Franchement l’excellente surprise de ce 15 Août. Je ne m’y attendais pas du tout!
Fraîchement diplômé de l’université, Jaime Reyes (Xolo Maridueña) revient chez lui, plein d’ambitions dans la tête, mais il découvre que la situation a bien changé depuis son départ, surtout pour sa famille, qui risque fort de perdre sa maison.
Tandis qu’il cherche une place pour travailler, Jaime se retrouve par hasard en possession du Scarabée, suite à sa rencontre fortuite avec l’héritière d’une fortune colossale, Jenny Kord (Bruna Marquezine) qu’elle devrait partager avec Victoria Kord ( Susan Sarandon) qui ne l’entend pas de cette oreille. On comprend très vite que Victoria est une ‘SUPER MECHANTE’. Lors de sa visite dans l’immeuble Ford, Jaime se retrouve avec un curieux objet que lui confie Jenny, qui lui précise bien de ne pas toucher à cette ancienne relique d’une biotechnologie extraterrestre. C’est sans compter sur la famille de Jaime. Dès lors que le Scarabée choisit de faire de Jaime son hôte, le jeune homme se voit revêtu d’une armure hors du commun qui lui octroie des pouvoirs extraordinaires – et pour le moins imprévisibles. Tout bascule alors pour Jaime qui devient le super-héros Blue Beetle.
L’excellente surprise c’est qu’on s’intéresse dès les premiers plans aux aventures pour le moins hors normes de ce jeune héros. Son entourage nous interpelle, et pour ceux qui vont voir le film dans sa version sous titrée, vous aurez à la fois de l’espagnol et de l’anglais selon que vous entendrez les membres de sa famille, sa mère (Elpidia Camilo), la grand-mère , la tante ou l’ami de la famille. Tout ce petit monde devra faire tout ce qui est possible pour aider Jaime et Jenny.
L’humour ne manque pas, loin s’en faut, je me suis surpris à rire aux éclats à de nombreuses reprises, tant je me suis pris au jeu. On est certes dans les comics, de DC cette fois, distribués par Warner. Le film ne manque de rien, ni des effets spéciaux, ni de dialogues savoureux, ni de situations hilarantes.
Voilà exactement le genre de distraction qui devrait plaire au plus grand monde. Je l’ai vu dans la salle Dolby Atmos du Pathé Beaugrenelle, qui est selon moi, la meilleure salle de Paris, ou du 15ème si on ne veut pas faire de jaloux parmi les exploitants !
Le film signé Angel Manuel Soto m’a vraiment surpris, tout particulièrement parce que je n’en attendais rien, ne connaissant pas le héros ni la BD, ni le réalisateur ni le héros. Peut-être est-ce un effet contraire aux grandes batteries que l’été nous a offertes avec des têtes d’affiches comme Harrison Ford ou Tom Cruise, que je ne renierai absolument pas, ayant pris un grand plaisir à les voir.
TOUTES LES PHOTOS / @ Warner Bros /DC Marvel
A vous de juger, franchement on passe 115 minutes avec ce super héros qui fera le bonheur des jeunes, des moins jeunes et des autres.
Tous ceux qui ont un jour été dans un parcs Disney, que ce soit aux Etats Unis ou en France à Disneyland Paris, connaissent l’attraction Phantom Manor dans Frontierland, qui a ouvert ses portes il y a 30 ans, mais qui a subi une refonte parfaite en mai 2019. Cette attraction qui reste dans mes préférées a donné naissance à un film.
On retrouve tous les ingrédients du manoir avec des effets spéciaux réussis. Mais les enfants peuvent ils voir cette production Disney? Je pense que oui, sauf pour les tout petits. Il n’y a pas de visions horribles, touts est traité version Disney par le réalisateur Justin Simien, qui jongle parfaitement avec le côté horrifique et le côté comédie. Il s’est entouré d’acteur chevronnés comme Owen Wilson, Danny De Vito, Rosario Dawson et les deux héros interprétés par des noms moins célèbres : Lakeith Stanfield et Tiffany Haddish. On y voit une mère et son fils qui engagent une équipe de pseudo-experts pour les aider à chasser les différents spectres et fantômes qui hantent leur maison. Maison qui est effectivement bel et bien hantée.
Pur divertissements avec des effets spéciaux dignes des meilleurs film du genre, franchement je m’attendais au pire et je dois bien avouer que je me suis régalé avec ces comédiens qui ne manquent pas d’en rajouter. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Tous ceux qui ont aimé ( et qui retournent à Disneyland pour refaire une fois encore l’attraction,= ne regretteront pas d’voir prix leur place au cinéma.
On est loin des grands films de ce début d’été, ce n’est ni Indy, ni Mission Impossible. On ne va pas le comparer à Oppeinheimer, ni à Barbie ( ce dernier fait un Enoooorme carton dans le monde ( France compris), mais il ne démérite pas et reste un très bon divertissement familial.
Alors que les 2 énormes blockbusters, Indiana Jones et Mission Impossible n’ont pas connu le succès escompté, ce sont 2 autres films made in USA qui tiennent le haut de l’affiche depuis quelques semaines, avec des résultats totalement inattendus. Alors que choisir parmi ces blockbusters de l’été?
Bien obligé d’avouer que pour moi, je suis du côté des perdants. Jai adoré « Indiana Jones et le Cadran de la Destinée » qui nous offre du vrai grand spectacle, et surtout la présence d’Harrison Ford dans un de ses deux rôles les plus connus avec Han Solo dans les premiers épisodes de La Guerre Des Etoiles.
Je l’avais rencontré lors d’un Festival du film américain à Deauville, après voir papoté quelques minutes dans un ascenseur avec cet immense comédien, qui était resté la gentillesse même, comme souvent les immenses stars américaines de cette époque, qui restaient encore accessibles.
Je pourrais ainsi vous parler de stars comme Clint Eastwood, lui aussi adorable, poli, qui ne jouait pas les fiers malgré son immense carrière. Vous voulez peut-être aussi des anecdotes sur d’autres stars? J’en ai deux en magasin avec 2 James Bond. Honneur aux anciens : j’avais rendez-vous lors d’un autre festival à Dinard avec lui pour un entretien qui était prévu pour 5 minutes. Nous étions en fait 5, et ce grand Monsieur m’avait quasiment donné la parole à moi tout seul pendant 30 minutes, qui savait jouer avec les mots et parlait de ses films avec bonhomie . Vraiment un grand Monsieur.
Autre James Bond , plus récent: Pierce Brosnan. En fin de conférence de presse, je me retrouve devant lui, et je lui demande s’il peut me dire au micro pour la radio pour laquelle je travaillais : MY NAME IS BOND, JAMES BOND. La personne qui s’occupait alors de la presse internationale l’arrête t me réponds: Non il ne fait pas cela. Alors le comédien vient vers mon micro et me dit clairement . I will not say MY NAME IS BOND JAMES BOND, because one press officer told me not to say MY NAME IS BOND JAMES BOND, so sorry that I cannot say MY NAME IS BOND JAMES BOND, tout en me faisant un immense clin d’oeil au grand dam de le personne de la presse. ( traduction : Je ne vous dirai pas Mon Nom Est Bond, James Bond; parce qu’on me demande de ne pas dire My Name is Bond, James Bond; alors désolé, je dirai pas My Name Is Bond, James Bond). Dois je vous décrire mon sourire alors? Bref ces grands comédiens savent se montrer charmants quand on reste poli, et à sa place.
Je me souviens aussi d’avoir eu la chance de croiser Tom Cruise, Nous étions 4 ou 5, conviés à la fin d’une projection en avant première à pouvoir poser une question à la star d’un des premiers épisodes de MISSION IMPOSSIBLE. Là encore cet immense acteur a répondu avec gentillesse et en développant chaque question, dont la mienne en me regardant. droit dans les yeux! Je vais arrêter là les grands moments de mes activités presse avec des stars internationales.
Comment ça non? Ok, alors deux autres et STOP! J’avais rencontré Patrick Swaizee , toujours dans le cadre du Festival du Film Américain de Deauville. L’entretien en solo avec lui dure un bon 1/4 d’heure, alors que cela devait durer 10 minutes, et ensuite il me propose de le rencontrer plus tard pour prendre un verre avec sa femme. Voilà qui ne se refuse pas. Et devinez ce à quoi cela aboutit : Il me convie à venir passer quelques jours dans leur ranch aux Etats Unis. Malheureusement cela ne pouvait pas se faire pour moi alors, et nous sommes restés en contact jusqu’à ce que j’apprenne son décès.
Et enfin je garde le meilleur pour la fin. J’avais eu le droit grâce à la charmante attachée de presse de La Fox, à l’époque, à 1/4 d’heure d’entretien radio avec Mel Gibson. Tout se déroule pou le mieux jusqu’à ce que l’attachée de presse nous fasse signe que le temps imparti est dépassé. Je me préparais à le remercier quand il se lève et dis à l’attachée de presse : Depuis ce matin j’ai eu le droit à des questions stupides. Ce monsieur a été un des rares à me poser des questions intelligentes, montrant bien qu’il avait aimé mon film (le film en question était son œuvre en tant que réalisateur : BRAVEHEART). Alors oublions mon déjeuner, je reste avec lui et vous appellerai quand j’aurais terminé. Nous avons passé plus de 30 minutes, et croyez moi, je ne suis pas prêt de l’oublier!
Vous comprenez mieux maintenant que j’aime ces immenses comédiens et que je ne risque pas de cracher dans la soupe quand je me suis régalé à leurs aventures, ce qui est le cas autant pour INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINEE ou MISSION IMPOSSIBLE : DEAD RECKONING PARTIE 1.
Jai aimé et ne renie absolument pas mon plaisir. D’ailleurs je me demande si je ne vais pas m’offrir une deuxième couche. Ah, j’ai failli oublier je suis ici pour parler des 2 gros, énormes succès actuellement à l’affiche, Oppenheimer de Christopher Nolan et Barbie de Greta Gerwig. 2 films aux antipodes l’un de l’autre. Le premier nous parle du « Projet Manhattan » destiné à mettre au point la première bombe atomique de l’histoire. Pour piloter ce dispositif, le gouvernement avait engagé J. Robert Oppenheimer, (interprété par Cillian Murphy) un brillant physicien, qui est connu pour être « le père de la bombe atomique ». C’est dans un laboratoire ultra-secret de Los Alamos, au cœur du désert du Nouveau-Mexique, que le scientifique et son équipe mettent au point une arme révolutionnaire dont les conséquences, vertigineuses, continuent de peser sur le monde actuel… 3 heures de grand spectacle qui sera quand même difficile pour un spectateur non averti.
Quant à Barbie, qui a les traits de Margot Robbie, avec son compagnon Ken (Ryan Gosling), c’est du grand spectacle accessible à tous. On ne s’ennuie pas pendant les 2 heures de cette comédie qui a le mérite d’être une distraction accessible à tous. On ne parle pas de chef d’oeuvre, on parle de divertissement et Barbie en est la parfaite illustration. On y voit la vie en rose ( Non, pas celle chantée par Edith Piaf) et la création de cette poupée que toutes les petites filles ont connu, et connaissent encore, alors que la création date de 1959. Le rose est omniprésent dans ces aventures loin des dessins animés. Ici encore, je me suis laissé porté par ce scénario qui nous emmène vers un monde magique et où on ne s’ennuie pas une seule seconde.
Je n’avais rien lu sur le film, le titre m’a accroché, ainsi que l’affiche. Bien m’en a pris, je me suis régalé avec ce Sage-Homme Je l’ai découvert en salles, et le voici enfin en DVD!
Pas de chance pour Léopold ( Melvin Boomer) qui ne rêve que d’une chose : rentrer en école de médecine. Il ne fait pas partie des candidats cette année, et sol lot( de consolation est qu’il peut intégrer l’école des Sages-Femmes. Malheureusement, il ne peut pas avouer son échec à sa famille et à ses proches. Comme son nom l’indique cette école est typiquement pour le sexe féminin. Il va y aller à reculons, mais les choses vont évoluer avec celle qui va lui apprendre toutes les ficelles de ce métier, Nathalie (Karin Viard). Voilà pour le début du film, et la suite sera à la hauteur. Le public ne s’y trompe pas . je l’ai vu en plein après midi dans la salle Onyx du Pathé Beaugrenelle, et j’ai été étonné de voir que la salle , sans être remplie, affichait un beau taux de remplissage.
Le film repose sur les deux principaux interprètes, qui s’en tirent avec les félicitations du jury ( bon, ok, c’est moi le jury en l’occurrence). Je me suis laissé entraîner par cette histoire qui ne m’a pas ennuyé une seule seconde. Un scénario bien écrit et bien réalisé par Jennifer Devoldère qui a écrit le script spécialement pour Karin Viard. et le choix de Melvin Boomer semble s’être fait rapidement lors des auditions. Il faut bien avouer que ce jeune mec crève l’écran, et qu’il joue merveilleusement bien.
Si tous les films français étaient de cette qualité, il y aurait certainement plus de monde pour les voir, et avec ces jours du printemps du cinéma, nul doute que le bouche à oreille va bien fonctionner; ne vous y trompez pas, ce n’est pas un film féministe, uniquement destiné à la gent féminine. il s’agit d’une belle histoire, bien mise en images, que j’ai vraiment envie de vous recommander. Quant aux autres rôles, c’est aussi un sans faute avec Steve Tiencheu, Tracy Gotoas, Bruce Dombolo, Nadia Roz & Théodore Levisse.
J’aime avoir de bonnes surprises au cinéma, et ce fut le cas pour LAPLUS BELLE POUR ALLER DANSER. Fan de Sylvie Vartan depuis des lustres, je ne pouvais quand même pas manquer un film qui porte le titre le la chanson que Monsieur Charles Aznavour avait créé pour elle. Mais pas de Vartan dans le film, même si on entend la chanson interprétée par quelqu’un d’autre.
Dans ce feel good movie, on s’intéresse à la vie d’une jeune ado, interprétée par Brune Moulin, qui vit avec son père (Philippe Katerine) dans une maison qui accueille des personnes du 3ème age, mais qui n’est pas une maison de retraite, et parmi les locataires, Pierre Richard, Guy Marchand, Firmine Richard ou Olivier Sarrazin.
Marie-Luce , 14 ans, est élevée par son père dans une joyeuse pension de famille pour seniors qu’il dirige. C’est bientôt la soirée du nouveau collège de Marie Luce , mais son père ne veut pas qu’elle y aille même si elle elle n’y est pas invitée. Mais poussée par Albert, son meilleur ami de 80 ans ( Pierre Richard) , Marie-Luce, s’y incruste, habillée en homme. Ce soir-là, tout le monde la prend pour un garçon… un garçon que l’on regarde et qui plait. Elle décide alors de s’inventer un double masculin prénommé Léo pour vivre enfin sa vie d’ado. Parce qu’elle est sous le charme d’Emile, (Loup Pinard), gay, Comme on l’imagine cela complique quelque peu les choses côté amours !
Victoria Bedos, qui avait écrit La Famille Bélier, passe cette fois à la réalisation, avec un talent certain. Le sujet pouvait être ‘casse-gueule’, mais elle s’en sort avec les félicitations du jury ( et de moi entre autres). C’est un film plein de fraicheur et de bonnes intentions qui se laisse voir avec beaucoup de plaisir, et qui fut d’ailleurs présenté au festival de l’Alpe D’Huez, où la jeune et jolie Brune Moulin est remporté le prix d’interprétation féminine.
Il n’en fallait pas plus pour que j’ai très envie de la rencontrer, et c’est chose faite :
Pour qu’il n’y ait pas de jaloux, son partenaire, Loup Pinard au aussi eu les honneurs de la caméra :
Mais cela ne pouvait pas être suffisant, j’avais trop envie de rencontrer celle qui a écrit et réalisé ce film : Victoria Bedos :
Quelques photos pour vous mettre dans l’ambiance :
Les 3 Mousquetaires d’après Alexandre Dumas a été l’objet de nombreuses adaptations au cinéma: le premier en 1912, le plus connu en France en 1953 signe André Hunnebelle avec Georges Marchal, Jean Martinelli, Jacques François, Gino Cervi et Bourvil, puis la version de Richard Lester en 1974, parmi bien d’autres. Si on ajoute celles du Masque de Fer, on dépasse largement les 40 films et adaptations plus ou moins libres comme Les 4 Charlots mousquetaires ou bien Zorro et les 3 mousquetaires, que l’on ne cite que pour l’anecdote.
® Julien Panie
® Julien Panie
® Julien Panie
® Julien Panie
® Julien Panie
Cette fois, l’adaptation est une réussite totale, œuvre signée Martin Bourboulon, (Réalisateur d’Eiffel) qui verra une deuxième partie en décembre prochain. Cette version 2023 est une réussite totale, due en grande partie aux comédiens: Tout d’abord D’ARTAGNAN sous les traits de François Civil qui crève l’écran, sans pour autant effacer les autres comédiens mousquetaires : Vincent Cassel, Romain Duris ou Pio Marmaï.
® Ben King
® Ben King
® Ben King
Je ne vous ferai pas honte en vous racontant l’histoire, que tout le monde connait : En France sous Louis XIII, le royaume est divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre, et une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France. On ne peut passer sous silence Eva Green, Milady, qui devrait être encore plus importante dans le second opus.
® Ben King
® Ben King
® Ben King
® Ben King
Pour être totalement honnête, j’avais envie de voir ce films, sans plus. je ne peux pas dire que cela faisait partie de mes préoccupations. Mais je l’ai vu avec un tel plaisir que je ne peux que le recommander, et toutes les personnes à qui je l’ai conseillé, sont totalement d’accord avec moi pour dire que ce film est magnifique de bout en bout. On ne voit pas le temps passer et pourtant le film dure 2 heures et 1 mn. Voilà comment le cinéma français sait plaire au public, et sans nul doute le film devrait bien s’exporter. Sans le comparer aux 2 comédies qui ont marque le début d’année, Astérix et Alibi.2, on voit bien que les films français savent trouver leur public, comme ça a aussi été le cas avec Sage Homme, et je l’espère avec le nouveau film de Victoria Bedos : LA PLUS BELLE POUR ALLER DANSER, dans un genre totalement différent.
Courrez donc au cinéma, profitez des meilleures salles et des grands, voire très grands écrans pour voir ce film d’aventures, qui fait honneur au cinéma hexagonal.
Le titre américain est bien plus explicite : Cocaïne Bear, qui donne une idée assez précise de ce à quoi s’attendre pour cette comédie horrifique dont le titre français (ça ne s’invente pas) est : Crazy Bear
Tout d’abord, pour être honnête, il faut préciser que le film est basé sur des faits réels, qui se sont déroulés en 1985 : Le 11septembre 1985, le corps d’un trafiquant de drogue avait été retrouvé dans une allée de quartier à Knoxville, dans le Tennessee. Il s’agissait de Andrew Thornton, fils de riches éleveurs de chevaux du Kentucky. Un avion est retrouvé écrasé quelques heures plus tard dans les montagnes de Caroline du Nord avec 9 sacs de voyage remplis de cocaïne autour de la carcasse. Selon les enquêteurs, Andrew Thornton a fait une chute mortelle lorsqu’il a sauté de l’avion en parachute tout cela parce qu’il portait une charge trop lourde sur lui. Mais ce n’est pas le fin mot de l’histoire puisque 3 mois plus tard, on découvre un ours mort dans la forêt nationale de Chattahoochee, au sud de la frontière entre le Tennessee et la Géorgie. Les enquêteurs tombent sur le grizzly alors qu’ils sont à la recherche du dixième sac de voyage tombé de l’avion. Un sac de voyage et 40 paquets déchirés qui contenaient chacun un kilo de cocaïne sont identifiés près de l’ours, soit un festin d’environ 20 millions d’euros. Mais il semblerait que l’ours n’ait ingéré qu’une infime partie du butin.
Mais le film ne fait que s’inspirer de ce fait divers. la réalisatrice Elizabeth Banks a préféré un ours totalement déjanté suite à la prise de cocaïne, et qui est devenu totalement addict. Pour corser le tout, deux ados en vadrouille, non autorisée par les parents, une garde-chasse en pleine opération de séduction sur un inspecteur des eaux et forêts, une bande d’ados qui vont voler quelques friandises chez la garde chasse, et on ajoute un détective qui adore son bichon maltais et pour corser le tout de vrais délinquants adultes cette fois. il y a d’autres randonneurs, une équipe médicale pour corser le tout. Ce mélange détonnant nous donne, sous la houlette d’un scénariste, Jimmy Warden, un film qui oscille entre la comédie hilarante et les scènes un peu gore. Le mélange est pour le moins réussi, on rit énormément, on est un peu effrayé, et on passe un super moment. Une jolie brochette de comédien(ne)s, la famille : Keri Russel (la mère), sa fille Brooklynn Prince , le grand ami de celle-ci : Christian Convery, quant aux autres protagonistes : O’Shea Jackson, Jr, Alden Ehrenreich et Ray Liotta ( dont ce fut le dernier rôle avant de décéder en mai dernier), qui sont les criminels de l’histoire, on n’oublie pas les jeunes délinquants Aaron Holliday, J.B. Moore, Leo Hanna et enfin les forces de l’ordre :- Isiah Whitlock Jr., la génialement drôle garde chasse : Margo Martindale, Jesse Tyler Ferguson, Ayoola Smart, Kahyun Kim et enfin Scott Seiss. Mais le personnage le plus fou est quand même l’ours, qui est plus vrai que nature, effrayant certes, mais qui nous amuse par la grâce de la réalisatrice.
Ranger Liz (Margo Martindale), Sari (Keri Russell) & Peter (Jesse Tyler Ferguson)
Sari (Keri Russell), Dee Dee (Brooklynn Prince) & Henry (Christian Convery)
Eddie (Alden Ehrenreich), Stache (Aaron Holliday) & Ponytail (Leo Hanna)
Daveed (O’Shea Jackson, Jr.), Eddie (Alden Ehrenreich), Officer Reba (Ayoola Smart), Syd (Ray Liotta)
Daveed (O’Shea Jackson, Jr.), Officer Reba (Ayoola Smart), Eddie (Alden Ehrenreich) & Syd (Ray Liotta)
Bob (Isiah Whitlock Jr.) & Officer Reba (Ayoola Smart)
CRAZY BEAR, titre français (??) du film, et qu’on pet traduire par l’ours fou, est moins évocateur que le titre américain, beaucoup plus explicite, mais il n’en reste pas moins que l’on s’amuse de bout en bout, malgré quelques scènes bien sanglantes qui ne sont pas à recommander aux plus jeunes. Au moment où j’écris ces lignes le film n’a pas été visionné par la commission de censure. La sortie est prévue le 15 Mars prochain sur les écrans français. Je me suis vraiment amusé, j’ai été un petit peu effrayé, mais je retiens surtout mes rires pour cette excellente série B .
Sari (Keri Russell), Peter (Jesse Tyler Ferguson& Ranger Liz (Margo Martindale)
Dee Dee (Brooklynn Prince) & Henry (Christian Convery) in Cocaine Bear
Un nouveau Spielberg sur les écrans : The Fabelsman
Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.
Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.
The FABELSMAN de Steven Spielberg, c’est un peu (et même beaucoup), son histoire , dans sa famille,. Il a suffi d’une soirée au cinéma pour y voir « Sous le plus grand chapiteau du monde » de Cecil B de Mille en 1953, avec une pléiade de stars dont Charlton Heston, James Stewart et Dorothy Lamour, la séquence où le train déraille va changer la vie du petit Sammy Fabelsman, qui va vouloir le reproduire avec son train électrique, puis filmer l’accident avec la petite caméra super 8. Et ce n’est que le début de l’aventure, si on peut s’exprimer ainsi, parce que pendant les 151 minutes du film, on va suivre ce déjà passionné de cinéma qui a les traits de Gabriel LaBelle, ainsi que ses parents : Paul Dano et Michelle Williams, ainsi que ses 3 sœurs, on verra l’évolution de la petite caméra vers le 16 mm, puis les petites œuvres de fiction qu’il va réaliser alors qu’il est tout juste ado. Il faut bien une histoire d’amour et Steven Spielberg nous entraine dans son sillon. On est très loin des Dents de la Mer, ET, Les Aventuriers de l’Arche Perdue, mais tout aussi loin de ses films plus ’sérieux’ comme La Liste de Schindler, Lincoln ou West Side Story.
A mes yeux, il reste le plus grand réalisateur de sa génération, tout en étant le plus prolifique. L’autre grand américain, James Cameron, est loin d’avoir autant de films à son actif. Parlons chiffres : plus de 100 millions de spectateurs pour ses films, 32 Oscars (avant ceux possibles pour la prochaine cérémonie), bref tout le monde a vu un de ses films entre les immenses succès qu’il a dirigés ou produits (comme Jurassic Park).
Burt Fabelman (Paul Dano), le jeune Sammy Fabelman (Mateo Zoryan Francis-DeFord)& Mitzi Fabelman (Michelle Williams)
Avec ce FABELSMAN, Steven Spielberg nous parle de lui, de ses souvenirs, de son amour pour le cinéma depuis son plus jeune âge, et c’est émouvant, intéressant, drôle parfois, et toujours avec une image soignée.
25 ans et pas le plus petite ride, voilà ce qu’est peut-être le plus grand film de l’histoire du cinéma!
Le 7 janvier 2008, le film TITANIC sortait sur les écrans et James Cameron faisait alors trembler le box-office mondial qui a remporté onze Oscars, un record seulement égalé par Ben Hur et Le Retour Du Roi.
Pendant douze ans, le long-métrage est resté le plus grand succès de l’histoire du box office mondial il sera détrôné par Avatar du même réalisateur. Aujourd’hui il reste toujours dans le top 3 des films avec le plus de spectateurs en salles !
Pour célébrer ses 25 ans, le film aux 11 Oscars est ressorti dans les salles il y a quelques jours (le 8 Février) dans une version remasterisée 3D 4K HDR (High Dynamic Range). Revoir ce film dans la version IMAX ou mieux encore dans la salle Dolby du Pathé Beaugrenelle à Paris, est un pur bonheur. En fait j’avais déjà vu Titanic plusieurs fois lors de sa sortie en 2008, et je dois avouer que si je me souvenais parfaitement de certains moments, j’ai redécouvert ce chef d’œuvre dans les meilleures conditions. J’ai une fois de plus été émerveillé par les détails, ayant oublié quelques moments, et je dois avouer que pour moi Titanic est et reste le 1er dans mon cœur !
Voici le top 5 des films ayant le plus marché au box-office mondial chiffres actualisés il y a quelques jours, mais il pourrait bien changer avec les entrées des 2 films de James Cameron actuellement sur les écrans.
Avatar : 2,923
Avengers : Endgame 2,799 milliards
Titanic: 2,217 milliards de dollars
Avatar : La Voie de l’eau 2,214 milliards de dollars
Star Wars : Episode VII : Le Réveil de la Force 2,069 milliards de dollars