Roberto Alagna

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Alors que cette œuvre est entrée au répertoire de l’Opéra Bastille en 1995, elle fut reprise dans la mise en scène de Andrei Serban plusieurs fois : en 1995, 1996, 1998, 2000, 2006, 2013 puis 2016.

Dans les collines de Lammermoor, au sud de l’Écosse, Lucia retrouve à chaque aurore un mystérieux jeune homme dont elle est amoureuse : Edgardo, de la lignée des Ravenswood. Mais comme dans Roméo et Juliette de Shakespeare, les amants sont issus de deux familles ennemies et n’ont pas le droit de s’aimer. L’histoire authentique de Janet Dalrymple – qui assassina son mari pendant sa nuit de noces et le paya de sa raison – avait déjà inspiré un roman à Walter Scott. En la mettant en musique, Gaetano Donizetti offre à l’opéra romantique italien l’un de ses emblèmes, avec notamment « l’air de la folie » de Lucia, qui exige de son interprète une technique exceptionnelle et une grande sensibilité dramatique.

La mise en scène de cette œuvre peut désorienter. Il est vraiment difficile de voir les belles collines d’Ecosse dans ce décor de gymnase. Mais bon il faut bien avouer que bien des œuvres ont été ainsi revues et corrigées de par leur mise en scène, et Andrei qui a créé celle-ci en 1995, a permis que celle-ci ne souffre pas d’avoir vieilli. Mais il est vrai que je ne l’ai pas vu dans les versions précédentes, où se sont succédés, entre autres  : June Anderson et Roberto Alagna en 95, June revint en 2000, Natalie Dessay en 2006, et plus récemment : Nina Minasyan ou Pretty Ynde en 2016.

Cette fois c’est sous la direction musicale bien inspirée de Aziz Shokhakimov que Lucia Di Lammermmor que nous pouvons applaudir les interprètes : Mattia Olivieri (Enrico Ashton), Brenda Rae (Lucia Di Lammermoor), Javier Camarena (Edgardo Di Ravenswood), Thomas Bettinger (Arturo Bucklaw), Adam Palka (Raimondo Bibebent), Julie Pastureau (Alisa) et enfin, Eric Huchet (Normanno). On ne peut que saluer unanimement les interprètes et tout particulièrement Branda Rae, qui est exceptionnelle.

Représentations :  à 19h30 sauf le dimanche 26 Février à 14h30

  • 21févr.
  • 23févr.
  • 26févr.
  • 28févr.
  • 04mars
  • 07mars
  • 10mars

 

Toutes les photos : © Émilie Bouchon / Onp

Prix des places de 35€ )à 160€ selon les représentations et disponibilités

Places de dernière minute

Des tarifs réduits préférentiels pour les moins de 28 ansles demandeurs d’emploi et les seniors de plus de 65 ans sont disponibles.

Renseignements et réservations :  https://www.memopera.fr/

ou

https://www.operadeparis.fr/saison-22-23/opera/lucia-di-lammermoor#calendar

 

la bande annonce :

quelques extraits :

à venir d’ici quelques jours

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Doit-on encore présenter Carmen, l’opéra certainement le plus célèbre en France, le chef d’oeuvre avec ses airs les plus célèbres du répertoire, comme « L’Amour est enfant de bohème » et bien d’autres encore. De nombreuses mises en scène se sont succédées à L’Opéra Bastille, et je me souviens encore de la première fois où j’ai mis les pieds ….et les oreilles, avec les yeux grand ouverts en 1997 pour voir Carmen  avec Roberto Alagna puis dans la mise en scène totalement déjantée d’Alfredo Arias, que j’avais adorée, et qui en était à sa 5ème saison. J’avais adoré Béatrice Uria-Monzon. Bref je l’ai vu dans plusieurs mises en scène, dont l’actuelle de Calixto Biexto, et jamais je n’ai été déçu, ni par la mise en scène, ni par les interprètes. Et ce n’est pas aujourd’hui que cela se produira

Doit-on encore raconter cette histoire d’amour tragique qui se déroule à Séville? Je vous ferai grâce de cela. Et si vous aviez simplement envie d’en savoir plus, je ne pourrai que vous conseiller d’aller trouver une place pour cette oeuvre de Georges Bizet, d’après Proper Mérimée sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Si Carmen est certainement l’Opéra le plus joué au monde, son auteur n’a pas connu la vague du succès de son vivant
Sue la scène actuellement, la mise en scène est plus moderne avec des voitures sur scène avec une direction d’orchestre confiée à Fabien Gabel qui fait ainsi ses début à l’Opéra de Paris.

Certes vous n’aurez pas la distribution avec Alagna et Uria-Monzon, mais bien difficile celui qui aurait envie de critiquer la distribution pour cette saison :

Michael Spyres est Don José, aux côtés de Gaelle Arquez (Carmen), Lucas Meachem (Escamillo), Golda Schultz qui fait ses début à l’Opéra de Paris ( Micaëla), Marc Labonnette (Le Dancaïre), Andrea Cueva Molnar (Frasquita), Loïc Félix (Le Remendado), Adèle Charvet (Mercédès), Alexandra Balinas Vieites (Zuniga), Karim Belkhadra (Lillas Pastia)) et Tomasz Kumiega (Moralès).

Carmen est peut-être mon Opéra Préféré, ou tout au moins parmi les 10 que je préfère. En fait, plus j’ai le bonheur d’aller à l’Opéra, que ce soit Bastille ou mieux encore Garnier, plus j’aime ce que je vois. Même des oeuvres que je pensais être trop longues ou ennuyeuses trouvent grâce à mes yeux. Et c’est toujours avec l’émerveillement d’un enfant que je vois, ou revois des opéras inconnus ou très connus. J’espère pouvoir vous en parler encore longtemps, avec toujours ce bonheur que je ressens , avec mes oreilles, avec mes yeux, qui s’émerveillent comme quand je déballais (il y a très longtemps de cela) les cadeaux de Noël sous le sapin. Pourquoi parler de noël, Tout simplement parce que CARMEN sera à l’affiche  pour les fêtes.

TOUTES LES PHOTOS : Guergana_Damianova-Carmen-2022-2023

prochaines représentations :

  • 03déc.

19h30

  • 28janv.

19h30

  • 31janv.

19h30

  • 03févr.

19h30

  • 09févr.

19h30

  • 12févr.

14h30

  • 15févr.

19h30

  • 22févr.

19h30

  • 25févr.

19h30

Prix des places de 15 à 290€ ( selon les dates)

Réservations sur internet (resa.internet@operadeparis.fr) , aux guichets de l’Opéra Bastille et Garnier et par téléphone

quelques extraits :

 

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Ce n’est pas la première série de représentations de ce bel opéra de Gaetano Donizetti dans cette mise en scène de  Laurent Pelly, à l’Opéra Bastille, mais on ne s’en lasse pas, et pour de nombreuses raisons, les airs célèbres comme UNA  FURTIVA LACRIMA, les interprètes toujours au Top, ou la direction musicale, cette fois Giampaolo Bisanti, jusqu’au 30Octobre puis : Leonardo Sini (2, 9 nov.)Et c’est toujours un pur régal pour les yeux comme pour les oreilles.

 

En 2015, j’avais frémi avec Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak, puis en 2018 avec  Vittorio Grigolo et Lisette Oropesa; Pour cause de confinement et couvre feu, impossible de se rendre  jusqu’à ces derniers jours dans ce Palais immense qu’est l’Opéra Bastille. C’est donc avec un double plaisir que j’ai pu découvrir les interprètes de cette nouvelle série de représentations. Côté décors et mise en scène, rien de changé depuis les premières représentations en 2006, et c’est tant mieux.

L’élixir du Docteur Dulcamara fait référence à la légende de Tristan et Iseut : Tristan et Iseut boivent par erreur un philtre qui transforme leur haine réciproque en un
amour passionné. Trente ans plus tard, Wagner mettra en musique le mythe des amants maudits, mais la version de Donizetti penche vers les effets comiques, ce qui n’est pas pour nous déplaire et transforme ainsi le sujet en une sorte de comédie. Dans cette version, l’Elixir du charlatan est en fait du vin, du bordeaux, et les quiproquos  seront de la partie. Mais pourquoi raconter cette histoire que tous les amateurs de Bel Canto connaissent par coeur.

Les interprètes sont magnifiques. J’ai déjà cité Sydney Mancasola (Adina) , Matthew Polenzani ( Nemorino),  il y a aussi Simone Del Savio (Belcore), Carlo Lepore (Il D. Dottor Dulcamara) & Lucreza Drei ( Gianetta). Ce qui change, toutefois, c’est qu’hormis les principaux personnages, tous les chœurs portent le masque, mais on fint par l’oublier, pourtant ces chœurs sont omniprésents, et très importants tout au long de la représentation.

Que rajouter de plus: Profitez de cette série de représentations pour vous rendre à l’Opéra Bastille et vous régaler.

Représentations : à 19.30 sauf les dimanches : 14.30

Mardi 28 septembre 2021
Dimanche 3 octobre 2021
Mercredi 6 octobre 2021
Samedi 9 octobre 2021
Mercredi 13 octobre 2021
Samedi 16 octobre 2021
Jeudi 21 octobre 2021
Dimanche 24 octobre 2021
Mercredi 27 octobre 2021
Samedi 30 octobre 2021
Mardi 2 novembre 2021
Mardi 9 novembre 2021

TARIFS
145€ 125€ 110€ 95€ 80€ 60€ 45€ 35€ 25€ 15€
Excepté samedi 16 octobre 2021
160€ 138€ 121€ 105€ 88€ 66€ 50€ 39€ 28€ 15€

RÉSERVATIONS
EN LIGNE
www.operadeparis.fr

VIA L’APPLICATION
Opéra national de Paris, disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.

PAR TÉLÉPHONE
08 92 89 90 90 ( * 0,35 € TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur)

ou +33 1 71 25 24 23
depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).

AUX GUICHETS
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 14h30 (12h les jours d’ouverture des réservations) à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.

le teaser:

Prochain spectacle sur la scène de bastille : La Vaisseau Fantôme de Richard Wagner!

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Quand on pense à Verdi, Don Carlo n’est pas l’Opéra auquel on songe en premier, et c’est pourtant une belle oeuvre, magistralement servie par quelques grandes voix, comme Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak et Anita Rachvelishvili, dans cette série de représentations à l’Opéra Bastille.

Adaptation italienne de Don Carlos, grand opéra français, Don Carlo est, par sa langue, plus passionnel que ne l’était la version originale. Mais d’une version à l’autre persistent la finesse de la partition et la trame dramatique qui, de l’Escurial aux Flandres, entremêle conflits politiques, familiaux et amoureux. Une fresque historique à laquelle Krzysztof Warlikowski confère la profondeur d’un huis clos où a psyché humaine est mise à nu, révélant la paralysie des hommes face à l’héritage du pouvoir. Il a mis en scène la version française de cet opéra en 2017/2018 et c’est cette même production qui est reprise cette saison en langue italienne.


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

Après sa création à l’Académie impériale de Musique, l’oeuvre a été représentée pour la première fois au Palais Garnier en mars 1963, En septembre 1986, une nouvelle production, dirigée par Georges Prêtre (mise en scène et décors de Marco Arturo Marelli), était présentée au Palais Garnier. Don Carlo a fait son entrée à l’Opéra Bastille en septembre 1998, dans une mise en scène de Graham Vick, dirigée par James Conlon. La version française intégrale a été donnée à l’Opéra Bastille en 2017, dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan. La version actuelle est la version italienne surtitrée en français, avec la :même mise en scène.


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
Anita RACHVELISHVILI (La Principessa Eboli) –

Photo : Vincent PONTET


Rene PAPE (Filippo II) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

Don Carlo, l’infant d’Espagne, est en France sans trahir son identité afin de pouvoir observer discrètement la fille du roi de France, qu’il est censé épouser. Il rencontre Elisabeth dans la forêt. Tous deux tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre. Mais la raison d’état unit finalement Elisabeth au père de Don Carlo, Philippe II d’Espagne. La suite ? Le plus simple c’est de venir l’applaudir.

La direction musicale de Fabio Luisi  est tout  en finesse, laissant la place belle aux cheours et surtout aux grandes voix que l’on peut applaudir tout au long de cette série de représentations. LMa mise en scène est efficace avec de nombreuses projections d’images. Quant aux interprètes, c’est le grand bonheur : FILIPPO II René Pape , DON CARLO Roberto Alagna (A) ou  Michael Fabiano (B),  RODRIGO Étienne Dupuis,  IL GRANDE INQUISITORE Vitalij Kowaljow,  UN FRATE Sava Vemić,  ELISABETTA DI VALOIS Aleksandra Kurzak (A) ou  Nicole Car (B),  LA PRINCIPESSA EBOLI Anita Rachvelishvili,  TEBALDO Ève-Maud Hubeaux,  LA VOCE DAL CIELO Tamara Banjesevic,  IL CONTE DI LERMA Julien Dran,  DEPUTATI FIAMMINGHI Pietro Di Bianco, Daniel Giulianini, Mateusz Hoedt, Tomasz Kumięga, Tiago Matos, Alexander York,  UN ARALDO REALE Vincent Morell . ( A)  > 11 nov. / (B) 14 > 23 nov.)


Rene PAPE (Filippo II) –
Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET


Rene PAPE (Filippo II) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET

:
Rene PAPE (Filippo II) –
Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Etienne DUPUIS (Rodrigo) –
Vitalij KOWALJOW (Il Grande Inquisitore) –
Sava VEMIC (Un Frate) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
Anita RACHVELISHVILI (La Principessa Eboli) –
Eve Maud HUBEAUX (Tebaldo) –
Tamara BANJESEVIC (Una Voce dal cielo) –
Julien DRAN (Il Conte di Lerma) –

Photo : Vincent PONTET


Rene PAPE (Filippo II) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET


Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Etienne DUPUIS (Rodrigo) –

Photo : Vincent PONTET


Rene PAPE (Filippo II) –
Etienne DUPUIS (Rodrigo) –

Photo : Vincent PONTET

Que rajouter, Que comme toujours les voix sont superbes, que ce soient celles que j’ai citées plus haut,; comme celle de René Pape. Si j’adore Roberto AQlagna et Aleksandra Kurzac, j’ai été, une fois encore, impressionné par la puissance de la voix de Anita Rachvelishvili qui avait fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle d’Amneris (Aida). Avant de revenir pour Samson et Dalila, puis Carmen et Le Trouvère (Azucena). Cette mezzo-soprano a rallié tous les suffrages, chaudement acclamée pour sa performance. Inutile de dire que je reviendrais volontiers l’appaludir, et ne peux qu’espérer que dans ses futuirs projets, Paris saura l’accueillir. Pourtant elle ne tire pas la couverture, elle semble vraiment surprise par son triomphe, alors que quelques uns de ses partenaires sont de véritables stars, qui eux aussi restent dans la simplicité (Merci Monsieur Alagna, les quelques minutes que vous m’avez accordées pour votre future perstation dans Carmen au Stade de France feront partie de mes grands souvenirs, que j’espère bien réitérer….

Vous l’avez compris, avec de telles voix, on est sous le charme pendant les 4 heures 30 que dure les représentations, la 1ère partie dure 1h40, la seconde 40 mns et enfin la 3ème partie 1h40, entrecoupés d’entractes de 30 puis 2 minutes.


Rene PAPE (Filippo II) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET


Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
 –
Photo : Vincent PONTET


Etienne DUPUIS (Rodrigo) –
Anita RACHVELISHVILI (La Principessa Eboli) –

Photo : Vincent PONTET


Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
Anita RACHVELISHVILI (La Principessa Eboli) –

Photo : Vincent PONTET



Photo : Vincent PONTET

:
Rene PAPE (Filippo II) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET

Représentations :

10 représentations du 25 octobre au 23 novembre 2019
vendredi 25 octobre 2019
lundi 28 octobre 2019
jeudi 31 octobre 2019
lundi 4 novembre 2019
jeudi 7 novembre 2019
lundi 11 novembre 2019
jeudi 14 novembre 2019
dimanche 17 novembre 2019
mercredi 20 novembre 2019
samedi 23 novembre 2019    à 19h00 sauf le dimanche à 14h00

Tarifs : 210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€
Excepté  jeudi 7 et samedi 23 novembre 2019:  231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€

 

RÉSERVATIONS
En ligne : www.operadeparis.fr
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* (* 0,35€ TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur(  ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).
Aux guichets :
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 12h à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.

 

 

 

 

 

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Ce devait être l’évènement le 19 Septembre 2020 : CARMEN au Stade de France, mais vu les circonstances, le concert est reporté au 18 Juin 2022 :

 

C’est la deuxième fois que le plus célèbre des Opéras sera interprété dans le cadre du Stade de France, 17 ans après une représentation de cet opéra. En fait l’avantage de Carmen sur tous les autres opéras du répertoire, c’est que tout le monde en connait les airs : Toréador, La Habanera, Bohémienne, L’amour est Enfant de Bohême, parmi d’autres.

Ce soir là, ce sera l’occasion de les redécouvrir avec des voix magiques,  comme celles de Béatrice Uria Monzon (Carmen) Roberto Alagna (Don José) ou Aleksandra Kurzak (Micaela). Je ne vais pas vous donner toute la liste des personnes sur scènes, ils seront 300, chanteurs, danseurs, choeurs, orchestre… N’oublions pas toutefois l’empereur des lumières : Jacques Rouveyrollis, qui vous garantit des effets incroyables. Et surtout la direction musicale de Giorgio Croci.

Roberto ALAGNA

Roberto ALAGNA

Charles-ROUBAUD

Béatrice-URIA-MONZON

L’Opéra de Georges Bizet est un des plus joué de par le monde, et certainement le plus joué en France et vous aurez certainement envie de découvrir la mise en scène qui se veut grandiose, signée  Charles Roubaud, qui avait déjà oeuvré dans le Stade de France avec Nabucco en 2008 et Aïda en 2010. On nous parle de scène frontale contrairement à ce qui s’était fait auparavant.

Aleksandra-KURZAK

Béatrice-URIA-MONZON-et-Roberto-ALAGNA

Béatrice-URIA-MONZON-Aleksandra-KURZAK-Roberto-ALAGNA

Béatrice-URIA-MONZON

Ecoutons  Roberto Alagna et Béatrice Uria-Monzon lors des entretiens de présentation :
La première vidéo est une exclusivité pour Onsortoupas. Même si elle est courte, se retrouver aux côtés de ce personnage est un insigne honneur:

Les deux autres entretiens suivants ont été filmés lorsque les deux interprètes se trouvaient devant un petit parterre :

Cela vous fait quel effet de vous retrouver devant un tel nombre de spectateurs:

Un parcours qui impressionne?

Un entretien exclusif avec Béatrice Uria Monzon

 

Et un autre entretien avec le metteur en scène Charles Roubaud :  ( désolé mais difficile de demander à certains  à côté de nous, de se taire….)

La bande annonce :

La billeterie est ouverte, billets à partir de 29€  jusqu’aux places DIAMANT à 199€

Des packs sont prévus : à partir de 199€ et des packs très très haut de gamme, dont je vous laisse découvrir les tarifs sur le site :

https://www.stadefrance.com/fr/billetterie/carmen

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2 des plus belles voix au monde réunies à nouveau pour OTELLO à l’Opéra Bastille: Aleksandra Kurzac & Roberto Alagna

Otello n’est pas l’Opéra le plus connu de Giuseppe Verdi, qui fut composé en 1887 sur un livret d’Arrigo Bolto, d’après l’oeuvre de William Shakedpeare. Avant dernier Opéra créé par Verdi avant l’ultime Fastaff. L’histoire : Revenu victorieux d’une bataille contre les Turcs,  Otello retrouve sa femme Desdémone sur l’île de Chypre. Voulant le faire tomber, son lieutenant Iago fomente un plan qui instillera un doute dans son esprit : Desdémone le tromperait avec son second, Cassio. Aveuglé par sa jalousie, Otello se laisse convaincre par les preuves que lui avance Iago.  Au lever de rideau nous sommes à   Chypre, où la foule observe le navire du Maure Otello, général de la flotte vénitienne, qui revient sur l’île qu’il gouverne après avoir vaincu la marine turque. Une tempête fait rage et tous craignent que le bateau ne sombre, à l’exception de Iago, qui cherche vengeance car un autre homme, Cassio, lui a été préféré par Otello pour occuper le poste de capitaine, l’autre opposant étant Rodrigue, amoureux éconduit de Desdemone, la femme d’Otello ( Una vela ,Una vela ). Le navire finit par accoster et Otello apparaît (Esultate ) sous les vivats. Alors qu’Otello va rejoindre sa femme, la foule se rassemble autour d’un feu de joie ( Fuoco di gioia ).  La mise en scène signée Andrei Serban joue beaucoup sur les voilages dans des décors de Peter Pabst.

 

Certes cet opéra n’est pas le plus célèbre, comparé aux grands oeuvres de Verdi, comme La Traviata, Nabucco, Aïda ou Rigoletto, mais une fois encore les choeurs sont très importants et sont merveilleusement mis en valeur par leur conducteur : José Luis Basso. Le direction musicale de Bertrand de Billy  offre aux 3 rôles principaux interprétés par Roberto Alagna, Aleksandra Kurzac et George Gagnide, l’occasion de montrer leur immense talent. Mais les autres protagonistes ne sont pas à jeter aux oubliettes, comme Frederic Antoun (Cassio), Alessandro Liberator (Roderigo), Paul Gay (Lodovico), Thomas Dear (Montano), Marie Gautrot (Emilia) ou Florent Mbia (Un Araldo), mais il est évident que le public est là pour acclamer, et à juste raison Roberto Alagna et Aleksandra Kurzac, avec une ovation tout aussi méritée pour George Gagnide.

Toutes les photos : Charles Duprat    Opera National de Paris    Otello-18.19

Laissez vous donc emporter par la musique et les voix, avec ces représentations d’Otello.

A noter un changement de distribution : OTELLO  :  Aleksandrs Antoņenko (1, 4, 7 avr.) et Desdemone : Hibla Gerzmava (1, 4, 7 avr.)

 

DATES des prochaines représentations: en soirée à 19h30, et dimanche : 14h30

jeudi 07 mars 2019

dimanche 10 mars 2019

mercredi 13 mars 2019

samedi 16 mars 2019

mercredi 20 mars 2019

samedi 23 mars 2019

mardi 26 mars 2019

vendredi 29 mars 2019

lundi 1er avril 2019

jeudi 04 avril 2019

dimanche 07  avril 2019

PRIX DES PLACES

210€  190€  175€  155€  135€  100€  70€  50€  35€  15€  5€

Sauf samedi 16, samedi 23 et vendredi 29 mars 2019 :  231€  209€  193€  171€  149€  110€  77€  55€  39€  15€  5€

et lundi 1er avril 2019 :  189€  171€  158€  140€  122€  90€  63€  45€  32€  15€  5€

DURÉE

2h55 ( en 4 actes avec 1 entracte)

RÉSERVATIONS

En ligne : www.operadeparis.fr

Par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,35 € TTC/min hors coût éventuel selon opérateur depuis un poste fixe)

ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).

Aux guichets : du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) de 11h30 à 18h30 à l’Opéra Bastille (130, rue de Lyon). et une heure avant le début du spectacle les dimanches et jours fériés.

Quelques extraits :

 

 

 

 

 

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Un grand moment de PUR BONHEUR, pour tous ceux qui aiment l’Opéra. Précipitez-vous, tout y est éblouissant, des interprètes à la direction d’orchestre, sans oublier la mise en scène.

Créé en 1853 par Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, La Traviata est une des oeuvres les plus jouées dans le monde, qui est une adaptation de la Dame aux Camélias, d’Alexandre Dumas. Tout le monde connaît l’histoire de cette courtisane,  Violetta,  de santé fragile, qui choisira de renoncer à sa vie mondaine parisienne par amour pour Alfredo Germont, puis devra renoncer à cet amour par sacrifice. Et chacun pourrait fredonner  les airs les plus célèbres dont le  Libiamo ne’ lieti calici    sans oublier  E strano …Ah ! fors’e lui…Folilie, follie!!    

 Toutes les cantatrices les plus célèbres ont interprété Violetta, Maria Callas en est la figure emblématique, mais on ne peut passer sous silence des noms aussi célèbres que Natalie Dessay, Renée Fleming, Montserrat Caballé, ou  Angela Gheorghiu. 

Je sors tout juste d’une représentation, et je dois avouer que je suis heureux. triplement heureux. Heureux d’avoir passé une des plus belles soirées Opéras avec un de mes opéras préférés. Heureux de voir cette version dans une mise en scène moderne et intelligente de Benoit Jacquot, qui arrive à nous surprendre avec le second acte, où la scène est divisée en deux, un arbre géant pour la rencontre entre Violetta et  Germont père, avec juste à côté un immense escalier, où les personnages restent de marbre pendant  une bonne 1/2 heure, au point que l’on pense que ce sont des décors eux mêmes. Lorsque l’escalier devint vivant on passe de surprise en surprise, avec  les danseuses espagnoles…qui ont des airs de Conchita Wurst…alors que les matadors ne sont pas très masculins.  Cela ne nuit aucunement à l’intrigue, cela nous fait juste sourire, en plein milieu du drame, sans que l’on en souffre en quoi que ce soit. Et enfin dernier bonheur, et pas des moindres, ce sont les interprètes. Violetta -Aleksandra Kurzak , est éblouissante, juste, la voix limpide, qui a réussi à m’arracher des larmes (je ne mens pas!) lors du dernier acte. Giorgio Germont – George Gagnidze est un baryton qui a été acclamé à juste titre pas la salle. Que dire de plus? L’orchestre, dirigé de main de maître par  Giacomo Sagripanti, un chef qui semble bien jeune, sait s’effacer derrière les voix des chanteurs, et monter en puissance lorsque besoin est.  Je crois que vous avez compris à quel point j’ai adoré cette version, qui sans me faire oublier celle que j’avais vu en 1997  au répertoire de l’Opéra Bastille  dans une mise en scène de Jonathan Miller, avec Angela Gheorghiu,  Deux versions qui marquent l’Opéra. Deux séries de représentations sont prévues. DIRECTION MUSICALE Giacomo Sagripanti (sept. / oct.)  puis :Karel Mark Chichon  (déc.)

Les distributions :

VIOLETTA VALERY Aleksandra Kurzak (sept. / oct.),  Ermonela Jaho (déc.) ,

FLORA BERVOIX Virginie Verrez

ANNINA,  Cornelia Oncioiu,

ALFREDO GERMONT Jean-François Borras (29 sept. > 23 oct.) Roberto Alagna (26 oct.) Charles Castronovo (déc.)

GIORGIO GERMONT George Gagnidze (29 sept. > 17 oct.) Luca Salsi (21 > 26 oct.) Ludovic Tézier (déc.)

GASTONE Julien Dran (sept. / oct.) François Rougier (déc.)

IL BARONE DOUPHOL Igor Gnidii

IL MARCHESE D’OBIGNY Christophe Gay

DOTTOR GRENVIL Luc Bertin-Hugault

GIUSEPPE Emanuel Mendes

DOMESTICO Andrea Nelli

COMMISSIONARIO Fabio Bellenghi

 

TOUTES LES PHOTOS / @ Sebastien Mathe Opera National de Paris La-Traviata-18.19

Représentations à 19h30 ( sauf mention contraire )

samedi 29 septembre 2018

mardi 02 octobre 2018

vendredi 05 octobre 2018

lundi 08 octobre 2018

jeudi 11 octobre 2018

dimanche 14 octobre 2018 (14h30)

mercredi 17 octobre 2018

dimanche 21 octobre 2018 (14h30)

mardi 23 octobre 2018

vendredi 26 octobre 2018

mardi 11 décembre 2018

vendredi 14 décembre 2018

lundi 17 décembre 2018

jeudi 20 décembre 2018

dimanche 23 décembre 2018 (14h30)

mercredi 26 décembre 2018

samedi 29 décembre 2018

TARIFS

210€  190€  175€  155€  135€  100€  70€ 50€  35€  15€  5€

Excepté vendredi 05 et vendredi 26 octobre, vendredi 14 et samedi 29 décembre : 231€  209€  193€  171€  149€  110€  77€  55€  39€  15€  5€

RÉSERVATIONS
En ligne : www.operadeparis.fr
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9 h à 19 h (sauf jours fériés).
Aux guichets : > du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10 h à 18 h 30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 11 h 30 à 18 h 30 à l’Opéra Bastille (130, rue de Lyon). > une heure avant le début du spectacle les dimanches et jours fériés.

DURÉE

3h10 (2 entractes)

Quelques extraits: tous droits réservés @ Opéra de Paris:

 

 

 

 

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Un des opéras célèbres de Verdi dans une nouvelle mise en scène à l’Opéra Bastille

 

Au début de la représentation, Ferrando raconte à ses soldats l’histoire d’une gitane condamnée au bûcher pour avoir ensorcelé l’un des deux fils du comte de Luna. Par vengeance, sa fille aurait  enlevé l’enfant dont on a retrouvé les restes calcinés à l’endroit même où sa mère avait été suppliciée. Ferrando veut retrouver cette gitane qu’il est certain de pouvoir  reconnaître.Un soir, Leonora attend son amant, le chanteur Manrico. Elle raconte à Inès, sa confidente, comment elle l’a connu. Inès conseille à celle-ci d’oublier Manrico. Le comte de Luna, lui aussi épris de Leonora, les aborde. Il veut  lui déclarer son amour.  Trompée par l’obscurité, Leonora se précipite vers le comte. Elle réalise sa méprise lorsque paraît Manrico. Furieux, le comte reconnaît dans le chanteur non seulement son rival, mais également un adversaire politique. Leur querelle doit se régler par un duel.

Comme dans toutes les oeuvres de Giuseppe Verdi, les choeurs sont superbes, et ceux du ‘Trouvère’ font partie des plus célèbres. Cet opéra, créé en 1893 sur un livret de Salvatore Cammarano revient dans la mise en scène signée , qui transporte le sujet dans le temps. On se retrouve dans des décors modernes, et les costumes des soldats rappellent ceux des carabinieri du temps de Mussolini. La direction musicale de Maurizio Benini est de toute perfection qui laisse la part belle aux voix. Et le choix des voix est impressionnant. En fait, vu la durée et le nombre de représentations, les rôles sont souvent partagés : Le Comte DI LUNA : Željko Lučić (A), Vitaliy Bilyy (B) ; LEONORA:  Sondra Radvanovsky (A), Jennifer Rowley (B) ; AZUCENA :  Anita Rachvelishvili (20, 23, 27, 30 juin, 4, 7, 10, 14 juil. 2018), Ekaterina Semenchuk (21, 25, 28 juin, 5, 11, 13 juil.  MANRICO : Marcelo Álvarez (20, 23, 27, 30 juin, 4, 7, 10, 13 juil.), Roberto Alagna (25, 28 juin), Yusif Eyvazov (21 juin, 5, 11 juil.), Alfred Kim (14 juil ; FERRANDO : Mika Kare;  INES :Élodie Hache , RUIZ ,  Yu Shao ; un vieux gitan : Lucio Prete ; UN MESSO . Luca Sannai;

Représentations A : 20.23.27.30 juin et 4.7.10.13 juillet

Représentations B : 21.25.28 juin, 5.11.14 juillet

Un très beau casting, de très belles voix et une direction musicale qui peut faire référence, les amateurs de bel canto seront ravis. Sans oublier les choeurs, dirigés par José Luis Basso, sans qui cet opéra ne serait pas ce qu’il est.

 

Toutes les photos : Julien Benhamou / Opera de Paris      Tous droits réservés

Représentations :
14 représentations du 20 juin au 14 juillet 2018 à 19h30

durée du spectacle : environ 2h45 avec entracte

mercredi 20 juin

jeudi 21 juin

samedi 23 juin

lundi 25 juin

mercredi 27 juin

jeudi 28 juin

samedi 30 juin

mercredi 4 juillet

jeudi 5 juillet

samedi 7 juillet

mardi 10 juillet

mercredi 11 juillet

vendredi 13 juillet

samedi 14 juillet 2018

TARIFS
162€ 144€ 131€ 122€ 108€ 81€ 63€ 45€ 32€ 14€ 5€

Excepté mercredi 20, samedi 23, jeudi 28 ,samedi 30 juin  198€ 176€ 160€ 149€ 132€ 99€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€

Excepté jeudi 21, lundi 25 et mercredi 27 juin

180€ 160€ 145€ 135€ 120€ 90€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€

Réservations :

par Internet : www.operadeparis.fr
par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,34€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

 

 

 

OPÉRA DE PARIS, tout ou presque sur la saison 2016/2017! de très belles surprises

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Cinq siècles de musique seront parcourus au cours de la saison 2016/2017

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Un parcours qui débute au 17ème siècle avec l’opéra de Cavalli écrit en 1667, Eliogabalo, donné pour la première fois en France , dirigé par Leonardo García Alarcón et mis en scène par Thomas Jolly avec le contre-ténor Franco Fagioli mais aussi Paul Groves, Valer Sabadus et Nadine Sierra, et qui se conclut en mars 2017, avec la commande d’un nouvel opéra en français passée au compositeur Luca Francesconi, Trompe la Mort, dirigé par la chef d’orchestre Susanna Mälkki et mis en scène par Guy Cassiers, avec une distribution largement française : Cyrille Dubois, Julie Fuchs, Jean-Philippe Lafont, Laurent Naouri, Philippe Talbot, Béatrice Uria-Monzon, aux côtés de Thomas Johannes Mayer et d’Ildikó Komlósi.

Sous la direction de Philippe Jordan, Samson et Dalila de Saint-Saëns – qui n’a pas été joué à l’Opéra depuis 1991 – sera proposé dans une mise en scène de Damiano Michieletto. Anita Rachvelishvili sera Dalila et Aleksandrs Antonenko, Samson. Puis la reprise des Contes d’Hoffmann d’Offenbach dans la mise en scène de Robert Carsen avec Jonas Kaufmann, Sabine Devieilhe, Kate Aldrich, Ermonela Jaho et Stéphanie d’Oustrac. Une alternance exceptionnelle à souligner avec Roberto Alagna, qui interprètera Don José à Paris pour la première fois, et Bryan Hymel ou encore Clémentine Margaine, Varduhi Abrahamyan, Anita Rachvelishvili et Elīna Garanča pour Carmen, Ildar Abdrazakov et Roberto Tagliavini en Escamillo, Aleksandra Kurzak, Nicole Car et Maria Agresta pour Micaëla dans Carmen de Bizet que Calixto Bieito remontera sous la direction de Lionel Bringuier et de Mark Elder.

A (re)découvrir Sancta Susanna d’Hindemith et Cavalleria Rusticana de Mascagni seront proposés en une seule soirée par le metteur en scène Mario Martone sous la direction de Carlo Rizzi. Elīna Garanča sera Santuzza aux côtés de Yonghoon Lee et Elena Zaremba, et c’est Anna Caterina Antonacci qui interprètera Susanna. Dmitri Tcherniakov mettra en scène La Fille de neige de Rimski-Korsakov qui sera dirigé par le jeune chef d’orchestre russe Mikhail Tatarnikov. Aida Garifullina sera Snegourotchka aux côtés de Franz Hawlata, Luciana d’Intino, Thomas Johannes Mayer, Martina Serafin et Ramon Vargas. Moins connu du public l’opéra Les Fêtes d’Hébé de Rameau sera proposé par l’Académie de l’Opéra de Paris. C’est au chorégraphe Thomas Lebrun que revient la mission de mettre en scène cette opéra-ballet avec les artistes de l’Académie, les chantres du Centre de Musique baroque de Versailles et les musiciens du Royal College of Music de Londres qui seront dirigés par Jonathan Williams. L’Académie proposera aussi Owen Wingrave un des opéras de Britten les moins représentés dans une version pour orchestre de chambre de David Matthews dirigé par Stephen Higgins et mis en scène par le jeune metteur en scène irlandais, Tom Creed.

La Cenerentola de Rossini sera mis en scène par Guillaume Gallienne et dirigé par Ottavio Dantone qui font tous deux leurs débuts à l’Opéra de Paris avec à l’affiche des jeunes artistes comme Alessio Arduini ou Roberto Tagliavini. Les décors seront signés Eric Ruf. Un projet illustre à nouveau le souhait d’unité entre les domaines chorégraphiques et lyriques avec la nouvelle production de CosÌ fan tutte : Anne Teresa De Keersmaeker mettra en scène six jeunes chanteurs doublés de six danseurs (en alternance avec ceux de la Compagnie Rosas et du Ballet de l’Opéra). Dirigé par Philippe Jordan, CosÌ fan tutte débutera un cycle Da Ponte qui se poursuivra sur les saisons à venir.

Thomas-Joll

Thomas-Joll

Luca-Francesconi

Luca-Francesconi

Le cycle Wagner engagé par Philippe Jordan se poursuivra avec Lohengrin dans la nouvelle production de Claus Guth avec Jonas Kaufmann, présent pour la deuxième fois cette saison, aux côtés de Martina Serafin et de René Pape. Dédié à Pierre Boulez qui a fait entrer cet opéra au répertoire de l’Opéra de Paris en 1963, Wozzeck de Berg mis en scène par Christoph Marthaler et dirigé par Michael SchØnwandt sera repris à l’Opéra Bastille.

Les grandes voix viendront interpréter les spectacles du répertoire avec notamment Anja Harteros, Marcelo Álvarez, Bryn Terfel dans Tosca, Sonya Yoncheva en alternance avec Anna Netrebko face à Peter Mattei dans Eugène Onéguine, Vittorio Grigolo, Željko Lučić et Nadine Sierra dans Rigoletto, Artur Ruciński, Pretty Yende dans Véronique Gens Lucia di Lammermoor, et Stanislas de Barbeyrac dans Iphigénie en Tauride ou encore pour la reprise de La Flûte enchantée, dirigé par qui fera ses débuts à l’Opéra de Paris, avec Stanislas de Barbeyrac / Pavol Breslik pour Tamino, Michael Volle / Florian Sempey pour Papageno, René Pape / Tobias Kehrer pour Sarastro, Sabine Devieilhe / Albina Shagimuratova pour La Reine de la nuit, Christina Gansch pour Papagena, Nadine Sierra / Kate Royal pour Pamina aux côtés de José Van Dam pour Der Sprecher. Enfin, Joyce DiDonato, Juan Diego Flórez, Anja Harteros, Ludovic Tézier et Rolando Villazón donneront des récitals au Palais Garnier.

Dmitri-Tcherniakov

Dmitri-Tcherniakov

Côté Danse

Benjamin Millepied propose neuf créations et six entrées au répertoire pour cette nouvelle saison.

La qualité des compositions musicales est de nouveau au centre de la conception de cette deuxième saison et un certain nombre d’artistes contemporains collaboreront pour la première fois avec le Ballet de l’Opéra de Paris Cinq ballets de George Balanchine seront à l’affiche au cours de la saison : trois ballets abstraits réunis dans une même soirée avec l’entrée au répertoire de Mozartiana imaginé sur une partition de Tchaikovski en hommage à Mozart avec, aux côtés des solistes, les élèves de l’École de danse ; Violin Concerto, œuvre qui s’inscrit dans l’esprit des ballets « en noir et blanc » de Balanchine et Brahms-Schönberg Quartet conçu sur une musique de Brahms orchestrée par Schönberg, avec des décors et costumes signés de Karl Lagerfeld, autre grand maître de l’élégance et de la pureté des lignes. Également une entrée au répertoire avec un des rares ballets narratifs de George Balanchine, Le Songe d’une nuit d’été.

Benjamin-Millepied-Stephane-Lissner-et-Philippe-Jordan

Benjamin-Millepied-Stephane-Lissner-et-Philippe-Jordan

En amoureux de la partition de Félix Mendelssohn-Bartholdy, George Balanchine avait crée en 1962, pour le New York City Ballet, sa version de la comédie de Shakespeare. La réalisation des décors et costumes a été confiée à un autre magicien de la scène, Christian Lacroix. La Valse, cette chorégraphie de George Balanchine de 1951 sera proposée dans le cadre d’une soirée autour de Maurice Ravel, intarissable source d’inspiration chorégraphique, encadré par En sol de Jerome Robbins et par un Boléro fascinant de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet électrisé par la scénographie de Marina Abramović et les costumes de Riccardo Tisci. Cette année verra également l’entrée au répertoire de deux œuvres de William Forsythe.

Sous le signe de l’école américaine, Trio sur une musique de Ludwig van Beethoven créé en 1996 pour le Ballet Frankfurt et Workwithinwork monté deux ans plus tard sur les Duetti pour violon de Luciano Berio. Une soirée complétée par l’entrée d’une œuvre majeure de Merce Cunningham créée en 1968. Walkaround time sur une musique de David Behrman et dans des décors imaginés d’après le Grand Verre de Marcel Duchamp.

Blake Works de Forsythe, spectacle conçu en juillet 2016 pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris, élaboré en collaboration avec l’étoile montante de la musique électro britannique James Blake, sera présenté lors du Gala d’ouverture de la saison chorégraphique pour une soirée tournée vers la modernité avec la création de la canadienne Crystal Pite qui investira pour la première fois la scène de l’Opéra avec une pièce conçue sur une musique de Max Richter inspiré de Vivaldi. Tino Sehgal travaillera aussi pour la première fois avec le ballet de l’Opéra qu’il mettra en scène tant dans les espaces publics que dans la grande salle du Palais Garnier et In Creases de Justin Peck entraînera les danseurs sur une musique de Philip Glass pour ce programme de la rentrée. Création encore avec Tree of Codes de Wayne McGregor donnée en juillet 2015 au Festival international de Manchester pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris et de la Company Wayne McGregor. Il fait appel ici au musicien Jamie xx qui compose une musique à la lisière de la pop et de l’électronique et à l’artiste Olafur Eliasson pour la scénographie.

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Benjamin-Millepied-Stephane-Lissner-et-Philippe-Jordan

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Également deux créations de Benjamin Millepied : l’une inspirée des mots et timbre de l’artiste Barbara, devenue un des symboles de la chanson française, proposée dans une même soirée avec la dernière œuvre majeure d’Antony Tudor sur la musique amoureuse d’Antonín Dvořák, The Leaves are Fading, créée en 1975 et souvent considérée comme la plus « abstraite » du chorégraphe. L’autre associe Philippe Parreno, artiste français qui a redéfini la notion même d’expérience de l’art et qui conçoit ses expositions comme un espace scénarisé donnant lieu à une série d’événements. Suivis et encadrés par Benjamin Millepied, avec la participation de William Forsythe, quatre chorégraphes, Sébastien Bertaud, Bruno Bouché, Nicolas Paul, Simon Valastro présenteront le fruit de leur travail élaboré au sein de l’Académie chorégraphique de l’Opéra national de Paris lors d’une même soirée

Après 20 danseurs pour le XXe siècle de Boris Charmatz, l’Opéra de Paris intégrera cette saison à son répertoire À bras-le-corps. C’est la majestueuse Rotonde du Glacier du Palais Garnier qui se voit investie par deux chorégraphes, Boris Charmatz et Dimitri Chamblas toujours tentés de rencontrer les spectateurs à l’extérieur des salles dédiées au spectacle.

Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev sera repris pour les fêtes de fin d’année et La Sylphide de Pierre Lacotte terminera la saison au Palais Garnier. Les Démonstrations et le Spectacle de l’Ecole de danse, qui fêtera cette saison sa 40ème édition, ainsi qu’un Gala invitant les Ecoles de danse du XXIe siècle compléteront ce programme.  Deux compagnies internationales seront invitées : L’American Ballet Theatre avec La Belle au bois dormant remonté par Alexei Ratmansky et le Semperoper Ballett, Dresden qui présentera Impressing the Czar de William Forsythe

Indéniablement une très belle saison 2016/2017, qui montre que l’Opéra de Paris reste un des plus grands au Monde.

TOUTES LES PHOTOS @ E BAUER  Opera de Paris

Les abonnements de la saison 2016/2017 sont ouverts à la vente depuis le 10 février 2016 et la vente des spectacles à l’unité se fera à partir du 31 mai 2016 suivant un calendrier d’ouverture des ventes séquencé 3 ou 4 mois avant la première de chaque spectacle (11 dates d’ouverture).

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Voilà le type même de spectacle qui donne envie de voir plus d’Opéras.

L ELISIR D AMORE - Aleksandra KURZAK (Adina) - et Roberto ALAGNA (Nemorino) -

L ELISIR D AMORE – Aleksandra KURZAK (Adina) – et Roberto ALAGNA (Nemorino) –

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Un village au temps des moissons.  Nemorino (Roberto Alagna) admire de loin, comme tous les jours, la belle Adina (Aleksandra Kurzak) , qui s’intéresse aux arts, lit la légende de Tristan et Yseult et s’amuse beaucoup de l’histoire du philtre d’amour. Elle fait même la lecture aux paysans. Arrive le sergent Belcore (Mario Cassi), qui propose le mariage à Adina.   Survient le docteur Dulcamara (Ambrogio Maestri), un bonimenteur qui vend un élixir magique guérissant tous les maux. Nemorino pense que le camelot doit sûrement posséder le philtre de la reine Yseult. Dulcarama, ravi de trouver un pareil naïf, confirme. Il vend à Nemorino un flacon de Bordeaux et lui promet un effet certain en vingt-quatre heures , le temps, pour lui, de quitter le village…. Nemorino, fou de joie, teste le breuvage et finit la bouteille, Nemorino feint l’indifférence vis-à-vis d’elle. Piquée au vif, Adina accepte alors d’épouser Belcore dans six jours. Mais un contretemps oblige Belcore à partir à la guerre dès le lendemain. Adina décide donc d’épouser le militaire sur-le-champ. Dessoûlé, Némorino la supplie d’attendre. Mais la fermière, vexée, invite tout le village à la noce….

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Tout est parfait ici et mérite des superlatifs. Tout d’abord une oeuvre d’accès facile signée Gaetano Donizetti, avec un air des plus célèbres: UNA FURTIVA LACRIMA. Ensuite une mise en scène et des costumes de Laurent Pelly sur des décors de Chantal Thomas. Et les interprètes sont au sommet de leur art. Roberto Alagna éblouit nos sens tout au long de cet opéra, et tout particulièrement lors du fameux air. Aleksandra Kurzak, qui fait ici ses débuts à l’Opéra de Paris a été ovationné pour son talent et sa belle voix de soprano. Le baryton Mario Cassi fait lui aussi ses débuts à l’Opéra de Paris et il est impossible de ne pas citer Ambrogio Maestri, qui ajoute la note comique, tant avec sa voix de baryton, qu’avec son physique, avec lequel il joue pour le plus grand plaisir du public.

Franchement, j’ai beau chercher un petit reproche, je ne trouve absolument rien à critiquer, et surtout pas la direction musicale de Donato Renzetti, ni même le 5ème rôle, celui de Gianetta tenue avec brio par Mélissa Petit, qui fait, elle aussi, ses premiers pas à l’Opéra de Paris. Pour vous prouver à quel point j’ai adoré, je suis prêt à y retourner plusieurs fois avant la finb de cette série de représentations

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L ELISIR D AMORE - Roberto ALAGNA

L ELISIR D AMORE –
Roberto ALAGNA

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TOUTES LES PHOTOS : @ Vincent Pontet / Opéra de Paris

Représentations :

jeudi 5 novembre 2015* – 20h30
dimanche 8 novembre 2015 – 14h30
mercredi 11 novembre 2015 – 19h30
samedi 14 novembre 2015 – 19h30
mercredi 18 novembre 2015 – 19h30
samedi 21 novembre 2015 – 19h30
mercredi 25 novembre 2015 – 19h30

TARIFS
5, 8, 18 et 25 novembre 2015
195€ 180€ 150€ 130€ 100€ 70€ 35€ 15€ 5€
14 et 21 novembre 2015
215€ 198€ 165€ 143€ 110€ 77€ 39€ 15€ 5€
2 et 11 novembre 2015
176€ 162€ 135€ 117€ 90€ 63€ 32€ 15€ 5€

durée du spectacle : 2h45 avec un entracte.

Réservations : aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés et par Internet : www.operadeparis.fr