José Martinez qui dirige la compagnie nationale de danse d’Espagne nous offre une grande leçon de chorégraphie avec ce spectacle.
Vous avez pu lire et voir sur ce site un entretien exclusif avec José Martinez ( http://www.onsortoupas.fr/rencontre-avec-jose-martinez-pour-transcendanses-au-theatre-des-champs-elysees-les-2728-et-29-janvier-2015/ ), mais entendre parler d’un spectacle et le voir est loin d’être la même chose. Et j’ai découvert ce spectacle hier soir pour sa première représentation au Théâtre des Champs Elysées. Trois oeuvres différentes, trois compositions contemporaines, mais d’un accès facile.
La première de ces oeuvres, SUB d’Itzik Galili avait été crée le 25 Mars 2009 à Amsterdam, et c’était la première fois qu’elle a été interprétée en France. La musique est signée Michael Gordon et les interprètes sont tous des hommes, torse nu. On vibre avec ces corps qui se meuvent sous des éclairages tamisés dans des mouvements d’ensemble absolument superbes où les protagonistes sont d’une souplesse incroyable. La salle ne s’y est pas trompée qui a fait une ovation méritée à la troupe.
Second ballet , Extremely Close, autre première française pour cette oeuvre d’Alejandro Cerrudo, qui a été créée en Août 2009 à New York. Huit danseurs (et danseuses cette fois) qui évoluent sur un plancher recouvert de plumes, avec des carrés de décor blancs qui se déplacent lors de la performance. Cette fois encore, on ne peut qu’adresser des louanges à tous les danseurs, pour la qualité de la prestation, de la danse, de la chorégraphie sans faute . Des musiques signées Philip Glass et Dustin O’Halloran rythment ce ballet qui dure environ 22 minutes et qui , lui aussi a été ovationné par la salle.
Après un court entracte, retour sur le dernier ballet présenté, d’une durée de 44 minutes environ, avec Casi Casa de Mats Ek, créé le 4 décembre 2009 par le Contemporary Cuban Dance Co à Cuba. Cette pièce parle de la vie quotidienne, avec pour décor un sofa, une gazinière et une porte. Il y a même de curieux aspirateurs, et les 11 danseurs et danseuses évoluent dans ce cadre. Que dire? On reste sous le charme, on vibre avec la troupe, sur la musique de Fleshquarter.
Franchement, jusqu’à ce jour j’avais quelques réticences pour les spectacles de danse contemporaine, préférant des oeuvres classiques, mais José Martinez et sa compagnie de danse ont réussi en deux heures le tour de force de me retourner, et de faire de moi un vrai fan. J’espère vivement que de telles oeuvres vont ‘envahir’ les salles de représentations de Paris, que ces spectacles vont attirer de plus en plus de spectateurs!
Merci José Martinez!
Distribution:
SUB
Esteban Berlanga-Toby William Mallitt-Erez Ilan-Álvaro Madrigal – Jacopo Giarda-Lucio Vidal-Rodrigo Sanz
EXTREMELY CLOSE
Emilia Gisladöttir (27-29)- Elisabet Biosca (28)- Isaac Montllor – Kayoko Everhart (27-29)- Mar Aguiló (28)-Sara Fernández–Jessica Lyall – Francisco Lorenzo – Aleix Mañé – Antonio De Rosa
CASI CASA
TV: Francisco Lorenzo KITCHEN: Kayoko Everhart / Lucio Vidal VACUUM CLEANER: Emilia Gisladöttir ( 27-28)-Elisabet Biosca (29) DOOR: Jessica Lyall/Alessandro Riga (27-28) – Allie Papazian/Antonio De Rosa (29) TRIO: Isaac Montllor, Aleix Mañé, Mattia Russo (27-28) Isaac Montllor, Erez Ilan, Jacopo Giarda (29) PINK: Aída Badía (27-28)-Mar Aguiló (29) HAT: Sara Fernández (27-28)-Agnès López (29)
Pour les représentations du mercredi 28 et du jeudi 29, voir les détails sur le site : http://www.onsortoupas.fr/rencontre-avec-jose-martinez-pour-transcendanses-au-theatre-des-champs-elysees-les-2728-et-29-janvier-2015/
crédits photos : SUB : @JM Zarzuela
Extremely Close : @ Jesus Vallinas
Casi Casa: @Jesus Vallina, @Domingo Fernandez, @ Todd Rosenberg