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Je m’appelle Georges

Nous découvrons la nouvelle pièce de Gilles Dyrek, Je m’appelle Georges, mise en scène par son complice Éric Bu. Celui qui a écrit Venise sous la neige ou La touche étoile ne peut pas nous laisser indiffèrent, nous sommes fan, voilà c’est écrit.

L’idée de départ est à la fois simple et ingénieuse, nous sommes conditionnés par notre prénom, il nous situe dans le temps, les noms composés marquent les années cinquante/soixante, les Elodie les années quatre-vingts. En 2024, les Georges ne sont pas des perdreaux de l’année, mais notre Georges est sacrément séduisant. Alors qu’il emménage dans un nouvel immeuble, il se rends compte que toutes les résidences autour de lui portent le prénom de l’une de ses ex ? Quel est ce signe du destin ? Un nouvel immeuble se construit, la résidence Emilie. Emilie sera-t-elle sa prochaine conquête et pour combien de temps.

Ses collègues, dans l’agence dans laquelle il travaille, sont aussi marqués par leur prénom, Etienne, Jean-Georges, Katya. Ils sont tous parfaitement atypiques pour notre plus grand plaisir. Georges rencontre lors d’une conférence une superbe jeune femme. Il ne veut pas savoir son prénom, et il entame un subtil jeu de l’amour et du hasard. Elle est séduite, il est séduit. Mais attention, ils doivent respecter le nom secret. S’enchainent des rendez-vous improbables avec une galerie de personnages hilarants, tel le serveur grec ou son collègue dragueur, le mari désespéré et Katya !

Éric Bu a basé sa mise en scène sur la rapidité, les bonnes comédies, et Je m’appelle Georges est brillante, ne supporte pas la lenteur. Nous avons une superproduction avec des changements de décors assurés par les comédiens, un choix de perruques exceptionnel, un mobilier design, une chorégraphie digne de Pina, et des éclats de rire. Drôle, inventif, emporté par une distribution dynamique et talentueuse, la pièce remporte tous les suffrages.

Grégori Baquet, notre Georges amoureux, est bien séduisant, notre mystérieuse est interprétée par la délicieuse Mélanie Page. Marine Dusehu, Etienne Launay et Stéphane Roux forment un trio de choc digne des choreutes antiques, ils jouent plusieurs rôles avec une invention inouïe. Mention spéciale à Stéphane Roux, inénarrable serveur Grec. Attention la dernière pièce de Gilles Dyrek doit être consommée sans modération.

Marie Laure Atinault

Festival Off Avignon 2024

Je m’appelle Georges

De Gilles Dyrek, mise en scène Éric Bu, avec Mélanie Page, Grégori Baquet, Stéphane Roux, Marine Dusehu, Etienne Launay

Actuel (Théâtre) 17h40

 

C’est déjà la 3ème édition de DOLCEVITA-SUR-SEINE, et cette fois elle se déroule dans un cadre superbe, celui des Arènes de Lutèce.

 

Cette troisième édition va rendre hommage au plus célèbre des comédiens italiens : Marcello Mastroianni, à l’occasion des 100 and de sa naissance,  dans plusieurs endroits différents : le 10 juillet à 19.00 à l’institut culturel italien, puis le 12/7 au cinéma Christine, à 19.00, projection de Casanova 70 de Mario Monicelli en copie restaurée 4K ‘par Cinecitta et le même jour aux Arènes de Lutèce à 20.30 Une journée particulière d’Ettore Scola avec Sophia Loren le 13 : Dommage que tu sois une canaille (Alessandro Blasetti) au cinéma Les Ecoles à 20.30, le 14 juillet dans cette même salle  à 16.00 Hier, Aujourd’hui et Demain de Vittorio de Sica avec Sophia Loren et le 15 au même endroit Jours d’amour de Giuseppe de Santis et Leopoldo Savona où Marcello Mastroianni a Marina Vlady pour partenaire. On finira au cinéma Christine avec le projection du film de Federico Fellini : Intervista à 21.30.

 

Les amateurs de Péplum ne voudront certainement pas manquer la projection sur écran géant dans les arènes du premier film de Sergio Leone : Le Colosse de Rhodes, ce sera la 14 juillet à 21.00, après que les spectateurs aient pu se régaler avec Seul contre Rome autre Péplum projeté au même endroit à 18.00. L’entrée est gratuite et sous serez installés sur de jolis transats

 

Il y aura bien d’autres choses à découvrir, et pour cela, laissons la parole à la charmante Francesca Pierantozzi, présidente de l’association Palatine

 

Parmi d’autres manifestations : La remise du prix au lauréat du concours de court-métrages : RISTRETTO le 15 juillet à 18h à l’Institut Culturel Italien  et l’intégrale de NOS MEILLEURES ANNEES  de Marco Tullio Girodana. le film est sorti il y a 20 ans et dure…. 6 heures et 12 minutes. Le film sera projeté dans les arènes le 15 juillet , début à 17h30, entracte à 20.30

Il y a bien d’autres choses à découvrir, rendez-vous aux arènes de Lutèce, entrée par le 49 rue Monge Monge ou face au 7 rue de Navarre dans le 5ème arrondissement de Paris et c’est ouvert au public aux environs de 17.00

Un classique, une fois encore revisité pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Bastien Follavoine est porcelainier. Il joue gros ce matin, il va présenter son nouveau produit phare, un pot de chambre en porcelaine incassable à Monsieur Chouilloux et avoir le marché colossal de l’armée française. Mais son bureau va devenir l’épicentre d’un drame domestique. Alors qu’en bon père de famille, il tente d’aider son fils en cherchant dans le dictionnaire où se situe les Iles « zébrides », son épouse Julie fait irruption, en peignoir, un seau de toilettes à la main, lui annonce une nouvelle terrible concernant leur fils Hervé mais que tout le monde nomme Bébé. Nous vous laissons découvrir les affres maternelles, les angoisses d’un industriel patriote, l’exaspération d’un mari. Décidemment cette matinée se présente bien mal ! Une véritable descente aux enfers à laquelle un public sadique, dont nous faisons parti prend un vif plaisir.

Antoine Séguin, metteur en scène et comédien, a décidé de monter ce vaudeville de Feydeau, crée en 1910. Le texte de Feydeau est ancré dans son temps, le pot de chambre est désormais une antiquité, le seau de toilette a fait heureusement place à la salle de bains, et l’huile de foie de morue est passée de mode. Antoine Séguin a situé la pièce dans les années cinquante, changeant çà et là un peu le texte, mais c’est bien fait et bien venu. Le Vaudeville est un genre qui ne supporte pas la médiocrité. Tout est dans le rythme, il faut que les scènes s’enchainent, que les quiproquos soient percutants. Les comédiens sont soumis à une cadence folle. Feydeau est un auteur de troupe, pour le jouer il faut une grande complicité, une cohésion du rire. Ici le contrat est plus que largement rempli. La troupe réunie autour d’Antoine Séguin qui joue le pauvre Follavoine que nous plaignons d’avoir une épouse insupportable et quelle joie de revoir Elrick Thomas qui jubile dans le rôle d’une vieille baderne, le reste de la distribution est excellente. Vive Feydeau.

Marie Laure Atinault

On purge Bébé

De Georges Feydeau, mise en scène Antoine Séguin,

Avec Amélie Gonin, Sophie Gourdin, Gwénaël Ravaux, Antoine Séguin, Elrick Thomas

Festival OFF Avignon,

L’Ancien Carmel,

3, rue de l’Observance à 21h

 

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Le film  est sorti en salles en France en Février 2015.  Client Estwood, le réalisateur, s’inspire de la vie et du livre autobiographique de Chris Kyle, sous-officier de la marine américaine et redoutable tireur d’élite qui aurait tué plus de deux cents personnes (un record dans l’histoire militaire des USA) au cours de la Guerre d’Irak.

 

Inspiré d’une histoire vraie, le célèbre film de Clint Eastwood (Gran TorinoImpitoyable), nous raconte la vie de Chris Kyle (Bradley Cooper), tireur d’élite pour les Navy Seals et père de famille, en édition collector UHD-Blu-Ray. American Sniper est encore à ce jour le film de guerre le plus rentable de l’histoire (devançant Il Faut Sauver le Soldat Ryan) ainsi que le plus gros succès de la carrière de l’acteur principal, Bradley Cooper ( battant même Les Gardiens de la Galaxie!).

La mission de Chris Kyle (Bradley Cooper) est de protéger ses frères d’armes en endossant le rôle de cible privilégiée des insurgés. Malgré le danger et l’angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s’imposant ainsi comme l’incarnation vivante de la philosophie des Navy SEAL : « Ne jamais abandonner un camarade ». Mais en rentrant au pays, auprès de sa femme (Sienna Miller) et de ses enfants, Chris prend conscience qu’il ne parvient pas à laisser la guerre derrière lui.

Clint Eastwood met son talent unique au service de cette histoire cinglante qui nous plonge au cœur de la vie d’un Navy SEALs hors norme.

L’édition collector contient :

  • Un Steelbook du film.
  • Les disques 4K et Blu-Ray du film
  • Un poster double face au Format A3.
  • 5 Cartes Postales.
  • Un livret de 32 pages avec des notes de production.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

4K UHD
2160p Ultra Haute Définition 16×9 | 116 minutes
Audio : DTS-HD Master Audio 5.1 : Anglais, Français ; Allemand.
Dolby Digital 5.1 : Espagnol (Latin 5.1, Castillan 5.1) , Tchèque 5.1, Italien 5.1, Polonais 5.1, Anglais 5.1
Sous-titres : Allemand, Français, Espagnol (Latin et Castillan) , Tchèque, Suédois, Danois, Norvégien, Finnois
Pour sourds et malentendants : Anglais, Allemand, Italien

BLU-RAY™
1080p Haute Définition 16×9
Audio : Dolby Atmos : Anglais, Français, Allemand,
Dolby Digital : Italien, Espagnol (Castillan), Italien, Anglais
Sous-titres : Français, Néerlandais, Espagnol (Castillan), Danois, Finnois, Néerlandais, Norvégien Suédois, Islandais
Pour sourds et malentendants : Anglais, Allemand, Italien

BONUS

L’histoire d’un soldat : Le parcours d’American Sniper (31’)
Chris Kyle : L’homme derrière la légende (30’)
Clint Eastwood : Un nouvel héritage – le cours d’un héro (15’)
Navy SEALs : Guerre et paix (29’)
Conséquence de la guerre : le coût de l’héroïsme (20’)
Le making-of d’American Sniper (28’)
Gardien (4’)

 

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Doit-on présenter le roman le plus célèbre d’Alexandre Dumas? Si vous ne l’avez pas lu, vous avez désormais la possibilité de le vivre sur grand écran en salles, et cela vaut nettement le déplacement. Le roman fut publié en 1844 et ce n’est certes pas sa première adaptation pour l’écran, loin s’en faut, le premier film date de 1907, un des plus connus sort en 1954 avec Jean Marais, puis un autre en 1961 réalisé par Claude Autant Lara avec Louis Jourdan, et cette adaptation est la 19ème si on compte les adaptations et suites. Autant vous le dire tout de suite, ce film signé Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte est une pure merveille. On ne voit pas passer les 3 heures de film.

Doit-on vraiment vous rappeler l’histoire? on vous parle de la plus grande histoire de vengeance de la littérature française, qui suit le destin tragique d’Edmond Dantès, bien décidé à faire payer les hommes responsables de son emprisonnement. On peut dire qu’il y a plusieurs grands moments. Le point de départ de toutes ces aventures où Edmond Dantès sauve une jeune fille, puis les complots qui le font incarcérer dans un cachot sur une ile au château d’If,  passage le plus long avant son évasion et enfin tout ce qui sera sa vengeance. Autant vous dire que vous serez captivé de bout en bout et ce, que vous connaissiez ou non le roman ou l’histoire.

Inutile de dire que les images sont de toute beauté et que les protagonistes ne vous laisseront pas indifférents. Tous les comédiens sont excellents, sans exception. Certes le film repose sur la prestation absolument exceptionnelle de Pierre Niney et de ses transformations physiques, mais on ne peut oublier tous les autres : Pierfrancesco Favino  qui est l’ Abbé Faria, Anamaria Vartolomei ,  Haydée  et Laurent Lafitte  en antagoniste perfide à souhaits. Mais on peut pas oublier  Bastien Bouillon, Anaïs Demoutier,  Patrick Mille ou Vassili Schneider. Au générique, la musique est d’importance signée Jérome Rebotier.

Quand le cinéma français a de grandes ambitions, on ne peut que le saluer et l’applaudir bien fort, et s’il est extrêmement are de vois une salle applaudir en fin de film, je dois dire que j’ai entendu beaucoup d’applaudissements à la fin dans une salle où le public présent a frémi, tout comme moi, à la fin de la séance.

Il est rare de voir autant de qualités dans le cinéma français, c’est donc vraiment un film à découvrir sur grand écran!

Ne le manquez pas!

TOUTES LES PHOTOS :  Jérome Rebotier  / Pathé /M6

le film annonce :

 

 

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Voilà un spectacle qui devait ravir tout le monde, même les homophobes. On se régale de bout en bout avec cette troupe  qui sait plaire à tous, qui sait chanter, danser, virevolter dans des décors bien colorés.

Ici pas de playback, ils chantent, et mieux encore : ils chantent parfaitement ce qui se comprend, quand on sait que la compagnie fêtes ses 40 ans

Sur un livret et une mise en scène de Denis Evrard, les protagonistes grimés sont à la ville : Sylvain Angonion de Reu, Michaël Baderot, Vincent Baillet, Jerome Cuvilliez, François Dussillol-Godar, Duarte Fernandez, Kaï, Laurent Giordanengo, Amaury Guiraud, Jérôme Guerin, Franck Mignot, Olivier Segrettin, Yohann Sassier, Jean-Philippe Vincifore, et je serai bien embêté de vous dire sui est qui sur le scène. Le plus simple c’est d’aller les voir, surtout pour les dernières représentations où les Caramels Fous vous proposent des places à 29 Euros!

Voila de quoi réjouir les fans des Caramels Fous, un entretien exclusif avec le metteur en scène (et pas que) et un des comédiens, grimé, quelques minutes avant leur entrée en scène :

 

 

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Le mois Molière à Versailles :    Un, deux, trois, Vive le théâtre !

Depuis vingt-huit ans, le mois Molière à Versailles est devenu un rendez-vous incontournable des amoureux du théâtre, qu’ils soient versaillais ou de la région, tant les propositions sont alléchantes. Des créations, des reprises sont suivis par un public nombreux et familial. Les tarifs sont très bas ou offrent des prix accessibles défiant toute concurrence. François de Maziéres, le maire de Versailles est le créateur de ce festival. Il ne ménage pas ses efforts. Son vélo est célèbre, car il se rend de lieux en lieux attentif à tout et à tous. Il faut saluer l’équipe de bénévoles qui ne compte pas leurs efforts. De nombreuses troupes sont en résidence, des troupes de théâtre amateur présentent leur spectacle. Un air de fête envahit toute la ville du Roi Soleil qui aimait tant le théâtre et protégeait notre grand Molière.
Le mois Molière est,  pendant trente jours,  le tremplin de 330 spectacles joués dans 62 lieux et accueille plus de 150.000 spectateurs .

Dans la programmation cette année, le patron du théâtre français, le grand Molière est mis à l’honneur entre autres  avec l’excellent spectacle de Nicolas Rigas, qui mêle avec un art consommé théâtre et chant d’opéra, Le médecin malgré lui, délicieusement mis en musique par Charles Gounod, Le Bourgeois Gentilhomme mis en scène par Bastien Ossart. On retrouve avec plaisir des « sociétaires » du mois Molière, Ronan Rivière revient avec son génial Revizor de Gogol, et présente également Le Journal d’un Fou du même Gogol. Antoine Seguin présente sa formidable trilogie de Pagnol à voir et à revoir et, nous offre une version de On purge Bébé de Feydeau, qui soulève des houles de rire. Notre cher Feydeau dans la mise en scène hilarante et tonique d’Anthony Magnier, dans Un Fil à la patte, qui est devenu un classique du mois Molière. Nicolas Rigas et sa troupe présentent, non seulement Le médecin malgré lui, mais également Une soirée chez Offenbach créée l’an passé et qui sera donné pour la première fois avec orchestre, et le même Nicolas Rigas met en scène Le Géniteur d’un jeune auteur dont nous parlerons plus loin.

 

Cette année le théâtre contemporain est présent, et cette nouveauté est bien accueilli par un public toujours aussi curieux, aussi présent. Un partenaire de choix pour beaucoup de festival est le temps. Le dimanche 2 juin, nous dansions tous une danse de la joie, point de pluie annoncée et même un soleil discret mais présent car l’un des lieux emblématiques est la cour de la Grande Ecurie, qui est un peu la Cour d’honneur pour le mois Molière. Mais en début d’après-midi rendez-vous au superbe théâtre Montansier, Denis Podalydès, le local de l’étape, devant une salle comble nous livre ses souvenirs d’enfant versaillais et son amour de Molière, au travers d’extrait de son livre En jouant, en écrivant, un joli moment de théâtre.
Nous découvrons la nouvelle pièce de Gilles Dyrek, Je m’appelle Georges, mise en scène par son complice Éric Bu. L’idée de départ est à la fois simple et ingénieuse, nous sommes conditionnés par notre prénom, il nous situe dans le temps, les noms composés marquent les années 50 / 60, les Elodie les années 80. En 2024, les Georges ne sont pas des perdreaux de l’année, mais notre Georges est sacrément séduisant. Alors qu’il emménage dans un nouvel immeuble, il se rend compte que toutes les résidences autour de lui portent le prénom de l’une de ses ex ? Quel est ce signe du destin ? Drôle, inventif, emporté par une distribution dynamique et talentueuse, Georges remporte tous les suffrages.

Je m’appelle Georges

Je m’appelle Georges

Je m’appelle Georges

Nous quittons la Cour des Grande Ecuries pour nous rendre au Conservatoire à rayonnement régional pour découvrir la création de la pièce Le Géniteur d’un jeune auteur François de Maziéres. Une voix enveloppante nous convie à nous asseoir ensemble. Pierre (Martin Loizillon) et Victoire (Mylène Bourbeau) veulent avoir un enfant. Ils sont jeunes, bien portants mais pour l’instant, leurs tentatives sont infructueuses, insidieusement chacun porte la responsabilité sur l’autre. Mais voilà, d’où vient la faute exactement ? Et puis d’abord qui était leur père, leur géniteur. Pierre fait des recherches et trouve son père biologique. Roger arrive chez le couple, mais il n’est pas très glamour…On rit beaucoup. Cette comédie qui expose avec humour un fait de société grave est joué avec finesse par un trio de comédiens des plus talentueux. Nicolas Rigas assure une mise en scène vive, soulignant chaque personnage avec pertinence.

Le géniteur

Nous continuons notre parcours dans le programme du mois Molière.
Au Potager du Roi, la Tempête de Shakespeare dans la mise en scène follement inventive de Stéphanie Tesson. A noter, les créations car nous ne l’avons pas assez souligné le mois Molière permet la création de beaucoup de spectacles dont certains réjouiront les festivaliers d’Avignon, de La Valise de Sophie Forte au Paris-Istanbul, Dernier Appel le dernier spectacle signé Éric Bouvron et du même Bouvron Johnny, Libre dans ma tête, avec Didier Gustin.
La musique est présente par des concerts dans les églises, à l’Hôtel de ville.
Ah quel beau festival que voilà !
Si vous allez au Festival Off d’Avignon vous pourrez retrouver certains spectacles dans un nouveau lieu l’Ancien Carmel et voir ceux que vous aurez raté.

 

Marie Laure Atinault

Le mois Molière à Versailles juin 2024
www.moismoliere.com renseignements : 01 30 21 51 39
Le mois Molière à l’Ancien Carmel d’Avignon du 3 au 21 juillet
www.moismoliere.com/avignon

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Des années après le premier opus en 1984, et un second volet en 1989,  sans oublier le film de 2021 (SOS Fantômes l’héritage), voilà la franchise qui prend un nouveau tournant, et je ne vais pas jouer les méchants. Je m’y suis amusé et c’est quand même le but de ce genre de production.

La famille Spengler revient là où tout a commencé, l’emblématique caserne de pompiers de New York. Ils vont alors devoir faire équipe avec les membres originels de S.O.S. Fantômes, qui ont mis en place un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure. Lorsque la découverte d’un ancien artefact libère une armée de fantômes qui répand une menace de glace sur la ville, les deux équipes S.O.S. Fantômes doivent unir leurs forces pour protéger leur maison et sauver le monde d’une seconde ère glaciaire.

Comment faire du neuf avec du vieux sans que cela soit barbant ou rébarbatif ? Cela n’a pas dû être facile et pourtant le réalisateur de ce nouvel opus, Gil Kenan, qui a travaillé avec Jason Reitman sur ce film a bien réussi sa mission. Il faut quand même penser que les effets spéciaux ont considérablement évolué  en 35 ans.  On se prend à imaginer ce qu’ait pu faire des grands réalisateurs comme Spielberg ou Georges Lucas s’ils avaient pu réaliser leurs plus grandes œuvres de nos jours. Je ne pense pas que les films qui ont marqué  plusieurs générations ressembleraient à ce que les plus anciens ont découverts en salles et  les générations suivantes en vidéo, ou sur un téléviseur, voire en vidéo. Rares sont les chefs d’œuvre qui ont traversé le temps en conservant leur cachet. J’en citerai 2, parce que ces films m’ont marqué lorsque je les ai découvert (certes très jeune) en salles : 2001 l’Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick et dans un tout autre genre Mort à Venise d’un autre grand du cinéma: Luchino Visconti. Je pourrais en citer bien d’autres mais je m’arrête volontairement aux 2 premiers qui me sont venus à l’esprit.

Là nous sommes dans un tout autre genre, la comédie loufoque où les effets spécieux ne sauraient démériter. Et je dois bien avouer que je craignais le pire avant de voir ce nouveau chapitre, qui en fait ne m’a pas déplus du tout. Côté acteurs : Paul Rudd, Carrie Coon, Finn Wolfhard, Mckenna Grace sont les membres de la famille, avec des apparitions surprises de quelques acteurs que vous reconnaitrez immédiatement comme Dan Aykroyd ou Bill Murray.

SOS Fantômes est un des premiers films à grand spectacle d’Avril, mais les super productions ne sont pas prêtes de s’arrêter.  d’ici la fin de l’été, vous allez en avoir plein les yeux, en tous cas c’est ce qu’on nous promets, sans que des suites attendues ne montrent le bout de leur « nez ». Pas de Mission Impossible, mais des Singes, mais gardons les surprises, vous verrez de belles bandes annonce en allant au cinéma!

bandes annonces et extraits :

 

 

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Voila de quoi vous donner envie d’aller trés bientôt découvrir ce film: en salles le 8 Mai

 

L’histoire :

Plusieurs générations après le règne de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir. Les humains, quant à eux, ont régressé à l’état sauvage et vivent en retrait. Alors qu’un nouveau chef tyrannique construit peu à peu son empire, un jeune singe entreprend un périlleux voyage qui l’amènera à questionner tout ce qu’il sait du passé et à faire des choix qui définiront l’avenir des singes et des humains…

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Ce sont les derniers jours de Spamalot, qui joue les prolongations jusqu’au 10 Février

Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de rire aux éclats, n’hésitez pas, le musical se joue au Théâtre de Paris, où j’ai rencontré Pierre François Martin Laval:

 

Mais ce n’est pas tout, voici deux des comédiens / chanteurs qui ont accepté de jouer au jeu : Question Réponse : Ricardo Lo Giudice & Matthieu Pillard

Il faut garder la surprise, parce que l’on rit tellement que même en ayant vu le spectacle, j’ai ri encore plus quand j’y suis retourné:

Dix ans après son succès parisien, la comédie adaptée du film Sacré Graal (1975) des Monty Python, revient dans l’hexagone avec son lot de lapins tueurs, de fieffés Français flatulents et cette question universelle : « les hirondelles peuvent elles transporter des noix de coco ? » qui réjouiront tous les connaisseurs du Grand Œuvre des Monty Python.

Créée en 2005 à Broadway par Eric Idle, l’un des membres des Monty Python (livret, chansons et musique) en collaboration avec John du Prez pour la musique, la comédie musicale est, comme le film avant elle, une parodie de la légende arthurienne, émaillée de l’humour si délicatement graveleux des Monty Python.

Sa première adaptation en France était signée Pierre-François Martin-Laval (Pef) et c’est de nouveau l’ex Robin-des-Bois qui va siéger à la Table ronde pour la mise en scène (et dans la distribution), avec une adaptation revisitée.

 

 

Spamalot c’est au théâtre de Paris 15 rue Blanche, proche métro Trinité

Jusqu’au 10 : du Mercredi au Samedi à 20h00

Dimanche à 15h00

.Matinée le Samedi à 15h00.

Places de 20 à 85€.

Durée 2h20.