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GLADIATOR II c’est du cinéma par Ridley Scott et c’est aussi bon voire meilleur que le 1er

Souvenez vous du premier film qui contait la chute du général romain Maximus Decimus (Russel Crowe), destiné à devenir le successeur de Marc Aurèle, avant que l’empereur ne soit assassiné et le général brutalement trahi et laissé pour mort par l’horrible Commode (Joaquin Phoenix)  qui allait se revêtir  de la pourpre impériale. Maximus, dont la famille a été massacrée, va devenir un esclave ,  qui va conquérir le cœur des romains par ses talents en combattant dans l’arène du Colisée et avant affronter Commode dans un ultime combat. Cette fois le héros, Lucius (Paul Mescal) qui a été fait prisonnier  dans une bataille où il verra mourir sa bien aimée, et va devoir entrer, lui aussi dans le Colisée dans une Rome décadente dirigée par 2 frangins pour le moins hystériques. mais, vu que l’avenir de Rome et de l’Empire est en jeu, Lucius va faire fi afin de rendre la gloire au peuple de Rome. Et il ne sera pas seul dans cette aventure, chaperonné par Macrinus (Denzel Washington). Ce dernier est absolument parfait qui semble tenir le film entre ses mains.

Le premier film, sorti en 2000 avait été un triomphe qui avait faite renaître le genre Peplum, très à la mode dans les années 60. Il aura fallu attendre 24 ans donc pour que ce numéro 2 arrive sur les écrans. Toujours aussi violent ( voire plus violent), il prouve, (mais en est-il besoin,) que le talent de Ridley Scott est intact. En rentre très vite dans le film, et l’action vu que l’on assiste à une gigantesque prise d’un bastion hors de Rome, où la violence est omniprésente. Et cela ne s’arrêtera pas là. Donc fuyez si la vue du sang vous rebute, mais courrez dans la première salle avec grand écran qui projette ce film qui n’est pas court : quasiment 2 heures 30. Vu que je ne vais pas vous dévoiler l’intrigue plus avant, je vous donne quelques détails sur les acteurs protagonistes outre ceux déjà cités : Pedro Pascal, Connie Lieslen, les deux frères empereurs : Joseph Quinn et Fred Hechinger, sans oublier Derek Jacobi et Lior Raz. Heureusement que Monsieur Scott a ajouté sa patte d’humour, qui atténue, un peu, la violence. Mais ce qui se déroule au Colisée va vous scotcher à votre siège tant c’est passionnant, et inventif.

Je n’ai pas senti de longueur, je suis rentré quasi immédiatement dans le sujet, avec ces personnages totalement déjantés, les deux empereurs plus particulièrement. Voilà du vrai cinéma, come on l’aime, qui vous entraîne loin, très loin de vos préoccupations du jour, Courrez-y  si vous avez plus de 12 ans, et estimez vous,  heureux parce qu’aux Etats unis, le film n’est autorisé qu’aux plus de 17 ans. Recommandations vraiment compréhensibles, âmes sensibles s’abstenir, où l’hémoglobine coule à flots. Tentez de voir ce grand film dans une salle Dolby, Dolby Atmos sur grand écran, vous ne le regretterez pas. Voilà du cinéma!

Le film annonce :

 

 

 

 

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VIKINGS Valhalla la saison 1 sur double Bluray pour une durée de 400+ minutes

Voila une bonne surprise que cette première saison de VIKINGS Valhalla.

Certes ce n’est pas pour les enfants, vu la recommendation aux plus de 16 ans avec l’accord parental, et cela se comprend, parce que dès le premier épisode, la violence est présente. Mais bon il s’agit des Vikings pas de La Reine Des Neiges.

Les épisodes racontent les aventures de Vikings célèbres, en fait les plus célèbres de l’histoire : comme Leif Eriksson ( interprété par Sam Corlett) et de sa sœur Freydis Eriksdotter (Frida Gustavsson), bien entendu avec un prince pour le moins ambitieux : Harald Sigurdsson ( Leo Suter). On y voit les tensions fortes entre les Vikings et les rois anglais, tensions qui ont abouti alors à un point de non retour. Ces Vikings vont entreprendre un voyage où ils devront traverser des océans  ( et ce n’est pas de tout repos, on n’est pas en croisière  de fun!). Si vous n’aimez pas les batailles et le sang pour ces mecs qui doivent survivre s’ils veulent recevoir les lauriers de la gloire, alors cette série n’est pas pour vous. On n’est pas chez Disney ici!  100 ans donc  après les exploits de Ragnar Lodbrok qui sont devenus des légendes, le peuple viking a réussi à s’installer durablement en Angleterre mais le roi anglais Æthelred II, voyant en eux une menace et sous la pression de ses nobles, ordonne leur massacre la nuit de la Saint-Brice. Ayant appris le massacre et voulant venger la mort de leur peuple, le roi danois Canute rallie les princes norvégiens Olaf Haraldson et Harald Sigurdsson qui montent une nouvelle Grande Armée dans le but d’envahir l’Angleterre. Mais l’arrivée à Kattegat des colons de la terre verte Leif Eriksson et sa sœur Freydis pourrait bien changer leurs plans.

A savoir : ce n’est pas la suite de Vikings, puisque la série commence 100 ans après la fin de la  1ère série ( en 3 saisons) et il ne faut pas chercher de lien entre les 2 séries, elles sont totalement indépendantes. Il y a 8 épisodes de 50 minutes sur ce double BluRay. Bon si on compte bien, sans faire de pause, si on veut voir la série d’une seule traite il faut quand même du courage : 400 minutes d’affilée soit plus de 6 heures quand même .

Les épisodes :

1: Les hommes de la terre verte

2 :Vikings

3: Les marécages

4: Le pont

5: Miracle

6 : La Dernière fille d’Uppsala

7 : l’heure des choix

8: La fin du début

Outre les comédiens cités précédemment, les autres protagonistes importants ont les traits de Bradley Freegard, Johannes Haukur Johannesson, Caroline Henderson, Laura Berlin et Davis Oakes. Quant aux réalisateurs, ils sont plusieurs : David Frazee, Hannah Quinn, Steve Saint Leger et Niels Arden Oplev.

 

 

 

C’est une bonne raison de revoir la première série, vu que la seconde est sur Netflix

 

 

 

 

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Un petit film français, plein de bonnes intentions, sans comédien(ne) connu(es), que je suis loin d’avoir adoré, mais qui a le mérite d’exister, réalisé par Reda Kateb, qui sort en salles le 30 Octobre

Jo, une jeune femme, (interprétée par Aloïse Sauvage), artiste de cirque de rue, découvre le travail des clowns professionnels de « Nez pour rire », après un accident lors d’un numéro de rue, qui la laisse en mauvais état. Vite – peut-être trop vite – entrée dans l’association, elle se retrouve à l’hôpital au contact des enfants, des malades, des soignants et des familles, à qui ces clowns tentent inlassablement d’apporter de la joie et du réconfort. Elle se lie d’amitié avec une femme médecin, interprétée par Sara Giraudeau, (qui est également très investie dans la vraie vie pour  » Le Rire Médecin « , dont elle est d’ailleurs marraine depuis douze ans ).  Jo  accompagne  deux clowns (Philippe Rebot et Jean Philippe Buzaud), et sa rencontre avec un petit garçon gravement malade, va changer sa vie.  Ce film ne manque pas de jolis moments tendres, sans pour autant que je puisse affirmer que j’ai aimé. Les comédiens, dans l’ensemble sont parfaits : et plus particulièrement Elsa Wolliaston qui a un rôle important pour elle, vu que c’est elle qui la fera entrer en contact avec les 2 clowns  de NEZ POUR RIRE .

À l’origine, Reda Kateb s’est inspiré du livre « Le journal du docteur Girafe » de Caroline Simonds, la fondatrice de l’association « Le Rire Médecin » pour le scénario de son 1er long métrage. Le sujet n’est pas vraiment facile, qui suggère le rire et la connivence avec les clowns comme moyen de guérison pour des enfants très malades ou gravement atteints. Toutefois la complicité qui nait entre un jeune garçon et la jeune fille clown finit par nous intéresser au plus haut point, et c’est tout le mérite d’un tel film.

 

 

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Il y a de grandes réussites cette année au cinéma, comme ce fut le cas avec LE COMTE DE MONTE CRISTO,  ou encore Un P’TIT TRUC EN PLUS ou encore EMILIA PEREZ. J’ajoute immédiatement à cette liste le biopic co-signé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir.

Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de MONSIEUR AZNAVOUR., avec ce film qui devrait satisfaire tout le monde. En effet, nul besoin d’être fan du GRAND CHARLES pour se régaler pendant les 133 minutes que dure le biopic. De ses débuts avec  Pierre Roche à ses tubes immenses, Aznavour a enregistré près de mille deux cents chansons,  interprétées en plusieurs langues : français, anglais, italien, espagnol, allemand, arménien, napolitain, russe et sur la fin de sa carrière en kabyle. Il a écrit ou coécrit plus de mille chansons, que ce soit pour lui-même ou d’autres artistes.

En 1941, à l’âge de 17 ans, il rencontre Pierre Roche (interprété ici par Bastien Bouillon), pianiste, compositeur et « directeur » de l’École du Music-Hall avec lequel il se lie d’amitié. Ensemble, ils formeront le duo Roche et Aznavour qui se produit dans différents galas. En 1946, Francis Blanche leur propose une participation à une émission en public de la RTF qu’il anime où aura lieu la rencontre déterminante d’Aznavour avec Édith Piaf, (avec les traits de Marie-Julie Baup )qui le prend sous son aile et à ses côtés. Il vivra dans l’ombre de Piaf pendant 8 ans, en étant à la fois  son homme à tout faire, son secrétaire en plus d’être son confident.

Les premiers tubes arrivent dans les années 60 : Tu t’laisses aller, Il faut savoir, Les Comédiens ,  La Mamma, Et pourtant, For Me Formidable , Que c’est triste Venise, La Bohème, Emmenez-moi, Désormais Charles Aznavour écrit aussi 2 titres 1 pour Johnny Hallyday : Retiens la nuit, et Sylvie Vartan : La plus belle pour aller danser . Il a écrit pour bien d’autres comme Mireille Mathieu.  Autres tubes : Comme ils disent, Les plaisirs démodés, une carrière bien remplie. Le film nous fait découvrir les amours, la vie familiale de Charles Aznavour. J’ai eu personnellement la chance de le rencontrer pour 2 très longs entretiens dans ses bureaux, et vous ne pouvez pas imaginer sa gentillesses, face à un journaliste somme toute encore très jeune. Au point qu’il a accepté une seconde rencontre immédiatement quelques mois plus tard. J’en garde un souvenir vraiment fort. Une telle célébrité qui accepte un entretien pour une radio, c’était un rêve total pour moi. Je l’ai vu plusieurs fois sur scène, au Palais des Congrès entre autres ( dont ceux avec Liza Minelli en 1991).

Alors le film?  Je suis resté scotché à mon fauteuil. Les 2 réalisateurs ont réussi à retranscrire ce que l’on connaissait et nous font découvrir d’autres aspects.  Les comédiens sont impressionnants de justesse, plus particulièrement Tahar Rahim dans le rôle titre, mais pa squeOn ne s’ennuie pas une seconde, et, pour les plus jeunes, c’est le moment ou jamais de découvrir la vie de ce grand Monsieur sur grand écran.

 

 

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Voilà le genre de film que je découvre. Je n’avais pas vu les deux premiers volets, réalisés par Damien LEONE, mais je pense que cela ne doit pas être grave. On comprend , dès les premières minutes que nous sommes très loin de Bambi ou Blanche Neige. Il faut avoir le cœur bien accroché, parce que l’on se dit….non, cela ne peut pas aller plus loin, mais je dois bien vous avouer que SI, ON VA ENCORE PLUS LOIN.

A côté, des films comme Saw, Vendredi 13, Massacre à la tronçonneuse, Halloween, Scream et tant d’autres sont dépassés. L’hémoglobine doit couter plus cher que les héros de ce film. On ne peut pas dire que les comédiens soient connus:  Lauren LaVera, David Howard Thornton (le clown….) ou Jason Patric, par exemple, quoique ce dernier soit plus célèbre que les autres protagonistes.

L’histoire débute par une nuit de Noel où une petite fille réveille ses parents parce qu’elle entends des bruits de pas sur le toit de leur maison. Mais les parents doutent et lui font croire que ce sont les rennes du Père Noël. Et il ne faudra que quelques minutes pour que le sang coule, et abondamment sur les écrans.

Après avoir survécu au massacre d’Halloween perpétré par Art Le Clown, Sienna et son frère tentent de reconstruire leur vie. Alors que les fêtes de fin d’année approchent, ils s’efforcent de laisser derrière eux les horreurs passées. Mais au moment où ils se croyaient enfin à l’abri, Art refait surface, bien décidé à transformer Noël en un véritable cauchemar. Et franchement sous ses traits horrifiques, l’hécatombe se poursuivra jusqu’aux derniers instants du film, avec toutefois  certaines scènes bien emmenées, comme une rencontre avec un Père Noël dans un bar, ou des séances photos avec un autre Père Noël…. qui est vraiment une ordure ( Ok j’arrête là la comparaison, et je demande à Mr Jugnot de bien vouloir m’excuser) Les scènes d’horreur se suivent à un rythme d’enfer jusqu’à la dernière image, et sans nul doute on retrouvera dans quelques temps un 4ème épisode. Mais faut-il compter le nombre de films des série …Vendredi 13 , Evil Dead, Amityville, Chucky, Saw, et tant d’autres.

Ayant été bercé par le Festival d’Avoriaz entre 1973 et 1993, je peux vous dire que j’ai vu naître ce genre avec des souvenirs de films et de réalisateurs maintenant célèbres comme Steven Spielberg avec Duel, Brian de Palma avec Phantom of The Paradise, sans oublier Carrie, Halloween, Elephant Man, ce festival restera inoubliable pour tous ceux qui y ont participé. Imaginez que j’ai pu alors diner à côté de grands comme Luc Besson , mais aussi Wes Craven, Paul Verhoven, David Cronenberg, et même un certain James Cameron, qui y présenta Terminator. Ceux qui ont été badgés comme festivaliers se souviendront à tout jamais de ces soirées enneigées, alcoolisées, verglassées certains soirs, où la bonne humeur faisait suite à diverses frayeurs sur les écrans.

Certes, je ne peux pas comparer ces films avec l’œuvre de Damien Leone, mais quand même, ce genre de cinéma a de nombreux admirateurs de par le monde, et même si le genre n’est pas toujours innovant, force est de constater que ces films à budgets réduits tentent d’innover avec du gore toujours plus puissant, plus hard, comme  ici avec entre autres un ado trucidé en sortant d’une douche, qui reste un des chocs pour le public

Maintenant pourquoi interdire ce film là plus qu’un autre aux moins de 18 ans, alors que généralement c’est pour les moins de 13 ans ou 16 ans? Demandez au comité de censure, bien que j’ai ma petite idée…je n’avais jamais vu autant de sang, et de morts épouvantables à ce jour.

Vous l’avez compris : Réservé aux plus de 18 ans, avec le cœur bien accroché, évitez de manger avant de voir le film…

 

 

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Le Robot Sauvage suit l’incroyable épopée d’un robot qui après avoir fait naufrage sur une île déserte doit apprendre à s’adapter à un environnement hostile et va devoir nouer petit à petit des relations avec les animaux de l’île. Il ira jusqu’à adopter le petit d’une oie, un oison, qui se retrouve orphelin. Et leurs aventures continuent…

Le réalisateur Chris Sanders a réussi un véritable bijou avec ce film d’animation tiré de le livre de Peter Brown, qui devrait plaire au plus grand nombre, les plus jeunes, comme les adultes…pour preuve, je suis loin d’être un gamin, et je me suis régalé tout au long de ce film au point de verser quelques larmes…de bonheur à la fin. De l’émotion comme on aime en ressentir lorsqu’on va au cinéma. Tout est bon, des voix originales ( Lupita  NYONG’O, Pedro PASCAL, Kit CONNOR, Bill NIGHY, Stephanie HSU, Matt BERRY, Mark HAMILL) aux voix françaises ( SARA MARTINS, YANNICK CHOIRAT, .KYLIAN TROUILLARD, .BERNARD ALANE, CLAIRE BARADAT, YANN GUILLEMOT, RODY BENGHEZALA, ce qui est rare au cinéma. Ce ne sont pas des stars, mais des personnes connues.

@ DreamWorks Animation

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J’aime les cinéma d’animation, j’avais à l’époque rencontré et interviewé des réalisateurs de films cultes de Disney, ou Don Bluth parmi bien d’autres et si certains m’ont marqué plus que d’autres, il est certain que je vais m’inscrire sur la liste des fans de Cris Sanders trois fois cité aux Oscars® pour : DRAGONS (avec Dean DeBlois, 2010) et LES CROODS (avec Kirk DeMicco, 2013), on lui doit aussi : En qualité de réalisateur on lui doit des films comme : LILO ET STITCH (avec Dean DeBlois, 2002), ou L’APPEL DE LA FORÊT (2020).

@DreamWorks Animation

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Un très grand film d’animation  dont voici les bandes annonces en VOST et VF :

 

 

 

 

 

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Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un film at que l’on prend vraiment une grosse claque, et c’est ce qui m’est arrivé avec un réalisateur que je classe désormais comme l’un des plus grands de sa génération : Jacques Audiard. Certes il de qui tenir, son père Michel Audiard fut un des plus grands scénaristes et dialoguistes français si ce n’est le meilleur  entre les années 50 et 80, qui s’est amusé à réaliser quelques comédies loufoques  . Bon sang ne saurait mentir, son fils a quand même mis en scène : De battre mon cœur s’est arrêté ou Un Prophète entre autres, et qui depuis ses débuts derrière la caméra a collectionné les récompenses, Césars, Cannes comme d’autres collectionnent les tableaux. Je crois que vous avez déjà compris que j’étais admirateur de Monsieur Jacques Audiard, et qu’après Emilia Perez, je suis prêt à créer son fan club, si ce n’est déjà fait.

Rita use de ses talents d’avocate au service d’un cabinet plus enclin à blanchir des ordures criminelles qu’à servir la justice, elle fait office de main d’œuvre alors qu’elle est plus que qualifiée . Mais une porte de sortie inespérée autant qu’incroyable se présente à elle, une proposition difficile à refuser si on n’a pas froid aux yeux : aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et disparaître à jamais. Manitas a un plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir, enfin, la femme qu’il a toujours rêvé d’être. Voilà pour le début de l’histoire. Tout cela sous fond musical, comme une comédie musicale ( pardon, nous sommes plus proche de la tragédie que de La Mélodie du Bonheur). 

C’est un film à la gloire des femmes, d’ailleurs les actrices Zoe Saldana, Karla Sofia Gascon, Adriana Paz et Selana Gomez se sont partagées le prix d’interprétation féminine lors du dernier Festival de Cannes. À 52 ans, Karla qui a entamé sa transition de genre à 46 ans en 2018, est la révélation de ce film dont elle tient le rôle principal : celui d’un narcotrafiquant qui se sent profondément femme et change de genre pour changer de vie. Mais il s’aperçoit du manque qu’il ressent envers ses enfants, et va vouloir les revoir.  Le film ne se raconte pas, je vous en ai dévoilé la trame, mais il faut le voir, le vivre pour comprendre qu’on ne ressort pas indemne du cinéma. La violence est d’usage, elle est omniprésente et va crescendo. Pourtant je n’ai pas ressenti l’envie de mettre mes mains devant les yeux pour cacher certaines violences.

Ce film est certes à réserver à un public adulte et averti mais si on aime le cinéma en tant qu’œuvre, on ne doit pas manquer ce film inclassable qui m’a vraiment pris aux tripes . On est très loin de Spielberg et encore plus de Disney, de James Cameron, de Visconti ou Pasolini. Jacques Audiard nous entraine dans un monde de violence dont on ne sort pas indemne, même s’il a su suggérer plus que montrer, et c’est peut-être là qu’il faut le féliciter.

Ce film est aussi et dirais je surtout musical avec des chansons de Clément DUCOL et Camille, et des chorégraphies de Damien JALET qui valent plus que le détour, et c’est un vrai fan de comédies musicales qui vous le dit.

Le film annonce :

 

 

 

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Des ‘Alien’ sur grand écran, puis en vidéo cela ne manque pas depuis le  premier  opus en 1979  signé Ridley Scott avec Sigourney Weaver. Puis celui de James Cameron en 1986, le 3 de David Fincher en 1992 et ce n’est pas fini, Jean-Pierre Jeunet prit le relève en 1997 avec Alien Résurrection alors que Ridley Scott s’attelait aux 2 suivants : Prometheus et  Alien Covenant en 2012 et 2017.  Ce nouveau film Alien Romulus est signé Fede Alvarez où un groupe de jeunes gens va devoir affronter les Xénomorphes.

Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l’univers… et bien entendu, perdus dans l’espace, ils ont bien peu de chances de s’en sortir. Les jeunes interprètes ( Cailey Spaeny, David Jonsson, Isabella Merced et Archie Renaux sont plutôt convaincants et tous les autres sont des inconnus, comme Spike Fearn, Aileen Wu,  ). Si on voit le nom de Ridley Scott au générique…ce n’est pas parce qu’il a réalisé le film, mais c’est qu’il l’a produit. Donc une certaine garantie de qualité que de voir sa signature sur ce 7 opus. Et il faut bien avouer que cette suite réussit à garder toute notre attention. On sait ce qu’on va voir, et on ne peut pas être trop surpris. Sans être un très grand film, cela se laisse regarder avec la dose de frissons qui tient ses promesses. le scénario est l’œuvre de l’uruguayen  Rodolfo Sayagues

(L-R): Cailee Spaeny as Rain Carradine and David Jonsson as Andy in 20th Century Studios’ ALIEN: ROMULUS. Photo by Murray Close. © 2024 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Cailee Spaeny as Rain Carradine in 20th Century Studios’ ALIEN: ROMULUS. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2024 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Xenomorph in 20th Century Studios’ ALIEN: ROMULUS. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2024 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Les surprises  et les différents aliens vont réjouir les spectateurs. Je ne dirai pas que c’est le meilleur, mais ce n’est pas non plus le pire de la série.  On ne s’ennuie pas, on frémi souvent et c’est quand même ce qui nous pousse à aller voir ce genre de films

David Jonsson as Andy in 20th Century Studios’ ALIEN: ROMULUS. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2024 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Isabela Merced as Kay in 20th Century Studios’ ALIEN: ROMULUS. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2024 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Aileen Wu as Navarro in 20th Century Studios’ ALIEN: ROMULUS. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2024 20th Century Studios. All Rights Reserved.

le film annonce :

 

 

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Ne me demandez pas combien il y a eu de films avec Wolverine, et combien avec Deadpool. Je serais incapable de vous répondre autre chose que : beaucoup, mais sans pouvoir me souvenir de tous.

Après avoir échoué à rejoindre l’équipe des Avengers, Wade Wilson passe d’un petit boulot à un autre sans vraiment trouver sa voie. Jusqu’au jour où un haut gradé du Tribunal des Variations Anachroniques lui propose une mission digne de lui… à condition de voir son monde et tous ceux qu’il aime être anéantis. Refus de Wade qui va donc endosser le costume de Deadpool  pour tenter de convaincre Wolverine ( et oui, ce dernier n’est pas mort) de l’aider …et croyez moi, ce n’est pas gagné d’avance. Jusqu’à ce moment j’ai bien tout compris, mais la suite est un peu plus difficile à raconter, je me garderai donc de vous la donner.

Hugh Jackman :Wolverine/Logan, Dogpool, & Ryan Reynolds : Deadpool/Wade Wilson Photo by Jay Maidment. © 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Emma Corrin / Cassandra Nova  Photo by Jay Maidment. © 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

On retrouve toutes les caractéristiques de ces 2 super héros sous les traits de Ryan Reynolds et Hugh Jackman dans ce film dirigé à un rythme ultra rapide par Shawn Levy. Vu que l’on n’est jamais aussi bien servi que par soi même, Ryan Reynolds  endosse plusieurs ‘costumes’ pour ce film, outre co-scénariste aux côtés de Rhett Reese, Paul Wernick, Zeb Wells et du réalisateur, il est aussi coproducteur.

Hugh Jackman : Wolverine/Logan and Ryan Reynolds : Deadpool/Wade Wilson Photo by Jay Maidment. © 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Emma Corrin / Cassandra Nova Photo by Jay Maidment. © 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Si vous aimez l’action avec une bonne dose d’humour, les effets spéciaux qui claquent dans chaque scène, vous allez être servis, c’est une garantie. Il y a un chien avec une drôle de langue, d’une laideur redoutable, mais qu’on aimerait bien connaitre.  Et les surprises ne manquent pas, que les fans des super héros ne manqueront pas de souligner en applaudissant à l’apparition à l’écran de certains personnages, mais je ne vous en dirai pas plus, vous en réservant la surprise, vu qu’il est certain que vous allez oublier qu’il y a du sport sur les télés et que vous préférez le climat d’une salle obscure pour vous éclater.

: Dogpool and Ryan Reynolds / Deadpool/Wade Wilson Photo by Jay Maidment. © 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Ryan Reynolds as Deadpool/Wade Wilson & Hugh Jackman as Wolverine/Logan in 20th Century Studios/Marvel Studios’ DEADPOOL & WOLVERINE. Photo by Jay Maidment. © 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Je ne sais pas pour vous, mais le sport et moi cela ne fait pas 2 mais bien plus encore, disons que le sport ne fait pas partie de mon vocabulaire, et que je n’ai toujours pas compris les règles adaptées, entre autres au ballon rond, ni ovale d’ailleurs. Ils sont totalement aux extrêmes de mes centres d’intérêt, et si je m’intéresse aux Jo, c’est plus pour savoir qui va chanter, même s’il semble que Céline Dion soit de la partie. Et je verrai cela sur un écran tv ou en replay!

Photo by Jay Maidment. © 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Photo courtesy of 20th Century Studios/Marvel Studios. © 2024 20th Century Studios / © and ™ 2024 MARVEL.

Ne vous y trompez pas, c’est du cinéma pop corn, on se régale de bout en bout, et qu’importe si on ne se souvient pas des épisodes précédents, celui-là peut intéresser et faire glousser les amateurs de ce genre de cinéma. Un conseil toutefois, Préférez un écran géant, une grande salle comme les salles Dolby Atmos, comme celle du Pathé Beaugrenelle, plutôt qu’une salle avec un petit écran. 127 minutes avec un post générique que vous allez apprécier.

les films annonce :

 

 

 

C’est déjà la 3ème édition de DOLCEVITA-SUR-SEINE, et cette fois elle se déroule dans un cadre superbe, celui des Arènes de Lutèce.

 

Cette troisième édition va rendre hommage au plus célèbre des comédiens italiens : Marcello Mastroianni, à l’occasion des 100 and de sa naissance,  dans plusieurs endroits différents : le 10 juillet à 19.00 à l’institut culturel italien, puis le 12/7 au cinéma Christine, à 19.00, projection de Casanova 70 de Mario Monicelli en copie restaurée 4K ‘par Cinecitta et le même jour aux Arènes de Lutèce à 20.30 Une journée particulière d’Ettore Scola avec Sophia Loren le 13 : Dommage que tu sois une canaille (Alessandro Blasetti) au cinéma Les Ecoles à 20.30, le 14 juillet dans cette même salle  à 16.00 Hier, Aujourd’hui et Demain de Vittorio de Sica avec Sophia Loren et le 15 au même endroit Jours d’amour de Giuseppe de Santis et Leopoldo Savona où Marcello Mastroianni a Marina Vlady pour partenaire. On finira au cinéma Christine avec le projection du film de Federico Fellini : Intervista à 21.30.

 

Les amateurs de Péplum ne voudront certainement pas manquer la projection sur écran géant dans les arènes du premier film de Sergio Leone : Le Colosse de Rhodes, ce sera la 14 juillet à 21.00, après que les spectateurs aient pu se régaler avec Seul contre Rome autre Péplum projeté au même endroit à 18.00. L’entrée est gratuite et sous serez installés sur de jolis transats

 

Il y aura bien d’autres choses à découvrir, et pour cela, laissons la parole à la charmante Francesca Pierantozzi, présidente de l’association Palatine

 

Parmi d’autres manifestations : La remise du prix au lauréat du concours de court-métrages : RISTRETTO le 15 juillet à 18h à l’Institut Culturel Italien  et l’intégrale de NOS MEILLEURES ANNEES  de Marco Tullio Girodana. le film est sorti il y a 20 ans et dure…. 6 heures et 12 minutes. Le film sera projeté dans les arènes le 15 juillet , début à 17h30, entracte à 20.30

Il y a bien d’autres choses à découvrir, rendez-vous aux arènes de Lutèce, entrée par le 49 rue Monge Monge ou face au 7 rue de Navarre dans le 5ème arrondissement de Paris et c’est ouvert au public aux environs de 17.00