Vitalij Kowaljow

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Une nouvelle production de Turandot de Giacomo Puccini à l’Opéra Bastille!

Bonnes gens et peuple de Paris, une nouvelle mise en scène de Robert Wilson est à l’Opéra Bastille, Oyez, oyez, les trois énigmes que vous aurez à résoudre sont :
Je suis chinoise mais je chante en italien.
Mon père règne sur la Chine mais au mois de décembre je serai à Paris.
Qui sont Ping, Pong, Pung ?
N’ayez crainte si vous ne savez pas répondre, vous n’aurez pas la tête tranchée !


Une nouvelle mise en scène de Robert Wilson est un événement. Il retrouve le divin Puccini plus de 25 ans après sa mise en scène historique de Madame Butterfly dont on ne se lasse pas.
Turandot est une princesse chinoise à la virginité tatillonne. Elle doit se marier mais a mis une condition, il faudra que le prétendant soit capable de répondre à trois énigmes, si il échoue, et tout prince de sang qu’il soit il sera exécuté. Le dernier en date est le jeune Prince de Perse. La foule est touchée par la jeunesse et le port altier du jeune homme. Le peuple de Pékin demande à la princesse sa grâce mais elle refuse. Dans la foule Calaf tombe immédiatement amoureux de Turandot.
Calaf est, malgré ses modestes vêtements, le fils de Timur, un roi Tartare détrôné. Le hasard a mis en présence le père et le fils. Le vieil homme fut sauvé par une belle esclave Liû.
Nous vous laissons le plaisir de découvrir la suite de ce conte cruel dans lequel nous découvrirons trois ministres burlesques, un Empereur fatigué, une Princesse mauvaise joueuse, un amoureux transi peu reconnaissant.


Robert Wilson reste fidèle à son style. Tableaux épurés avec des lignes sobres et fortes, des costumes hiératiques qui donnent aux protagonistes l’air d’être ces poupées traditionnelles que l’on trouve aussi bien en Chine qu’au Japon. L’inspiration du théâtre Nô, et le burlesque des scènes avec le trio Ping, Pang,Pong, plonge le public dans une Chine un peu glacée. Les lumières crues rythment la progression dramatique. On assiste avec beaucoup d’émotion à la torture de la pauvre Liû.
Turandot est le dernier opéra de Puccini qui restera inachevé, car Puccini est mort vaincu par un cancer. Le compositeur avait entamé une approche de nouvelles lignes mélodiques dans lesquelles on retrouve la sensualité du maître. Gustavo Dudamel rend hommage à Puccini par sa direction sans faille, (NDLR :d’ailleurs le plus grand des réalisateurs cinéma au monde, Mr Steven Spielberg, l’avait compris bien avant nous qui lui a demandé de diriger la partition musicale de son nouveau chef d’œuvre, West Side Story). Le public aime beaucoup le trio et lui réserve des applaudissement nourris , mais la reine de la soirée est sans conteste la magnifique soprano Guanqun Yu. Pour ses débuts à l’Opera de Paris, Guanqun Yu nous a plus qu’ému tant par la modulation de sa voix, son jeu simple et par la profondeur de son interprétation. Elle sera une Liû mémorable.

Marie Laure Atinault

 

Les infos:

Direction musicale Gustavo Dudamel

Mise en scène Robert Wilson

Co-mise en scène Nicola Panzer

Décors Robert Wilson, Stephanie Engeln

Costumes Jacques Reynaud

Maquillage Manu Halligan

Lumières Robert Wilson, John Torres

Vidéo Tomek Jeziorski

Dramaturgie José Enrique Macián

Cheffe des Chœurs Ching-Lien Wu

 

La distribution :

Turandot Elena Pankratova

Liù Guanqun Yu

Calaf Gwyn Hughes Jones

Timur Vitalij Kowaljow

L’Imperatore Altoum Carlo Bosi

Ping Alessio Arduini

Pang Jinxu Xiahou

Pong Matthew Newlin

Un Mandarino Bogdan Talos

 

Représentations à 19.30 (sauf indication contraires)

Vendredi 10 décembre

Lundi 13 décembre

Jeudi 16 décembre

Dimanche 19 décembre à 14.30

Mercredi 22 décembre

Dimanche 26 décembre  à 14.30

Jeudi 30 décembre

 

Prix des places :

210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€

Excepté vendredi 10 et jeudi 16 décembre

231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€

 

DURÉE 2h30 (1 entracte)

INFORMATIONS / RÉSERVATIONS
EN LIGNE
www.operadeparis.fr
VIA L’APPLICATION OPÉRA NATIONAL
DE PARIS
disponible sur iOS et Android pour
smartphones et tablettes.

AUX GUICHETS
> du lundi au samedi (sauf jours fériés)
de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber)

et de 14h30 (12h les jours d’ouverture des réservations) à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).

une heure avant le début du spectacle,y compris les dimanches et jours fériés.

extraits :

 

Rating:

Quand on pense à Verdi, Don Carlo n’est pas l’Opéra auquel on songe en premier, et c’est pourtant une belle oeuvre, magistralement servie par quelques grandes voix, comme Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak et Anita Rachvelishvili, dans cette série de représentations à l’Opéra Bastille.

Adaptation italienne de Don Carlos, grand opéra français, Don Carlo est, par sa langue, plus passionnel que ne l’était la version originale. Mais d’une version à l’autre persistent la finesse de la partition et la trame dramatique qui, de l’Escurial aux Flandres, entremêle conflits politiques, familiaux et amoureux. Une fresque historique à laquelle Krzysztof Warlikowski confère la profondeur d’un huis clos où a psyché humaine est mise à nu, révélant la paralysie des hommes face à l’héritage du pouvoir. Il a mis en scène la version française de cet opéra en 2017/2018 et c’est cette même production qui est reprise cette saison en langue italienne.


Photo : Vincent PONTET

Après sa création à l’Académie impériale de Musique, l’oeuvre a été représentée pour la première fois au Palais Garnier en mars 1963, En septembre 1986, une nouvelle production, dirigée par Georges Prêtre (mise en scène et décors de Marco Arturo Marelli), était présentée au Palais Garnier. Don Carlo a fait son entrée à l’Opéra Bastille en septembre 1998, dans une mise en scène de Graham Vick, dirigée par James Conlon. La version française intégrale a été donnée à l’Opéra Bastille en 2017, dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan. La version actuelle est la version italienne surtitrée en français, avec la :même mise en scène.

 

Don Carlo, l’infant d’Espagne, est en France sans trahir son identité afin de pouvoir observer discrètement la fille du roi de France, qu’il est censé épouser. Il rencontre Elisabeth dans la forêt. Tous deux tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre. Mais la raison d’état unit finalement Elisabeth au père de Don Carlo, Philippe II d’Espagne. La suite ? Le plus simple c’est de venir l’applaudir.

La direction musicale de Fabio Luisi  est tout  en finesse, laissant la place belle aux cheours et surtout aux grandes voix que l’on peut applaudir tout au long de cette série de représentations. LMa mise en scène est efficace avec de nombreuses projections d’images. Quant aux interprètes, c’est le grand bonheur : FILIPPO II René Pape , DON CARLO Roberto Alagna (A) ou  Michael Fabiano (B),  RODRIGO Étienne Dupuis,  IL GRANDE INQUISITORE Vitalij Kowaljow,  UN FRATE Sava Vemić,  ELISABETTA DI VALOIS Aleksandra Kurzak (A) ou  Nicole Car (B),  LA PRINCIPESSA EBOLI Anita Rachvelishvili,  TEBALDO Ève-Maud Hubeaux,  LA VOCE DAL CIELO Tamara Banjesevic,  IL CONTE DI LERMA Julien Dran,  DEPUTATI FIAMMINGHI Pietro Di Bianco, Daniel Giulianini, Mateusz Hoedt, Tomasz Kumięga, Tiago Matos, Alexander York,  UN ARALDO REALE Vincent Morell . ( A)  > 11 nov. / (B) 14 > 23 nov.)

 


Rene PAPE (Filippo II) –
Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET

 

Que rajouter, Que comme toujours les voix sont superbes, que ce soient celles que j’ai citées plus haut,; comme celle de René Pape. Si j’adore Roberto AQlagna et Aleksandra Kurzac, j’ai été, une fois encore, impressionné par la puissance de la voix de Anita Rachvelishvili qui avait fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle d’Amneris (Aida). Avant de revenir pour Samson et Dalila, puis Carmen et Le Trouvère (Azucena). Cette mezzo-soprano a rallié tous les suffrages, chaudement acclamée pour sa performance. Inutile de dire que je reviendrais volontiers l’appaludir, et ne peux qu’espérer que dans ses futuirs projets, Paris saura l’accueillir. Pourtant elle ne tire pas la couverture, elle semble vraiment surprise par son triomphe, alors que quelques uns de ses partenaires sont de véritables stars, qui eux aussi restent dans la simplicité (Merci Monsieur Alagna, les quelques minutes que vous m’avez accordées pour votre future perstation dans Carmen au Stade de France feront partie de mes grands souvenirs, que j’espère bien réitérer….

Vous l’avez compris, avec de telles voix, on est sous le charme pendant les 4 heures 30 que dure les représentations, la 1ère partie dure 1h40, la seconde 40 mns et enfin la 3ème partie 1h40, entrecoupés d’entractes de 30 puis 2 minutes.


Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
 –
Photo : Vincent PONTET

Représentations :

10 représentations du 25 octobre au 23 novembre 2019
vendredi 25 octobre 2019
lundi 28 octobre 2019
jeudi 31 octobre 2019
lundi 4 novembre 2019
jeudi 7 novembre 2019
lundi 11 novembre 2019
jeudi 14 novembre 2019
dimanche 17 novembre 2019
mercredi 20 novembre 2019
samedi 23 novembre 2019    à 19h00 sauf le dimanche à 14h00

Tarifs : 210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€
Excepté  jeudi 7 et samedi 23 novembre 2019:  231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€

 

RÉSERVATIONS
En ligne : www.operadeparis.fr
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* (* 0,35€ TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur(  ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).
Aux guichets :
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 12h à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.