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C’est la meilleure surprise de ce début d’année. D’autant plus que je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais voir. Le titre me laissait entendre que c’était une adaptation d’une oeuvre de Jane Austen mais cela s’arrêtait là. Je savais qu’il y avait une interprète que j’adore : Emmanuelle Bougerol. Mais ce sont là les surprises de mon métier. Et je suis allé à la toute première représentation, donc personne ne pouvait m’en avoir parlé.

J’étais venu avec mon ‘matériel’, ayant été averti que l’auteur serait présente et accepterait de faire un petit entretien. Bien m’en a pris. A la sortie de la représentation, on s’est retrouvés pour un petit entretien dans une loge du théâtre St Georges, et croyez moi, je ne le regrette pas: Je vous présente donc Isobel McArthur, venue tout spécialement en France pour découvrir la version française de son oeuvre :

L’humour est vraiment présent dans cette adaptation de l’oeuvre originale, et la mise en scène signée Johanna Boyé est vraiment époustouflante. Je ne pouvais pas manquer cette occasion d’en parler et la rencontre avec elle et Emmanuelle s’imposait. En voilà donc le résultat :

 

Vous l’avez compris, à les entendre », que c’est vraiment une partie de plaisir, pour les protagonistes, comme pour les spectateurs. Voici quelques photos qui vous donneront une idée de l’ambiance:

Toutes les photos sont de Fabienne Rappeneau

Ne manquez surtout pas cette occasion de rire, de chanter, de vous amuser une idée en plus avec la bande annonce :

 

Détails pratiques :

Représentations du mercredi au samedi à 21h et le dimanche à 17h

Réservations au théâtre et par téléphone : 01 48 78 63 47   et  https://theatre-saint-georges.com/

tarifs

De 17 euros( visibilité réduite ) puis 25, 38, 46 à 52 euros (carré or)

  • Catégorie or : 52€
  • 1ère catégorie : 46€
  • 2ème catégorie : 38€
  • 3ème catégorie : 25€
  • 4ème catégorie (visibilité réduite) : 10€
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L’expo a aussi pour nom  L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil Levant

Voilà une expo magnifique, qui, comme son nom l’indique va vous présenter des costumes, robes, habits, cousus d’or.

 

Vous allez vous rendre du  Maghreb au Japon, pour une fabuleuse traversée dans le temps et l’espace, à la découverte de l’origine mystérieuse et fascinante de l’or et de son mariage avec les arts textiles. A quand remonte la découverte de ce métal si précieux? On nous dit environ 7000 ans, et il sera utilisé dès les temps antiques pour la réalisation de bijous et même de parures et d’armes que porteront les chefs des armées. Mais il ne faut pas oublier  qu’il a été utilisé pour des étoffes de luxe que portaient les hommes de pouvoir. Il faudra encore patienter quelques années avant qu’il puisse être utilisé par des tisserands et artisans  de la Rome Antique, de Byzance, de Perse ou de Chine avant que la civilisation musulmane  travaille sur des tissus d’art qui mélangeront la soir, le lin avec l’or.

Des premiers ornements cousus sur les vêtements des défunts aux robes flamboyantes de l’artiste contemporaine chinoise Guo Pei qui ponctuent l’ensemble du parcours, des soieries tissées d’or des mondes indien et indonésien aux kimonos scintillants de l’ère Edo, l’exposition déroule l’histoire millénaire de l’or dans les arts textiles. Dans un dialogue mariant découverte scientifique et perspective artistique, elle dévoile l’éblouissante beauté, la diversité, la technicité et la richesse des costumes d’une vaste région allant du Maghreb au Japon en passant par les pays du Moyen­-Orient, l’Inde et la Chine.

Les photos illustrent en partie ce que vous allez pouvoir admirer, mais il y a bien plus à voir, elles ne représentent qu’une toute petite partie de cette superbe expo

Au fil de l’or. L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant
Jusqu’au 6 juillet 2025
Galerie Jardin
musée du quai Branly – Jacques Chirac
37 quai Branly, 206 et 218 rue de l’université 75007 Paris

photo : Guo Pei, Chine. Photo Minghua LI

Cette expo est une des plus belles actuellement à Paris et nul doute qu’elle va remporter un franc succès

Horaires d’ouverture du musée :
Mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 10h30 à 19h.
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h.
Fermeture hebdomadaire le lundi, sauf durant les vacances scolaires d’hiver et de printemps, toutes zones

Crédits photos : Guy Courthéoux et/ ou Musée du Quai Branly Jacques Chirac

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Alex le lion est le roi de la jungle urbaine, principale attraction du zoo de Central Park à New York. Lui et ses meilleurs amis – Marty le zèbre, Melman la girafe et Gloria l’hippopotame – ont passé toute leur vie en captivité heureuse devant un public admiratif et avec des repas réguliers qui leur étaient fournis. L’adaptation du film culte Madagascar des studios DREAMWORKS par Philippe Hersen en comédie musicale est une réussite totale destinée aux plus jeunes. J’avais autour de moi des gamins de 4/5 ans, qui participaient, découvraient le spectacle, entourés de leurs parents; Et je n’en ai pas vu un seul montrer des signes de fatigue, bien au contraire. Ils avaient des yeux sur ces peluches , et plus particulièrement les pingouins, alors que les adultes s’amusaient avec le lion, la girafe et les autres animaux , preuve que la pièce peut se voir sous différents angles. Et je me suis régalé également, presque autant que pour le musical CHARLIE ET LE CHOCOLATERIE, qu’avait alors adapté Philippe Hersen.

Le plus simple est quand même de donner la parole à Philippe Hersen:

Costumes Basés sur des créations originales de TOM ROGERS
Direction musicale Laurent BERTAUD
Chorégraphies CAIN & CÉLINE assistés par Laure TOUTON
Création Vidéo Jérome LEDOUX
Création lumière Jacques Rouveyrollis assisté de Jessica Duclos
Maquillage Zoé Cattelan
Consultant artistique et technique en marionnette Jérôme Caggia
Metteur en scène Philippe HERSEN
Assistant(e) mise en scène Hélène LASCOMBES
Adaptation de la pièce Philippe HERSEN
Livret de Kevin DEL AGUILA
Musique originale et chanson de George NORIEGA et Joël SOMEILLAN
Traduction et adaptation des chansons Ludovic-Alexandre VIDAL

 

Les artistes : Alexandre Dupuis, Emeric Payet, Julien Salvia, Mathilde Offer, Armonie Coiffard, Arnaud Denissel, Joshua Lebraud, Latitia Gwawiec, Benjamin Cohen, Baptiste Judge

quelques photos:

Infos pratiques :

A ce jour : jusqu’au 9 Mars au Théâtre du Gymnase Marie Bell,  38 Blvd Bonne Nouvelle 75010 Paris

représentations : à 14.00 samedi et dimanche, et pendant les vacances scolaires à 14h du mardi au vendredi.

Attention il est plus que prudent de réserver, la spectacle affiche complet tous les jours.

Réservations : Madagascar Comédie Musicale à Paris  et sur tous les sites de réservations spectacles

Tarifs

  • Carré OR      55 €
  • Catégorie 1   46 €
  • Catégorie 2   37 €
  • Catégorie 3   26 €
  • Catégorie 4    19 €

 

 

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Un titre qui mérite une explication : La pièce se déroule à 2 époques : le 17ème et le 21ème siècle. On va vous montrer 2 destins, avec un mélange d’intrigues, avec deux fils qui recherchent l’héritage de leur père, à 2 époques différentes. Il y a aussi de l’amour et de l’amitié. En fait on va se retrouver au cœur de recherches sur la pierre philosophale, celle qui serait capable de transformer le plomb en or, et surtout de prolonger la vie. Les amateurs vont apprécier, et c’est ce que l’auteur et metteur en scène, qui cette fois ne sera pas sur scène va vous conter. En effet Benoit Solés est un auteur  qui a connu la célébrité avec LA MACHINE DE TURING, qui s’est joué et se joue encore depuis sa création au Théâtre Michel et qui est toujours visible dans la superbe salle du théâtre du Palais Royal. Il y a eu aussi LA MAISON DU LOUP, dans le théâtre Rive Gauche, où il revient avec LE SECRET DES SECRETS. Vous pouvez retrouver les entretiens avec Benoit sur ce site :

http://www.onsortoupas.fr/la-maison-du-loup-au-theatre-rive-gauche-entretien-avec-lauteur-comedien-benoit-soles/

RETOUR de LA MACHINE DE TURING au Théâtre Michel, entretien avec Benoit Soles | onsortoupas.fr

LA MACHINE DE TURING au THEATRE MICHEL, entretien avec l’auteur et comédien , Benoit Solès | onsortoupas.fr

 

Il fallait donc retrouver Benoit Solés, qui nous présente ce secret des secrets:

Les 4 jeunes interprètes sont vraiment époustouflants : Montaine Fregeai, Axel Godard, Gabriel Gozlan & Mathilde Moulinat

Quelques photos de ce spectacle :

Toutes les photos : ©-Frederique-Toulet

la bande annonce :

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Le Secret Des Secrets, c’est au Théâtre Rive Gauche, Du mercredi au samedi à 21h
Matinées les dimanches à 15h
(Relâche exceptionnelle le 1er mai 2025)

Places 49€ (Carré Or), 39€, 29€
Durée : 1h30

et : « PREMIÈRES » = DE -30 À -40%, SELON LES JOURS, JUSQU’AU 16 FÉVRIER 2025 INCLUS

 

 

 

 

 

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Une pièce sur la question de la santé mentale qui nous conte l histoire de Caspar qui est interné en asile psychiatrique aux Etats Unis dans les années 70. Vous allez vous plonger dans un univers particulier, dans un décor dénudé où le jeune homme ( magistralement interprété par Mickaël Winum ) est « traité » sans violence mais ce traitement semble complexe.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on est troublé par ce texte de Claude-Alain Planchon, et sa mise en scène signée Olivier Desbordes : le jeune mec, vêtu de blanc comme dans un hôpital, avec un psy ( ou un surveillant?) , dans un décor constitué d’un socle blanc et d’un mur blanc. Néanmoins on s’intéresse rapidement à ce jeune interné, et la rencontre avec son interprète, Mickaël Winum va nous éclairer plus avant :

Quelques photos pour illustrer ces propos:

CASPAR, c’est le jeudi, vendredi et samedi à 21.00 et le dimanche à 17.00, à la MANUFACTURE DES ABBESSES, 8 rue Véron dans le 18ème.

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Ce film se déroule pendant la guerre de Secession aux Etats Unis et raconte l’histoire du premier régiment noir de l’histoire des Etats Unis, le 54ème régiment du Massachussetts. Il rassemble Matthew Broderick, qui incarne le colonel Robert Gould Shaw, aux côtés de son pote  (Cary Elwes)et il  se retrouve à la tête de ce régiment avec des recrues comme Denzel Washington, Morgan Freeman, parmi bien d’autres tous blacks. . Le jeune Robert Gould Shaw est promu colonel du premier régiment de soldats noirs, engagés volontaires dans une guerre qu’ils croient être la leur. Mais ils se trompent. Assignés à des tâches subalternes, méprisés par leurs officiers, ils se révoltent, Shaw à leur tête, pour partir au feu…

Réalisé par Edward Zwick, sur un scénario signé Kevin Jarre, le film s’est inspiré de 2 romans de Peter Burchard et Lincoln Kirstein et le moins que l’on puisse dire c’est qu’onn est scotché à notre fauteuil dès les premières minutes du film. On ne voit pas le temps passer que c’est déjà l’apothéose finale, que je ne vous dévoilerai pas. Le film dure 2h00,  passionnant de bout en bout avec quelques scène délicates qui ne seront pas pour les plus jeunes entre autre beaucoup de sang et de morts violentes, mais c’est un film de guerre et on essaie de s’approcher au plus de la réalité.

Parmi les suppléments : Bande annonce cinéma,

Pour les détails techniques : Pour le film

Format respecté : 1.85:1

Le film : en anglais : 7.1.4 dolby Atmos, Français, Allemand, Anglais, Espagnol, Italien, Japonais 5.1 DTS HD MA

Hongrois, Portugais, Thai : 5.1 Dolby Digital

Sous titres : Français, Anglais, Allemand, Néerlandais, Danois, Italien, Espagnol, Portugais, Grec, Turc, Arabe, Chinois, Anglais SME

pour les suppléments :  format standard et HD, en anglais uniquement, avec des sous titres : Français, Allemand, Italien, Espagnol, Japonais, Anglais SME

 

la bande annonce :

 

 

Rating:

Voilà un film qui est à la fois génial pour les 3/4 et ennuyeux voire chiant pour le dernier quart. Cela mérite une explication, et je vais tenter de le faire.

Le film a une particularité puisqu’il y aura plusieurs itérations de Robbie Williams dont… un singe. Et c’est l’acteur anglais Jonno Davies  qui interprète le chanteur jeune et se glisse dans la combinaison CGI, donc ne soyez pas étonné de ne pas voir le célèbre chanteur sur l’écran. Écrit et mis en scène par Michael Gracey – réalisateur de  THE GREATEST SHOWMAN ( un de mes films de chevet) – Better Man raconte l’ascension du chanteur et compositeur britannique Robbie Williams.Les premières scènes dont le duo avec son père qui interprètent MY WAY est vraiment un grand. moment. On va suivre le jeune chanteur (simiesque) dans ses tentatives de sortir de l’anonymat ses rencontres avec les autres membres du futur groupe. On va donc suivre  le jeune Robert, qui grandit dans le nord de l’Angleterre ,fasciné par les rêves de gloire de son père qui va quitter le foyer pour vivre sa passion. Porté par l’amour de sa grand-mère, c’est pourtant Robbie qui va devenir un véritable showman et une star mondiale. Désormais icône internationale, il devra affronter les défis que le succès, la célébrité et la vie elle-même lui réservent. Vous y verrez des titres chantés et dansés qui sont de toute beauté, et vous feront vibrer et danser sur votre fauteuil. Et c’est lorsque la drogue devient un élément important pour lui, le film dérape ( et moi d’autant plus) et que tout ce qui était FEEL GOOD devient lourdaud. Cela aurait été de courte durée ne m’aurait pas dérangé, ni interpellé, mais là lorsqu’on revoit le jour on soupire de plaisir. Le dernier 1/4 d’heure est un moment d’anthologie, avec un MY WAY  dans la plus belles des salles londoniennes, grand orchestre. Ne serait-ce que pour ce délicieux moment, allez voir ce film.

Jonno Davies / “Robbie Williams » in Better Man from Paramount Pictures.

Je pense déjà à la sortie vidéo, et il est certain que je verrai ce film de nombreuses fois, mais toujours en zappant sur le long passage qui nous parles des addictions à la drogue, ce qui est un des avantages de ce format. Toutefois le film se délecte dans des salles comme celle en DOLBY du Pathé Beaugrenelle, qui, au risque de me répéter est à ce jour la meilleure salle de Paris.

Attention : que vous soyez fan de Robbie Williams ou de son groupe TAKE THAT, vous allez passer un super moment. Choisissez bien votre salle, le son est aussi important que l’image.

 

Raechelle Banno as “Nicole Appleton” &Jonno Davies  “Robbie Williams » in Better Man from Paramount Pictures.

 

 

 

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Voilà un spectacle qui devait ravir tout le monde, même les homophobes. On se régale de bout en bout avec cette troupe  qui sait plaire à tous, qui sait chanter, danser, virevolter dans des décors bien colorés. du 17 au 26 janvier 2025 : Vendredi et samedi à 21h30 – Dimanche à 17h

Ici pas de playback, ils chantent, et mieux encore : ils chantent parfaitement ce qui se comprend, quand on sait que la compagnie fêtes ses 40 ans

Sur un livret et une mise en scène de Denis Evrard, les protagonistes grimés sont à la ville : Sylvain Angonion de Reu, Michaël Baderot, Vincent Baillet, Jerome Cuvilliez, François Dussillol-Godar, Duarte Fernandez, Kaï, Laurent Giordanengo, Amaury Guiraud, Jérôme Guerin, Franck Mignot, Olivier Segrettin, Yohann Sassier, Jean-Philippe Vincifore, et je serai bien embêté de vous dire sui est qui sur le scène. Le plus simple c’est d’aller les voir, surtout pour ces dernières représentations où les Caramels Fous vous proposent des places à super prix!

Voila de quoi réjouir les fans des Caramels Fous, un entretien exclusif avec le metteur en scène (et pas que) et un des comédiens, grimé, quelques minutes avant leur entrée en scène :

 

 

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Emilia Perez, le film de Jacques Audiard, c’est vraiment une énorme claque. A voir absolument en bluray ou mieux encore en 4K ULTRA HD

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un film at que l’on prend vraiment une grosse claque, et c’est ce qui m’est arrivé avec un réalisateur que je classe désormais comme l’un des plus grands de sa génération : Jacques Audiard. Certes il de qui tenir, son père Michel Audiard fut un des plus grands scénaristes et dialoguistes français si ce n’est le meilleur  entre les années 50 et 80, qui s’est amusé à réaliser quelques comédies loufoques  . Bon sang ne saurait mentir, son fils a quand même mis en scène : De battre mon cœur s’est arrêté ou Un Prophète entre autres, et qui depuis ses débuts derrière la caméra a collectionné les récompenses, Césars, Cannes comme d’autres collectionnent les tableaux. Je crois que vous avez déjà compris que j’étais admirateur de Monsieur Jacques Audiard, et qu’après Emilia Perez, je suis prêt à créer son fan club, si ce n’est déjà fait.

Le film a raflé de très belles récompenses aux Golden Globes en plus de celles récoltées à Cannes (prix du jury et prix d’interprétation) : prix du meilleur film international, de la meilleure comédie, de la meilleure actrice dans un second rôle pour Zoe Saldaña, et de la meilleure chanson. Et ce n’est pas fini, car il est dans la ligne de mire pour quelques Oscars à Hollywood.

Rita use de ses talents d’avocate au service d’un cabinet plus enclin à blanchir des ordures criminelles qu’à servir la justice, elle fait office de main d’œuvre alors qu’elle est plus que qualifiée . Mais une porte de sortie inespérée autant qu’incroyable se présente à elle, une proposition difficile à refuser si on n’a pas froid aux yeux : aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et disparaître à jamais. Manitas a un plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir, enfin, la femme qu’il a toujours rêvé d’être. Voilà pour le début de l’histoire. Tout cela sous fond musical, comme une comédie musicale ( pardon, nous sommes plus proche de la tragédie que de La Mélodie du Bonheur). 

C’est un film à la gloire des femmes, d’ailleurs les actrices Zoe Saldana, Karla Sofia Gascon, Adriana Paz et Selana Gomez se sont partagées le prix d’interprétation féminine lors du dernier Festival de Cannes. À 52 ans, Karla qui a entamé sa transition de genre à 46 ans en 2018, est la révélation de ce film dont elle tient le rôle principal : celui d’un narcotrafiquant qui se sent profondément femme et change de genre pour changer de vie. Mais il s’aperçoit du manque qu’il ressent envers ses enfants, et va vouloir les revoir.  Le film ne se raconte pas, je vous en ai dévoilé la trame, mais il faut le voir, le vivre pour comprendre qu’on ne ressort pas indemne du cinéma. La violence est d’usage, elle est omniprésente et va crescendo. Pourtant je n’ai pas ressenti l’envie de mettre mes mains devant les yeux pour cacher certaines violences.

Ce film est certes à réserver à un public adulte et averti mais si on aime le cinéma en tant qu’œuvre, on ne doit pas manquer ce film inclassable qui m’a vraiment pris aux tripes . On est très loin de Spielberg et encore plus de Disney, de James Cameron, de Visconti ou Pasolini. Jacques Audiard nous entraine dans un monde de violence dont on ne sort pas indemne, même s’il a su suggérer plus que montrer, et c’est peut-être là qu’il faut le féliciter.

Ce film est aussi et dirais je surtout musical avec des chansons de Clément DUCOL et Camille, et des chorégraphies de Damien JALET qui valent plus que le détour, et c’est un vrai fan de comédies musicales qui vous le dit.

Quelques détails techniques sur le BLURAY et le 4K:

‎ Français (DTS-HD 7.1) et Espagnol Dolby Atmos compatible 7.1 Dolby True HD, piste audiovision stéréo DTS HD MA.

Nombreux suppléments / entretien avec le réalisateur

Le film annonce :

 

 

 

Le Paradis Latin innove régulièrement et depuis quelques semaines, 2 nouvelles têtes d’affiche sont les stars de MON PREMIER CABARET

Quelle raison d’attendre pour les interviewer?

Voilà le résultat :

 

 

 

Et si on parlait des adultes? Voilà l’entretien avec le nouveau chef du Paradis Latin, François Courcier, qui vous dévoile quelques plats, créés par Guy Savoy pour que les palais exigeants soient totalement satisfaits