Voila une bonne nouvelle. Le retour des fous rires au théâtre! Merci Pierre Palmade, merci au Théâtre du Marais.
Pierre et Benjamin s’aiment d’un amour fou. Ils sont en couple depuis 3 ans !
Mais tout devient prétexte à engueulades et ils ne se parlent plus qu’en se disputant. C’est l’amour vache !
Le fond du problème ? …. Pierre n’assume pas vraiment d’être en couple avec un homme et disons-le, il n’assume pas son homosexualité tout court.
Benjamin, militant convaincu pour la cause gay n’en peux plus de devoir se cacher… les menaces et les ultimatums arrivent…
Benjamin n’a plus qu’une envie, lui crier : « Assume, bordel ! »
Pierre Palmade est sur tous les fronts, on l’a vu récemment avec de nouveaux sketches au théâtre de l’Européen, avec lequel il part bientôt en tournée. Il a profité du confinement pour écrire ce spectacle en 12 sketches, où la salle est conquise dès les premières minutes, qui va rire de bout en bout. Mais il n’est pas seul sur scène, il est aux côtés de Benjamin Gauthier. Plutôt que vous raconter le spectacle, une rencontre avec ce comédien est bien plus agréable. C’est chose faite:
Et quoi de mieux pour illustrer ce spectacle que vous offrir deux extraits de ce spectacle? vous verrez que je ne mens pas:
Vu le succès, quelques dates ont été rajoutées, les mardis soirs.
Jusqu’au 12 septembre irrévocablement
Prix des places : 25€ (placement libre assis, masque obligatoire, gel hydroalcoolique fourni à l’entrée.
Réservations : 01.71.73.97.83, 37 rue Volta 75003 Paris
13 ans après son dernier album, et revoilà DAVE, avec un nouvel album, et un récital très bientôt à Bobino.
Idole de plusieurs générations, qui a débuté dans les années 70, Dave est un homme à qui on doit de nombreux tubes: doit-on citer Vanina, Lettre à Hélène, Tant qu’il y aura, Du côté de chez Swann? ou encore : La décision, Mon coeur est malade, Dansez maintenant, Hurlevent, Est-ce par hasard?
Nous n’allons pas citer tous ses tubes ni ses albums. Homme de télévision, qui a animé des programmes dont des soirées Eurovision, voilà que Dave arrive avec un nouvel album, produit par Renaud (oui, le chanteur!) avec des textes plus engagés, et toujours de belles mélodies. Il va se produire à Bobino le 18 Novembre prochain pour présenter ces nouvelles chansons, et bien entendu les tubes qui jallonnent sa carrière.
Peut-on trouver meilleure raison pour rencontrer cet homme formidable, qui ne manque certainement pas d’humour, comme vous allez l’entendre dans l’entretien exclusif qu’il a réservé à onsortoupas.fr
Découvrez ce nouvel album avec ces titres:
Dernier regard, Deux moitiés d’une même orange,quittons nous bons amants, la fille aux 2 papas, plus libre que l’air, Sous quel arc en ciel parmi d’autres.
C’est vraiment différent de ce qu’il a fait jusqu’à aujourd’hui, mais toujours avec de superbes mélodies et son parolier attitré, Patrick Loiseau, qui lui a concocté 11 des 12 titres de cet album
Merci Dave
Rendez-vous à Bobino et cette pochette, c’est pour le souvenir!!
5 ans après Ma belle mère, mon ex et moi, on retrouve les héros dans ce deuxième opus, à la Comédie Caumartin.
Julien (Franck Leboeuf), présentateur télé, vit sagement avec sa femme Zoé (Christine Lemler) avec pour homme (?) de ménage le fidèle Yoann (Nicolas Vitiello). Ils attendent un heureux événement, enfin Julien et Zoé! Mais aussi Yoann avec la belle mère, Solange (Véronique Demonge) qui a beau ne pas être née de la dernière pluie a ainsi trouvé moyen de mettre la main sur un héritage qu’a reçu Yoann ( bon, si vous n’avez pas vu la première pièce, tant pis, maintenant vous savez donc pourquoi ce mec très très (trop?) gay a pu mettre enceinte une femme, qui plus est aurait l’âge de sa mère ( merci les éprouvettes!). La belle mère est totalement alcoolo, et jette l’argent par la fenêtre. Elle réussit au début de la pièce à mettre Julien dans la mouise avec quelques révélations.
On nage en plein boulevard, mais il n’y a pas pour autant de portes qui claquent. La pièce, écrite par Bruno Duart, avec la collaboration de Nicolas Vitiello et de Franck Leboeuf, qui assurent aussi la mise en scène, roule à toute vitesse. Si la première partie est un peu faible où les comédiens en font plus que des tonnes, et plus particulièrement Véronique Demonge et Nicolas Vitiello, il y a un changement de cap lorsque Julien trouve « un moyen de sauver les apparences » avec un stratagème de télé réalité. A partir de ce moment là, Nicolas Vitiello déploie tout son talent et toute son énergie et la salle réagit à fond et se tord de rires jusqu’à la dernière seconde. Seuls Franck Leboeuf et Christine Lemler restent égaux de la première à la dernière minute, qui sont parfaits. Certes il y a un moment plus qu’hilarant avec deux comédiens dans un peignoir, et je ne vous en dirai pas plus. A ce moment là, c’est fou rire général et lorsqu’on va voir une comédie, c’est bien ce qu’on demande : rire. On ne cherche pas du Shakespeare, on veut juste s’amuser, et c’est ce que cette pièce vous propose dans la seconde partie.
photos @ Denis Tribhou
Ma belle mère et moi, 9 mois après, c’est à la Comédie Caumartin, 25 rue Caumartin à Paris, du mardi au samedi à 20h00, avec matinée le samedi à 17h00.
Un très beau film, très émouvant, à découvrir dans peu de salles, mais qui mérite vraiment le détour.
En Espagne, Ibrahim, un jeune marocain, encore mineur, vit dans un refuge pour émigrants, entouré de ses amis, vu qu’il n’a aucune famille dans son pays. Il a bien du mal à s’intégrer, puisque là-bas, chez les jeunes il y a les ‘arabes’ et les natifs du pays. Parmi ces enfants du pays, il y a le jeune Rafa, qui se sent différent des autres, qui est irrésistiblement attiré par Ibrahim. On ne sait pas trop s’il a bien réalisé sa sexualité, mais on voit bien que les filles ne l’intéressent pas. Leur seul terrain d’entente c’est la piscine où tous deux pratiquent le sport. Ibrahim n’ a pas de véritable ami, Rafa a son meilleur pote, mais pourtant tous deux deviennent de vrais amis, sans qu’il ne se passe rien de plus ‘sérieux’. Ibrahim apprend qu’il va être expulsé vers son pays…Rafa va quand même tenter de le faire rester en Espagne.
Ce film est tout en demi teintes. Les deux ados ( German Alarazu et Adil Koukouh) sont parfaits, qui se cherchent, s’aiment d’amitié, malgré tout ce qui les sépare, et c’est ce qui fait tout le charme de ce film. Le réalisateur Mikel Rueda a écrit et réalisé ce film qui est en quelque sorte la suite d’un court métrage qu’il avait réalisé : Cuando Corres. S’il est certain que ce film est plus particulièrement destiné à la communauté LGBT, tout le monde peut le voir. Il n’y a pas la moindre scène choquante, pas la plus petite pointe de sexe. Sans vous raconter la fin, j’attends que Monsieur Rueda nous offre la suite. Le film a été multi récompensé dans plusieurs festivals
Max Casaban, un jeune inconnu se lance dans un one man show très très Gay….il fallait oser!
Si pour vous le mot gay, ou toutes ses autres appellations vous fait se hérisser les cheveux ou les poils, je doute que vous puissiez apprécier ce genre de spectacle. Mais si vous ne faites pas partie de la famille Boutin ou autre Frigide B, que votre horizon ne s’arrête pas aux ornières, alors venez tenter l’expérience au Comedy Club du théâtre du Gymnase. Max Casaban est clair, il est gay, et il ne fera pas dans la dentelle sur scène. Il appellera un chat un chat , ou donnera d’autres noms que je vous laisse le plaisir de découvrir. Je pense que c’est sa première expérience de la scène en solo, et on sent bien qu’il cherche encore un peu ses marques. Mais il ne manque pas de talent, et certains de ses sketchs sont hilarants, alors qu’il en rate d’autres et plus particulièrement les pastilles courtes. J’aurais préféré qu’il prolonge les moments réussis, comme la vieille campagnarde qui parle de son mari en épluchant ses légumes ou le plus réussi de tous, celui d’une démonstration exagérément allemande sur les homos. Alors que les sketchs de moins d’une minute qui pourraient être des vannes tournent court, la chute arrivant trop vite.
Certes je ne suis pas metteur en scène, ni n’écris de spectacle, c’est pourquoi je pense au talent et au courage que l’on doit posséder pour jouer devant un public, certes acquis, la salle ayant majoritairement un public qui sait de quoi il s’agit. Certes on ne monte pas au 4ème étage du Gymnase sans savoir à quoi s’en retourner ( sans jeu de mots, ce serait trop facile), on vient entendre ce jeune homme nous parler de la culture gay, soit disant pour ceux qui ne la connaissent pas, mais avec une majorité de convertis à la cause…. Ce sont de beaux débuts, et je suis certain que Max va faire évoluer son spectacle, aller encore plus loin dans le délire ( avec la participation du public), oser encore plus, rallonger les meilleurs moments, enlever les temps morts pour en faire un texte de référence, passer au rythme supérieur, sous les conseils de son metteur en scène, Frédéric Fage. L’humour gay existe, il suffit de se souvenir du film Pédale Douce, de la Cage aux Folles, de Gazon Maudit, ou au théâtre de Comme Ils Disent de et avec Pascal Rocher, pour voir qu’il y a un large public, et que l’humour , version gay au masculin ou féminin existe et qu’on l’apprécie.
Max Casaban est au Gymnase Comedy Club tous les mercredis à 20 h00 jusqu’au 29 Juin
Prix des places : 10€
TOUTES LES PHOTOS ET VIDÉOS (sauf affiche) @Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
Le film se déroule dans une ville appelée Martin, dans le Tennessee. Chip Hines ( Sebastien Banes), un jeune garçon de 6 ans, ne connaît que la vie avec ses deux papas, Cody et Joey. Et c’est une belle vie. Quand Cody meurt brutalement dans un accident, Chip et son père adoptif (Patrick Wang) doivent réagir afin de surmonter cette perte et continuer la vie qu’ils avaient commencée à construire à trois. Mais la soeur de Cody révèle à Joey qu’un vieux testament établi à la naissance de Chip, peu avant qu’il ne fasse partie de la famille, la désigne comme tutrice de l’enfant. Les années d’intégration de Joey dans la famille s’effritent et Chip lui est enlevé. A l’incompréhension succède la colère et l’impossibilité pour Joey de trouver une solution. La loi n’est pas de son côté, mais il a des amis. Fort de leur soutien et des souvenirs avec Cody, il cherchera un chemin vers la paix avec cette famille qu’il considérait comme la sienne avant le drame, et essayera ainsi de retrouver son fils.
Ce film mérite qu’on s’y arrête à plus d’un titre. Certes ce sont deux papas qui élèvent leur fils. Ils se sont mis en couple après le décès de la mère de Chip. cela s’est passé, on nous le montre au début du film de manière naturelle, sans démonstration. Mais on voit que les deux pères s’aiment vraiment. Il fallait beaucoup de talent au réalisateur, Patrick Wang, et surtout à celui qui joue le père d’adoption qui se fait retirer son fils ( Patrick Wang….aussi). Double palme au réalisateur et acteur. Il faut savoir que ce film est basé sur une histoire vécue, la loi aux Etats Unis ( et certainement dans bien d’autres pays) ne reconnaissant pas les droits de paternité pour deux adultes de même sexe, en cas de décès de celui qui n’est pas le père biologique.
Ce film est traité avec une finesse extrême, où jamais les mots gay, homosexualité ne sont prononcés, où aucune scène ne risque de choquer le spectateur. Le film est assez long (2 h 50) mais on ne voit pas le temps passer. Ce que je sais, c’est que lorsque j’ai vu le film, je suis passé par toute la gamme des sentiments, j’ai pleuré, de tristesse ou de bonheur. J’étais trés ému.
Faites comme moi, trouvez ce film, regardez le, gardez le. C’est une belle histoire sur l’intolérance et la famille.
Malheureusement il n’existe pas de BluRay prévu à ce jour, mais je fais une exception en parlant de ce film dans cette rubrique.
Le DVD est proposé uniquement en version originale, avec ou sans sous titres, mais sans suppléments, ce qui se comprend, vu la durée du film, le moindre bonus aurait demandé un deuxième disque.
la film annonce :
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Un film tendre, sur un sujet tabou, aucun voyeurisme c’est que d’l’amour….
A 18 ans, Lake vit comme tous les mecs de son âge, même si sa mère est un peu névrosée. Il sort avec une fille légèrement excentrique, mais un jour, en sauvant un vieil homme de la noyade, il doit lui pratiquer le bouche à bouche et cela lui donne une remarquable érection devant tout le monde à la piscine. Embauché dans une maison de retraite où sa mère a quelques accointances, il va tomber sous le charme de Mr Peabody……un patient de 82 ans. Leur amitié va évoluer très vite et les sentiments du jeune Lake pour le vieil homme ne feront que s’accentuer, sans que l’autre ne fasse rien en ce sens. Et s’ils s’en allaient parcourir le Canada, voir la mer, et vivre de très bons moments?
Raconté ainsi, on peut se demander ce qui peut émouvoir dans ce film. C’est avant tout une histoire d’amour. Certes ce sont deux hommes, ce n’est donc pas de la pédophilie. Certes la différence d’âge est aux limites de l’extrême, vu qu’ils ont plus de 60 ans de différence. La société ne peut pas comprendre ce fait, et moi même ai un peu de mal à imaginer l’attrait que peut ressentir un adolescent pour un vieillard. Mais je ne juge pas. Je l’accepte . Et c’est ainsi que j’ai vu le film. Une histoire d’amour. Un amour quasi impossible, difficile à vivre au quotidien, mais une histoire d’amour. Le réalisateur, Bruce LaBruce avait plutôt proposé des films à scandale jusqu’à présent, et il s’est tellement assagi, qu’on a du mal à le reconnaître, si ce n’est dans le sujet traité. On est loin de Hustler White, No skin off my ass ou de LA Zombie, sans oublier des films érotico-porno comme Skin Flick . Ici aucune image sous la ceinture, tout est beaucoup plus dans la suggestion. Les acteurs sont formidables. Dans le rôle du vieil homme Walter Borden, un comédien méconnu en France, qui joue tout en finesse le rôle quand même assez difficile de quelqu’un qui a bien vécu son côté féminin, et surtout le jeune Pier-Gabriel Lajoie, qui est extraordinaire dans ce rôle difficile, qui le sort totalement de son monde. Son sourire illumine le film de bout en bout.
le réalisateur : Bruce Labruce
Voilà le genre de film que ceux qui manifestent contre le Mariage pour tous devraient voir, au risque d’attraper un malaise fatal! Non pas que je leur souhaite, mais pour leur apprendre que la vie des uns et des autres ne les concerne pas, que chacun peut trouver son bonheur de la manière qui lui plaît, et si c’est le cas entre deux personnes qui sont séparées par plus de 60 ans, et si ce sont deux hommes, cela ne doit rien changer. Le film n’aurait pas eu cet impact si on avait parlé des amours entre un millionnaire de 80 ans et une jeune fille de 18 ans. On aurait ri de la situation, raillé le fait que la jeune fille devait certainement avoir des vues sur un portefeuille bien garni…mais ici, il n’est jamais question d’argent et si quelqu’un débourse quelque chose, c’est Lake et pas Mr Peabody.
Allez, un bon geste, mettez vos a priori de côté, et allez voir cette belle histoire d’amour!
Les frasques et les turpitudes d’un pianiste très célèbre aux Etats Unis. Une histoire vraie, et deux interprètes géniaux ! Michael Douglas et Matt Damon.
Affiche du film
Liberace, un des pianistes qui a fait couler beaucoup d’encre aux Etats Unis dans les années 75 à 82, n’est qu’un inconnu en France. Peut-être pas pour longtemps, puisque les distributeurs français ont bien choisi le titre : Ma Vie Avec Liberace , alors que le titre américain est : Behind the Candelabra (Derrière les candélabres). Le film est basé sur le roman du même nom, écrit par celui qui fut le grand amour de Liberace, Scott Thornson. Le réalisateur, Steven Soderbergh a eu l’idée géniale de choisir deux acteurs formidables pour les incarner: Michael Douglas (Liberace) et Matt Damon ( son petit ami, tout blond, qui semble vraiment fou amoureux de Liberace.
au bord de la piscine de Liberace
Il fallait oser faire ce qu’ont fait ces deux comédiens en abordant leur rôle, c’est à dire faire fi de tout ce qu’on connaît d’eux, se mettre dans la peau de ces personnages extravagants, et tout particulièrement Liberace, qui est montré apparemment tel qu’il fut: une bête de scène, un fou de sexe, qui n’a jamais osé affirmer son homosexualité devant la presse, alors que tout le monde autour de lui savait parfaitement qui il était, comme son producteur, Seymour (Dan Aukoyd). Leur rencontre, l’éviction de l’ancien secrétaire/amant, leur amour, et les moments forts de ce couple hors norme. Le petit ami était à ce point amoureux qu’il accepte une opération de chirurgie esthétique par un chirurgien (Rob Lowe) qui lui fera connaître la drogue.
Rob Lowe, le chirurgien esthétique
Matt Damon / Scott Thornson
Le film est un film avec plusieurs facettes. C’est une comédie, mais aussi un drame, qui ose aborder les couples gays, la drogue et le Sida en deux heures qui passent comme quelques minutes. Lorsqu’on sort de la projection de ce film, il est impossible de ne pas penser à l’erreur du Jury du Festival de Cannes, en ne donnant aucun prix à ce film qui aurait dû couronner la carrière des deux acteurs. Peut-être est-ce parce que le film n’est pas distribué en salles aux Etats Unis, mais uniquement sur HBO ( une chaîne télé type Canal+), alors que le film sort en salles en France et dans d’autres pays. Le film a obtenu 4 Golden Globes récemment, dont celui de meilleure série ou mini série, meilleur acteur pour Michael douglas et meilleur acteur dans un second rôle pour Rob Lowe.
le film est disponible en version BluRay, avec des images de toute splendeur, et un son DTS HD 5.1 dans les deux versions, française et américaine sous titrée. Trop peu de suppléments : un making of assez complet où on voit quelques rares (trop rares) extraits avec le véritable Liberace, et des interventions des acteurs et producteurs du film, quelques featurettes ( extraits montés, destinés à être montrés en télé, ou dans différents médias) ainsi que les différents films annonce et teaser du film et les films annonce des prochains produits ARP (le distributeur français du film en salles et en BluRay et DVD). Quant au visuel du BluRay, je vous en donne les deux versions possibles, puisque j’ai vu le film en avant première, avant que la jaquette ne soit définitive. Peut-être y aura-t-il les deux visuels différents possibles. Personnellement, je préfère très nettement celle où on voit les deux acteurs, mais bon c’est mon avis, vous en faites ce que vous voulez…
Quoiqu’il en soit, je ne peux que vous conseiller d’acheter Ma Vie avec Liberace, vous ne le regretterez pas. Le film vaut ses 5 étoiles, le BluRay les aurait si on nous avait offert un peu plus de suppléments, comme un long extrait d’un concert de l’époque, ou d’émissions télé, puisqu’on nous a dit qu’il était une star à l’instar d’Elton John, Madonna ou Lady Gaga.
Gabriel (Atli Oskar Fjalarsson) a 16 ans et va faire un court séjour linguistique en Angleterre, où il va rencontrer Markus (Haraldur Ari Stefánsson), qui sera son colocataire. Gabriel a envie de travailler, Markus n’est là que pour s’amuser. Les deux jeunes sont quasi inséparables. Le dernier soir, un peu ivres, ils vont échanger un simple baiser. Lorsqu’ils retournent dans leur pays natal, l’Islande, Gabriel a vraiment changé, il ne s’amuse plus comme avant, ses amis ne le reconnaissent plus. Il est amoureux de Markus, qui, lui, s’intéresse vraisemblablement aux filles. Lorsqu’ils se retrouvent dans une soirée Gabriel surprend ce dernier au lit avec une fille. L’été verra ainsi bien des changements pour les protagonistes de ce film.
Un premier film réalisé par Baldwyn Z bourré de charme, un portrait de la jeunesse d’aujourd’hui, en Islande, certes, mais le cas devrait être le même en France. L’homosexualité n’est pourtant pas le centre de ce film, même si elle est abordée avec une intelligence qu’il faut remarquer. Les jeunes interprètes sont charmants, tous, et on prend un réel plaisir à visionner ce film qui a connu un beau succès d’estime lors de sa sortie sur les écrans.
Dommage que la version DVD/BluRay n’offre aucun supplément, excepté les films annonces des autres productions Outplay.
Après une soirée trop arrosée dans un bar gay, Russell (Tom Cullen) rencontre Glen (Chris New) et rentre avec lui. Le lendemain matin, ils vont se parler longuement, se confier, et cette aventure d’un soir va prendre une toute autre dimension. Mais Glen n’a absolument aucune envie de s’attacher, suite à une mauvaise expérience. Le lendemain, ils se retrouvent pour continuer leurs confidences et discussions, ils vont apprendre à mieux se connaître, ils vont parler de sexe, des problèmes que rencontrent les mecs qui s’aiment entre eux.
Les dialogues sont aussi percutants que savoureux. Les deux personnages nous deviennent vite familiers, ces personnages sont vraiment attachants et les acteurs parfaits. Cette histoire d’amour entre deux hommes dans la bonne trentaine, pas du genre minet, change nettement de ce qu’on a l’habitude de voir.
Le réalisateur, Andrew Haigh, anglais, a vraiment réussi son film, on sent bien la ‘patte’ british.
Le film a rencontré un réel succès pour ce genre de production lorsqu’il est sorti en salles, ce qui est très rare, et on ne peut que féliciter l’éditeur et le distributeur, qui prend des risques à sortir ce genre de production en salles.
Le Blu Ray offre des tonnes de suppléments, comme l’interview du réalisateur, des acteurs, du producteur, des scènes genre making of sur le tournage, des galeries photos, sans oublier les bandes annonces des films Outplay.