Fabienne rappeneau

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La Maison du Loup est sans conteste une des bonnes surprises de cette rentrée. Surprise? Pas vraiment quand on sait que son auteur et principal interprète, n’est autre que Benoit Solés qui a déjà écrit LA MACHINE DE TURING qui poursuit sa carrière sur les Planches du théâtre du Palais Royal, toujours avec autant de succès

À la rencontre de Jack London…

Été 1913. Depuis sa libération, Ed Morrell (Benoit Solès) se bat pour que son ami, Jacob Heimer, toujours en prison, échappe à la peine de mort. Frappée par ce combat, Charmian ( Anne Plantey), épouse du célèbre écrivain Jack London (Amaury de Crayencourrt), invite Ed dans leur vaste propriété ”La Maison du Loup”. Son objectif est de provoquer chez Jack, en perte d’inspiration, une sorte d’étincelle. Ed parviendra-t-il à sauver Jacob ? Jack London écrira-t-il un nouveau roman ? Ce dernier a vécu  mille vies : marin, chercheur d’or, journaliste, romancier. Autant d’expériences qui ont irrigué son œuvre dans laquelle l’autobiographie et le combat pour la vie occupent une place primordiale. Autodidacte, il devint, par un travail forcené, l’écrivain le plus illustre des États-Unis, publiant de son vivant une quarantaine d’ouvrages, traduits dans le monde entier, parmi lesquels L’appel du monde sauvage, Croc-Blanc et Martin Eden.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

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On se passionne sur cette histoire, cette rencontre très rapidement. On est captivé dès les premiers échanges entre les différents personnages  et la mise en scène de Tristan Petitgirard, avec une scénographie de Juliette Azzopardi assistée dans cette tâche par Jean Benoit Thibaut est particulièrement efficace.

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C’est dans le décor, et donc sur la scène du Théâtre Rive Gauche que je retrouve ce comédien at auteur, que j’avais déjà rencontré il y a quelques années lorsqu’il présentait sa pièce moliérisée : LA MACHINE DE TURING.

Des retrouvailles sous le signe de la bonne humeur:

Ne manquez pas cette pièce vraiment superbe au Théâtre Rive Gauche, elle mérite vraiment le détour, et c’est une des meilleures surprises de cette rentrée théâtrale.

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la bande annonce:

 

 

 

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Antoine de Saint-Exupéry, si tout le monde (ou presque) connait le Petit Prince de cet auteur, peu connaissent vraiment l’homme, sa vie, ses amours. Et c’est ce que vous propose Jean-Claude IDÉE, qui non seulement a écrit, mais qui met en scène, et a créé les décors et les lumières.

C’est une toute petite tranche  de sa vie que l’on va découvrir ici. Nous sommes en 1942, St Ex vit dans une villa proche de la mer , non loin de New York. Il y a sa femme, Consuelo, l’amant de cette dernière : le philosophe Denis de Rougemont. Et vu qu’il faut faire la part belle aux amours, on verra aussi la maîtresse en titre de St Ex, Sylvia Hamilton, une jeune et jolie journaliste. L’aviateur est en train d’écrire ce qui restera son oeuvre la plus célèbre, Le Petit Prince, mis les évènements font qu’il souhaite reprendre du service avec son avion, pour retourner en Afrique. Tous et toutes vont tenter de le convaincre de rester aux Etats Unis.

Une jolie pièce, interprétée par de très bons comédiens : Gael Giraudeau ( St Ex), Alexandra Ansidei ( Consuelo), Adrien Melin ( Rougemont) et Roxanne Bennett (Sylvia).

Une petite rencontre avec le mari et la femme (au théâtre s’entend) se devait d’être: la voici :

C’est toujours agréable de converser avec des comédiens de talent, comme vous pouvez le constater. Voila, en prime quelques photos en situtaion sur la scène du Petit Montparnasse:

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Le spectacle se joue encore  du mercredi 16 juin 2021 à 21h00 au dimanche 4 juillet 2021 à 15h00, avec reprise du mercredi 8 septembre 2021 à 21h00 au dimanche 19 décembre 2021 à 15h30

Prix des places au guichet, réservations au théâtre : tel :01 43 22 77 74

1° catégorie :  36 €
2° catégorie:  18 
– de 26 ans: 10 €

Réservations par téléphone ou par internet: + 2€ de frais

Mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi: 21h et matinée Dimanche: 15h

la bande annonce :

 

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Si vous êtes passionné d’histoire et plus particulièrement de cette période trouble de l’Histoire de France où Jeanne d’Arc  fut une héroïne, ne manquez surtout pas cette série de représentations de Jeanne d’Arc qui vous contera sa vie, ses faits, et bien entendu son procés .

Séverine Cojannot est une comédienne que l’on a pu voir dans Marie Tudor qu’elle a joué plus de 300 fois à Paris, ele fut aussi Portia dans Le Marchand De Venise au Lucernaire et en tournée, et a montré ses talents de comédie dans La Baby Sitter de René de Obaldia ou encore dans Les Précieuses Ridicules. Cette fois elle fait une réelle performance dans Jeanne d’Arc où elle est seule en scène.

La pièce a été écrite, mise en scène et interprétée en Italie par Monica Guerritore, qui en assure la mise en scène pour sa création en France. Je ne vais pas vous conter  l’histoire,  Séverine le fera mieux que personne sur la scène du Théâtre de la Contrescarpe où elle reçoit une ovation méritée tous les soirs. La mise en scène reste sobre, pas de décor si ce n’est une buche plantée au milieu de la scène, quelques accessoires pour nous montrer qu’elle fut guerrière, donc épée et la moitié d’armure pour bien nous plonger dans le passé. Et vous verrez que vous allez apprendre beaucoup de choses, ou vous souvenir des cours d’histore, ou de certains cours religieux puisque ce personnage sera sanctifié, mais quelques 500 ans plus tard. Da la bergère en pleine campgne à Domrémy en Lorraine à la Sainte, vous apprendrez tout ce qu’il vous faut savoir sur elle et surtout sur ce procès.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. 

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Il en faut du talent pour nous passionner pendant plus d’une heure avec une histoire que tout le monde ou presque connaît, mais si vous écoutez bien l’entretien qui suit vous verrez que votre serviteur a quand même appris quelque chose.

Entretien avec Séverine Cojannot :

Jeanne d’Arc, c’est au Théâtre de la Contrescarpe, 5 rue Blainville dans le 5ème,

du mercredi au samedi à 19.00 et dimanche à 18.30

Réservations : 01 42 01 81 88

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau.

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la bande annonce : 

 

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Les leçons de piano, très particulières, de Madame Pylinska permettent à Eric Emmanuel Schmitt de nous offrir un nouveau chef d’oeuvre

L’auteur nous ramène à ses jeunes années, en fin d’adolescnece, avec un piano chez lui, qui le fait vibrer, tout particulièrement lorsqu’on y interprête du Chopin.

Madame Pylinska, aqui st loin d’être sympathique au premier abord, impose une méthode excentrique pour jouer du piano : se coucher sous l’instrument, faire des ronds dans l’eau, écouter le silence, faire lentement l’amour… Au fil de ses cours, de surprise en surprise, le jeune Éric apprend plus que la musique, il apprend la vie. Nous écoutons une  fable tendre et comique, avec des chats, des araignées mélomanes, s&ans oublier une tante adorée, et surtout beaucoup de de mélodies de Chopin, interprétées sur scène par un pianiste de talent : Nicolas Stavy, Prix Chopin à Varsovie . Les airs joués au piano  donnent un rythme à ce récit, et le public se laisse bercer par toute la douceurs des nombreuses oeuvres ou extraits :

Intégralement : Chopin, Nocturne, opus 9, n° 1.- Chopin, Prélude opus 28, n° 1.  – Chopin, Prélude opus 28, n° 7. – Chopin, Ballade n°1, opus 23.  – Chopin, Prélude opus 28, n°20.
En extraits : Chopin, Valse opus 69, n° 1. – Liszt, Rhapsodie n° 2. – Chopin, Début du prélude 15… – Chopin, Début du prélude 9… – Chopin, Début du prélude 10… – Chopin, Début du prélude 2… – Chopin,  Concerto n°1, 2e mouvement, Romance. – Chopin,  mazurka en la mineur op. 17 n°4. – Chopin,  Berceuse, opus 57.  – Chopin, Sonate n° 3 in Si mineur, Op. 58, thème du mouvement lent, Largo.   — Chopin, Étude opus 10, numéro 3. -. Chopin, Concerto n°2, opus 21, 2e mouvement, Larghetto. – Chopin, Marche funèbre, Sonate n°2, opus 35  – Chopin, Barcarolle, opus 60.

Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute diffusion, utilisation interdite sans autorisation de l’auteur.

C’est Eric Emmanuel Schmitt qui  interprête son propre rôle et celui de Madame Pylinska, après avoir joué des centaines de fois Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran sur la scène du Théâtrte Rive Gauche, mais aussi en France, au canada, aux etats Unis ou encore en Italie et au Liban. On se régale à chaque instant, que ce soit du texte, de  la musique, tout comme de l’interprétation. C’est un des grands moments de théâtre de cette rentrée, et surtout n’&ttendez pas pour venir l’écouter et l’applaudir. Seules 30 représentations sont prévues cette année sur la scène du Théâtre Rive Gauche. Musique et théâtre dans un même lieu, en parfaite harmonie, avec énormément d’humour. Voilà le théâtre comme on l’aime, pardon, mieux, comme on l’adore! La mise en scène sobre de Pascal Faber souligne encore mieux texte et musique!

Laissons la parole à Eric Emmanuel Schmitt pour la genèse de cette pièce : « Au milieu du salon familial trônait un piano sombre que torturait régulièrement ma grande sœur. Or, un jour, une femme s’assit devant le meuble et en tira des sons enchanteurs : le temps s’arrêta, la lumière envahit la pièce, on entendit la respiration du silence.
Que s’était-il passé ? Chopin… Toute ma vie, j’ai cherché le secret de ce moment-là, vécu à l’âge de dix ans. Passionné, j’ai appris la musique, étudié le piano mais Chopin m’a toujours  échappé alors qu’il  palpite sous d’autres doigts que les miens. À vingt ans, en rencontrant une professeure de piano polonaise complètement excentrique, Madame Pylinska, j’ai traqué le secret de Chopin. »

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Retrouvez l’entretien avec Eric-Emmanuel Schmitt :

Rentrée chargée pour Eric-Emmanuel Schmitt : Le théâtre Rive Gauche et un nouvel ouvrage chez Albin Michel

JUSQU’AU AU 4 OCTOBRE 2020
30 EXCEPTIONNELLES !

Du mercredi au samedi à 20h30
Matinées les samedis et les dimanches à 15h
30 REPRESENTATIONS EXCEPTIONNELLES !

Du mardi au samedi à 20h30
Matinées les dimanches à 15h

Tarifs
45€ (Carré Or), 36€, 27€

Durée : 1h50

la bande annonce :

MADAME PYLINSKA ET LE SECRET DE CHOPIN (Théâtre Rive Gauche-Paris 14ème) – Bande annonce from Théâtre Rive Gauche on Vimeo.

 

 

Bonne surprise en OFF Avignon

Marie Caillaud, petite berrichonne de onze ans, est bien intimidée d’être en face de la bonne dame de Nohant.  La fille du tisserand du haut de ses onze ans sait déjà laver, ravauder, biner, bêcher, brider une volaille et ne rechigne pas devant le travail. George Sand l’engage. Très tôt Madame Sand décèle chez la petite servante, une intelligence vive et un désir de savoir.

Photo Fabienne Rappeneau,

Marie, la cuisinière houspille la petite servante mais lui apprend à cuisiner. La table est bonne et célèbre. Marie est éblouie par ses beaux Messieurs et ses belles Dames qui viennent de Paris. Mais son cœur bat à tout rompre pour le beau Maurice, le fils de Madame. Maurice  lui propose de jouer dans ses pièces, c’est une tradition à Nohant on fait du théâtre, avec les invités, avec les résidents et avec des marionnettes. Les maîtres de Nohant sont très prolifiques. La petite Marie est une bonne et sensible comédienne. On lui apprend à lire et à écrire. C’est plus pratique pour lire et les romans de Madame et les écrits de Maurice. Marie devient la maîtresse de Maurice qui l’a séduite.

Marie prend  de l’assurance auprès de cette belle compagnie. Elle jouera plus de 35 pièces écrites par George Sand, qui, toute sa vie a brisé les tabous, ne craignant pas l’opprobre public. Mais dans sa vie privée, comment George Sand va-t-elle considérer la liaison de son Maurice avec sa gouvernante ?

Gérard Savoisien nous avait enchanté l’an passé avec « Mademoiselle Molière », cette année sa Marie des Poules nous touche au cœur.Dans cette nouvelle pièce, il décrit tout un pan de l’histoire de la littérature et du siècle. Au travers du destin d’une petite paysanne analphabète qui s’élèvera plus haut que sa condition, il brosse un portrait de femme délicat et sensible. Dans la pièce nous suivons Marie Caillaud de onze ans jusqu’à sa maturité. Béatrice Agenin compose avec sensibilité Marie. Au début nous avons une petite paysanne aux accents berrichons pour devenir une jeune fille, plus fine, plus cultivée, puis une femme amoureuse et bafouée. Toutes les émotions, les émois, les révoltes de Marie sont portées par Béatrice Agenin. Cette merveilleuse comédienne incarne également George Sand. Sa composition nous touche au cœur. Face à elle, Arnaud Denis incarne Maurice. Comment lui résister ? Nous comprenons Marie, mais Dieu que le personnage est déplaisant, ni pire, ni meilleur que la plupart des fils de famille qui exercer un droit de cuisage sur les petites bonnes. Mais Maurice est  un personnage assez complexe qui vivait dans l’ombre de sa mère, et qui aima sincèrement Marie, du moins il nous plait de le penser.

Arnaud Denis a composé une mise en scène qui sert admirablement le texte de Gérard Savoisien. Les costumes d’époque nous plongent à Nohant, une maison de poupées nous permettra de pénétrer dans l’intimité des personnages. Les marionnettes à l’image de Marie et Maurice, de Béatrice Agenin et Arnaud Denis sont de Julien Sommer, elles peuvent prendre place dans la collection  à Nohant. Chaque élément de décor est juste, bien pensé et permet aux spectateurs de prendre place pour rire et pleurer à ce superbe spectacle.

Marie Laure Atinault envoyée spéciale au festival d’Avignon

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Un grand texte de Stefan Zweig, une comédienne  au sommet de son art, un metteur en scène avisé, un théâtre qui joue le jeu…Bravo!

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Une femme rangée traîne son ennui dans les casinos. A Monaco, elle rencontre un jeune homme qu’elle décide de sauver du jeu. Elle nous raconte sa rencontre, les sentiments qui l’habitent, sa décision de l’aider. Elle qui était une femme rangée, certes riche, voit sa vie changer , de nouveaux sentiments naître, et elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider le jeune homme à perdre ses pulsions pour le jeu. Mais y arrivera-t-elle vraiment? La passion n’est-elle pas aveugle?

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Seules de grandes comédiennes arrivent à nous faire comprendre ce que l’auteur a créé. Et la prestation de Clémentine Célarié est au dessus de tout. Elle nous entraîne dans son tourbillon, mais un tourbillon de finesse, de mots. On la voit évoluer. C’est du grand art. Elle n’est certes pas seule sur scène, entourée de deux jeunes acteurs dont un est le barman de l’hôtel de luxe où elle séjourne (Samuel Nibaudeau) et l’autre le jeune joueur, un rôle difficile tenu avec pudeur par Loris Freeman. Le théâtre Rive Gauche d’Eric Emmanuel Schmitt, qui a écrit cette nouvelle adaptation est fidèle à son metteur en scène, Steve Suissa, et on le comprend. Sa mise en scène est sobre, donnant toute son importance au texte et aux comédiens, avec un décor tout aussi sobre.

Clémentine Célarié est époustouflante de justesse. On vibre à ses gestes, à ses mots, ses intonations. Ne serait-ce que pour elle, il faut absolument aller découvrir ce 24 heures de la vie d’une femme avant le 31 décembre. Certes vous n’allez pas mourir de rire, ce n’est pas le but de cette pièce, mais vous allez adorer.

24h de la vie d'une femme, De Stefan Zweig, Adaptation : Eric-Emmanuel Schmitt, Mise En Scène : Steve Suissa, Avec : Clémentine Célarié, Loris Freman, Samuel Nibaudeau, Décor : Stéfanie Jarre, Costume : Pascale Bordet, Mise En Scène (Assistante) : Stéphanie Froeliger, Lumière : Jacques Rouveyrollis, Lumière (Assistant) : Jessica Duclos, Son : Maxime Richelme, Théâtre Rive Gauche (Paris), 7 avril 2015, © Fabienne Rappeneau

 

TOUTES LES PHOTOS : @ Fabienne Rappeneau

24 heures de la vie d’une femme, c’est du jeudi au samedi à 21 h, matinées samedi et dimanche à 17h00 (jusqu’au 29 novembre.

du 3 au 20 décembre : jeudi et samedi à 21h00 et vendredi à 19h00. Matinées samedi 17h00 et dimanche à 15h00

du 22 décembre au 3 Janvier, mardis et mercredis à 19h et samedis à 21h00, matinées les samedis à 17h et les dimanches à 15h

Tarifs guichet : 40€ (Carré Or), 34€, 27€, 20€ et 12€

réservations au : Tél : 01 43 35 32 31

http://www.theatre-rive-gauche.com/onlinereservation.cfm

 

Il y a quelquefois des surprises de taille au théâtre et celle-ci  est géante…avec des comédiens qui se donnent à fond et un public qui suit!

Affiche - CNAPQA

 

On frappe à la porte d’une maison en province, c’est un couple  qui vient visiter la maison en vente dans un petit village de Normandie. Les occupants des lieux sont du genre jovial, très jovial, qui insistent pour leur offrir l’apéritif, en attendant de leur faire faire le tour de l’habitation. C’est pourtant une simple visite immobilière. Mais qui va se transformer au fur et à mesure que la pièce avance, et qui pourrait bien virer au cauchemar….du genre faits divers comme on pourrait en lire dans les journaux. Cauchemar peut-être, mais certainement pas pour les spectateurs.

Ça n'arrive pas qu'aux autres, De et mise en scène Nicolas Martinez, Benoît Moret, Avec Ariane Boumendil, Nicolas Martinez, Benoît Moret, Pascale Oudot, Café de la gare (Paris), 27 août 2015, © Fabienne Rappeneau

Ça n’arrive pas qu’aux autres, De et mise en scène Nicolas Martinez, Benoît Moret, Avec Ariane Boumendil, Nicolas Martinez, Benoît Moret, Pascale Oudot, Café de la gare (Paris), 27 août 2015, © Fabienne Rappeneau

Les auteurs, Nicolas Martinez et Benoit Moret, s’en sont donnés à coeur joie, et ont été encore plus loin, en  se mettant en scène dans cette comédie , dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est inattendue. Tous deux font partie de ‘La Bande à Palmade’. On se souvient de Benoît Moret  qui avait repris le rôle de Thierry Lhermitte dans Le Père Noël est une ordure’ l’an dernier, alors que Nicolas Martinez était au même moment dans Coup de théâtre(s) de Sébastien Azzopardi. Ils se donnent à fond sur la scène du Café de la Gare, entourés d’Ariane Boumendil et Pascale Oudot. Ne pensez pas que certains tirent la couverture ou que d’autres sont des faire valoir. Ces 4 comédiens sont tout simplement excellents, qui n’hésitent pas à se mettre à nu ( dans tous les sens du terme)  . Plus d’une fois on se dit, non, il na va pas oser, ou elle ne va quand même pas faire ça….et pourtant ils en font encore plus. La salle apprécie le délire. Certes on est un peu désorienté dans la mise en place, dans les premières minutes, et on se demande où on va. Mais plus l’histoire avance et plus on rit, et plus on admire les comédiens sur scène. Nicolas Martinez  bouge tellement qu’on se demande combien de kilos il va perdre chaque soir sur la scène. A mon avis, à la fin de la série de représentations il aura retrouvé la ligne qu’il avait à 15 ans, parce qu’il me semble impossible de dire quand cette pièce va s’arrêter…je la vois même comme un des gros succès de cette saison, et c’est tout ce qu’on peut leur souhaiter. Coproduite par Pierre Palmade, ‘Ça n’arrive pas qu’aux autres’ fera date dans les anales du théâtre, qui n’est pas sans rappeler, dans le ton un certain père Noël pas très sympa….

Ça n'arrive pas qu'aux autres, De et mise en scène Nicolas Martinez, Benoît Moret, Avec Ariane Boumendil, Nicolas Martinez, Benoît Moret, Pascale Oudot, Café de la gare (Paris), 27 août 2015, © Fabienne Rappeneau

Ariane Boumendil, Nicolas Martinez, Benoît Moret, Pascale Oudot, 27 août 2015, © Fabienne Rappeneau

Allez donc vous régaler et rire au Café de la Gare, du mercredi au samedi à 21h00 et le dimanche à 16h30

La Café de la Gare, c’est au 41 rue du Temple dans le 4ème à Paris

Réservations au 01 42 78 52 51 ou www.cdlg.fr   ou kimaimemesuive.fr

Places : 26€ tarif unique et tarif jeunes : pour les moins de 26 ans : 10€

 

photo william LET

photo william LET

 

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Cela fait bien longtemps que je n’avais pas ri autant. Merci !

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Il y a des choses que j’adore en écrivant ces petites chroniques de spectacles. Généralement je ne sais rien de ce que je vais voir, j’évite de lire ce qui est paru, même si cela s’avère difficile dans certains cas. Je veux avoir le plaisir d’une découverte totale, sans aucun préjugés. Et dans le cas de cette pièce, tout ce que j’en savais, c’est que c’était une prolongation, et rien d’autre. Et le moins que je puisse dire, c’est que je ne suis pas déçu d’être venu au Palais des Glaces pour découvrir cette comédie co-écrite par Jean Franco et Guillaume Mélanie. j’aurais quand même pu me douter que les auteurs de « Lady Oscar » ou de « Panique au Ministère », deux triomphes pour Amanda Lear , allaient me faire rire. Mais peut-être pas à ce point là.

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Ce soir, Lisa Barland, (Maud Le Guénédal) une femme d’affaires endurcie, doit recevoir des invités de marque, et comme toujours dans ces cas là, elle a recours aux services d’un escort, qui joue son petit ami pour la galerie. Mais ce soir, l’escort n’est pas disponible, et ce sera sa bonne à tout faire (Marie-Aline Thomassin) qui va essayer de sauver la situation, en demandant à un des ouvriers ( Jean Franco)qui fait des travaux dans son appartement de jouer les escorts. Celui-ci accepte la proposition, mais rien ne se passe vraiment comme prévu. Le couple qui arrive est pour le moins bizarre, Monsieur (Olivier Till)  est plus qu’efféminé, Madame (Juliette Poissonnier) est  pour le moins boudeuse. Tout serait encore facile s’ils ne s’invitaient pas à dormir. Je ne vous raconterai pas la suite, ce serait dommage de gâcher des crises de rire!

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Un des deux co-auteurs (Guillaume Mélanie) joue aussi dans la pièce le rôle du second ouvrier, mais il ne se contente pas de cela, il assure aussi la mise en scène. Et c’est là aussi une mécanique qu’il semble maîtriser totalement. Pas un seul moment creux, pas un moment de faiblesse. On rentre dans le tourbillon, avec tous les protagonistes sur la scène. La bonne avec son accent du Sud est- bien loin du Madame est servie’, comme le chef d’entreprise qui en fait des tonnes dans son rôle si gay, alors que sa femme, joue les ronchons à la merveille (il faut dire qu’elle doit aimer s’enlaidir, c’était déjà le cas dans Mais Qui Est Qui? que j’avais vu l’an passé). Quant aux deux rôles principaux on y croit totalement.

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Une heure et demie de rires quasi ininterrompus, voilà exactement ce qu’on demande quand on va voir une comédie. Sans vouloir un instant démériter des comédiens de la troupe actuelle, je suis certain qu’avec un nom connu en haut de l’affiche, cette pièce  pourrait rester plusieurs saisons à l’affiche de théâtre. Allez donc en juger par vous-même, et donnez moi votre avis!

POUR COMBIEN TU M’AIMES? c’est actuellement au Palais des glaces du Mardi au samedi à 20h30

Prix des places: de 23 à 37€ (frais de location inclus), tarifs réduits chômeurs et étudiants : 10€ (le soir même en fonction des places disponibles)

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TOUTES LES PHOTOS : @FABIENNE RAPPENEAU

 

la bande annonce :