Opéra

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Pauvre Offenbach, il a bien des soucis ! Un ami lui demande de s’occuper d’une mystérieuse Princesse, les répétitions de son prochain spectacle ne se passent pas comme prévu, le ténor le lâche, le directeur le lâche, l’inspiration le lâche !!!!   Il a besoin de tous les dieux de l’Olympe pour le secourir !

Lui le roi de Paris, n’est pas d’humeur à mener une Vie Parisienne trépidante. Il met son domestique Justin à contribution. La princesse arrive, elle est pompette, voire complétement grise. Tout tourne, tout virevolte dans ce spectacle follement drôle et pétillant !

On est sous le charme de ce florilège des airs du divin Offenbach:  La Belle Hélène, La Périchole, La Vie Parisienne, La Grande Duchesse de Gerolstein, et le trépidant trio du grill de « Pomme d’Api », nous enchantent, certains spectateurs brûlants du désir de chanter avec les artistes.

Le théâtre du Petit Monde est un label de qualité, La Vie Parisienne présentée en 2019 nous avait enchantée, Le Médecin malgré lui mis en musique par Gounod fut aussi une belle réussite. Cette soirée chez Offenbach ne déroge pas à la règle. Martin Loizillon a concocté un texte  prétexte pour introduire ces airs que nous adorons. Sa mise en scène mène tambour battant les protagonistes.

Les chanteurs sont excellents, Nicolas Rigas est un Offenbach tout à fait Ad hoc et sans postiche. Cet excellent Baryton est comme un bon vin car il se bonifie d’année en année, et il est de surcroit un comédien né. Christine Tocci , notre princesse champagnisée est une soprano brillante et piquante. Pierre-Antoine Chaumier, Justin le domestique amoureux de la princesse est un ténor remarquable au timbre élégant.

Marie-Christine Goueffon est non seulement la pianiste mais fait partie de ce spectacle dont le défaut est qu’il soit trop court !

Une soirée chez Offenbach est l’un des meilleurs spectacles de ce festival.

Texte et mise en scène Martin Loizillon, musique Jacques Offenbach, avec en alternance, Nicolas Rigas, Pierre-Antoine Chaumier, Christine Tocci, Marie-Christine Goueffon, Ping Zhang et Clémentine Decouture

Marie Laure Atinault

Festival Off Avignon

Théâtre des Corps Saints tous les jours à 12h10

 

la bande annonce:

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Voilà un spectacle qui m’a totalement désarçonné. La Bohème de Giacomo Puccini, est un des opéras qui m’a toujours enchanté. Je l’ai vu dans plusieurs mises en scène, dont celle qui avait fait les beaux jours encore récemment à l’Opéra Bastille, signée Jonathan Miller, qui a été reprise à de nombreuses reprises entre 1995 et 2017. Et en 2017 une nouvelle mise en scène de Claus Guth, qui revient actuellement sur la scène de Bastille. Et c’est là que je viens de la découvrir.

Je n’ai rien contre le rajeunissement d’une ouvre, mais là, c’est peut-être  trop. On ne peut pas oublier que La Bohème se situe dans le Paris du début du siècle dernier, mais monsieur Claus Guth a jugé bon de transposer l’action dans une station spatiale, donc dans le futur. Et c’est là où j’ai décroché. Fort heureusement, on peut écouter la direction musicale de Michele Mariotti, qui est absolument parfaite, tous comme les interprètes qui tous méritent des louanges, tant on reste sous leur charme :

Mimi  est interprétée par l’américaine Ailyn Pérez, Musette par la slovaque Slevka Zamevnikova et côté masculin, Rodolfo a la voix de Joshua Guerrero, américain lui aussi. Marcello est interprété par Andrezj Filoncczyk, Schaunard par Simone Del Savio. Le reste de la distribution de démérite pas : Gianluca Burattob (Colline / Benoit), Franck Leguerinel (Alondoro), Luca Sannal (Parpignol), sans oublier Bernard Arrieta, Pierpaolo Palloni, Paolo Bondi et Virgile Chorlet.

Certes les décors futuristes d’une station spatiale sont de toute beauté, mais on a du mal à imaginer l’oeuvre transposée deux siècles plus tard, et c’est là où le bat blesse. On a du mal a rentrer dans l’histoire, et c’est vraiment dommage. Peut-être suis-je trop vieux jeu, mais c’est bien la première fois que je n’arrive pas à rentrer dans la partitions, à moins de fermer les yeux pour me ragaler de ces belles voix.  Et pourtant ces interprètes se donnent à fond, ce qui nous permet d’oublier ces décors, surtout dans la première partie. La seconde partie on a quitté le vaisseau spatial pour se retrouver sur une terre aride, neigeuse, qui choque moins.

Toutes les photos : La Bohème 22-23 @Guergana Damianova – Opéra National de PARIS

Mais, une fois encore, on se rend à l’Opéra plus pour écouter que pour voir, et c’est, comme je viens de l’écrire, un véritable régal pour les oreilles.

Quelques extraits sonores :

 

 

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L’opéra le plus joué  non seulement en France mais dans le monde entier est de retour dans une version où les décors ne sont que rideaux, sans accessoires qui pourraient distraire le public. On est là pour ouvrir grandes nos oreilles et écouter les voix des protagonistes de CARMEN de Georges Bizet.

Dois-je vous raconter l’histoire créée par Prosper Mérimée, de la belle gitane, Carmen, qui s’amourache d’un officier à Séville, alors que ce dernier serait promis à Micaela, qui lui est envoyée par sa mère. Mais la belle sauvageonne ne l’entend pas ainsi et va entraîner le jeune officier dans ses filets. Voilà le plus gros de la trame de ce drame  en 4 actes qui ne manque pas d’airs connus, comme « L’amour est enfant de Bohême », « La Habanera », parmi bien d’autres. Et si vous ne connaissez pas, ce qui m’étonnerait quand même, vous laisserez porter par  les mélodies de ce drame qui met aussi en scène des enfants. L’Opéra de Paris, programme régulièrement des représentations de Carmen, toujours avec des interprètes de qualité, la dernière a été mise en scène par  Calixto Bieito, mais auparavant dans une des plus belles version signée Alfredo Arias. La mise en scène à l’Opéra Comique  est des plus simples, qui joue sur les rideaux, ce qui permet d’admirer, d’écouter l’orchestre, dirigé de main de maître par Louis Langrée jusqu’au 30 avril, qui cèdera la baguette du 2 au 4 mai à Sora Elisabeth Lee.

Frédéric Antoun (Don José), Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique

Frédéric Antoun (Don José), chœur accentus

François Lis (Zuniga), chœur accentus

Gaëlle Arquez (Carmen), Frédéric Antoun (Don José)

Elbenita Kajtazi (Micaëla)

Frédéric Antoun (Don José), Jean-Fernand Setti (Escamillo)

Vous pouvez avoir une idée de la mise en scène avec les photos qui illustrent ces quelques mots. Saviez-vous qu’il aura fallu attendre longtemps pour que l’œuvre entre au répertoire de l’Opéra de Paris. Entre sa première représentation à l’Opéra Comique en mars 1875  suivie de quelques 2889 représentations au fil du temps, et son entrée au répertoire qui ne se fera qu’en novembre 1959. Autre anecdote Maria Callas qui a été acclamée pour ses prestations vocales de Carmen sur disque ne l’a jamais joué sur scène! Le dernier DVD enregistré de Carmen en France date quand même de 2010 et fut enregistré à l’Opéra de Lille d’après une mise en scène de Jean-Claude Casadesus.

N’hésitez donc pas, même s’il ne va pas être facile de trouver une place dans la belle salle de la place Boieldieu, rénovée il y a peu, vu qu’il n’y a que peu de représentations.

François Lis (Zuniga), chœur accentus

Gaëlle Arquez (Carmen), Frédéric Antoun (Don José)

Gaëlle Arquez (Carmen), chœur accentus

Gaëlle Arquez (Carmen), François Lis (Zuniga), chœur accentus

Frédéric Antoun (Don José), Elbenita Kajtazi (Micaëla)

Jean-Fernand Setti (Escamillo)

Carmen reste aussi l’oeuvre la plus jouée à l’Opéra Comique à ce jour

Représentations les 24, 26 et 28 Avril à 20h00, le 30 Avril à 15h00 (cette représéntation à guichets fermés)

puis les 2 et 4 Mai à 20h00

Prix des places : de 63 à 150€ selon les jours et le placement

la bande annonce :

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Alors que cette œuvre est entrée au répertoire de l’Opéra Bastille en 1995, elle fut reprise dans la mise en scène de Andrei Serban plusieurs fois : en 1995, 1996, 1998, 2000, 2006, 2013 puis 2016.

Dans les collines de Lammermoor, au sud de l’Écosse, Lucia retrouve à chaque aurore un mystérieux jeune homme dont elle est amoureuse : Edgardo, de la lignée des Ravenswood. Mais comme dans Roméo et Juliette de Shakespeare, les amants sont issus de deux familles ennemies et n’ont pas le droit de s’aimer. L’histoire authentique de Janet Dalrymple – qui assassina son mari pendant sa nuit de noces et le paya de sa raison – avait déjà inspiré un roman à Walter Scott. En la mettant en musique, Gaetano Donizetti offre à l’opéra romantique italien l’un de ses emblèmes, avec notamment « l’air de la folie » de Lucia, qui exige de son interprète une technique exceptionnelle et une grande sensibilité dramatique.

La mise en scène de cette œuvre peut désorienter. Il est vraiment difficile de voir les belles collines d’Ecosse dans ce décor de gymnase. Mais bon il faut bien avouer que bien des œuvres ont été ainsi revues et corrigées de par leur mise en scène, et Andrei qui a créé celle-ci en 1995, a permis que celle-ci ne souffre pas d’avoir vieilli. Mais il est vrai que je ne l’ai pas vu dans les versions précédentes, où se sont succédés, entre autres  : June Anderson et Roberto Alagna en 95, June revint en 2000, Natalie Dessay en 2006, et plus récemment : Nina Minasyan ou Pretty Ynde en 2016.

Cette fois c’est sous la direction musicale bien inspirée de Aziz Shokhakimov que Lucia Di Lammermmor que nous pouvons applaudir les interprètes : Mattia Olivieri (Enrico Ashton), Brenda Rae (Lucia Di Lammermoor), Javier Camarena (Edgardo Di Ravenswood), Thomas Bettinger (Arturo Bucklaw), Adam Palka (Raimondo Bibebent), Julie Pastureau (Alisa) et enfin, Eric Huchet (Normanno). On ne peut que saluer unanimement les interprètes et tout particulièrement Branda Rae, qui est exceptionnelle.

Représentations :  à 19h30 sauf le dimanche 26 Février à 14h30

  • 21févr.
  • 23févr.
  • 26févr.
  • 28févr.
  • 04mars
  • 07mars
  • 10mars

 

Toutes les photos : © Émilie Bouchon / Onp

Prix des places de 35€ )à 160€ selon les représentations et disponibilités

Places de dernière minute

Des tarifs réduits préférentiels pour les moins de 28 ansles demandeurs d’emploi et les seniors de plus de 65 ans sont disponibles.

Renseignements et réservations :  https://www.memopera.fr/

ou

https://www.operadeparis.fr/saison-22-23/opera/lucia-di-lammermoor#calendar

 

la bande annonce :

quelques extraits :

à venir d’ici quelques jours

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Une oeuvre d’un grand compositeur et qui m’était totalement inconnue, il n’en fallait pas plus pour me réjouir à l’avance de la possibilité de voir, d’écouter LE VOYAGE DANS LA LUNE de Jacques Offenbach.

 

Si cet Opéra bouffe n’est pas très célèbre aujourd’hui, il n’en fut pas de même lors de sa création en 1875 au théâtre de la Gaîté, où il connut un succès phénoménal, dont l’histoire s’inspire de deux romans de Jules Verne, De La Terre A La Lune  et  Au Centre de La Terre. Avec les années, les chansons certes entrainantes, et les ballets pour le moins cocasses ont été oubliés et les personnages ont beaucoup vieilli. Nous avons vu entretemps les premiers pas de l’Homme sur La Lune.

Arthur Roussel ( Le prince Caprice), Franck Leguérinel (Le roi V’lan)

Arthur Roussel ( Le prince Caprice)

L’histoire, celle du roi Vlan, et de son fils de retour de voyage, le prince Caprice (qui porte bien son nom) Le rêve de ce dernier est de partir en voyage sur la Lune, et c’est Microscope, un savant qui est en charge du projet. Le voyage se fera grâce à un énorme canon. Les habitants de la lune (si, si, il y en a appelés Les Sélénites) verront donc débarquer les terriens avec stupeur, vu qu’ils sont convaincus depuis toujours que la Terre est inhabitée. Il faut une histoire d’amour, ….Caprice tombe amoureux de Fantasia, la fille du roi de la Lune, Cosmos. Mais là bas, on ne sait pas ce qu’est l’amour…, pour le reste, il vous suffira de trouver le livret, signé Albert Vanloo, Eugène Leterrier et Arnold Mortier,  pour savoir comment tout cela finira.

Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique

Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique

Arthur Roussel (Le prince Caprice), Franck Leguérinel (Le roi V’lan), Matéo Vincent-Denoble (Microscope)

C’est un régal que de découvrir cette œuvre, sous la direction musicale d’Alexandra Cravero, et dans la mise en scène bien déjantée de Laurent Pelly ( qui est aussi le créateur des costumes, que vous ne risquez pas d’oublier. La distribution est à la hauteur de nos attentes : Franck Leguérinel (Roi Vlan), Arthur Roussel (Caprice), Ludmila Bouakkaz (Fantasia), Mateo Vincent-Denoble ( Microscope), Enzo Bishop (Le Roi Cosmos), Violette Clapeyron (Flama), Rachel Masclet (Popotte), Michel Calvez-Richer ( Cactus), et les demoiselles d’honneur : Salamé Baslé, Justine Chauzy le Joly, Jusdith Gasnier, Airelle Groleau, Maxence Herman

Maxence Hermann* (Demoiselle d’honneur), Enzo Bishop* (Le roi Cosmos), Violette Clapeyron (Flama),
Salomé Basle* (Demoiselle d’honneur), Micha Calvez* (Cactus), Judith Gasnier* (Demoiselle d’honneur), Airelle Groleau* (Demoiselle d’honneur)

Enzo Bishop* (Le roi Cosmos), Rachel Masclet* (Popotte), Micha Calvez* (Cactus), Maxence Hermann*
(Demoiselle d’honneur), Salomé Basle* (Demoiselle d’honneur), Judith Gasnier* (Demoiselle d’honneur), Airelle Groleau* (Demoiselle d’honneur), Ludmilla Bouakkaz (La princesse Fantasia), Violette Clapeyron (Flama)

Arthur Roussel (Le prince Caprice), Ludmilla Bouakkaz (La princesse Fantasia)

Rachel Masclet* (Popotte), Enzo Bishop* (Le roi Cosmos), Franck Leguérinel (Le roi V’lan)

Toute cela en 130 minutes dont un entracte de 30 minutes. Franchement cette opérette est superbe, tout nous fait rêver, même si on a tendance à se moquer de l’histoire. Il vaut mieux penser à un autre astre que la lune, mais avec les décors superbes et le talent de toute la troupe, y compris les chœurs, on ne s’ennuie pas, on sourit et on passe une Excellente soirée. Merci à l’Opéra Comique et à sa direction de nous offrir de tels spectacles. Déjà j’avais été plus qu’enthousiaste avec LA PETITE BOUTIQUE DES HORREURS, et je dois bien avouer que j’ai tout autant apprécie LE VOYAGE DANS LA LUNE.

Matéo Vincent-Denoble (Microscope), Franck Leguérinel (Le roi V’lan), Arthur Roussel (Le prince Caprice), Justine Chauzy (Demoiselle d’honneur), Ludmilla Bouakkaz (La princesse Fantasia), Violette Clapeyron (Flama)

Arthur Roussel ( Le prince Caprice), Franck Leguérinel (Le roi V’lan), Matéo Vincent-Denoble(Microscope), Rachel Masclet* (Popotte), Enzo Bishop* (Le roi Cosmos), Salomé Basle* (Demoiselle d’honneur), Judith Gasnier* (Demoiselle d’honneur), Micha Calvez* (Cactus), Ludmilla Bouakkaz (La princesse Fantasia), Violette Clapeyron (Flama), Justine Chauzy (Demoiselle d’honneur)

toute la troupe final

Un immense BRAVO à toute l’équipe!

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Les amateurs de Bel Canto seront aux anges, avec cette production qui revient à l’Opéra Garnier. Tout d’abord parce qu’on adore voir un spectacle dans cette salle magnifique, un rêve pour tous ceux qui n’ont pas encore mis les pieds dans cette institution. Et de plus un opéra de Mozart, peut-être le plus connu , voilà qui est vraiment un évènement. Rien de plus normal que cette série de représentations soit mise en avant pour la fin de cette année.

Au Palais Aguas Frescas. Figaro, valet du comte Almaviva, est sur le point d’épouser la camériste de la Comtesse Suzanne, la fête se prépare, des obstacles surgissent, des intrigues se trament. Le Comte, époux très volage, cherche à séduire Suzanne et voudrait rétablir certains droits du seigneur des lieux  sur les jeunes épouses ; il mène son intrigue aidé par Basile, son maître de musique.

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Photo : Vincent PONTET

LES NOCES DE FIGARO –
Le 17 01 2022 –
Photo : Vincent PONTET

quelques extraits :

 

Un opéra en 5 actes dont vous connaissez l’intrigue, mais ceci n’était qu’un petit rappel. Suivons l’historique ce cet opéra :

1790 À Vienne, le 26 janvier, est créé Cosi fan tutte qui clôt la trilogie Mozart ‑ Da Ponte.

1793 Le 20 mars, Les Noces de Figaro entre au répertoire de l’Opéra de Paris, Salle de la Porte Saint‑Martin, dans une version française de Beaumarchais sous le titre Le Mariage de Figaro. L’œuvre ne restera à l’affiche alors que pour 6 représentations.

1973 Les Noces de Figaro est pour la première fois donné en langue italienne à l’Opéra de Paris, et depuis revient régulièrement. La dirction musdicale de Louis Langrée ne souffre d’aucun défaut, avec des interprètes que l’on se doit d’applaudir : entre autres : Netia Jones, Alessandro di Stefano, Gerlad Finley, Mia Persson, Luca Pisar’oni, Jeanine de bique, Rachel Frenkel, Sophie Koch.

Ce qui pourra choquer les puristes ce sera la mise en scène résolument moderne, avec des décors épurés. Mais ce n’est qu’un petit bémol, tant la qualité de ces représentations est excellente.

 

12 représentations du 23 novembre au 28 décembre 2022

Mercredi 23 novembre 2022
Vendredi 25 novembre 2022
Dimanche 27 novembre 2022
Mercredi 30 novembre 2022
Mercredi 7 décembre 2022
Dimanche 11 décembre 2022
Mardi 13 décembre 2022
Vendredi 16 décembre 2022
Lundi 19 décembre 2022
Jeudi 22 décembre 2022
Dimanche 25 décembre 2022
Mercredi 28 décembre 2022

En soirée à 19h30 sauf les dimanches en matinée à 14h30

Durée de la représentation : environ 3h30 avec entracte

 

TARIFS

210€ 190€ 160€ 90€ 50€ 25€ 10€

Excepté dimanche 25 décembre 2022
189€ 171€ 144€ 81€ 45€ 25€ 10€

Excepté vendredi 25 novembre, mardi 13 et jeudi 22 décembre 2022
231€ 209€ 176€ 99€ 55€ 25€ 10€

RÉSERVATIONS :
EN LIGNE
www.operadeparis.fr

VIA L’APPLICATION OPÉRA NATIONAL
DE PARIS
disponible sur iOS et Android pour
smartphones et tablettes.

PAR TÉLÉPHONE
08 92 89 90 90* ou +33 1 71 25 24 23
depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h
à 19h (sauf jours fériés).

AUX GUICHETS
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de
10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle
des rues Scribe et Auber) et de 14h30 (12h
les jours d’ouverture des réservations) à
18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y
compris les dimanches et jours fériés.
* 0,35 € TTC/min depuis depuis un poste fixe hors
coût éventuel selon opérateur

 

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Doit-on encore présenter Carmen, l’opéra certainement le plus célèbre en France, le chef d’oeuvre avec ses airs les plus célèbres du répertoire, comme « L’Amour est enfant de bohème » et bien d’autres encore. De nombreuses mises en scène se sont succédées à L’Opéra Bastille, et je me souviens encore de la première fois où j’ai mis les pieds ….et les oreilles, avec les yeux grand ouverts en 1997 pour voir Carmen  avec Roberto Alagna puis dans la mise en scène totalement déjantée d’Alfredo Arias, que j’avais adorée, et qui en était à sa 5ème saison. J’avais adoré Béatrice Uria-Monzon. Bref je l’ai vu dans plusieurs mises en scène, dont l’actuelle de Calixto Biexto, et jamais je n’ai été déçu, ni par la mise en scène, ni par les interprètes. Et ce n’est pas aujourd’hui que cela se produira

Doit-on encore raconter cette histoire d’amour tragique qui se déroule à Séville? Je vous ferai grâce de cela. Et si vous aviez simplement envie d’en savoir plus, je ne pourrai que vous conseiller d’aller trouver une place pour cette oeuvre de Georges Bizet, d’après Proper Mérimée sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Si Carmen est certainement l’Opéra le plus joué au monde, son auteur n’a pas connu la vague du succès de son vivant
Sue la scène actuellement, la mise en scène est plus moderne avec des voitures sur scène avec une direction d’orchestre confiée à Fabien Gabel qui fait ainsi ses début à l’Opéra de Paris.

Certes vous n’aurez pas la distribution avec Alagna et Uria-Monzon, mais bien difficile celui qui aurait envie de critiquer la distribution pour cette saison :

Michael Spyres est Don José, aux côtés de Gaelle Arquez (Carmen), Lucas Meachem (Escamillo), Golda Schultz qui fait ses début à l’Opéra de Paris ( Micaëla), Marc Labonnette (Le Dancaïre), Andrea Cueva Molnar (Frasquita), Loïc Félix (Le Remendado), Adèle Charvet (Mercédès), Alexandra Balinas Vieites (Zuniga), Karim Belkhadra (Lillas Pastia)) et Tomasz Kumiega (Moralès).

Carmen est peut-être mon Opéra Préféré, ou tout au moins parmi les 10 que je préfère. En fait, plus j’ai le bonheur d’aller à l’Opéra, que ce soit Bastille ou mieux encore Garnier, plus j’aime ce que je vois. Même des oeuvres que je pensais être trop longues ou ennuyeuses trouvent grâce à mes yeux. Et c’est toujours avec l’émerveillement d’un enfant que je vois, ou revois des opéras inconnus ou très connus. J’espère pouvoir vous en parler encore longtemps, avec toujours ce bonheur que je ressens , avec mes oreilles, avec mes yeux, qui s’émerveillent comme quand je déballais (il y a très longtemps de cela) les cadeaux de Noël sous le sapin. Pourquoi parler de noël, Tout simplement parce que CARMEN sera à l’affiche  pour les fêtes.

TOUTES LES PHOTOS : Guergana_Damianova-Carmen-2022-2023

prochaines représentations :

  • 03déc.

19h30

  • 28janv.

19h30

  • 31janv.

19h30

  • 03févr.

19h30

  • 09févr.

19h30

  • 12févr.

14h30

  • 15févr.

19h30

  • 22févr.

19h30

  • 25févr.

19h30

Prix des places de 15 à 290€ ( selon les dates)

Réservations sur internet (resa.internet@operadeparis.fr) , aux guichets de l’Opéra Bastille et Garnier et par téléphone

quelques extraits :

 

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Si « LA VIE PARISIENNE » est de loin l’oeuvre la plus célèbre de Jacques Offenbach, impossible de ne pas citer LA PERICHOLE, qui a été montée deux fois en quelques mois sur une scène parisienne, et cette fois c’est au TCE (Théâtre des Champs Elysées, avenue Montaigne que les représentations ont eu lieu avec un succès certain.

Petit retour dans le temps, et loin de Paris, puisque nous sommes par un coup de baguette (du chef, bien entendu) Transportés à Lima au Pérou, et sans que l’année soit définie, au 18ème ou 19ème siècle. Le vice roi, Don Andres (Laurent Naouri en alternance avec Alexandre Duhamel) a envie de sortir s’encanailler incognito. Pour que son égo soit satisfait, son entourage a monnayé le peuple pour le flatter. Dès la première scène on voit le peuple danser et chanter, devant l’auberge des 3 cousines. Deux chanteurs des rues, affamés, La Périchole et son bien aimé Piquillo, voudrait bien gagner l’argent pour manger et surtout se marier. Elle s’endort, alors que Piquillo s’éloigne pour tenter encore sa chance. La Périchole s’endort et se fait remarquer par Don Andrès, qui totalement sous le charme de celle-ci lui propose de devenir sa demoiselle d’honneur. Sans être dupe du marché, elle accepte pour manger à sa faim… la suite nous emmène de rebondissement en rebondissement lors des 3 actes de cette comédie.

LA PERICHOLE –
Photo : Vincent PONTET

L’oeuvre d’Offenbach a connu 2 versions, la première en 1868 avec 1numéros et une autre en 1874 qui en aura 5 en moins. C’est cette seconde version que nous propose le Théâtre des Champs Elysées avec une très belle distribution : La Périchole  sera interprétée en alternance par Antoinette Dennefeld et Marina Viotti), alors que Piquillo restera Stanislas de Barbeyrac. Autre alternance, Laurent Naouri ou Alexandre Duhamel pour Don Andres de Ribeira. . La distribution ne s’arrête pa là, loin s’en faut, avec Rodolphie Briand (Le comte Miguel de Panatellas), Lionel Lhote ( Don Pedro de Hinoyosa), Chloe Briot (Guadalena / Manuelita), Alix Le Saux ( Berginella/ Ninetta), Eleonore Pancazi (Mastrilla / Bambilla), Natalie Pérez (Frasquinella), Eddy Letexier (Le vieux Prisonnier / le marquis de Tarapote), Mitesh Khatri (1er notaire) et Jean-Philippe Fourcade (2ème notaire) plus une dizaine de figurants.

La mise en scène est superbe qui ne mérite que louanges. Les chœurs, tout comme les rôles principaux  en méritent tout autant. C’est un régal pour les oreilles, comme pour les yeux, avec entre autres deux airs célèbres :

les prochaines représentations auront lieu :

  1. LUNDI14 novembre19H30
  2. MARDI15 novembre19H30
  3. VENDREDI18 novembre19H30
  4. SAMEDI19 novembre19H30
  5. DIMANCHE20 novembre17H00
  6. MERCREDI23 novembre19H30
  7. JEUDI24 novembre19H30
  8. SAMEDI26 novembre19H30
  9. DIMANCHE27 novembre17H00

 

Places de 65€ à 130€

il y a des places à visibilité réduite ou sans visibilité à : 5, 15, 40€


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

Champs Elysees –
Le 10 11 2022 –
Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

 

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Franchement, avant de voir ce spectacle, je ne connaissais rien sur ARMIDE. Et je ne regrette pas ma découverte d’un opéra certes d’un abord difficile, mais dans une mise en scène de qualité et des interprètes remarquables.

Dans la cité de Darmas, on célèbre la princesse Armide, qui, grâce à ses pouvoirs magiques a réussi à triompher des croisés. Mais un chevalier lui résiste toujours : Renaud  dont Armide a rêvé qu’il toucherait son coeur d’une blessure mortelle. Armide a pourtant réussi à délivrer tous les captifs d’Armide. Il faudra invoquer quelques démons pour se défendre, et résultat: Armide va tomber amoureuse de Renaud.

Composé par Gluck et représenté pour la première fois en septembre 1777, sur un livret de Philippe Quinault, peu de temps après celui de Lully, et a été quelque peu oublié, jusqu’à 1905 où il est revenu au Palais Garnier.

Pour cette nouvelle série de représentations 2022 à l’Opéra Comique de Paris, , la direction musicale a été confiée à Christophe Rousset dans une mise en scène résolument moderne de Lila Baur, qui ne manque pas d’attraits, avec entre autres un arbre omniprésent, dans des décors créés par Bruno de Lavenère.

Dans les rôles principaux, Véronique Gens (Armide), Ian Bostridge (Renaud), Edwin Crossley-Mercer (Hidraat), Anaïk Morel (La Haine). ainsi que Philippe Estèphe (Aronte / Ubalde), Enguerrand de Hys ( Artémidore / Le chevalier Danois), Florie Valiquette ( Sidonie/ Mélisee /une bergère) et Apolline Raï-Westphal ( Phénice, Lucinde, Plaisir, une Naïade),  ainsi que des danseurs qui rythment quasiment tous les tableaux: Fabien Almakiewicz, Nicolmas Diguet et Maï Ishiwata.

Certes, on ne retient pas un air, mais on plonge dans l’univers de ce conte avec grand plaisir.

L’Opéra Comique de la place Boieldieu nous offre souvent des oeuvres à découvrir ou à redécouvrir et une fois encore le pari est totalement réussi

et quelques extraits

 

 

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Cette oeuvre de Vincenzo Bellini n’est pas la plus célèbre de toutes celles qu’il a composées, Norma étant l’Opéra de référence pour de nombreux mélomanes, mais la découvrir sur scène est un rare bonheur.

Si vous pensiez ne pas connaître cet Opéra, il est plus que certain que vous connaissiez l’histoire de Roméo & Juliette. En conséquent inutile de vous décrire l’histoire, qui sur fond musical se fera en 2 actes sur la scène de l’Opéra Bastille.

La direction musicale est assurée avec une maitrise digne des plus grands par Speranza Scappucci qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris.

La mise en scène  de Robert Carsen est comme toujours parfaite,  avec Décors et costume de Michael Levine , mais comment pourrait-il en être autrement avec ce grand metteur en scène, que l’on attend d’ailleurs à nouveau à Paris en décembre pour une nouvelle reprise de CABARET, la comédie musicale qui ouvrira un nouvel endroit : Le Lido2Paris, sur les Champs Elysées.

Les chœurs, dirigés par Ching-Lien Wu sont importants pour cette oeuvre qui bénéficie d’une très belles distribution :

Giulietta  : Julie Fuchs

Romeo  : Anna Goryachova

Capellio  : Jean Teitgen

Tebaldo : Francesco Demuro

Lorenzo : Krzysztof Bącyk

Quelques photos  :

Représentations :

Mercredi 21 septembre 2022

Vendredi 23 septembre 2022

Mardi 27 septembre 2022

Jeudi 29 septembre 2022

Samedi 1er octobre 2022

Vendredi 7 octobre 2022

Dimanche 9 octobre 2022

Mardi 11 octobre 2022

Vendredi 14 octobre 2022

TARIFS 145€ 125€ 110€ 95€ 80€ 60€ 45€ 35€ 25€ 15€

Excepté dimanche 9 octobre 2022:

131€ 113€ 99€ 86€ 72€ 54€ 41€ 32€ 23€ 15€

Excepté samedi 1er et vendredi 14 octobre 2022

160€ 138€ 121€ 105€ 88€ 66€ 50€ 39€ 28€ 15€

Emilie_Brouchon___Opera_national_de_Paris-I-Capuleti-e-i-Montecchi-

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TOUTES LES PHOTOS / @ Emilie Brouchon   Opera National de Paris

 

QUELQUES EXTRAITS :