Nicolas Teste

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Un opéra peu connu et pourtant une des meilleures soirées pour les mélomanes avec la voix extraordinaire d’Elsa Dreisig.

L’action se déroule près de Plymouth, en Angleterre, à l’époque de la guerre civile qui oppose les Puritains – républicains et partisans d’Oliver Cromwell – et les Cavaliers – fidèles à la royauté et aux Stuart. La fille de Lord Walton, Elvira, est éprise d’Arturo, un Cavalier fidèle aux Stuart, mais son père l’a promise à Riccardo Forth, allié comme lui de Cromwell.. Giorgio, l’oncle d’Elvira, annonce à la jeune fille qu’il a intercédé en sa faveur auprès de son frère pour qu’elle puisse épouser Arturo, qui se jette dans les bras de sa bien-aimée. Cependant, Lord Walton s’apprête à conduire une mystérieuse prisonnière qui s’avère être la reine Henriette, veuve de Charles Ier et condamnée à mort. Il jure de la sauver… Elvira essaie son voile nuptial sur la prisonnière ce qui suggère à Arturo l’idée d’utiliser ce déguisement pour délivrer la reine. Dans leur fuite, ils rencontrent Riccardo qui reconnaît la fugitive mais la laisse s’enfuir avec Arturo, voyant là un moyen de conquérir Elvira. Cette dernière, se croyant trahie, sent la raison lui échapper…

Pour ceux qui, comme moi adorent la présence de cheours dans une oeuvre lyrique, sachez qu’ils sont ici omniprésents, et que c’est un régal tant pour les oreilles que pour les yeux, avec des costume signés Chantal Thomas. Les choeurs sont dirigés de main de maître par José Luis Basso, alors que l’orchestre est mené par Riccardo Frizza, avec un mise en scène de Laurent Pelly. Bien que les airs ne soient pas aussi connus que ceux des opéras les plus célèbres du répertoire, on se délecte de chaque instant avec des interprêtes vraiment excellents : LUC BERTIN-HUGAULT Basse – Lord Gualtiero Valton, NICOLAS TESTÉ Basse – Sir Giorgio, JAVIER CAMARENA Ténor – Lord Arturo en alternance avec  FRANCESCO DEMURO les (10, 17 sept., 2, 5 oct.), IGOR GOLOVATENKO Baryton – Sir Riccardo Forth, JEAN-FRANÇOIS MARRAS Ténor – Sir Bruno Roberton, GEMMA NÍ BHRIAIN Mezzo-soprano – Enrichetta di Francia. Tous ont des voix puissantes et méritent force louanges; toutefois, on est ébloui par la soprano : Elsa Dreizig.

De nationalité franco-danoise, Elsa Dreisig fait ses études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et à la Hochschule für Musik de Leipzig. En 2016, elle remporte le Premier Prix féminin au prestigieux concours Operalia-Plácido   Domingo, et fera ses débuts parisiens dans LA FLUTE ENCHANTEE. Elle retrouve l’Opéra national de Paris en 2018 (Lauretta dans Gianni Schicchi) et 2019 (Zerlina de Don Giovanni) et fait par ailleurs ses débuts dans le rôle-titre de Manon (nouvelle production) à l’Opéra de Zürich en 2019. On devrait la retrouver en Gilda (Rigoletto) à l’Opéra national de Paris, Musetta (La Bohème), Natasha (Violetter Schnee de Beat Furrer), Dircé (Medea), Fiordiligi (Così fan tutte) et Pamina au Staatsoper de Berlin.

 

 

TOUTES LES PHOTOS : Sebastien Mathe, Opéra national de Paris

 

Réeprésentations :

samedi 7 septembre 2019

mardi 10 septembre 2019

vendredi 13 septembre 2019

mardi 17 septembre 2019

vendredi 20 septembre 2019

mercredi 25 septembre 2019

dimanche 29 septembre 2019

mercredi 2 octobre 2019

samedi 5 octobre 2019

 

TARIFS

145€  120€  105€  90€  80€  65€  50€  40€  35€  15€  5€

Excepté mardi 10 et mardi 17 septembre 2019 :

131€  108€  95€  81€  72€  59€  45€  36€  32€  15€  5€

Excepté samedi 5 octobre 2019:

160€  132€  116€  99€  88€  72€  55€  44€  39€  15€  5€

Quelques extraits marquants de cet Opéra, avec l’aimable autorisation de l »Opéra national de Paris:

 

 

 

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Un plaisir  ininterrompu que cette série de représentations du Barbier de Séville de Gioacchino Rossini à l’Opéra Bastille.

Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène moderne signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. .Dans chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Riccardo Frizza sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments, le lyrique à son sommet. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus? Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette  production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous.

Si je parle de la mise en scène et de la direction de l’Orchestre, c’est bien sur pour laisser la part belle aux protagonistes, qui tous méritent des superlatifs. Lorsque j’ai vu le Barbier il y a quelques temps dans la même mise en scène , j’avais déjà pris une grande claque avec les interprètes. La distribution actuelle n’a rien à envier côté voix: René Barbera ou Levy Sekgapane (Il Conte d’Almaviva), Simone Del Savio (Bartolo), Olga Kulchynska (Rosita), Massimo Cavaletti ou Florian Semprey (Figaro), Nicolas Teste (Basilio), Pietro Di Blanco (Fiorello), Julie Boulianne (Berta) et Olivier Ayault (Un ufficiale).

Régal pour les yeux, régal pour les oreilles, régal tout court, vu que le sourire est quasiment omniprésent tout au long de ce spectacle haut en couleur.

Si ce n’est pas encore fait courez vers l’Opéra Bastille, et essayez de trouver des places, vous ne le regretterez pas, qui plus est, Rossini est facile à aborder, et si ce Barbier est ou sera votre premier Opéra, attention, vous risquez d’être totalement accroc….comme je le suis devenu!

Toutes les photos : @ Guergana_Damianova

Représentations : 27 et 30 Janvier à 19h30, 1er, 7, 9, 13 et 16 Février à 19h30 et diamnche 4 à 14h30

Prix des places : de 5 à 180 € selon les dates et les placements

bande annonce :