Claus Guth

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Voilà un spectacle qui m’a totalement désarçonné. La Bohème de Giacomo Puccini, est un des opéras qui m’a toujours enchanté. Je l’ai vu dans plusieurs mises en scène, dont celle qui avait fait les beaux jours encore récemment à l’Opéra Bastille, signée Jonathan Miller, qui a été reprise à de nombreuses reprises entre 1995 et 2017. Et en 2017 une nouvelle mise en scène de Claus Guth, qui revient actuellement sur la scène de Bastille. Et c’est là que je viens de la découvrir.

Je n’ai rien contre le rajeunissement d’une ouvre, mais là, c’est peut-être  trop. On ne peut pas oublier que La Bohème se situe dans le Paris du début du siècle dernier, mais monsieur Claus Guth a jugé bon de transposer l’action dans une station spatiale, donc dans le futur. Et c’est là où j’ai décroché. Fort heureusement, on peut écouter la direction musicale de Michele Mariotti, qui est absolument parfaite, tous comme les interprètes qui tous méritent des louanges, tant on reste sous leur charme :

Mimi  est interprétée par l’américaine Ailyn Pérez, Musette par la slovaque Slevka Zamevnikova et côté masculin, Rodolfo a la voix de Joshua Guerrero, américain lui aussi. Marcello est interprété par Andrezj Filoncczyk, Schaunard par Simone Del Savio. Le reste de la distribution de démérite pas : Gianluca Burattob (Colline / Benoit), Franck Leguerinel (Alondoro), Luca Sannal (Parpignol), sans oublier Bernard Arrieta, Pierpaolo Palloni, Paolo Bondi et Virgile Chorlet.

Certes les décors futuristes d’une station spatiale sont de toute beauté, mais on a du mal à imaginer l’oeuvre transposée deux siècles plus tard, et c’est là où le bat blesse. On a du mal a rentrer dans l’histoire, et c’est vraiment dommage. Peut-être suis-je trop vieux jeu, mais c’est bien la première fois que je n’arrive pas à rentrer dans la partitions, à moins de fermer les yeux pour me ragaler de ces belles voix.  Et pourtant ces interprètes se donnent à fond, ce qui nous permet d’oublier ces décors, surtout dans la première partie. La seconde partie on a quitté le vaisseau spatial pour se retrouver sur une terre aride, neigeuse, qui choque moins.

Toutes les photos : La Bohème 22-23 @Guergana Damianova – Opéra National de PARIS

Mais, une fois encore, on se rend à l’Opéra plus pour écouter que pour voir, et c’est, comme je viens de l’écrire, un véritable régal pour les oreilles.

Quelques extraits sonores :

 

 

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On retrouve ce décor  superbe en boite de carton gigantesque  et la mise en scène de Claus Guth pour cette nouvelle série de représentation à l’Opéra Bastille, sous la baguette du chef : Giacomo Sagripanti, avec des interprètes qui méritent des superlatifs: Ludovic Tézier (Rigoletto), Nadine Sierra (Gilda) et Dmitry Korchak ( Il Duca Di Montova) entre autres :

On connaît bien l’intrigue qui débute lors d’un bal : Le comte Monterone accuse le Il Duca Di Mantova, grand coureur de jupons, d’avoir déshonoré sa fille. Rigoletto, bouffon bossu du Duc, se moque de lui. Monterone jette alors une solennelle malédiction sur lui ainsi que sur le Duc. Or, c’est au tour de Gilda, fille du bossu, d’être séduite par le Duc. Rigoletto, dont Gilda est le bien le plus précieux, décide donc de se venger et emploie les services d’un tueur à gages. Mais la malédiction est déjà en marche et ne tarde pas à s’accomplir. Rigoletto, dans une suite d’enchaînements malheureux, perdra son enfant adorée.

Claus Guth qui assure le mise en scène de cette  production, s’attache implacablement à mettre à nu les œuvres qu’il met en scène. Pour cette production, il a imaginé un spectacle traversé de fantômes et de fantasmes, où le spectateur revit la tragédie à travers le regard d’un Rigoletto brisé et socialement déclassé. L’Opéra débute avec une sorte de préambule où un Rigoletto qui a sombré dans une déchéance totale ouvre une boite en carton. La boite contient une robe blanche souillée de sang, et un costume de fou du roi. Et la scène se transforme, et on se retrouve à l’intérieur de cette boite en carton .

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

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Opéra Bastille

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

La tragédie permet à Verdi d’écrire quelques uns de ses airs les les plus célèbres comme : Questa o quella per me pari sono,  La donna è mobile, ou Caro Nomé. La mise en scène de Claus Guth les sublime, et surtout donne un allant aux interprètes. Outre ceux cités dans l’introduction, n’oublions pas Goderdzi Janelidse (Sparafucile), Justina Gringyté (Maddalena), Cassandre Berthon ( Giovanna, Bogdan Talos ( Le comte de Monterone) et Jean-Luc Ballestra (Marullo). et aussi Maciej Kwasnikowski (Matteo Borsa), Florent Mbia ( Il conte di Ceprano), Isabelle Wnorowska (La Contessa), Lise Nougier (( Paggio della duchessa), Pierpaolo Palloni ( Usciere di Corte) et enfin Henri Bernard Guizirian qui est le double de Rigoletto.

Le clin d’oeil aux revues à plumes est un délice:

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

et bien entendu les chœurs, dirigés par Ching Lien Wu donnent de l’ampleur à ce spectacle superbe

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

Rigoletto Générale
Opéra Bastille

TOUTES LES PHOTOS : ELISA HABERER ( ONP) tous droits réservés

 

Représentations : à 19.30 sauf dimanches : 14.30

vendredi 29 octobre 2021
lundi 1er novembre 2021
jeudi 4 novembre 2021
vendredi 5 novembre 2021
dimanche 7 novembre 2021
lundi 8 novembre 2021
mercredi 10 novembre 2021
jeudi 11 novembre 2021
samedi 13 novembre 2021
dimanche 14 novembre 2021
lundi 15 novembre 2021
mercredi 17 novembre 2021
samedi 20 novembre 2021
mercredi 24 novembre 2021

Durée : environ 2 h 45

TARIFS
190€ 170€ 155€ 140€ 120€ 95€ 70€ 50€ 35€ 15€
Excepté  lundi 15 novembre 2021
171€ 153€ 140€ 126€ 108€ 86€ 63€ 45€ 32€ 15€
Excepté samedi 20 novembre 2021
209€ 187€ 171€ 154€ 132€ 105€ 77€ 55€ 39€ 15€

Rien ne parle mieux que des extraits : en voici quelques uns, avec l’aimable autorisation de l’Opéra de Paris:

 

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Un nouveau Rigoletto à l’Opéra Bastille dans une mise en scène de Claus Guth ( qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris)

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Le livret de Rigoletto est inspiré du Roi s’amuse de Victor Hugo. Le drame mêle le sublime au grotesque autour du personnage de Triboulet, bouffon du roi, et dénonce à travers le libertinage et la décadence des classes dirigeantes.
Le personnage central du drame de Hugo et de l’opéra de Verdi est inspiré de Nicolas Ferrial (1479-1536) alias Triboulet, qui fut bouffon à la cour du roi de France sous les règnes de Louis XII et de François Ier. Ce dernier le bannira pour s’être moqué d’une courtisane. En 1532, Triboulet deviendra l’un des personnages du Pantagruel de Rabelais.
La pièce de Hugo, comme l’opéra de Verdi, fut victime de la censure : dès le lendemain de sa création, « Le Roi s’amuse » fut interdit tant, sous la Monarchie de Juillet, la critique du pouvoir royal et de la noblesse était sensible. Vingt ans plus tard, à Venise, l’opéra de Verdi devait également passer sous les fourches  de l’Empire austro-hongrois : le compositeur et son librettiste se trouvèrent dans l’obligation de transposer l’action en Italie, à la cour de Mantoue, et de modifier sensiblement l’intrigue ainsi que les noms des personnages. Ainsi Triboulet devint Rigoletto.

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On connaît bien l’intrigue qui débute lors d’un bal : Le comte Monterone accuse le Duc de Mantoue, grand coureur de jupons, d’avoir déshonoré sa fille. Rigoletto, bouffon bossu du Duc, se moque de lui. Monterone jette alors une solennelle malédiction sur lui ainsi que sur le Duc. Or, c’est au tour de Gilda, fille du bossu, d’être séduite par le Duc. Rigoletto, dont Gilda est le bien le plus précieux, décide donc de se venger et emploie les services d’un tueur à gages. Mais la malédiction est déjà en marche et ne tarde pas à s’accomplir. Rigoletto, dans une suite d’enchaînements malheureux, perdra son enfant adorée.

Claus Guth qui assure le mise en scène de cette nouvelle production, s’attache implacablement à mettre à nu les œuvres qu’il met en scène. Pour cette production, il a imaginé un spectacle traversé de fantômes et de fantasmes, où le spectateur revit la tragédie à travers le regard d’un Rigoletto brisé et socialement déclassé. L’Opéra débute avec une sorte de préambule où un Rigoletto qui a sombré dans une déchéance totale ouvre une boite en carton. La boite contient une robe blanche souillée de sang, et un costume de fou du roi. Et la scène se transforme, et on se retrouve à l’intérieur de cette boite en carton .

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On aimera ou on détestera cette mise en scène et ces décors, mais personne ne pourra nier la puissance de l’orchestre dirigé avec brio par Nicola Luisotti actuellement puis par  Pier Giorgio Morandi (14 > 30 mai). Dans ce domaine on frise la perfection, tout autant pour les voix: LE DUC DE MANTOUE: actuellement le ténor Michael Fabiano  puis Francesco Demuro (20, 28 avril, 7, 10, 14, 16, 21, 24, 27,30 mai) qui nous a offert le morceau le plus célèbre (La Dona e Mobile) salué par un tonnerre d’applaudissements mérité, qui est vraiment superbe dans le rôle, tout autant que GILDA (soprano) : Olga Peretyatko qui sera remplacée par Irina Lungu  (20, 28 avril, 7, 14, 21, 27, 30 mai). Mais Rigoletto c’est surtout le rôle titre, et Quinn Kelsey (baryton)est vraiment fabuleux, qui sera remplacé par  Franco Vassallo (20, 28 avril, 7, 14, 21, 27, 30 mai). L’ensemble des interprètes ne déméritent pas, même si je ne les cite pas tous.

Personnellement, lorsque je vais à l’Opéra, ce sont surtout les voix et la direction d’orchestre qui m’importent le plus alors autant vous dire que j’étais sur un nuage lorsque j’ai vu cet Opéra. Et je pense que les véritables amoureux de cet art abonderont dans mon sens. Une fois encore il faut saluer la direction de l’Opéra Bastille pour la justesse de ses choix, avec cette nouvelle production de Rigoletto, qui remplace celle vue maintes fois qui avait été créée en 1996 dans une mise en scène de Jérome Savary.

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TOUTES LES PHOTOS  @ Monika-Rittershaus

Représentations : durée : environ 2h 35 avec un entracte

dimanche 17 avril 2016 – 14h30
mercredi 20 avril 2016 – 19h30
samedi 23 avril 2016 – 19h30
mardi 26 avril 2016 – 19h30
jeudi 28 avril 2016 – 19h30
lundi 2 mai 2016 – 19h30
jeudi 5 mai 2016 – 19h30
samedi 7 mai 2016 – 19h30
mardi 10 mai 2016 – 20h30
samedi 14 mai 2016 – 19h30
lundi 16 mai 2016 – 19h30
samedi 21 mai 2016 – 19h30
mardi 24 mai 2016 – 19h30
vendredi 27 mai 2016 – 19h30
lundi 30 mai 2016 – 19h30

TARIFS
210€ 190€ 160€ 140€ 100€ 70€ 35€ 15€ 5€
Excepté mer. 20 avril, sam. 21 et ven. 27 mai : 231€ 209€ 176€ 154€ 110€ 77€ 39€ 15€ 5€
Excepté lun. 2 et 16 mai :  189€ 171€ 144€ 126€ 90€ 63€ 32€ 15€ 5€

Réservations : par Internet : www.operadeparis.fr
par téléphone : 08 92 89 90 90 (numéro surtaxé : 0,34€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

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OPÉRA DE PARIS, tout ou presque sur la saison 2016/2017! de très belles surprises

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Cinq siècles de musique seront parcourus au cours de la saison 2016/2017

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Un parcours qui débute au 17ème siècle avec l’opéra de Cavalli écrit en 1667, Eliogabalo, donné pour la première fois en France , dirigé par Leonardo García Alarcón et mis en scène par Thomas Jolly avec le contre-ténor Franco Fagioli mais aussi Paul Groves, Valer Sabadus et Nadine Sierra, et qui se conclut en mars 2017, avec la commande d’un nouvel opéra en français passée au compositeur Luca Francesconi, Trompe la Mort, dirigé par la chef d’orchestre Susanna Mälkki et mis en scène par Guy Cassiers, avec une distribution largement française : Cyrille Dubois, Julie Fuchs, Jean-Philippe Lafont, Laurent Naouri, Philippe Talbot, Béatrice Uria-Monzon, aux côtés de Thomas Johannes Mayer et d’Ildikó Komlósi.

Sous la direction de Philippe Jordan, Samson et Dalila de Saint-Saëns – qui n’a pas été joué à l’Opéra depuis 1991 – sera proposé dans une mise en scène de Damiano Michieletto. Anita Rachvelishvili sera Dalila et Aleksandrs Antonenko, Samson. Puis la reprise des Contes d’Hoffmann d’Offenbach dans la mise en scène de Robert Carsen avec Jonas Kaufmann, Sabine Devieilhe, Kate Aldrich, Ermonela Jaho et Stéphanie d’Oustrac. Une alternance exceptionnelle à souligner avec Roberto Alagna, qui interprètera Don José à Paris pour la première fois, et Bryan Hymel ou encore Clémentine Margaine, Varduhi Abrahamyan, Anita Rachvelishvili et Elīna Garanča pour Carmen, Ildar Abdrazakov et Roberto Tagliavini en Escamillo, Aleksandra Kurzak, Nicole Car et Maria Agresta pour Micaëla dans Carmen de Bizet que Calixto Bieito remontera sous la direction de Lionel Bringuier et de Mark Elder.

A (re)découvrir Sancta Susanna d’Hindemith et Cavalleria Rusticana de Mascagni seront proposés en une seule soirée par le metteur en scène Mario Martone sous la direction de Carlo Rizzi. Elīna Garanča sera Santuzza aux côtés de Yonghoon Lee et Elena Zaremba, et c’est Anna Caterina Antonacci qui interprètera Susanna. Dmitri Tcherniakov mettra en scène La Fille de neige de Rimski-Korsakov qui sera dirigé par le jeune chef d’orchestre russe Mikhail Tatarnikov. Aida Garifullina sera Snegourotchka aux côtés de Franz Hawlata, Luciana d’Intino, Thomas Johannes Mayer, Martina Serafin et Ramon Vargas. Moins connu du public l’opéra Les Fêtes d’Hébé de Rameau sera proposé par l’Académie de l’Opéra de Paris. C’est au chorégraphe Thomas Lebrun que revient la mission de mettre en scène cette opéra-ballet avec les artistes de l’Académie, les chantres du Centre de Musique baroque de Versailles et les musiciens du Royal College of Music de Londres qui seront dirigés par Jonathan Williams. L’Académie proposera aussi Owen Wingrave un des opéras de Britten les moins représentés dans une version pour orchestre de chambre de David Matthews dirigé par Stephen Higgins et mis en scène par le jeune metteur en scène irlandais, Tom Creed.

La Cenerentola de Rossini sera mis en scène par Guillaume Gallienne et dirigé par Ottavio Dantone qui font tous deux leurs débuts à l’Opéra de Paris avec à l’affiche des jeunes artistes comme Alessio Arduini ou Roberto Tagliavini. Les décors seront signés Eric Ruf. Un projet illustre à nouveau le souhait d’unité entre les domaines chorégraphiques et lyriques avec la nouvelle production de CosÌ fan tutte : Anne Teresa De Keersmaeker mettra en scène six jeunes chanteurs doublés de six danseurs (en alternance avec ceux de la Compagnie Rosas et du Ballet de l’Opéra). Dirigé par Philippe Jordan, CosÌ fan tutte débutera un cycle Da Ponte qui se poursuivra sur les saisons à venir.

Thomas-Joll

Thomas-Joll

Luca-Francesconi

Luca-Francesconi

Le cycle Wagner engagé par Philippe Jordan se poursuivra avec Lohengrin dans la nouvelle production de Claus Guth avec Jonas Kaufmann, présent pour la deuxième fois cette saison, aux côtés de Martina Serafin et de René Pape. Dédié à Pierre Boulez qui a fait entrer cet opéra au répertoire de l’Opéra de Paris en 1963, Wozzeck de Berg mis en scène par Christoph Marthaler et dirigé par Michael SchØnwandt sera repris à l’Opéra Bastille.

Les grandes voix viendront interpréter les spectacles du répertoire avec notamment Anja Harteros, Marcelo Álvarez, Bryn Terfel dans Tosca, Sonya Yoncheva en alternance avec Anna Netrebko face à Peter Mattei dans Eugène Onéguine, Vittorio Grigolo, Željko Lučić et Nadine Sierra dans Rigoletto, Artur Ruciński, Pretty Yende dans Véronique Gens Lucia di Lammermoor, et Stanislas de Barbeyrac dans Iphigénie en Tauride ou encore pour la reprise de La Flûte enchantée, dirigé par qui fera ses débuts à l’Opéra de Paris, avec Stanislas de Barbeyrac / Pavol Breslik pour Tamino, Michael Volle / Florian Sempey pour Papageno, René Pape / Tobias Kehrer pour Sarastro, Sabine Devieilhe / Albina Shagimuratova pour La Reine de la nuit, Christina Gansch pour Papagena, Nadine Sierra / Kate Royal pour Pamina aux côtés de José Van Dam pour Der Sprecher. Enfin, Joyce DiDonato, Juan Diego Flórez, Anja Harteros, Ludovic Tézier et Rolando Villazón donneront des récitals au Palais Garnier.

Dmitri-Tcherniakov

Dmitri-Tcherniakov

Côté Danse

Benjamin Millepied propose neuf créations et six entrées au répertoire pour cette nouvelle saison.

La qualité des compositions musicales est de nouveau au centre de la conception de cette deuxième saison et un certain nombre d’artistes contemporains collaboreront pour la première fois avec le Ballet de l’Opéra de Paris Cinq ballets de George Balanchine seront à l’affiche au cours de la saison : trois ballets abstraits réunis dans une même soirée avec l’entrée au répertoire de Mozartiana imaginé sur une partition de Tchaikovski en hommage à Mozart avec, aux côtés des solistes, les élèves de l’École de danse ; Violin Concerto, œuvre qui s’inscrit dans l’esprit des ballets « en noir et blanc » de Balanchine et Brahms-Schönberg Quartet conçu sur une musique de Brahms orchestrée par Schönberg, avec des décors et costumes signés de Karl Lagerfeld, autre grand maître de l’élégance et de la pureté des lignes. Également une entrée au répertoire avec un des rares ballets narratifs de George Balanchine, Le Songe d’une nuit d’été.

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En amoureux de la partition de Félix Mendelssohn-Bartholdy, George Balanchine avait crée en 1962, pour le New York City Ballet, sa version de la comédie de Shakespeare. La réalisation des décors et costumes a été confiée à un autre magicien de la scène, Christian Lacroix. La Valse, cette chorégraphie de George Balanchine de 1951 sera proposée dans le cadre d’une soirée autour de Maurice Ravel, intarissable source d’inspiration chorégraphique, encadré par En sol de Jerome Robbins et par un Boléro fascinant de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet électrisé par la scénographie de Marina Abramović et les costumes de Riccardo Tisci. Cette année verra également l’entrée au répertoire de deux œuvres de William Forsythe.

Sous le signe de l’école américaine, Trio sur une musique de Ludwig van Beethoven créé en 1996 pour le Ballet Frankfurt et Workwithinwork monté deux ans plus tard sur les Duetti pour violon de Luciano Berio. Une soirée complétée par l’entrée d’une œuvre majeure de Merce Cunningham créée en 1968. Walkaround time sur une musique de David Behrman et dans des décors imaginés d’après le Grand Verre de Marcel Duchamp.

Blake Works de Forsythe, spectacle conçu en juillet 2016 pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris, élaboré en collaboration avec l’étoile montante de la musique électro britannique James Blake, sera présenté lors du Gala d’ouverture de la saison chorégraphique pour une soirée tournée vers la modernité avec la création de la canadienne Crystal Pite qui investira pour la première fois la scène de l’Opéra avec une pièce conçue sur une musique de Max Richter inspiré de Vivaldi. Tino Sehgal travaillera aussi pour la première fois avec le ballet de l’Opéra qu’il mettra en scène tant dans les espaces publics que dans la grande salle du Palais Garnier et In Creases de Justin Peck entraînera les danseurs sur une musique de Philip Glass pour ce programme de la rentrée. Création encore avec Tree of Codes de Wayne McGregor donnée en juillet 2015 au Festival international de Manchester pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris et de la Company Wayne McGregor. Il fait appel ici au musicien Jamie xx qui compose une musique à la lisière de la pop et de l’électronique et à l’artiste Olafur Eliasson pour la scénographie.

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Également deux créations de Benjamin Millepied : l’une inspirée des mots et timbre de l’artiste Barbara, devenue un des symboles de la chanson française, proposée dans une même soirée avec la dernière œuvre majeure d’Antony Tudor sur la musique amoureuse d’Antonín Dvořák, The Leaves are Fading, créée en 1975 et souvent considérée comme la plus « abstraite » du chorégraphe. L’autre associe Philippe Parreno, artiste français qui a redéfini la notion même d’expérience de l’art et qui conçoit ses expositions comme un espace scénarisé donnant lieu à une série d’événements. Suivis et encadrés par Benjamin Millepied, avec la participation de William Forsythe, quatre chorégraphes, Sébastien Bertaud, Bruno Bouché, Nicolas Paul, Simon Valastro présenteront le fruit de leur travail élaboré au sein de l’Académie chorégraphique de l’Opéra national de Paris lors d’une même soirée

Après 20 danseurs pour le XXe siècle de Boris Charmatz, l’Opéra de Paris intégrera cette saison à son répertoire À bras-le-corps. C’est la majestueuse Rotonde du Glacier du Palais Garnier qui se voit investie par deux chorégraphes, Boris Charmatz et Dimitri Chamblas toujours tentés de rencontrer les spectateurs à l’extérieur des salles dédiées au spectacle.

Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev sera repris pour les fêtes de fin d’année et La Sylphide de Pierre Lacotte terminera la saison au Palais Garnier. Les Démonstrations et le Spectacle de l’Ecole de danse, qui fêtera cette saison sa 40ème édition, ainsi qu’un Gala invitant les Ecoles de danse du XXIe siècle compléteront ce programme.  Deux compagnies internationales seront invitées : L’American Ballet Theatre avec La Belle au bois dormant remonté par Alexei Ratmansky et le Semperoper Ballett, Dresden qui présentera Impressing the Czar de William Forsythe

Indéniablement une très belle saison 2016/2017, qui montre que l’Opéra de Paris reste un des plus grands au Monde.

TOUTES LES PHOTOS @ E BAUER  Opera de Paris

Les abonnements de la saison 2016/2017 sont ouverts à la vente depuis le 10 février 2016 et la vente des spectacles à l’unité se fera à partir du 31 mai 2016 suivant un calendrier d’ouverture des ventes séquencé 3 ou 4 mois avant la première de chaque spectacle (11 dates d’ouverture).