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All posts for the month novembre, 2019

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Monsieur Alexis Michalik est un  des auteurs actuels les plus en vogue, avec plusieurs pièces à l’affiche, toutes avec un succès non démenti. Voici la reprise en continuation de INTRA MUROS au Théâtre La Pépinière, pour sa troisième saison.

Richard, un metteur en scène sur le retour, vient dispenser son premier cours de théâtre en centrale, donc en univers carcéral! . Il espère une forte affluence, qui entraînerait d’autres cours – et d’autres cachets – mais seuls deux détenus se présentent : Kevin, un jeune chien fou, et Ange, la cinquantaine mutique, qui n’est là que pour accompagner son ami. Richard, secondé par une de ses anciennes actrices – accessoirement son ex-femme – et par une assistante sociale inexpérimentée, choisit de donner quand même son cours…

Toutes les Photos : @ François Fonty

Les comédiens sont tous excellents qui jouent en alternance : Christopher Bayemi, Chloé Berthier, Raphaèle Bouchard, Hocine Choutri, Johann Dionnet, Jean Fornerod, Sophie de Fürst, Jean-Louis Garçon, Ariane Mourier, Arnaud Pfeiffer, Fayçal Safi, Marie Sambourg, Léopoldine Serre  ainsi que les musiciens en alternance :  Raphaël Bancou, Sylvain Briat, Raphäel Charpentier et Mathias Louis.

Un huis clos avec son lot de surprises, comme toutes les œuvres de l’auteur, INTRA MUROS est un superbe moment de théâtre, au même titre que les œuvres les plus connues d’Alexis Michalik ; EDMOND ( actuellement au Théâtre du Palais Royal), LE CERCLE DES ILLUSIONISTES ( au Théâtre de l’Œuvre), mais on sait que ses œuvres se jouent régulièrement, comme Le Porteur d’histoire. On a pu le voir aussi en tant que comédien, avant qu’il ne connaisse la gloire avec ses pièces.

Admirable que de nous offrir ce huis clos en centrale ( pour les non initiés, la centrale est une prison pour les incarcérés purgeant de longues peines). En 90 minutes, on change d’univers et on rentre dans le vif du sujet. on s’intéresse aux personnages, on vibre avec eux, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on passe un excellent moment, comme avec toutes les oeuvres d’Alexis Michalik, qui a bien entendu mis en scène cette pièce.

Rencontre avec un des comédiens de la distribution actuelle : Arnaud Pfeiffer, pour un entretien exclusif pour on sortoupas, avec Guy Courthéoux:

la bande annonce :

et quelques extraits :

 

Du mardi au samedi à 19h
Matinée le samedi à 16h
Durée 1h40 environ

Relâches exceptionnelles :
Jeudi 9, vendredi 9 et samedi 10 janvier 2020  et  Jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 février 2020

ACHETER VOS PLACES PAR TELEPHONE
AU 01 42 61 44 16

Prix des places : de 12 à 40€

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Feydeau , légèrement revu et corrigé, s’installe au Théâtre Edgar et c’est rien que du bonheur!

Une pièce pas trop connue de Feydeau, adaptée avec bonheur par Emmanuelle Hamet, et c’est un excellent moment de théâtre et de rires au Théâtre Edgar. Décidémment Luq Hamett  sait choisir les pièces qui sont à l’affiche de son théâtre, qu’il dirige depuis quelques années boulevard Edgar Quinet dans le 14ème, à 2 pas de la célèbre rue de la Gaité. Après avoir  créé de nombreux spectacles, il a choisi cette fois de monter un ‘classique’  du théâtre. On le sait, à l’époque de sa création, les pièces étaient plus longues pour bien des raisons, alors que maintenant la durée idéale est de 90 minutes. C’est pourquoi l’adaptation est géniale, qui garde l’histoire, et qui fait mouche à tous les coups avec l’intervention de tous les comédiens : Luq Hamett, David Martin, Gwenola de Luze, Nadège Lacroix, Jean_Marie Lhomme, Sylvain Katan, Thomas Vernant, et, en alternance: Eric Massot qui remplacera Luq pendant quelques représentations en Novembre et Décembre.

Ne vous y trompez-pas, on rit énormément, cela bouge, les portes s’ouvrent sans claquer et on passe de délicieux moments, seul, à 2, à plus,  en famille. Bref de quoi plaire à tous les publics.

 

Rencontre avec le maître des lieux, Luq Hamett, et un des comédiens de CIEL MA BELLE MERE : David Martin, avec une surprise au final…

Vous avez entendu ce qu’il fallait entendre concernant la pièce, donc inutile de faire doublon. Vous avez bien compris que c’est une bonne adresse pour rire,. Quant au détails sur les horaires (une semaine sur 2 : à 19h00 et la semaine suivante à 21h00, avec des matinées selon les semaines : le mieux est de vous rendre sur se site du théâtre où vous trouverez tous les détails : https://www.theatre-edgar.com/

Vous pouvez aussi appeler le théâtre pour renseignements et réservations : 01 42 79 97 97

la bande annonce :

 

 

 

 

 

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Entendre une salle rire, c’est toujours quelque chose de communicatif, et c’est une fois encore vérifié avec ce Père ou Fils, au Théâtre de la Renaissance

Bertrand et Alexandre Delorme, le père et le fils ne se voient quasiment jamais. Des relations  dégradées et qui n’ont jamais vraiment existées entre eux. Mais le père décide de venir voir le fils, et ils vont vivre un week end particulièrement incroyable, vu qu’ils vont se retrouver dans le corps l’un de l’autre. Le problème est que Bertrand est en pleine campagne électorale, et qu’Alexandre a prévu une virée surprise avec sa fiancée. Vous imaginez bien que les quiproquos vont aller bon train. Mais tout n’est pas si mal que cela pourrait sembler l’être puisque le père et le fils arrivent enfin à se comprendre, et que l’arrivée de la mère d’Alexandre sera prétexte à de nouvelles vagues de rires. Sans oublier l’arrivée d’une jeune journaliste politique bien en vogue, qui n’en ratera pas une pour montrer ce qu’elle sait faire pour son métier!

Tout cela se déroule à une vitesse incroyable. Vous riez de bon coeur, et déjà on vous offre une nouvelle occasion de vous amuser qui arrive dans la foulée. Il faut bien avouer que les deux personnages du père et du fils interprétés par Patrick Braoudé et Arthur Jugnot sont vraiment cocasses, et quelle belle occasion pour ces comédiens de montrer leur savoir faire. Dans cette série d’éloges, il ne faut surtout pas oublier Catherine Hosmalin, qui, certes, ne leur vole pas la vedette, mais que le public adore, et qui arrive à nous surprendre. Les autres comédiens sont tous au diapason : Flavié Péan, Julien Personnaz et Laurence Porteil.

La mise en scène co-signée David Roussel et Arthur Jugnot ne vous offrira aucun temps mort. Préparez vous à rire pendant 1h30.

 

Un bonheur n’arrivant jamais seul, Onsortoupas.fr a eu la chance de rencontrer les deux principaux protagonistes :

Père ou Fils, c’est au Théâtre de la Renaissance, 20 blvd St Martin 75010 Paris

du mardi au samedi à 21h00

matinées : samedi et dimanche 16h30 **

Prix des places : de 15 à 59€

Réservation : 01 42 08 18 50

la bande annonce :

 

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Il y a des personnes comme cela. On les admire et on a très envie de les rencontrer, parce qu’ils transpirent la sympathie, la gentillesse,la joie de vivre et Monsieur Lorànt Deutsch est de ceux là. Alors , mieux que le livre, le voir sur scène est un délice : dans ROMANESQUE à la salle Réjane du Théâtre de Paris:

Le livre Romanesque , ou la folle aventure de la langue française a été publié il y a un peu plus d’un an. une seconde édition, illustrée a rejoint la liste des œuvres de Lorànt Deutsch il y a quelques jours. Vous dire que vous allez apprendre bien des choses sur le français , tout en rigolant ne peut pas suffire. son seul en scène, mis en scène ( désolé si je fais un bis repetita) par celui que vous êtes nombreux à connaître pour son écriture ou ses talents d’acteur, Nicolas Lumbreras, est un moment délicieux. Il joue avec le public, qui réagit immédiatement.

C’est une gageure de transformer un livre en une pièce de théâtre, et c’est un pari réussi au delà de toutes espérances. J’ai passé une excellente soirée, et j’ai vraiment eu envie de vous en parler. Mais pourquoi moi? Le plus simple est quand même de leur laisser la parole. Voilà chose faite, avec une rencontre mémorable avec ces deux  mecs bourrés de talent, comme vous allez en juger. Lorànt a bien de l’humour et sait comment ‘mettre en boite’ la personne qui l’interroge, surtout lorsque, comme moi, on fait une erreur malencontreuse sur le titre de son spectacle et de son livre et qu’on le transforme, comme vous allez l’entendre et le voir dans les minutes à venir :

J’espère que vous allez apprécier cette rencontre autant que moi, je vous l’ai livrée en intégralité. L’humour étant important. Même si je me dois d’avoir  honte (Booh!) de ce que j’ai dit au départ, vous verrez que Lorànt a pris cela avec humour.

Le spectacle est à la hauteur de ce que vous entendrez et verrez dans cet entretien.

Ne le manquez surtout pas.

 

Succès oblige, il était prévu pour 2 représentations chaque semaine, les dimanche et lundi, et désormais, succès oblige, le théâtre de Paris a rajouté le mardi soir. Et il est programmé jusque fin décembre.

Les prix sont vraiment à portée de toutes les bourses. S’amuser et apprendre? c’est possible, et Lorànt et Nicolas vous en donnent la preuve.

Croyez moi sur parole, courrez réserver vos places au Théâtre de Paris. C’est quasiment complet à chaque représentation. Et c’est mérité. Voir une salle rire et participer au spectacle fait toujours plaisir. Vous l’avez compris, j’ai adoré! Merci Lorànt, merci Nicolas!

 

Lieu
théâtre de paris
15, rue Blanche
75009 Paris 9

Tarifs
Catégorie 2 : 24 €
Catégorie 1 : 34.90 €

Site officiel
www.theatredeparis.com

une petite bande annonce?: voilà en cadeau pour vous.

C’est du 26 Novembre au 5 janvier que vous allez pouvoir découvrir cet opéra rock à grand spectacle à Paris

Il était une fois un jeune prince appelé Siddhartha. Ayant perdu sa mère à sa naissance, il fut élevé par son père le Roi Suddodhana et sa belle-mère. Les astrologues et devins de la cour lui prédisent un destin royal hors du commun  peu après sa naissance. Mais un mystérieux ermite surgît alors de nulle part déclare que son chemin ne serait pas celui d’un roi, mais celui d’un guide pour l’humanité toute entière… Siddhartha grandit donc entre les quatre murs du palais, séquestré par son père qui souhaite le couper de tout ce qui le détournerait du destin royal qui lui fût prédit. Mais épris de découvertes du monde et des hommes, Siddhartha s’enfuit un soir pour aller explorer la vie hors des murs de sa prison dorée. Durant cette fugue il éprouve l’exaltation d’une liberté nouvelle, mais il fait aussi la douloureuse découverte de la pauvreté, de la souffrance, de la maladie et de la mort… ce qu’il n’avait pu s’imaginer jusqu’alors.

 

Face à la désobéissance et la rébellion de son fils, le roi oblige alors le prince à se marier, mettant ainsi un terme à ses rêves de liberté… Plusieurs années passent et le couple princier finit par avoir un fils. Mais Siddhartha sent une silencieuse blessure grandir au fond de son cœur : celle de son impuissance face à la souffrance de l’humanité… Malgré l’amour indéfectible qu’il a pour les siens, il décide une nuit de quitter le palais pour toujours et de suivre enfin sa quête insatiable de vérité sur la nature de l’Homme. Au terme d’un long cheminement spirituel, il finira par atteindre le point le plus élevé de la conscience humaine, et deviendra ainsi Bouddha. Tous ceux qui croiseront sa route verront le cours de leur destin changer de fond à jamais. Cet être à part, au regard de braise et au cœur infini, désintégrera tour à tour les «artifices » de leurs personnalités, afin qu’ils deviennent toujours plus vrais, toujours plus aimants…

Sur cette histoire, un producteur, David Clément-Bayard, qui a aussi écrit et composé les chansons, entouré d’Antoine Marcus , Philippe Barreau et de Fred Juarez pour le côté musique, un spectacle a été créé, dans une mise en scène et la scénographie de Magda Hadnagy. C’est Inca qui incarnera le prince tout au long de cette aventure entouré de 12 autres rôles importants et de la troupe de 11 chanteurs, danseurs.

 

Pour en savoir plus, quoi de mieux que rencontrer Inca, et voilà chose faite en exclusivité pour OnSortOuPas.fr, avec Guy Courthéoux

Toutes les photos : @ Philippe Fretault, photos réalisées lors du showcase

 

Quelques vidéos :

la bande annonce :

Rappelons que le spectacle se joue au  Palais des Sport de la Porte de Versailles, désormais appelé Le Dôme de Paris

Places de 25 à 79€

Réservations : https://cityprod.trium.fr/index.php/59/manifestation/17282

et sur tous les sites habituels de réservation

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Vous avez été tellement nombreux à me demander des photos du premier soir, le 23 octobre, que voilà donc de nouvelles photos

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, vous aurez en prime 2 mix

La photo de l’affiche ce-dessus est signée Jean-Marie Périer

Ces deux concerts étaient vraiment exceptionnels, avec une salle qui vibrait à chaque chanson, avec des lumières et éclairages signés du maîtyre dans le genre : Jacques Rouveyrolis.

Voici la liste de tous les titres chantés en live:

Jusqu’à minuit

Te voici

Donne moi to amour

Le pénitencier

La plus belle pour aller danser

Oh Ma jolie Sarah

Irrésistiblement

Toute la musique que j’aime

Quelque chose de Tennesse

Par amour, Par pitié

Je te promets

La Maritza   qui cloture la première partie

Cheveux au Vent

Sans pour sang , en duo avec David

Petit Rainbow

Bye Bye Leroy Brown,

Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes?,

Souvenirs, souvenirs,

Retiens la nuit,

Elle est terrible,

Gabrielle,

Noir c’est noir,

Je veux te graver dans ma vie,

Que je t’aime,

O Marie,

Toutes les photos et vidéos @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr

Et en bonus, comme promis 2 mix différents :

 

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Le film ultra célèbre de William Wyler qui a fait débuter Barbra Streisand au cinéma en 1968 , fut d’abord une comédie musicale qui fit les beaux soirs à Broadway en 1964….avec Barbra Streisand. Et c’est la version théâtre que nous pouvons découvrir enfin à Paris. Et c’est une totale réussite! Au point que vu le triomphe que lui fait le public à chaque représentation, le spectacle est prolongé jusqu’aui 7 mars 2020.

Funny Girl est tiré d’une histoire vraie, celle de Fanny Brice, une comédienne américaine très connue dans les années 1920/30, vedette des revues à grand spectacle des Ziegfeld Follies. L’histoire débute alors que Fanny n’a qu’une envie, de se produire sur les planches. Seul problème, elle est très loin d’être une reine de beauté, et ses bagages ne sont qu’une belle voix. Elle vit avec sa mère dans le quartier juif de New York, le Lower East Side, et personne ne croit en son talent, sauf elle et un ami qu’elle va rencontrer dans un théâtre local : Eddie Ryan, un danseur,  qui va lui apprendre le chant et la danse. Pas très douée côté danse, elle se rattrape avec une solide dose d’humour et une voix superbe. Le grand Florenz Ziegfeld entendra parler d’elle et elle se retrouvera quelques mois plus tard dans le plus célèbre des music-halls de New York. Une rencontre avec un joueur invertébré, Nick Arnstein, dont elle va tomber éperdument amoureuse, et la suite, c’est simple : soit, comme moi vous connaissez le film par coeur, soit vous allez découvrir ce musical et vous lever au final pour acclamer la troupe, et plus particulièrement celle qui interprète Fanny Brice : Christina Bianco. Certes elle domine la troupe, mais les autres protagonistes méritent quand même qu’on les félicite pour leur prestation : Christina Bianco , Ashley Day,  Rachel Stanley,  Matthew Jeans,  Shirley Jameson,  Mark Inscoe , Ashley Knight , Jessica Buckby,  Isabel Canning,  Jennifer Louise Jones, Jinny Gould.

Impossible de passer sous silence la mise en scène remarquable de STEPHEN MEAR, avec décors et costumes de PETER MCKINTOSH. Tout est fait pour que le spectateur passe une soirée inoubliable, éclairages, jeux de scène, chorégraphies. On en prend plein les yeux pendant les 2h45 du spectacle dont un entracte d’une 20taine de minutes. Vous aimez entendre le son d’un orchestre, vous ne serez pas déçu, le chef, James McKeon en alternance avec  Bastien Still ouvrent la bal avec les airs les plus connus du spectacle  avant le lever de rideau : People, Don’t rain on my parade, I’m The Greatest Star, His love makes me beautiful, entre autres. Bien entendu il y a d’autres morceaux de bravoure que vous découvrirez dans ce musical.

 

Inutile de dire que je n’ai pas aimé, j’ai A D O R E chaque minute. certes je connaissais trop bien le film pour ne pas fredonner (sans gêner mes voisins) mes airs préférés. Voilà ce qu’on aime dans la comédie musicale. On vibre de bonheur. Tous est prévu pour que le spectacle plaise au public, et le public est sous le charme ( c’est en tous cas ce que j’ai entendu comme commentaires à la sortie, après avoir vu la salle faire une standing ovation à Christina Bianco.

Funny Girl, au Théâtre Marigny, dirigé de main de maître par Jean-Luc Choplin, nous a déjà offert en musical :  Peau d’Ane pour sa réouverture, puis Guys and Dolls, en version originale avec surtitres français, comme c’est le cas pour Funny Girl!

 

Toutes les photos : (c) Julien Benhamou

Funny Girl, pour 60 représentations exceptionnelles
Jusqu’au 7 Mars 2020
En soirée du mardi au samedi à 20 h et en matinée à 15 h le samedi et 16 h le dimanche

Tarifs : semaine : 15€ à 89€, week end : 19€ à 99€, tarifs spéciaux pour certains soirs dont le 31 décembre

Réservations sur le site du théâtre Marigny : https://www.theatremarigny.fr/spectacle/funny-girl-the-broadway-musical/  

ou par téléphone : 01 76 49 47 12

Quelques vidéos en répétitions :

 

 

et un petit extrait avec Barbra Streisant : Don’t Rain on my Parade :

 

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Quand on pense à Verdi, Don Carlo n’est pas l’Opéra auquel on songe en premier, et c’est pourtant une belle oeuvre, magistralement servie par quelques grandes voix, comme Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak et Anita Rachvelishvili, dans cette série de représentations à l’Opéra Bastille.

Adaptation italienne de Don Carlos, grand opéra français, Don Carlo est, par sa langue, plus passionnel que ne l’était la version originale. Mais d’une version à l’autre persistent la finesse de la partition et la trame dramatique qui, de l’Escurial aux Flandres, entremêle conflits politiques, familiaux et amoureux. Une fresque historique à laquelle Krzysztof Warlikowski confère la profondeur d’un huis clos où a psyché humaine est mise à nu, révélant la paralysie des hommes face à l’héritage du pouvoir. Il a mis en scène la version française de cet opéra en 2017/2018 et c’est cette même production qui est reprise cette saison en langue italienne.


Photo : Vincent PONTET

Après sa création à l’Académie impériale de Musique, l’oeuvre a été représentée pour la première fois au Palais Garnier en mars 1963, En septembre 1986, une nouvelle production, dirigée par Georges Prêtre (mise en scène et décors de Marco Arturo Marelli), était présentée au Palais Garnier. Don Carlo a fait son entrée à l’Opéra Bastille en septembre 1998, dans une mise en scène de Graham Vick, dirigée par James Conlon. La version française intégrale a été donnée à l’Opéra Bastille en 2017, dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan. La version actuelle est la version italienne surtitrée en français, avec la :même mise en scène.

 

Don Carlo, l’infant d’Espagne, est en France sans trahir son identité afin de pouvoir observer discrètement la fille du roi de France, qu’il est censé épouser. Il rencontre Elisabeth dans la forêt. Tous deux tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre. Mais la raison d’état unit finalement Elisabeth au père de Don Carlo, Philippe II d’Espagne. La suite ? Le plus simple c’est de venir l’applaudir.

La direction musicale de Fabio Luisi  est tout  en finesse, laissant la place belle aux cheours et surtout aux grandes voix que l’on peut applaudir tout au long de cette série de représentations. LMa mise en scène est efficace avec de nombreuses projections d’images. Quant aux interprètes, c’est le grand bonheur : FILIPPO II René Pape , DON CARLO Roberto Alagna (A) ou  Michael Fabiano (B),  RODRIGO Étienne Dupuis,  IL GRANDE INQUISITORE Vitalij Kowaljow,  UN FRATE Sava Vemić,  ELISABETTA DI VALOIS Aleksandra Kurzak (A) ou  Nicole Car (B),  LA PRINCIPESSA EBOLI Anita Rachvelishvili,  TEBALDO Ève-Maud Hubeaux,  LA VOCE DAL CIELO Tamara Banjesevic,  IL CONTE DI LERMA Julien Dran,  DEPUTATI FIAMMINGHI Pietro Di Bianco, Daniel Giulianini, Mateusz Hoedt, Tomasz Kumięga, Tiago Matos, Alexander York,  UN ARALDO REALE Vincent Morell . ( A)  > 11 nov. / (B) 14 > 23 nov.)

 


Rene PAPE (Filippo II) –
Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET

 

Que rajouter, Que comme toujours les voix sont superbes, que ce soient celles que j’ai citées plus haut,; comme celle de René Pape. Si j’adore Roberto AQlagna et Aleksandra Kurzac, j’ai été, une fois encore, impressionné par la puissance de la voix de Anita Rachvelishvili qui avait fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle d’Amneris (Aida). Avant de revenir pour Samson et Dalila, puis Carmen et Le Trouvère (Azucena). Cette mezzo-soprano a rallié tous les suffrages, chaudement acclamée pour sa performance. Inutile de dire que je reviendrais volontiers l’appaludir, et ne peux qu’espérer que dans ses futuirs projets, Paris saura l’accueillir. Pourtant elle ne tire pas la couverture, elle semble vraiment surprise par son triomphe, alors que quelques uns de ses partenaires sont de véritables stars, qui eux aussi restent dans la simplicité (Merci Monsieur Alagna, les quelques minutes que vous m’avez accordées pour votre future perstation dans Carmen au Stade de France feront partie de mes grands souvenirs, que j’espère bien réitérer….

Vous l’avez compris, avec de telles voix, on est sous le charme pendant les 4 heures 30 que dure les représentations, la 1ère partie dure 1h40, la seconde 40 mns et enfin la 3ème partie 1h40, entrecoupés d’entractes de 30 puis 2 minutes.


Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
 –
Photo : Vincent PONTET

Représentations :

10 représentations du 25 octobre au 23 novembre 2019
vendredi 25 octobre 2019
lundi 28 octobre 2019
jeudi 31 octobre 2019
lundi 4 novembre 2019
jeudi 7 novembre 2019
lundi 11 novembre 2019
jeudi 14 novembre 2019
dimanche 17 novembre 2019
mercredi 20 novembre 2019
samedi 23 novembre 2019    à 19h00 sauf le dimanche à 14h00

Tarifs : 210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€
Excepté  jeudi 7 et samedi 23 novembre 2019:  231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€

 

RÉSERVATIONS
En ligne : www.operadeparis.fr
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* (* 0,35€ TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur(  ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).
Aux guichets :
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 12h à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.