Série culte sur Canal +, voici l’adaptation théatrale.
C’est en 1988 que Christian Fechner, Canal + et Pierre Lescure lancent Palace, et donnent carte blanche à Jean-Michel Ribes. Ce sera une série loufoque qui a permis au téléspectateur de découvrir de nouveaux visages, comme Valérie Lemercier, mais aussi des comédiens déjà célèbres, comme Jean Carmet, Philippe Khorsand, Jacqueline Maillan, Claude Pieplu (la voix des Shadoks!)=, François Rollin, François Morel, avec des apparitions de célébrités : Christian Clavier, Pierre Arditi, Roger Hanin, Gérard Lanvin, Pierre Mondy, Les Nuls, Jean Yanne ou Daniel Prévost.
L’époque est bien révolue où des stars faisaient ainsi des apparitions. Et pour l’adaptation théâtrale, vous vous doutez bien que la majorité n’étant plus de ce monde, ils ne peuvent donc être remplacés. Nouvelle distribution donc: Salim Bagayoko, Joséphine de Meaux, Salomé Dienis-Meulien, Mikaëm Halimi, Mgali Lange, Jocelyn Laurent, Philippe Magnan, Karina Marimon, Coline Omasson, Thibaut Orsini, Simon Parmentier, et celui qui a attiré notre regard depusi quelques comédies musicales : Gwendal Marimoutou, que l’on avait vu dans Résiste, Madiba et Saturday Night Fever.
C’est, une fois de plus vers lui que nos regards convergent, raison de plus pour le rencontrer à nouveau:
Un OVNI dans le monde de la comédie musicale, avec de belles voix et des physiques à faire rêver!
Inspiré du roman mythique de Hermann Hesse, Siddhartha, le Musical raconte l’histoire d’un jeune prince qui abandonne richesse et pouvoir en son royaume pour partir sur les routes en quête de spiritualité. C’est un voyage initiatique à travers l’Inde du VIe siècle, une quête spirituelle sur les chemins de la sagesse, du sens de la vie et de l’amour. Rejet des doctrines, condamnation du monde de la puissance et de l’argent, éloge de la vie contemplative, Siddhartha, est un voyage initiatique, tiré d’un texte culte, dont l’écho est plus que jamais aujourd’hui d’actualité. Initialement créée par Isabelle Biffi (Isabeau) comme un programme de réinsertion des détenus dangereux dans les quartiers de haute sécurité d’une prison italienne, Siddhartha est une comédie musicale avec 24 comédiens chanteurs danseurs sur scène, des costumes chatoyants. Le spectacle a connu le succès en Italie et en Amérique Latine et il fait ses premières dates en France actuellement, jusqu’au 5 décembre.
Le texte d’Hermann Hesse est connu, et il est lu, en partie tout au moins, pour les représentations en France par Patrick Poivre d’Arvor. Franchement, le texte aurait été enregistré en voix off, cela aurait été d’un meilleur effet que de voir ce journaliste sur la scène, pieds nus. Ceci dit, ce ne sont pas ses rares interventions qui vont changer le spectacle. Celui ci est haut en couleurs, et même si les comédiens danseurs chanteurs s’expriment en italien, cela ne gène guère, vu que vous avez des écrans pour les sur titres en français. Quant ç cette troupe, elle est vraiment formidable. Le comédien qui joue le rôle titre possède une très belle voix, en plus de son physique avantageux. . En fait tous les protagonistes sont beaux (ou belles) et leurs voix ont de quoi faire rougir bien des candidats des crochets télévisés.
Les décors sont réduits au maximum, avec de jolies projections . Musicalement, toutes les chansons sont vraiment agréables à écouter, on retient vite les partitions, qui sont écrites par ISABELLA BIFFI, FABIO CODEGA et BEPPE CARLETTI. Nous ne sommes pas ici dans une production avec les moyens financiers de Résiste ou de La légende du Roi Arthur, mais on passe un bon moment, et c’est là le principal. Vu les évènements récents, le nombtre de représentations a été diminué, et je crois que les derniers jours affichent complet. Espérons que ce spectacle reviendra bientôt en France.
Dernières représentations le 2 et le 5 décembre à 20.30 aux Folies Bergère.
PHOTOS sauf mention contraire : @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
Voilà un musical qui ravit les fans de France Gall et Michel Berger.
Tous les soirs les noctambules de tous poils se retrouvent au club LOLA’S. Ils viennent dans er, chanter, et surtout pour l’équipe, le père (Laurent Hennequin) , ses deux filles, Mandoline et Maggie et un jeune mec, Tennessee qui sait tout faire. Mais cette entreprise perd de l’argent, et il y a de très fortes probabilités qu’elle doive fermer à la fin du mois. A moins que le père d’Angelina, qui est comme une fille adoptive pour le boss, ne daigne leur prêter de quoi rembourser leurs dettes, sauf que les deux adultes ne se parlent plus depuis des lustres. Arrive un beau pianiste, romantique, qui pourrait faire chavirer le coeur de Maggie. mais des événements douteux se produisent qui changent la donne. Bon , c’est l’histoire totalement rocambolesque, dirais-je sans intérêt qui nous est amenée en film par Moune (France Gall) et sa petite fille.
Vous l’avez compris, on ne vient pas voir ce spectacle pour l’histoire que l’on nous raconte, et dont on se fiche comme de l’an 40. Toutes les pérégrinations ne sont que des excuses pour nous offrir des chansons écrites par Michel Berger, soit pour lui, soit pour France Gall. Il y a des tubes incontournables, comme ‘Résiste’, ‘Il chantait du piano debout’, Les Princes des Villes’, ‘La déclaration’, ‘Débranche’, ‘Musique’ ou le joli ‘Si Maman Si’ et des titres totalement inconnus, tout au moins de ceux qui ne sont pas des fans du couple. C’est un peu ce que je reprocherai à ce spectacle. Michel Berger avait écrit nombre de tubes pour France Gall (genre : Hong Kong Star, Viens je t’emmène, Tout pour la musique, Amor Tanbien) ou pour lui (Ecoute la Musique, Ca balance pas mal à Paris, Donner pour donner, Diego …) et ces titres attendus ne sont pas au menu, au profit de titres trop méconnus.
Victor Le Douarec
Elodie Martelet
Lea Deleau
Maintenant il convient de saluer le côté artistique, avec 30 comédiens, chanteurs, danseurs, musiciens sur scène,qui sont omniprésents. Maggie c’est Léa Deleau, qui a bien des intonations dans sa voix qui nous rappellent celle de France Gall. Il en est de même pour Elodie Martelet (Mandoline) et celle qui joue Angelina (Corentine Collier). Il en est un peu de même pour les trois rôles masculins, qui ont des intonations nous rappelant Michel Berger, dont les deux jeunes: Mathis (Victor le Douarec) et Tennesse (Gwendal Marimoutou ), qui a le rythme dans la peau, et qui sait entraîner la salle dans son sillon. Les trois ‘Princes des villes’ (Benjamin AKL, Jocelyn Laurent, Louya Kounkou) en font des tonnes et se dépensent sans compter, tout autant que les danseurs qui font une prestation sous la chorégraphie de Marion Motin. Je n’aimerais pas me trouver à leur place, ils doivent être exténués à la fin de chaque spectacle. Encore un mot sur la mise en scène, rapide et efficace, de Ladislas Chollat, avec son côté moderne, qui sait se servir de la grande scène du Palais des Sports., qui s’appelle désormais le Dôme de Paris.
Gwendal Marimoutou
Laurent Hennequin
Corentine Collier
TOUTES LES PHOTOS : @ Mathieu de Martignac
La salle apprécie. Le public n’hésite pas à se lever et à chanter pour les titres les plus connus, donc pas de doute : le spectacle plait, et les fans de Berger et Gall retrouveront ces années magiques, des grands tubes, entre 1976 et 1990, sans clin d’oeil toutefois au chef d’oeuvre de Michel Berger, que fut Starmania en 1979.
Résiste, c’est au Palais des Sports de la Porte de Versailles jusqu’au 3 Janvier
jusqu’au 15 décembre les mardis, jeudis, vendredi à 20h00, samedi à 15h00 et 20h00 et dimanche à 16h00
puis du 17 décembre au 3 janvier, représentations aussi le mercredi à 20h00
Prix des places : 25 à 85€
puis en tournée :
CAEN 9 JANVIER 2016 ZÉNITH TOULOUSE 16 JANVIER 2016 ZÉNITH ROUEN 23 JANVIER 2016 ZÉNITH LYON 30 JANVIER 2016 HALLE TONY GARNIER NANTES 6 FÉVRIER 2016 ZÉNITH GENEVE 20 FÉVRIER 2016 ARENA MARSEILLE 27 FÉVRIER 2016 LE DÔME MONTPELLIER 5 MARS 2016 ARENA NICE 12 MARS 2016 PALAIS NIKAÏA STRASBOURG 19 MARS 2016 ZÉNITH DIJON 26 MARS 2016 ZÉNITH AMNEVILLE 2 AVRIL 2016 GALAXIE CLERMONT-FERRAND 9 AVRIL 2016 ZÉNITH BORDEAUX 16 AVRIL 2016 PATINOIRE MERIADECK BRUXELLES 23 AVRIL 2016 PALAIS 12 ORLEANS 21 MAI 2016 ZÉNITH LILLE 28 MAI 2016 ZÉNITH