Voilà le genre de film que je découvre. Je n’avais pas vu les deux premiers volets, réalisés par Damien LEONE, mais je pense que cela ne doit pas être grave. On comprend , dès les premières minutes que nous sommes très loin de Bambi ou Blanche Neige. Il faut avoir le cœur bien accroché, parce que l’on se dit….non, cela ne peut pas aller plus loin, mais je dois bien vous avouer que SI, ON VA ENCORE PLUS LOIN.
A côté, des films comme Saw, Vendredi 13, Massacre à la tronçonneuse, Halloween, Scream et tant d’autres sont dépassés. L’hémoglobine doit couter plus cher que les héros de ce film. On ne peut pas dire que les comédiens soient connus: Lauren LaVera, David Howard Thornton (le clown….) ou Jason Patric, par exemple, quoique ce dernier soit plus célèbre que les autres protagonistes.
L’histoire débute par une nuit de Noel où une petite fille réveille ses parents parce qu’elle entends des bruits de pas sur le toit de leur maison. Mais les parents doutent et lui font croire que ce sont les rennes du Père Noël. Et il ne faudra que quelques minutes pour que le sang coule, et abondamment sur les écrans.
Après avoir survécu au massacre d’Halloween perpétré par Art Le Clown, Sienna et son frère tentent de reconstruire leur vie. Alors que les fêtes de fin d’année approchent, ils s’efforcent de laisser derrière eux les horreurs passées. Mais au moment où ils se croyaient enfin à l’abri, Art refait surface, bien décidé à transformer Noël en un véritable cauchemar. Et franchement sous ses traits horrifiques, l’hécatombe se poursuivra jusqu’aux derniers instants du film, avec toutefois certaines scènes bien emmenées, comme une rencontre avec un Père Noël dans un bar, ou des séances photos avec un autre Père Noël…. qui est vraiment une ordure ( Ok j’arrête là la comparaison, et je demande à Mr Jugnot de bien vouloir m’excuser) Les scènes d’horreur se suivent à un rythme d’enfer jusqu’à la dernière image, et sans nul doute on retrouvera dans quelques temps un 4ème épisode. Mais faut-il compter le nombre de films des série …Vendredi 13 , Evil Dead, Amityville, Chucky, Saw, et tant d’autres.
Ayant été bercé par le Festival d’Avoriaz entre 1973 et 1993, je peux vous dire que j’ai vu naître ce genre avec des souvenirs de films et de réalisateurs maintenant célèbres comme Steven Spielberg avec Duel, Brian de Palma avec Phantom of The Paradise, sans oublier Carrie, Halloween, Elephant Man, ce festival restera inoubliable pour tous ceux qui y ont participé. Imaginez que j’ai pu alors diner à côté de grands comme Luc Besson , mais aussi Wes Craven, Paul Verhoven, David Cronenberg, et même un certain James Cameron, qui y présenta Terminator. Ceux qui ont été badgés comme festivaliers se souviendront à tout jamais de ces soirées enneigées, alcoolisées, verglassées certains soirs, où la bonne humeur faisait suite à diverses frayeurs sur les écrans.
Certes, je ne peux pas comparer ces films avec l’œuvre de Damien Leone, mais quand même, ce genre de cinéma a de nombreux admirateurs de par le monde, et même si le genre n’est pas toujours innovant, force est de constater que ces films à budgets réduits tentent d’innover avec du gore toujours plus puissant, plus hard, comme ici avec entre autres un ado trucidé en sortant d’une douche, qui reste un des chocs pour le public
Maintenant pourquoi interdire ce film là plus qu’un autre aux moins de 18 ans, alors que généralement c’est pour les moins de 13 ans ou 16 ans? Demandez au comité de censure, bien que j’ai ma petite idée…je n’avais jamais vu autant de sang, et de morts épouvantables à ce jour.
Vous l’avez compris : Réservé aux plus de 18 ans, avec le cœur bien accroché, évitez de manger avant de voir le film…