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All posts for the month octobre, 2023

Une épopée très longue : 3 h 26 que seul un génie du cinéma pouvait avoir réalisé. Martin Scorcese  a tourné plusieurs chef d’œuvre, mais ce nouveau film, malgré des qualités évidentes est quand même beaucoup trop long.

 

Nous voilà revenus au début du XXème siècle, lorsque le pétrole a apporté la fortune au peuple Osage qui, du jour au lendemain, est devenu l’un des plus riches du monde. La richesse de ces Amérindiens attire aussitôt la convoitise de Blancs peu recommandables qui intriguent, soutirent et volent autant d’argent Osage que possible avant de recourir au meurtre…

C’est là qu’arrive Ernest Burkhart (Léonardo di Caprio), qui  vient y retrouver son oncle William Hale (Robert de Niro). Ce dernier vit dans l’oppulence au milieu du peuple indien. Les unions entre blancs et amérindiens ne sont pas rares, et Ernest  s’éprend de la belle Mollie Burkhart (Lily Gladstone), la courtise et vivra avec elle, et lui fera enfants

.

Tout serait pour le mieux dans le pire des mondes si Ernest n’était pas chargé de basses besogne par son oncle.

Certes l’histoire est longue, avec meurtres, argent qui passe de mains en mains, sans pour autant qu’on s’y intéresse outre mesure. Scorcese est un grand du cinéma, mais cette fois il ne gagne pas son pari. On finit par regarder les images, quelquefois violentes, sans pour autant s’intéresser vraiment à l’histoire. Malgré deux des plus grands acteurs actuels réunis, c’est finalement la comédienne qui remporte la palme. On s’intéresse beaucoup plus à elle, à son rôle dans la société de cette époque, et Lily Gladstone mérite toutes les louanges, qui seule s’en sort parfaitement avec un rôle difficile. Le charme opère, son sourire nous enchante alors que les deux rôles masculins semblent toujours ‘tirer la tronche’  ou afficher de faux sourires.

On voit vraiment le temps passer, plus de 3 heures c’est vraiment long pour cette histoire qui se termine devant les tribunaux de l’époque. Le réalisateur n’a pas pu résister au plaisir de se mettre quelques minutes devant la caméra  lors du procès. J’ai eu beaucoup de mal à tenir jusqu’au bout, mais je me suis quand même abstenu de sortir avant le générique de fin.

C’est dommage, mais je l’ai vu dans la salle Dolby du Pathé Beaugrenelle, que je considère comme la meilleure salle de Paris, et je suis resté de marbre devant ce film. Faites vous votre opinion, mais prévoyez large, le film dure 3h26, avec les pubs et films annonce ajoutez 15 minutes. Ainsi une séance affichée à 11.00 se termine à 14h41. alors si vous y allez en soirée prévoyez de rentrer tard chez vous!

le film annonce:

 

 

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C’est, pour ceux qui possèdent un lecteur 4 K (ou une PS5 qui lit les BR 4K) , une aubaine  qu’il ne faut pas manquer. 2001 l’Odyssée de l’espace, le film de Stanley Kubrick sort en coffret collector  qui contient bien plus que le film:

Le film est sorti aux Etas Unis en Avril 1968, et il faudra attendre le 27 septembre de cette même année pour le voir en France. Je me souviens l’avoir vu dans une grande salle à Metz, cinéma aujourd’hui fermé, et que j’avais pris ce qui s’appelle une grande claque. Tant par les images que par la bande sonore. Qui pourrait oublier le début du film où des primates changent de comportement après avoir vu un objet visiblement arrivé de nulle part, avec la musique que Richard Strauss ; Ainsi Parlait Zarathoustra, et quand  un os avec lequel il joue s’envole, on passe à un autre Strauss, Johann pour le beau Danube Bleu

D’ailleurs Zarathoustra est l’illustration de la bande annonce cinéma de l’époque :

 

La musique est omniprésente, et tout particulièrement au début du film, sans dialogues jusqu’à ce qu’un comédien arrive dans une station spatiale .

En fait les comédiens ne sont pas des stars, qui se souvient des protagonistes ( William Sylvester, Keir Dullea, Gary Lockwood) alors que tous ceux qui ont vu le film se souviennent du nom de l’ordinateur ( Hal 9000, mais HAL revient souvent dans les dialogues entre cosmonaute et l’ordinateur géant qui contrôle tout. La légende retient que le nom de HAL est un clin d’œil à IBM, même si Kubrick et Arthur C. Clarke (le scénariste) ont toujours nié cette interprétation. Dans le roman qui suit, 2010 : Odyssey Two, Clarke fait même démentir l’un de ses personnages, le docteur Chandra, l’inventeur de HAL, de tout lien avec IBM. Il fallait quand même oser en 1968 parler d’un ordinateur, alors que personne n’en possédait, sauf de grandes entreprises.

 

Raconter le film prendrait plus de temps que la durée totale sur les écrans ( la version 1968 durait 156 minutes, et ensuite cette durée a été ramenée à 149 minutes qui est celle de cette édition.

Le film est en format respecté 2.20:1, et coté son :

  • Langue ‏ : ‎ , Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), mais aussi : Allemand (Dolby Digital 5.1)Italien (Dolby Digital 5.1), Polonais (Dolby Digital 2.0), Portugais (Dolby Digital 2.0),  Espagnol (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français, Espagnol, Portugais, Suédois, Danois, Néerlandais, Finnois, Norvégien, Polonais, Turc, Roumain, Croate, Hébreu, Tchèque, Hongrois, Russe, Grec, Arabe, Chinois, Coréen, Thaï

Tous les coffrets sont numérotés , et leur nombre st totalement limité à 6000 exemplaires pour le monde entier

Je suis donc le possesseur du N°1669 comme le prouve cette photo

En fait c’est un objet en plexiglas transparent qui est dans le coffret, comme vous pouvez le voir sur l’illustration photo  au tout début de l’article

 

Cette édition Vault Collector vous propose, déjà en vente d’autres titres : Les Evadés de Franck Darabont, avec Morgan Freeman et Tim Robbins, un film sorti sur les écrans en 1994, durée : 2h22, collection Vault Warner

 

ainsi que : LES DENTS DE LA MER, de Steven Spielberg (1975)  et à venir très prochainement : Apollo 13 de Ron Howard avec Tom Hanks (1995), ces 2 titres Universal Pictures.

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Plus de 10 ans après avoir été joué à Paris avec un succès considérable, revoilà LE REPAS DES FAUVES auréolé de 3 Molières en 2011 dont meilleur spectacle.

 

Nous sommes sous l’occupation allemande en 1942, dans un immeuble parisien. 7 convives se réunissent pour fêter l’anniversaire de l’une d’entre eux et chacun arrive avec ses cadeaux. Le hasard s’en mêle lorsqu’un officier allemand se fait abattre sous leurs fenêtres. Les représailles sont simples chaque appartement  verra 2 personnes fusillées.  On ne connaîtra pas le sort des autres étages, mais dans celui dans lequel les spectateurs sont ‘conviés, l’officier de la gestapo leur laissera le choix des 2 victimes. Tout le drame réside là et la soirée éclate et ne montrera pas seulement me bon côté de chacun. Si Thierry Frémont est le comédien le plus connu, les autres ne sont pas en reste : Cyril Aubin, Olivier Bouana, Stéphanie Caillol, Sébastien Desjours, Benjamin Egner, Jochen Hägele, Stéphanie Hédin, Jeremy Prevost, Barbara Tissier et Alexis Victor, sans oublier celui qui a adapté, mis en scène et est aussi sur scène : Julien Sibre.

Une rencontre avec ce comédien s’imposait, voilà chose faite :

La nouvelle version avec quelques photos :

Toutes les photos :  @ FABIENNE RAPPENEAU

 

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Quand j’ai vu ce seul en scène, j’ai vraiment ressenti un coup de cœur. Le texte est magnifique, la mise en scène  de Virginie Lemoine le porte aux sommets, et on croit vraiment au comédien.

Pour les plus jeunes, Nana Mouskouri n’est pas une idole actuelle. Pourtant cette chanteuse d’origine grecque est une de plus grandes vendeuses de disques de tous les temps. Elle est connue dans le monde entier, même si elle est mariée de longue date avec un de nos compatriotes. Ses succès ne se comptent plus. Rien qu’en France elle a enregistré plus de 400 titres et sa carrière a commencé en 1958 et a enregistré plus de 1 550 chansons dans plusieurs langues, notamment le français, le grec, l’anglais, l’allemand, le néerlandais, l’italien, l’espagnol, le japonais, le gallois et l’hébreu. En 2007, elle entre dans la liste des trois cents personnes les plus riches domiciliées en Suisse, sa fortune étant estimée entre cent et deux cents millions de francs suisses. La chanteuse affirme également avoir reçu plus de 300 disques d’or. Il s’avère qu’elle en a reçu 17 en France, 13 au Canada, 6 en Allemagne, 4 au Royaume-Uni et 2 aux Pays-Bas. On lui porte un total de vente dans les 400 millions de disques vendus! Rien qu’en France, elle aurait vendu plus de 17 millions de disques! Parmi ses chansons les plus célèbres : Je Chante avec toi Liberté, Que l’on me pardonne, l’Enfant au Tambour, Comme un soleil, Adieu Angelina, 10.000 ans encore, Mon Dieu, C’est bon la vie, mais cette sélection est toute subjective et j’en assume les titres!!

 

L’auteur David Lelait-Helo, raconte comment sa vie a changé quand il a entendu Nana pour la première fois à la radio, et toute sa vie, où il deviendra son ami.

PHOTOS : CHANTAL PALAZON / Yves Lemonnier

Et sur la scène du Studio Hébertot, il aura les traits de Didier Constant que j’ai rencontré pour vous :

 

 

 

 

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Il est bien rare que le cinéma français se lance dans le fantastique, et encore plus rare qu’un acteur ‘bancable’  joue le jeu. C’est le cas pourtant avec LE REGNE ANIMAL, où Romain Duris laisse la place belle à un jeune comédien ultra doué : Paul Kircher. Romain Duris est, on le sait un comédien remarquable, qui peut tout jouer et le voir partager l’affiche, pour ne pas dire s’effacer devant un tout jeune comédien mérite d’être remarqué.

Dans un monde actuel en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu certains humains en animaux, François fait tout pour sauver sa femme, touchée par ce phénomène mystérieux. Ceci se déroule en France. Alors que la région se peuple de créatures d’un nouveau genre, il embarque Émile, leur fils de 16 ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence. Le film se déroule au moment où les gens fêtent la St Jean.

Le scénario a été co-écrit par le réalisateur Thomas Cailley et Pauline Munier. C’est vraiment une surprise de voir un film français qui vous entraine vers le fantastique. La réalisation est vraiment efficace et les 2 comédiens sont plus que parfaits. Ce n’est pas une surprise quant Romain Duris, mais ça l’est pour le jeune homme qui monopolise l’écran, Paul Kircher, que l’on avait pu remarquer dans : Le Lycéen, Petite leçon d’amour et T’as pécho? Celui qui a beaucoup travaillé sur ce film est le responsable des effets spéciaux / maquillage : Frédéric Lainé, sans oublier Cyrille Bonjean aux effets spéciaux, particulièrement réussis. Donc pari totalement réussi? Oui avec toutefois un bémol, et ceci n’est que mon ressenti, c’est que le film aurait été resserré un peu  n’aurait pas gâché notre plaisir, vu que le film dure un petit peu plus de 2 heures. Mais saluons comme il se doit le courage d’un producteur français qui a laissé carte blanche à un réalisateur qui n’avait à son actif qu’un long métrage (Les Combattants) ainsi que la saison N°1 de Ad Vitam.

Le film mérite le détour, en voici la bande annonce:

 

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Nouvel album inédit pour Frédéric François. Sortie prévue le 20 octobre 2023


Pour son 39ème album studio, Frédéric François, accompagné de 4 orchestrateurs de génie dont l’emblématique Didier Chapelle, vous présente un album haut en couleurs et en sonorités : 11 titres inédits qui vous feront voyager au rythme sensuel du slow, énergique de la pop et entraînant du reggaeton. Comme à son habitude, Frédéric François s’est entouré de paroliers de talent. En plus de Frédéric Zeitoun avec qui il a l’habitude de travailler et qui a notamment écrit tous les textes de son  album « La liberté d’aimer », il a fait appel à Lionel Florence.
« On a tous besoin d’aimer » C’est ainsi que  Frédéric François nous rappelle que l’amour est le fil conducteur de nos vies avec une élégance intemporelle qui lui est propre. Il vous emmènera à travers le temps en évoquant les différentes étapes de la Vie.
L’album sera accompagné d’un livret contenant les paroles des chansons ainsi que de nouvelles photos de l’artiste. Une très belle édition vinyle collector sera aussi disponible pour les fêtes de fin d’année.
Une tournée de plus de 30 représentations passera dans les pays francophones sans oublier l’Olympia à Paris le 12 novembre 2023.

Une rencontre avec Frédéric François est toujours un vrai bonheur. Et celle-ci en est un bel exemple :

 

Jai déjà écouté son album, qui est dans la continuité de ce qu’il a toujours fait. Rencontrer ce chanteur vraiment populaire est toujours un moment agréable. A très bientôt, Fredo, et promis je serai dans la salle le 12 Novembre

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Voilà un opéra quelque peu déroutant, avec de formidables interprètes sur la scène de l’Opéra Bastille.

Difficile de raconter l histoire, où vous verrez quand même un sosie vivant d’une certaine Marylin Monroe, mais aussi un King Kong, comme vous le montreront les photos qui illustrent cet article. Ce que l’on sait, au départ, c’est qu’un litige oppose deux familles, les Prus et les Gregor au sujet d’une succession d’une personne décédée un siècle plus tôt sans laisser de descendance directe, alors qu’il aurait désigné sur son lit de mort un orphelin du nom de Ferdinand Gregor. Mais aucun document ne le confirme, ni testament. Donc ses descendants continuent la bataille juridique.  Au début du 1er acte Albert Gregor attend dans le cabinet du Dr Kolenaty pour avoir des nouvelles de l’audience. La fille de Vitek qui rêve d’être une grande vedette a entendu chanter la Diva Marty.  Kolenaty se retrouve en compagnie d’Emilia Marty, qui est très intéressée par l’affaire. Selon elle Gregor, autrefois désigné par Prus en tant qu’héritier, serait en fait le fils illégitime de Prus, la mère étant alors la cantatrice renommée de cette époque.


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Vitek _ Nicholas Jones
Jaroslav Prus _ Johan Reuter
Dr Kolenaty _ Károly Szemerédy


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Vitek _ Nicholas Jones
Jaroslav Prus _ Johan Reuter
Dr Kolenaty _ Károly Szemerédy


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Vitek _ Nicholas Jones
Jaroslav Prus _ Johan Reuter
Dr Kolenaty _ Károly Szemerédy


Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Krista _ Ilanah Lobel-Torres
Jaroslav Prus _ Johan Reuter
Janek _ Cyrille Dubois

il faut bien avouer que l’intrigue est à la fois facile à comprendre, mais tout aussi difficile à suivre. Normal vu qu’on regarde plus la scène où un sosie de Marylin joue avec sa jupe comme l’avait fait la célèbre actrice sur l’écran dans 7 ans de Réflexion en 1955. Scène mythique s’il en est. Et le metteur en scène , Krysztof Warlikowski joue avec cette image, et pour bien prouver qu’il voue une passion au 7ème art, fait intervenir un King Kong impressionnant.

Les décors sont magnifiques tout comme les voix que l’on peut écouter : Karita Mattila, Pavel Cernoch, Ilanah Lobel-Torres, Johan Reuter, ou Cyrille Dubois, par exemple,; sous la direction d’orchestre de Susanna  Mäkkl. Toutefois, même avec les surtitrages, on a quand même un peu de mal à suivre l’intrigue jusqu’au final, qui reste quand même une surprise.


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Vitek _ Nicholas Jones
Jaroslav Prus _ Johan Reuter
Dr Kolenaty _ Károly Szemerédy


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Vitek _ Nicholas Jones
Jaroslav Prus _ Johan Reuter
Janek _ Cyrille Dubois
Dr Kolenaty _ Károly Szemerédy


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Vitek _ Nicholas Jones
Krista _ Ilanah Lobel-Torres
Jaroslav Prus _ Johan Reuter
Janek _ Cyrille Dubois
Dr Kolenaty _ Károly Szemerédy
Hauk-Sendorf _ Peter Bronder


Emilia Marty _ Karita Mattila


Emilia Marty _ Karita Mattila
Jaroslav Prus _ Johan Reuter

 

Les dates des prochaines représentations :

Dimanche 8 octobre à 14h30

Mardi 10 octobre à 20h00

Vendredi 13 octobre à 20h00

Mardi 17 à 20h00

 

Places de 15 à 155€

mes tarifs en dessous de 25€ ne sont disponibles qu’aux guichets et ne peuvent pas être réservés dur le site de l’Opéra de Paris :https://www.operadeparis.fr/

D’autres photos :


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch


Emilia Marty _ Karita Mattila
Krista _ Ilanah Lobel-Torres
Jaroslav Prus _ Johan Reuter


Vidéo: Denis Guéguin
Emilia Marty _ Karita Mattila
Jaroslav Prus _ Johan Reuter


Emilia Marty _ Karita Mattila
Krista _ Ilanah Lobel-Torres


Emilia Marty _ Karita Mattila
Vitek _ Nicholas Jones
Jaroslav Prus _ Johan Reuter


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Vitek _ Nicholas Jones
Krista _ Ilanah Lobel-Torres
Jaroslav Prus _ Johan Reuter
Dr Kolenaty _ Károly Szemerédy


Emilia Marty _ Karita Mattila
Albert Gregor _ Pavel Cernoch
Vitek _ Nicholas Jones
Krista _ Ilanah Lobel-Torres

 

TOUTES LES PHOTOS @ BERND UHLIG  / ODP

 

Trois extraits suivis de la bande annonce :

 

 

 

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Je suis allé voir ce film avec quelques aprioris, n’étant pas vraiment fan de Catherine Deneuve, mais avec l’envie de voir le traitement fait à cette ancienne première dame de France. Et je dois avouer que Mademoiselle Deneuve est époustouflante de justesse, et que la réalisatrice, Léa Domenach mène son film avec une intelligence rare.

Doit-on raconter l’histoire? Bernadette Chirac a longtemps été dans l’ombre de son mari Jacques. Dans ce film le début montre son ascension et son élection pour son premier mandat. Bernadette est alors dans l’ombre, on voit bien que Jacques ne lui donne aucun pouvoir. Quand elle est  arrivée à l’Elysée, Bernadette s’attendait à obtenir enfin la place qu’elle mérite, elle qui a toujours œuvré dans l’ombre de son mari pour qu’il devienne président. Mise de côté car jugée trop ringarde, Bernadette décide alors de prendre sa revanche en devenant une figure médiatique incontournable. Et le film nous montre sa transformation. Une belle brochette d’acteurs à l’écran avec Michel Vuillermoz (le président), Denis Podalydes (Bernard Niquet,  le conseiller de Bernadette), qui est lui aussi excellent, sans oublier Claude Chirac, la fille du couple présidentiel et conseillère en communication de Jacques (Sara Giraudeau).

On est vite pris par le film, avec ses intrigues internes et on se range naturellement du côté de celle qui au début reste effacée, mais qui se transformera avec des idées nouvelles en une personne incontournable qui sera appréciée des français. On aperçoit les personnalités qui entourent le président : Yvon Molinier (Lionel Abelansky), Dominique de Villepin (François Vincentelli), et même celui qui sera président après Chirac , Nicolas Sarkozy (Laurent Stocker) . La seconde fille du couple Chirac , Laurence (Maud Wyler) est toute en nuances, sans oublier un Karl Lagerfeld plus vrai que vrai interprété par Olivier Breitman.

Franchement ce Bernadette est une très bonne surprise qui mérite vraiment le déplacement quelques soient nos opinions politiques. Ne manquez pas ce très beau film

un petit extrait:

La bande annonce:

 

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La Maison du Loup est sans conteste une des bonnes surprises de cette rentrée. Surprise? Pas vraiment quand on sait que son auteur et principal interprète, n’est autre que Benoit Solés qui a déjà écrit LA MACHINE DE TURING qui poursuit sa carrière sur les Planches du théâtre du Palais Royal, toujours avec autant de succès

À la rencontre de Jack London…

Été 1913. Depuis sa libération, Ed Morrell (Benoit Solès) se bat pour que son ami, Jacob Heimer, toujours en prison, échappe à la peine de mort. Frappée par ce combat, Charmian ( Anne Plantey), épouse du célèbre écrivain Jack London (Amaury de Crayencourrt), invite Ed dans leur vaste propriété ”La Maison du Loup”. Son objectif est de provoquer chez Jack, en perte d’inspiration, une sorte d’étincelle. Ed parviendra-t-il à sauver Jacob ? Jack London écrira-t-il un nouveau roman ? Ce dernier a vécu  mille vies : marin, chercheur d’or, journaliste, romancier. Autant d’expériences qui ont irrigué son œuvre dans laquelle l’autobiographie et le combat pour la vie occupent une place primordiale. Autodidacte, il devint, par un travail forcené, l’écrivain le plus illustre des États-Unis, publiant de son vivant une quarantaine d’ouvrages, traduits dans le monde entier, parmi lesquels L’appel du monde sauvage, Croc-Blanc et Martin Eden.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

On se passionne sur cette histoire, cette rencontre très rapidement. On est captivé dès les premiers échanges entre les différents personnages  et la mise en scène de Tristan Petitgirard, avec une scénographie de Juliette Azzopardi assistée dans cette tâche par Jean Benoit Thibaut est particulièrement efficace.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

C’est dans le décor, et donc sur la scène du Théâtre Rive Gauche que je retrouve ce comédien at auteur, que j’avais déjà rencontré il y a quelques années lorsqu’il présentait sa pièce moliérisée : LA MACHINE DE TURING.

Des retrouvailles sous le signe de la bonne humeur:

Ne manquez pas cette pièce vraiment superbe au Théâtre Rive Gauche, elle mérite vraiment le détour, et c’est une des meilleures surprises de cette rentrée théâtrale.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

 

la bande annonce:

 

 

 

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Opéra bouffe, opérette, opéra comique, tous ces noms correspondent à ce que l’on peut applaudir à l’Opéra Comique de la place Boieldieu à Paris. Et le programme de ce superbe théâtre a de quoi plaire au plus grand nombre. Et c’est bien le cas avec cette première production de lA SAISON : LA FILLE DE MADAME ANGOT.

Cette œuvre était un peu oubliée, signée Charles Lecocq, , qui fut créée aux Fantaisies-Parisiennes à Bruxelles le 4 décembre 1872. Charles Lecocq est le digne héritier de Jacques Offenbach, dont on ne présente plus les œuvres tant LA VIE PARISIENNE est une opérette encore souvent reprise de nos jours.  L’histoire se situe justement à la fin du XIXème siècle où les gens de la Halle s’apprêtent à célébrer un mariage sans grande pompe, celui d’une orpheline qu’ils ont tous adoptée, Clairette, avec un perruquier, Pomponnet. Mais Clairette n’aime pas Pomponnet et le fait savoir, ayant hérité du caractère de sa mère. En fait son cœur balance du côté  d’un chansonnier contre-révolutionnaire, Ange Pitou. Celui-ci  est soudoyé par un financier, Larivaudière, qui lui demande de ne pas révéler  la liaison qu’il entretient  avec une actrice et favorite d’un homme puissant du Directoire, Barras.

Il suffira de 3 actes, en 2h15 avec un entracte pour démêler les histoires de la Fille De Madame Angot, avec des airs pour la plupart peu connus, alors que le titre de l’opérette nous semble familier. Les décors de Bruno de Lavenère (qui a aussi créé les costumes), sur un plateau tournant, nous emmènent à l’usine, et dans un cinéma, entre autres, avec une mise en scène intelligente de Richard Brunel. Si on parle de le direction musicale, ici encore, aucun défaut. Quant aux interprètes, on se régale à les écouter, qui tous sont parfaits : Hélène Guilmette ( Clairette Angot), Pierre Derhet (Pomponnet), Véronique Gens (Mademoiselle Lange), Julien Behr (AngePitou), Metthieu Lécroart (Larivaudière), Floriane Derthe ( Amarante et Hersilie), Antoine Foulon (Louchard), Geoffrey Carey , Matthieu Walendrzik, François Pardailhé.

Cette production a été énormément applaudie, et à juste titre et  tournera à l’Opéra de Nice (27, 28 et 29/09/2024), à l’Opéra d’Avignon (28, 29 et 31 décembre 2024) et à l’Opéra de Lyon (dates ultérieures).

C’est toujours un véritable plaisir de se retrouver dans cette salle qui a été récemment rénovée. Un écrin avec une très belle acoustique, où je me rends toujours avec un plaisir non dissimulé. Certes il n’y a pas que du lyrique, mais cet endroit nous permet de découvrir des œuvres oubliées, mais aussi des œuvres plus célèbres du répertoire comme LA CHAUVE SOURIS.

TOUTES LES PHOTOS : Jean-Louis Fernandez.

un petit extrait: