Dire de cette pièce qu’elle est belle ne suffit pas, c’est une pièce qui vous touche au coeur, un appel, un hymne à la tolérance!
Un banc et un Réverbère.Sur le banc, Joseph (Michel Jonasz) , un vieux juif solitaire. Soudain, des halos de gyrophare…. contrôle d’identité d’Haïssa (Samy Seghir) , un jeune rebeu : «Tu descends de ta voiture et tu sors tes papiers !!!!!! », « Mais j’ai rien fait, M’sieur »… Ça dégénère, un malentendu, une bousculade, un coup de feu… A vingt ans, Haïssa meurt sur le coup, le 19 février 2017. Une porte s’ouvre lourdement…. Haïssa entre en scène et tombe sur Joseph, tué le 16 juillet 1942, jour de la rafle du Vel d’Hiv. La porte se referme. Ce sont deux fantômes ! Sur leur banc, Joseph et Haïssa voient la vie de la rue Papillon se dérouler devant eux. , ce sont des fantômes quasi vivants!. Ils se racontent… En dépit de la différence de génération et de culture leurs difficultés se ressemblent : pour l’un, l’occupation allemande ; pour l’autre, les brimades en 2017.
« Les fantômes de la rue Papillon » évoque, grâce à une facture très moderne (lumières, son, vidéo), la nécessité de rester vigilants face à toute forme d’exclusion, de racisme et d’antisémitisme . La pièce est signée Dominique Coubes qui en assure aussi la mise en scène. Deux comédiens seulement, mais quelle classe! On savait que Monsieur Michel Jonasz était un excellent comédien, même si la majorité le connaît surtout par disques interposés. Ici il est d’une justesse de ton incroyable, qui ne tire pas la couverture, bien au contraire, qui laisse la place à un jeune comédien absolument remarquable, Samy Seghir, qui a quand même une dizaine de films à son actif, alors qu’il n’a que 22 ans, films parmi lesquels : Neuilly Sa Mère , ou A Toute Epreuve. Sa voix bien posée, son côté canaillou, mais de bonne éducation face à un grand comédien, donne l’impression que le rôle a été écrit pour lui, avec une innocence, un dynamisme, une certaine roublardise qui font que le spectateur se régale de bout en bout. Impossible de passer sous silence une apparition filmée de Judith Magre qui est vraiment émouvante.
Le texte et la mise en scène méritent tout autant d’éloges. C’est un grand moment de théâtre que vous pourrez voir au Théâtre du Gymnase Marie Bell 38, boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris
Représentations du mardi au samedi à 20.00 et le dimanche à 18h00. Durée du spectacle : environ 1h25.
Les ballets de France, une toute jeune troupe dirigée par Rémi Lartigue, vont proposer un ballet merveilleux et magique, dont le titre vous rappellera certainement quelque chose : Peter Pan.
Cette création originale de Michael Pink est une création européenne, après avoir connu un énorme succès outre Atlantique depuis 7 ans. Michael Pink en est le chorégraphe, sur une musique enregistrée de Philipp Feeney, des costumes de Judanna Lynn dans des décors signés Richard Graham, éclairés par David Grill.
Dans les rôles principaux : Mehdi Angot (Peter Pan), Denis Lamaj (Mouche), Mihai Mezei (Capitaine Crochet), Candice Adea ( Clochette), ainsi que Andrea Carolina, Jovana Mirosavljevic, Amandine Schwarts, Pedro Maricato. Il y aura quand même 30 personnes sur scène! Le moins que l’on puisse dire c’est que cette énième adaptation du conte de fées de J.M. Barrie, après l’animation par Disney, les films par Steven Spielberg, P.J.Hogan, Joe Wright, les comédies musicales de Jerome Kern, Leonard Bernstein et Jerome Robbins sera une merveille de technologie.
PETER PAN Marc Petrocci. Photo Michael S Levine
Écoutons Rémi Lartigue, qui est le producteur français, et qui a fondé sa compagnie de ballets : Les Ballets de France:
Vidéo :@ Guy Courthéoux
Les dates de la tournée en France à ce jour:
Première représentation : le 15 Avril au Palais des Festivals à Cannes
10 Mai : Brest
11 et 12 Mai : Brest
13 Mai : Bordeaux
14 Mai : Pau
16 Mai : Nantes
17 Mai : Dammarie-Les-Lys
18 Mai : Roubaix
19 Mai : Yerres
20 Mai : Palais des Congrès à Paris
21 Mai : Longjumeaux
23 Mai : Toulouse
24 Mai : Montpellier
Marc Petrocci et Valerie Harmon. Photo Michael S. Levine.
Tarifs pour Paris : de 30 à 82 euros Cannes de 34 à 55€ ( tarifs réduits disponibles)
Un roman signé Jean-Paul Dubois adapté pour la scène du théâtre de l’Atelier et mis en scène par Didier Bezace.
Sneijder a été victime d’un terrible accident d’ascenseur dont il est le seul à s’en être sorti alors que sa fille a perdu la vie à ses côtés. Sa vie s’est totalement transformée et il se détache de tout. De sa femme qui le trompe à un rythme régulier qu’il sait déceler puisqu’à chaque fois elle revient à la maison avec un poulet rôti. Ses deux fils jumeaux vivent loin de lui et leurs appels le laissent indifférent. Il ne s’intéresse qu’à des calculs improbables sur les ascenseurs. Au bout du rouleau, il change de métier pour se transformer en promeneur de chien, et pas n’importe lequel il va s’occuper de Charlie. Sa famille le méprise de plus en plus. Seule la compagnie du chien Charlie semble le sortir de sa torpeur.
Il faut tout le talent de Pierre Arditi, dont on entend les pensées en voix off pour faire passer toute l’émotion de ce texte, servi par d’autres trés bons comédiens comme Didier Bezace ( aussi metteur en scène), Sylvie Debrun, Morgane Fourcault, Thierry Gibaut. Même le chien Charlie semble sortir d’une école de théâtre canin (Fox, c’est son nom) évolue sur scène avec la grâce canine la plus incroyable. Ceci dit, en lisant les faits la pièce peut vous sembler difficile, mais les bons mots ne manquent pas, ce n’est pas une comédie comme les autres, le sérieux du sujet interdisant les fariboles. La belle salle du théâtre de l’Atelier est un bel écrin pour ce beau texte et le public ne s’y trompe pas, qui fait une belle ovation aux comédiens , ovation méritée.
Toutes les photos : @Nathalie Hervieux
Le Cas Sneijder c’est du mardi au samedi à 21h00, matinées samedi à 18h00 et dimanche à 15h00
30 ans après sa création française dans une mise en scène de Pierre Mondy, avec Jacques Villeret et Pierre Mondy au Théâtre des Variétés, voilà une pièce qui n’a pas pris une ride et qui arrive au Théâtre Hébertot!
L’action se déroule dans un hôtel très proche de l’Assemblée Nationale à Paris, où un célèbre député de province (Pierre Cassignard) se prépare un après midi coquin avec une secrétaire du premier ministre (Axelle Louange). Il charge son assistant (Sébastien Castro) d’organiser les choses, ! Mal lui en prend, celui-ci enchaîne gaffe sur gaffe, et tente de ‘couvrir les frasques du député tant bien que mal . Ajoutons au tableau sa femme qui est ‘chaude’ comme de la braise (Lysiane Meys), et qui voudrait bien se taper l’assistant, un directeur d’hôtel suspicieux (Guilhem Pellegrin), un valet de chambre hilarant ( Rudy Milstein), le mari de la secrétaire (Guillaume Clérice) et la réceptionniste (Anne-Sophie Germanaz), des portes qui claquent, des quiproquos et vous obtenez un cocktail absolument détonnant mis en scène par José Paul, qui s’y connaît lorsqu’il est question de faire rire.
Jean Poiret avait adapté cette pièce hilarante de Ray Cooney en 1987 qui connut un succès énorme avec plus de 600 représentations au théâtre des Variétés. En tête d’affiche Pierre Mondy (qui en assurait la mise en scène) et Jacques Villeret. L’adaptation pour les planches du théâtre Hébertot est une pure réussite, décors modernes, portes qui claquent. C’est du boulevard, mais boulevard assumé, dans la grande tradition. La salle rit de bout en bout et j’avoue m’être laissé entraîner très facilement dans ce tourbillon. C’est une mécanique du rire, un vrai bijou, et les comédiens s’amusent dans ces situations. Tous sont excellents, et celui qui crée les rires de bout en bout c’est Sébastien Castro, un assistant vraiment atypique!
Toutes les photos @ LOT
C’est encore mieux l’après-midi, c’est au théâtre Hébertot du mardi au samedi à 21h00, matinées samedi à 16h30 et dimanche à 15h00
La carrière des Misérables se poursuit avec une série de représentations en France, version concert, en français!
Incroyable! Ecrit en 1862, le chef d’oeuvre littéraire de Victor Hugo ne cesse d’attirer les foules. L’histoire de cette comédie musicale est bien longue. En 1981 Robert Hossein s’associe à Claude -Michel Schönberg et Alain Boublil pour une création au Palais des Sports à Paris, qui a été légèrement remaniée pour devenir un des plus grands succès du musical. Après que Cameron MacIntosh ait acquis les droits de par le monde, que « Les Miz » fut créé à Londres et à Broadway, le succès ne s’est jamais démenti. Les Miz s’est joué dans plus de 44 pays, et ce n’est pas fini, attirant plus de 170 millions de spectateurs. D’ailleurs le spectacle est toujours à l’affiche à Londres depuis 30 ans. En France la comédie musicale est revenue sur scène en français en Mogador il y a 25 ans et il y a quelques années en version tournée en anglais au théâtre du Chatelet. Le cinéma s’est emparé plusieurs fois de cette histoire, la dernière version en date étant la version musicale avec Hugh Jackman, Russell Crowe, Anne Hathaway, Amanda Siyfried, Eddie Redmayne, Helena Boham Carter et Sacha Baron Cohen sous la houlette de Tom Hooper, d’autres auparavant ayant été signés par Claude Lelouch (1994 avec Belmondo et Annie Girardot) ou encore Bille August (1998), Robert Hossein (1982 avec Lino Ventura), Jean-Paul Le Chanois ( 1958 avec Jean Gabin) ou encore la version de 1934 de Raymond Bernard avec Harry Baur. Pour conclure plusieurs versions concerts sont disponibles en Blu Ray, dont celle sublimissime du 25ème anniversaire à Londres.
Le spectacle qui nous est proposé à Paris et dans la tournée en France est une version inédite, c’est le concert, en français avec un récitant qui a l’apparence de Victor Hugo ( Christian Descamp, présent en ouverture de chaque acte), avec un orchestre symphonique:dirigé par Alexandra Cravero : l’orchestre symphonique Victor Hugo (ça ne s’invente pas!). Les chanteurs se donnent à fond, et plus particulièrement dans la deuxième partie, pour le grand bonheur des spectateurs. En voici la distribution : Xavier Mauconduit (Jean Valjean), Pierre Michel Dudan (Javert), Ita Graffin ( superbe Fantine), June Van Den Esch (Cosette adulte), en alternance Anne-Fleur Jacquot et Maxine Toqué (Cosette enfant), Jean Christophe Born (Marius qui donne le ton dans Seul devant ces tables vides), Chritina Koubbi et Ronan Debois (Les Thénardier), Géraldine Jeannot ( elle aussi parfaite dans le rôle d’Eponine), Mikael Roupie (Enjolras) et Pierre Gommé (Gavroche) Sans oublier le reste de la troupe : Anne-Aurore Cochet, Anne-Laure Triebel, Marie Laure Coenjaerts, Sophie Lephay, Pauline-Amy Lena, Géraldine Jeannot, Camille Royer, Valentin Ferrari, Arnaud Masclet, Romain Dayez, Olivier Dejean, Vivien Lacomme, Richard Bousquet, Guillaume Durand, David Faggionato, Emilien Marion, Régis-Olivier Morisse.
Produit par Philippe Barreau ce spectacle attirait nombre de jeunes spectateurs lors de sa première représentation parisienne, ce qui est toujours bon signe. Des très beaux éclairages ajoutent à la magie de ces Misérables.
Les photos ont été réalisées lors d’une présentation exceptionnelle il y a quelques mois dans un théâtre parisien. La vidéo ci dessous est celle du final de la première représentation au Palais des Congrés à Paris.
La vidéo et les photos : @Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
Je crois que je vais manquer de superlatifs pour vous parler de cette adaptation en comédie musicale d’un film culte. du même nom, créée par Stephan Elliott et Allan Scott
Les affiches parlent de Feel Good, et c’est le moins que l’on puisse dire. Vous vous retrouvez dans un cabaret de drag queens à Sidney en Australie, et un des transformistes, Mitzi appelé aussi Dick, (Laurent Ban) décide , suite à coup de fil de sa femme Marion (Corinne Pujet), de traverser l’Australie pour accepter de jouer avec deux de ses amis dans un hôtel Casino à Alice Springs, en plein coeur de l’Australie. Ce coup de fil peut sembler anodin, mais il a là-bas un jeune fils qui rêve de connaître son père.Il entreprend ce voyage avec Bernadette, dont l’ami vient de passer de vie à trépas ( David Alexis), et à ces deux amis vont s’adjoindre un homo de choc, Bradley (Jimmy Bourcereau) tout aussi drag queen que les deux autres. Ils entreprennent le long voyage à travers ce continent dans un bus qu’ils baptisent PRISCILLA. Lors de ces tribulations ils rencontreront bien des déconvenues et même de bonnes rencontres comme celle de Bob (Patrice de La Villehervé) dont la jeune femme Cynthia (Alice Lyn) rêve d’être artiste .
Maintenant plantons le décor, un vrai bus sur la scène, des cabarets, des bars typiques, des déserts, un hôtel casino façon Las Vegas, mais d’une autre taille. La magie de ce spectacle, produit par Claude CYNDECKI, dans une mise en scène absolument folle de Philippe Hersen, c’est qu’on nous offreun festival de musiques que tout le monde connaît, comme I will Survive, It’s raining Men, Don’t leave me this way, What’s love has to got with it, ou Girl just want to have fun. Plus de deux heures où on fredonne tous ces titres et bien d’autres. Mais ce qui est certainement le plus remarquable c’est la performance du responsable des costumes, Frédéric Olivier, qui a trouvé quelques 200 perruques plus folles les unes que les autres et des costumes avec des plumes dignes des meilleures revues de cabaret comme Le Moulin Rouge ou le Lido, alors que dans l’atmosphère on est plutôt Chez Michou, bon enfant. Mais strass et paillettes se marient tellement bien avec les personnages, avec les décors, avec les lieux qu’on se complaît à les regarder sous tous les angles. Un festival vous dis-je! Et il faut une troupe qui y croit, et à mon avis c’est le cas parce que toute l’équipe sur scène mérite bien plus que des compliments : saluons : Amalia Delepierre, Kania Allard, Ana Ka, Sophia Mountassir, Stacey King (les divas) et tous les danseurs : Alexia Degremont, Celia Ruiz, Cindy Kerasso, le magnifique Claude Cormier, Delphine Attal Gelle, Jennifer Abad Garcia, Jérome Zerbi, Ludovic Alvernhe, Mehdi Mamine, Melina Mariale, Pierre Antoine Brunet, Priscilla Villa, Thorian J De Decker, Yvonnick Muller, Marine Nottrelet et les enfants en alternance, dont celui que j’ai vu hier : Nino Magnet, Alexandre Furet , Luka Quinn, Aramis Delamare!
Une équipe de choc pour ce musical qui donne la place belle à des tubes des années disco, que vous reprendrez ou fredonnerez avec la troupe. J’ai passé une soirée folle, et ce dans tous les sens du terme. Voir un tel spectacle vous donne autant envie d’être à leur place, de vous amuser dès les premières secondes, avant de regretter que le rideau ne tombe. Ce n’est pas une bonne soirée, ni même une excellente soirée: C’est LA soirée, où aller avec ses amis, pourquoi pas en famille, ne serait-ce que pour chanter avec eux, admirer ces costumes, s’amuser comme des fous (ou folles selon votre bon plaisir). C’est du FEEL GOOD à 1000 pour 100. Réservez vite vos places, vous ne risquez pas de le regretter. Personnellement j’ai déjà envie d’y retourner ne serait-ce que pour me régaler avec une double dose de gourmandise!
Un grand merci à Pascal Ito. pour ces clichés
Au Casino de Paris, représentations à 20h30 du mercredi au vendredi, samedi à 15h30 et 20h30 et dimanche à 18h00
Prix des places : de 24.90 (places à visibilité réduite) à 69.90 (carré Or)
Tout le monde se souvient du film de Christophe Barratier, en voilà la version scénique, plus musicale, aux Folies Bergère.
Le film Les Choristes, remake d’un film de Jean Dréville de 1945, fut le plus grand succès cinématographique de l’année 2004, qui avait largement dépassé les 8 millions de spectateurs, et la musique de Bruno Coulais, et plus particulièrement Va Sur Ton Chemin fut un tube. Les comédiens étaient tous parfaits : Gérard Jugnot ( le nouveau pion, Clément Mathieu), François Berléant, (le directeur de l’institution), Kad Merad (le prof de sport), Jean-Paul Bonnaire (le père Maxence, infirmier) et surtout le tout jeune Jean-Baptiste Maunier (Pierre Morhange) à la voix superbe.
Cinquante ans après l’histoire principale, Pierre Morhange, devenu chef d’orchestre, revient en France après avoir appris la mort de sa mère avant un de ses concerts. Un vieil ami, Pépinot, sonne à sa porte et lui apporte l’ancien journal intime de Clément Mathieu, un des anciens surveillants de l’école qu’ils fréquentaient . Les deux amis lisent le journal ensemble, qui commence en Janvier 1949. Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi, trouve un emploi de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs, appelé « Fond de l’étang », où les méthodes répressives appliquées par le directeur ne fonctionnent pas sur certains élèves. Clément amène de la joie dans l’établissement en créant une chorale, désapprouvée par le directeur. Mais le Pion, Clément repère Morhange pour ses talents vocaux et insiste auprès de sa mère, dont il tombe amoureux, pour qu’il entre au conservatoire. On ajoute une promenade en forêt, une disparition d’argent, un incendie, et voilà que La France tombait sous le charme, et surtout sous l’émotion.
Cette fois on retrouve la majorité des personnages sur la scène des Folies Bergère, avec Jean-Louis Barcelona (Clément Mathieu), Jean Pierre Clami (Maxence), Patrick Zard ( le directeur) et Aude Candela (la mère de Morhange), Michel Pilorgé (le prof de maths) et Victor Le Blond (Pascal Mondain, le jeune voyou, que l’on voit malheureusement trop peu. Bien entendu ce sont les enfants les plus importants, qui se partagent les rôles, et qui issus du chœur de la prestigieuse Maîtrise des Hauts-de-Seine, Si on adore entendre les enfants chanter, qui font passer les sentiments, il est quand même difficile de retrouver toute l’émotion ressentie lorsqu’on avait vu le film. L’orchestre n’est pas sur scène, ce qui n’est pas rare, les ‘musicals’ à succès actuellement à Paris comme Saturday Night Fever, Priscilla Folle du Désert, ne l’ont pas non plus.
C’est Christophe Barratier qui a écrit le nouveau livret et qui assure la mise en scène, en gardant la partition ancienne et rajoutée de Bruno Coulais. La salle est assez hétéroclite, avec beaucoup de grands parents accompagnés de leurs petits enfants, qui font une ovation plus particulièrement aux chœurs de la jeune chorale. Les enfants présents sur scène ont du charisme à revendre, et tout particulièrement celui qui joue le tout petit Pépino, ou celui qui interprète Pierre Morhange. Des décors sympathiques, de bons jeux de lumière, voilà de quoi plaire au plus grand nombre.
Toutes les photos : @ Cyril Moreau / Bestimage
Les Choristes, aux Folies Bergère, rue Richer à Paris jusqu’au 21 Mai, suivi d’une tournée en France
Représentations : jeudi et vendredi à 20h00, vsamedi à 16h00 et 20h00 et dimanche à16h00.
Réservation au guichet de la salle du lundi au vendredi de 14h00 à 18h00 : 32 rue Richer – 75009 Paris La réservation est possible le samedi, le dimanche et les jours fériés, s’il y a représentation, 1h avant la représentation
dates de la tournée: (sous réserve de modification)