Comédienne adorée des français, auteur de talent, Anny Duperey revient pour quelques jours sur la scène du Théâtre Edouard VII
Ce n’est pas vraiment un seul(e) en scène, vu qu’elle est accompagnée par Simon Mimoun au violon, ce n’est pas vraiment une lecture de son livre Les Chats du Hasard, parce que cette comédienne adorable vit son histoire, nous captive, joue, virevolte, devant une salle subjuguée. Quel talent! que de bonheur dans cette belle salle, la mise en scène est parfaite, signée Ninon Brétecher ! On pourrait rester des heures à l’écouter, à la regarder, et plus particulièrement si on a un animal à 4 pattes, félin si possible. On se sent concernés, on écoute encore plus attentivement.
Ce ne fut pas ma première rencontre avec cette immense comédienne, nous nous étions rencontrés dans un Festival de cinéma dans les sommets d’Avoriaz, il y a bien des années. Mais le plaisir de l’interviewer est resté intact :
Profitez des dernières représentations avant la fin de l’année, ne vous laissez pas immobiliser par des gilets quelque soit leur couleur. Venez passer un pur moment de délices .
Les Chats de Hasard, c’est au théâtre Edouard VII, 10 place Edouard VII (tout proche de l’Olympia)
Du jeudi au samedi à 19h00 et les dimanches à 18h00, jusqu’au 30 Décembre
La pièce française la plus jouée au monde, Boeing Boeing, revient sur les planches parisiennes, dans une version plus courte adaptée aux normes actuelles:
Créée en 1960 par Marc Camoletti, cette pièce a été jouée plus de 25.000 fois de par le monde, la voilà de retour dans une grande salle parisienne après une longue absence. Il est vrai que la pièce a subi quelques changements, quelque cure de rajeunissement. Lors de sa création, la ‘norme’ du théâtre était d’une durée de 2h00, voire plus, maintenant, on est beaucoup plus proche des 90 minutes. Philippe Hersen qui a mis en scène cette nouvelle mouture a donc dû procéder à quelques coupes, ne serait-ce que pour rajeunir, et conserver le rythme. On est dans la véritable comédie de boulevard, avec portes qui claquent. Le spectateur suit le rythme, qui rit de bout en bout.
On est dans un bel appartement parisien, qui appartient à Robert (Frank Leboeuf), éternel célibataire qui jongle avec ses 3 maîtresses (Cundy Cayrasso, Marinelly Vaslon, Caroline Ami), toutes hôtesses de l’air, et qui ne se sont jamais croisées. Mais aujourd’hui, un petit accroc va tout changer dans cette mécanique bien huilée. Berthe, la bonne à tout faire, accueille un ami de son patron va ouvrir les portes de l’appartement à un ami de jeunesse de Robert (Thierry Samitier), qui ne sait pas vraiment dans quel monde il débarque. Si tous les rôles sont bien huilés et superbement joués, celui de Berthe est vraiment merveilleux pour une comédienne.
Nous avons rencontré Véronique Demonge, qui possède une bonne dose d’humour :
La salle est comble tous les soirs, les rires fusent de toutes parts, on comprend que cette pièce, adaptée au cinéma avec Tony Curtis et Jerry Lewis en 1965, retrouve le succès public. Il est quand même rare de rire autant, et de voir la salle complice, qui réagit immédiatement aux bons mots, aux situations. Même si vous l’aviez déjà vu, la pièce semble ne pas avoir pris de ride, c’est la meilleure preuve que c’est une réussite!
Boeing, Boeing, c’est au Théâtre Daunou, 7 rue Daunou Paris
du mardi au samedi à 21h00 avec matinée samedi à 17h00.
Prix des places : 22 à 47 €
Réservations : 01 42 61 69 14
Thierry Samitier, Caroline Ami, Frank Lebœuf, Marinelly Vaslon, Cindy Cayrasso et Véronique Demonge « Boeing Boeing » au théâtre Daunou à Paris, à l’arrière en chemise rouge, le metteur en scène, Philippe Hersen.
Roman ultra célèbre d’Alexandre Dumas fils, adaptée en Opéra par Verdi, en voici une autre version, le ballet, sur des musiques signées Chopin.
Tout le monde connaît l’histoire de Marie Duplessis, entrée dans l’histoire sous le patronyme de Marguerite Gautier. Elle a inspiré à John Neumeier ce ballet, où on retrouve des compositions musicales de Frédéric Chopin. Il donne à ses personnages une véritable profondeur psychologique et rend palpable les émotions de la célèbre courtisane. Entre scènes de bal et pas de deux, le chorégraphe mélange souvenirs et rêves tout en rapprochant les destinées de Marguerite et Armand de celles de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux.
Ce n’est certes pas la première transposition de l’oeuvre en ballet, qui a déjà inspiré John Taras (Camille, 1946), Antony Tudor (1951), ou encore Frederick Ashton (Marguerite et Armand, 1963), mais celle-ci est vraiment époustouflante. Cette création de Neumeier, date de 1978, qui mélange les deux histoires, celle de Marguerite Gautier et celle de Manon Lescaut et l’oeuvre est entrée au répertoire de l’Opéra de Paris en 2005. Le chorégraphe a volontairement évité la musique de Verdi et choisi Frédéric Chopin.
La mise en scène joue sur assez peu de décors créés ainsi que les costumes par Jürgen Rose , pour laisser la place belle aux artistes, ce qui est d’autant plus impressionnant. Certes ce n’est pas un des incontournables du ballet dans sa forme classique, mais un néophyte pourra comprendre et apprécier, ce qui est quand même le plus important.
La distribution est magnifique, l’ayant vu avec Léonore Baulac, Mathieu Ganio à qui le mot perfection semble coller au mieux, mais la distribution des rôles principaux change à chaque représentation :
MARGUERITE Eleonora Abbagnato ou Amandine Albisson ou Léonore Baulac ou Laura Hecquet
ARMAND DUVAL Stéphane Bullion ou Mathieu Ganio ou Audric Bezard ou Florian Magnenet
MANON Ludmila Pagliero ou Myriam Ould-Braham ou Eve Grinsztajn ou Sae Eun Park
DES GRIEUX Mathias Heymann ou Germain Louvet ou Audric Bezard ou Artus Raveau ou Fabien Revillion
PRUDENCE Muriel Zusperreguy ou Sabrina Mallem ou Séverine Westermann ou Roxane Stojanov
GASTON RIEUX Paul Marque ou Axel Ibot ou Axel Magliano
Laissez-vous emporter par la musique de Frédéric Chopin, par la grâce du corps de ballet de l’Opéra de Paris, par la magie de la salle de l’Opéra Garnier. Rien de tel pour vous donner envie de revenir dans cette belle salle et applaudir comme il se doit les Etoiles, Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra de Paris
Durée du spectacle : environ 3h00, avec 2 entractes de 20 minutes
TARIFS
€150 €125 €95 €65 €30 €12
Excepté le samedi 8 décembre, le vendredi 14 décembre, le samedi 15 décembre, le vendredi 21 décembre, le samedi 22 décembre
par téléphone : 08 92 89 90 90 (0.35 € TTC/min hors coût éventuel selon opérateur depuis un poste fixe) ou au +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au vendredi de 9h à 18h et le samedi de 9h à 13h (sauf jours fériés).
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille, du lundi au samedi de 11h30 à 18h30 (sauf jours fériés) et une heure avant le début des représentations les dimanches et jours