Mel Gibson passe à nouveau derrière la caméra pour un véritable chef d’oeuvre
Généralement je ne suis pas vraiment un fou des films qui traitent de la guerre, avec les sempiternelles scènes de combat, les bons et les méchants, bien qu’il en existe de grands comme Le Pont de la Rivière Kwai, Il faut sauver le soldat Ryan, Apocalypse Now, La liste de Schindler , Les canons de Navarone ou plus récemment Invincible. Je dirai que lorsque j’ai le choix, je ne me précipite pas vers les films de guerre. Mais cette fois, je dois bien avouer que je n’ai pas regretté de voir ce film signé Mel Gibson, qui nous avait déjà montré son savoir faire sur les champs de bataille avec Braveheart. Mais cette fois il a trouvé un scénario particulier, qui est vraiment loin de ce qu’a a pu voir.
1945, la guerre dans le Pacifique fait rage, les forces américaines mènent l’une des batailles les plus acharnées du conflit sur l’île d’Okinawa. Un jeune américain s’enrôle, pour faire comme tout le monde, avec un rêve, celui d’être infirmier . Ce soldat , Desmond T. Doss devient objecteur de conscience, ayant fait le serment de ne jamais tuer ni toucher à une arme, veut servir son pays et s’engage dans l’infanterie. Fidèle à ses convictions , il va devoir subir toutes les corvées possibles, surtout par ses supérieurs, au moment de faire ses classes, mais il tient bon. Quand il est envoyé a Okinawa, il arrive armé de son seul courage. il est infirmier et a réussi à ne jamais toucher un fusil. il va pourtant sauver la vie de dizaines de soldats blessés en les ramenant un par un en sûreté, sous le feu ennemi. Il sera un héros.
Mel Gibson nous montre en détails ultra réalistes ce qui s’est passé, et cette histoire vraie nous tient en haleine pendant 2h15.
Quelques extraits d’un entretien avec Mel Gibson :« Lorsque j’ai entendu parler de Desmond Doss, le premier objecteur de conscience à recevoir la Médaille d’honneur, la plus haute distinction militaire des États-Unis, j’ai été stupéfait par l’ampleur de son sacrifice. De la manière la plus pure et la plus altruiste qui soit, cet homme a risqué sa vie à maintes reprises pour sauver celle de ses camarades. Desmond était un homme ordinaire, mais il a accompli l’extraordinaire.
« Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté et que tous les jeunes hommes se sont précipités pour s’enrôler, Desmond s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances religieuses et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme. Son refus d’infléchir ses convictions lui a valu d’être intensément persécuté, mais c’est uniquement armé de sa foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour devenir l’un des plus grands héros de tous les temps.»
Une belle brochette de comédiens, comme Andrew Garfield dans le rôle de Desmond, Téresa Palmer est sa fiancée, Hugo Weaving son père et Rachel Graffith sa mère. Les hommes de son bataillon : Luke Bracey, Vince Vaughn, Sam Worthington parmi d’autres sont formidables sous la direction de Mel Gibson.
Voilà un grand film à ne surtout pas montrer aux plus jeunes de par le réalisme des scènes, des champs de bataille, qui sont d’un réalisme difficile à soutenir , et qui ne conviennent pas aux âmes sensibles.
Mais ce film sera certainement un film qui marquera le cinéma de guerre. C’est du grand cinéma et là il est difficile de soutenir le contraire. C’est un chez d’oeuvre! Point final!