100 ans, et pas une ride. Le célèbre théâtre, qui accueille des chansonniers et qui a vu passer les plus célèbres, se régale avec les événements des présidentielles.
Un spectacle qui ravit les spectateurs, qui change de ton au fil des élucubrations de certains candidats et des surprises que nous réserve cette campagne hors du commun. Mais le plus important est cette salle classée monument historique, avec des dessins magnifiques sur les murs, deux petits balcons autour de la scène:
En 100 ans que de noms célèbres se sont retrouvés sur sa scène : Pierre Dac, Paul Meurisse, Arletty, Jea Poiret, Colette Brosset, Robert Dhéry, Pauline Carton, Robert Rocca, Jacques Grello, Pierre-Jean Vaillard, Anne-Marie Carrière, Jacques Bodoin, Jean Amadou, Jean Roucas, mais aussi Laurent Gerra et Laurent Ruquier qui y ont fait leurs premiers pas, parmi bien d’autres.
Couverture du livre qui relate ces 100 ans d’humour politique
Une rencontre avec cette personne qui est connu de tous les auditeurs de RTL, où il a été ( est) sociétaire des Grosses Têtes avec Philippe Bouvard, a été la tête pensante de l’Oreille en coin, auparavant sur France Inter, et qui a racheté cet établissement en 1995 : Monsieur Jacques Mailhot!
Dans le spectacle actuellement à l’affiche, vous pourrez applaudir , outre Jacques Mailhot : Florence Brunold, Michel Guidoni, Gilles Détroit, Emilie-Anne Charlotte, Jean-Pierre Marville.
ENTRETIEN, Vidéo et photos :@Guy Courthéoux / onsortoupas. Tous droits réservés.
Les primaires des Primates c’est au Théâtre des 2 ânes , du mardi au samedi à 20h30, et matinée le dimanche à 15h00
Une autre forme d’humour, avec Didier Bénureau, qui, avec son style bien à lui, fait se plier de rire une salle comble.
Les interdits? il s’en moque! Il n’hésite pas à vous offrir des portraits acerbes, acides et bien entendu très amusantes de ses contemporains. Son spectacle, ou devrais-je écrire leur spectacle? puisqu’il n’est pas seul sur scène, il y est avec les Cochons dans l’Espace (ne vous inquiétez pas, ces cochons ne sont pas les porcins roses que l’on retrouve souvent dans les bonnes tables) non, c’est un groupe de rock qui accompagne l’artiste dans certains de ses délires. Dans son spectacle, il n’a pas peur de se métamorphoser, ni même de se travestir, il ose tout sous les traits d’un évêque qui porte perruque blonde, et peut être un poête totalement ringard. Il n’hésite pas à parler avec ses mots à lui du racisme, de la collaboration, la pédophilie, l’homophobie, la bêtise, l’ignorance, la connerie .Il virevolte, court, chante, danse, joue du ukulélé, et retrouve le personnage le plus célèbre de sa galerie, Moralès.
(c)Morales Production
(c)Morales Production
(c)Morales Production
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Il a débuté avec Philippe Bouvard, avec Muriel Robin à ses côtés et on l’entendait souvent ensuite aux Grosses têtes. Il a écrit des centaines de Brèves de Comptoir avec Jean-Michel Ribes et a tourné dans de nombreux films sous la direction de réalisateurs pour le moins illustres : Bertrand Blier, Claude Chabrol ou Claude Miller. Avec toutes ses facettes, il fait partie de la cour des grands. J’ai vu son spectacle avant les événements, et je me plais à penser qu’il va certainement ajouter de nouvelles piques qui seront applaudies comme toutes celles qu’il ose pendant son spectacle.
(c) Jean Tholance
(c) Jean Tholance
(c) Jean Tholance
(c) Jean Tholance
Ne manquez pas ce spectacle qui ne manque pas de poésie, qui se joue au Théâtre du Rond Point jusqu’au 6 Décembre à 21h00, les dimanches à 18h30, relache lundis.
PLEIN TARIF SALLE RENAUD-BARRAULT 38 € TARIFS RÉDUITS : GROUPE (8 PERSONNES MINIMUM) 23 € / PLUS DE 60 ANS 28 € DEMANDEURS D’EMPLOI 18 € / MOINS DE 30 ANS 16 € / CARTE IMAGINE R 12 €
Toute ressemblance avec des personnages vivants ne saurait être fortuite!
Imaginez un ex président de la république, comme François Nicoli ( Michel Guidoni) qui ne rêve que d’une chose : reprendre sa place, et qui a été conspué par un humoriste, Jerry Guillos (Franck de Lapersonne), pendant son quinquennat, et qui n’a qu’une idée : se venger pour avoir été sa tête de turc. Cela peut donner des situations pour le moins irrésistibles. Surtout lorsque Nicoli, loue une cave transformée en scène, qu’il paye 50.000 euros en liquide pour que Jerry se produise seul devant lui et deux de ses subalternes, dont Roseline (Fabienne Chaudat) , qui est secrètement amoureuse de lui, et d’une autre jeune fille, Sophie (Cecile de Menibus) qui possède des atouts de beauté qui ne peuvent laisser personne indifférent. Roseline a fouillé dans le passé de l’artiste et y a trouvé un différent avec Pierre (Frederic Bodson) qui est maintenant à la rue. Tout cela pour obtenir des excuses et détruire la carrière du comique.
On sent bien la patte d’Olivier Lejeune, qui non seulement a écrit cette pièce de boulevard, et qui l’a mise en scène au théâtre des Variétés. Olivier Lejeune est loin d’être un inconnu. Les plus anciens se souviendront qu’il avait enregistré un disque : Pot Pour Rire Monsieur Le Président, et qu’il a aussi été l’interprète de nombreuses pièces (plus de 40) dont Le Charlatan de robert Lamoureux. Il a aussi écrit pour le théâtre : Tout Bouscule, Presse Pipole ou la symphonie des faux culs. Sa plume bien acerbe et aiguisée lui a valu de participer au Petit Théâtre de Bouvard, La Classe à la télé, ou être sociétaire des Grosses têtes de Philippe Bouvard sur RTL ou de participer à L’Oreille En Coin sur France Inter. C’est dire que ce Monsieur ne manque pas d’humour et sa sixième pièce , Le Bouffon Du Président, s’inscrit parfaitement dans la lignée du rire.
Soyons clair. on ne vient pas ici pour être sérieux, pour penser, ou pour voir un drame. on vient ici pour rire, et la salle en a pour son argent. Déjà, dès les premières minutes où Franck de Lapersonne réussit, seul en scène à dérider le public. Puis l’arrivée des deux filles avant l’arrivée triomphale de Michel Guidoni, qui en fait des tonnes dans son imitation réussie d’un certain président, qui se déhanche comme lui, qui imite ses mimiques malheureusement trop célèbres. Les bons mots fusent de toutes parts, et la salle réagit à tous ces mots. Tout ne marche que par le talent des acteurs, et quand on parle de théâtre de Boulevard, on sait de quoi on parle, même si ici il n’y a pas de portes qui claquent. La pièce ne dure pas très longtemps, environ 1h 40, et lorsqu’on croit qu’elle est terminée, Guidoni offre quelques unes de ses imitations, ce qui est un peu dommage, parce que l’impact aurait été meilleur sans ces dernières minutes. Mais bon, si personnellement je n’ai pas été fan de cette fin, le public lui a adoré. Je ne boude pas mon plaisir, ayant vraiment bien aimé tout ce qui s’est déroulé depuis le début, avec ces sous entendus qui font mouche, attaquant certes plus l’ancien président que l’actuel, mais bon le plaisir s’est atténué avec ce que je pensais être la fin.
On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, voilà un proverbe qui correspond au mieux à ce spectacle.
Isabelle Mergault sait tout faire, et surtout écrire. Rien de plus normal donc qu’elle écrive une pièce sur mesure pour son talent, cette fois avec l’aide de Daive Cohen. C’est , avec Ouh Ouh, la troisième fois qu’elle écrit pour le théâtre, après : L’Amour sur un Plateau et Adieu Je Reste. Si elle a rencontré un franc succès au cinéma avec Je vous trouve très beau qu’elle a réalisé, tout le monde la connaît pour avoir été une des sociétaires des Grosses têtes de Philippe Bouvard, avant d’intégrer la Bande à Ruquier, qu’elle a rejoint récemment sur RTL. On la reconnaît immédiatement de par sa façon de parler, avec des chuintements, et dans la pièce elle en use au maximum, se moquant ainsi ouvertement de ce défaut d’élocution.
OUH OUH raconte l’histoire d’une chanteuse, Ramona, qui a connu la gloire, et qui essaie de revenir sur le devant de la scène avec l’aide de son manager de mari (Jean Luc Porraz) . Elle joue les stars, et son frère médecin (Julien Cafaro) ne détecte pas les signes avant coureur d’une crise cardiaque chez ce dernier, qui passe ainsi de vie à trépas. Mais après son enterrement, le voilà revenu sur Terre, sous la forme d’un fantôme, qu’elle seule peut voir et entendre. Il doit se faire pardonner une faute grave qu’il aurait commise ici-bas, mais n’a pas la moindre idée de cette faute.
Voilà du théâtre de boulevard qui fait rire de bout en bout et Isabelle Mergault , tout autant que son homme de maison ( Jean-Louis Barcelona) en fait des tonnes, pour le plus grand plaisir de la salle. La mise en scène de Patrice Leconte est rapide et enjouée et ne laisse place à aucun temps mort. On vient pour rire, pour entendre Isabelle Mergault zozotter, et aussi pour la voir physiquement. Il faut bien avouer quelle est superbe et joue de son physique avec des tenues ravageuses. Toutes ses tenues sont extrêmement moulantes…voire bien déshabillées.
Vous avez envie de rire sans vous prendre la tête, OUH OUH est du sur mesure pour vous!
OUH OUH au théâtre des Variétés, du mardi au samedi à 20 h00, matinées samedi à 17h00 et dimanche à 16h30.
Places de 16€ à 60€
Le théâtre des Variétés est au 7 Boulevard Montmartre dans le 2ème
Renseignements et locations au 01 42 33 09 92 et sur : theatre-des-varietes.com
Les textes de Jean Yanne reprennent un petit coup de jeune sur la scène du Théâtre du Petit Montparnasse.
Jean Yanne fut un génie, et s’il peut paraître avoir été oublié, il suffit d’écouter les Grosses têtes de Philippe Bouvard pour voir que son humour est resté toujours aussi incisif. Les plus âgés se souviendront l’avoir vu sur les écrans de télévision, alors que celle-ci était encore en noir et blanc, et ensuite l’avoir lu, ou suivi au cinéma avec des films comme ‘Tout Le Monde il est beau, Tout le monde il est gentil », Moi y’en a vouloir des sous, ou Show Business, sans oublier ‘Liberté Egalité Choucroute ou Deux heures moins le quart avant Jésus Christ, des films qu’il avait réalisés. Sans oublier des films dans lesquels il jouait l’acteur, comme Le Boucher (Chabrol), Je règle mon pas sur les pas de mon père ( Remy Waterhouse), Nous en vieillirons pas ensemble (Pialat) ou Week end (Godard). Certes ses films en tant que réalisateur reflétaient mieux cet esprit grivois, anticonformiste, anticlérical qui ont fait sa gloire. C’était donc un drôle de boulot d’extraire de quoi monter une pièce de tout ce qu’il a écrit, ou fait en télévision, et c’est ce à quoi s’est intéressé le metteur en scène et acteur/chanteur de ce ‘On n’arrête pas la Connerie’, Jean-François Vinciguerra, qui joue aux côtés d’un autre ancien secrétaire des Grosses têtes, Eric Laugérias.
Le spectacle a ressorti des textes dont on ne se souvenait pas, qui commencent le spectacle, et dont certains auraient pu rester dans les malles sans que l’on ne s’en plaigne. Il faut attendra le retour de Grands classiques comme les dialogues des Routiers (qu’il avait enregistrés avec Paul Mercey pour des émissions de télé) ou celui du Permis de conduire (avec Lawrence Reisner) ou le tout aussi célèbre La Circulation à Rome ( avec les deux précités à l’époque) pour que spectacle trouve enfin son rythme. Certes au départ les publicités totalement loufoques donnent le ton, mais passent trop rapidement, entre des chansons pour qu’on s’accroche totalement. Mais la seconde partie, lorsque ces sketchs arrivent fait redoubler les rires, avec le rythme de certaines chansons comme celles de ses films font que le spectacle se termine avec de vrais rires dans la salle. Les deux comédiens jouent et chantent, accompagnés par un ou une pianiste selon les jours. J’ai pu apprécier Isabelle Fleur lors de la représentation où je me suis rendu. Tout cela est bon enfant et vous permet de passer une excellente soirée.
Les comédiens peuvent changer selon les jours, puisque les noms de Frédéric Longbois, Johan Farjot ou Bruno Membrey sont cités en alternance. Et pour certaines publicités, vous verrez Chantal Ladesou, Laurent Ruquier, Eve Ruggieri, François Berléand ou Marie Drucker.
Toutes les photos : Copyright : Jeep STEY Au Petit Montparnasse, 31 rue de la Gaité Paris 14 (métro Gaité ou Edgar Quinet)
. Places 20€ et 34 € Réservations par téléphone : 01 43 22 77 74, du lundi au samedi entre 11h et 19 h, dimanche 11h /15h Pour le plaisir: un des sketchs filmé dans les années 60: