes de la création,  COSTUMES Paul Larthe

 

Rencontrer un Monsieur avec autant de talent que Yannis Pouspourikas est un honneur. Voilà qui est fait, dans une loge de l’Opéra Garnier:

Prochaines représentations :

Lundi 1er avril 2019 – 19h30

Mercredi 3 avril 2019 – 19h30

Jeudi 4 avril 2019 – 19h30

Prix des places : de 10 à 65 €

Réservations : aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille, du lundi au samedi de 11h30 à 18h30   ou sur Internet : www.operadeparis.fr

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Tristan & Isolde ouvre la saison Opéra  à Bastille en beauté.

Cet Opéra de Richard Wagner est un de ses plus célèbres et la version qui nous est proposée est une création de 2005, dans une mise en scène de Peter Sellars et Bill Viola. On le sait les œuvres de Wagner durent généralement plus longtemps que les opéras italiens. Mais cela ne doit pas vous arrêter. Ici ce qui compte c’est la direction d’orchestre plus que remarquable  de Philippe Jordan, toute en subtilité qui laisse la place belle aux voix wagnériennes. Et tout particulièrement celles de Tristan : Andreas Schager, d’Isolde : Martina Serafin, mais impossible de ne pas citer le roi Marke : René Pape  ou Brangäne : Ekaterina Gubanova ou encore Kurwenal : Matthias Goerne. Dans Tristan & Isolde nous sommes loin des envolées  des Walkyries, Tannhauser et autres chefs d’oeuvre du célèbre compositeur.

Tristan & Isolde a été représenté pour la première fois  le 10 juin 1865 au Hoftheater de Munich sous la direction de Hans von Bülow. Tristan et Isolde a été représenté pour la première fois au Palais Garnier le 11 décembre 1904. Parmi les interprètes célèbres de l’ œuvre, on peut citer : Germaine Lubin, Kirsten Flagstad, Astrid Varnay, Birgit Nilsson (Isolde) et Lauritz Melchior, Max Lorenz, Wolfgang Windgassen, Jess Thomas (Tristan), sous la direction de chefs tels que André Messager, Wilhelm Furtwängler, Herbert von Karajan, Hans Knappertsbusch, Georges Sebastian.

La mise en scène de Peter Sellars  donne libre cours à un écran géant  avec des projections tout au long de la pièce, que certains peuvent trouver gênantes, puisque notre regard est tourné vers ces écrans et non vers les protagonistes. Mais en dépit de cette réserve, l’oeuvre est puissante. Résumé en quelques mots:  Tristan ramène sur son navire la princesse Isolde, promise à son oncle le roi Marke,  mais celle-ci est irritée par l’attitude  dédaigneuse de Tristan à son égard ; en fait tous deux sont amoureux l’un de l’autre – mais leur relation est sans issue. En échangeant un philtre de mort par un philtre d’amour, Brangäne, suivante d’Isolde, ravive la flamme des amants lorsque ceux-ci boivent la coupe, et c’est dans une ivresse foudroyante qu’ils abordent en Cornouailles. Malgré le mariage d’Isolde, la passion des héros s’épanouit dans le plus grand secret à la cour du Roi Marke ; mais lorsque Marke surprend le couple, il s’estime trahi, bouleversé par le geste de Tristan.

TRISTAN ET ISOLDE –
Photo : Vincent PONTET

TOUTES LES VIDÉOS : @ OPÉRA DE PARIS, tous droits réservés, aucune exploitation sans l’autorisation de l’Opéra de Paris

Les dates des prochaines représentations:

dimanche 16 septembre 14h00

mercredi 19 septembre 18h00

samedi 22 septembre 18h00

jeudi 27 septembre 18h00

dimanche 30 septembre 14h00

mercredi 3 octobre 18h00

samedi 6 octobre 18h00

mardi 9 octobre 2018 18h00

 

Tarifs :

195€ 165€ 155€ 145€ 125€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€

Excepté  mercredi 19 septembre :   176€ 149€ 140€ 131€ 113€ 90€ 63€ 45€ 32€ 15€ 5€
Excepté dimanche 30 septembre et samedi 6 octobre :   215€ 182€ 171€ 160€ 138€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€
DURÉE
5h20 (avec 2 entractes)
LANGUE
En langue allemande Surtitrage en français et en anglais