Je n’avais rien lu sur le film, le titre m’a accroché, ainsi que l’affiche. Bien m’en a pris, je me suis régalé avec ce Sage-Homme.
Pas de chance pour Léopold ( Melvin Boomer) qui ne rêve que d’une chose : rentrer en école de médecine. Il ne fait pas partie des candidats cette année, et sol lot( de consolation est qu’il peut intégrer l’école des Sages-Femmes. Malheureusement, il ne peut pas avouer son échec à sa famille et à ses proches. Comme son nom l’indique cette école est typiquement pour le sexe féminin. Il va y aller à reculons, mais les choses vont évoluer avec celle qui va lui apprendre toutes les ficelles de ce métier, Nathalie (Karin Viard). Voilà pour le début du film, et la suite sera à la hauteur. Le public ne s’y trompe pas . je l’ai vu en plein après midi dans la salle Onyx du Pathé Beaugrenelle, et j’ai été étonné de voir que la salle , sans être remplie, affichait un beau taux de remplissage.
Le film repose sur les deux principaux interprètes, qui s’en tirent avec les félicitations du jury ( bon, ok, c’est moi le jury en l’occurrence). Je me suis laissé entraîner par cette histoire qui ne m’a pas ennuyé une seule seconde. Un scénario bien écrit et bien réalisé par Jennifer Devoldère qui a écrit le script spécialement pour Karin Viard. et le choix de Melvin Boomer semble s’être fait rapidement lors des auditions. Il faut bien avouer que ce jeune mec crève l’écran, et qu’il joue merveilleusement bien.
Si tous les films français étaient de cette qualité, il y aurait certainement plus de monde pour les voir, et avec ces jours du printemps du cinéma, nul doute que le bouche à oreille va bien fonctionner; ne vous y trompez pas, ce n’est pas un film féministe, uniquement destiné à la gent féminine. il s’agit d’une belle histoire, bien mise en images, que j’ai vraiment envie de vous recommander. Quant aux autres rôles, c’est aussi un sans faute avec Steve Tiencheu, Tracy Gotoas, Bruce Dombolo, Nadia Roz & Théodore Levisse.
Le titre américain est bien plus explicite : Cocaïne Bear, qui donne une idée assez précise de ce à quoi s’attendre pour cette comédie horrifique dont le titre français (ça ne s’invente pas) est : Crazy Bear
Tout d’abord, pour être honnête, il faut préciser que le film est basé sur des faits réels, qui se sont déroulés en 1985 : Le 11septembre 1985, le corps d’un trafiquant de drogue avait été retrouvé dans une allée de quartier à Knoxville, dans le Tennessee. Il s’agissait de Andrew Thornton, fils de riches éleveurs de chevaux du Kentucky. Un avion est retrouvé écrasé quelques heures plus tard dans les montagnes de Caroline du Nord avec 9 sacs de voyage remplis de cocaïne autour de la carcasse. Selon les enquêteurs, Andrew Thornton a fait une chute mortelle lorsqu’il a sauté de l’avion en parachute tout cela parce qu’il portait une charge trop lourde sur lui. Mais ce n’est pas le fin mot de l’histoire puisque 3 mois plus tard, on découvre un ours mort dans la forêt nationale de Chattahoochee, au sud de la frontière entre le Tennessee et la Géorgie. Les enquêteurs tombent sur le grizzly alors qu’ils sont à la recherche du dixième sac de voyage tombé de l’avion. Un sac de voyage et 40 paquets déchirés qui contenaient chacun un kilo de cocaïne sont identifiés près de l’ours, soit un festin d’environ 20 millions d’euros. Mais il semblerait que l’ours n’ait ingéré qu’une infime partie du butin.
Mais le film ne fait que s’inspirer de ce fait divers. la réalisatrice Elizabeth Banks a préféré un ours totalement déjanté suite à la prise de cocaïne, et qui est devenu totalement addict. Pour corser le tout, deux ados en vadrouille, non autorisée par les parents, une garde-chasse en pleine opération de séduction sur un inspecteur des eaux et forêts, une bande d’ados qui vont voler quelques friandises chez la garde chasse, et on ajoute un détective qui adore son bichon maltais et pour corser le tout de vrais délinquants adultes cette fois. il y a d’autres randonneurs, une équipe médicale pour corser le tout. Ce mélange détonnant nous donne, sous la houlette d’un scénariste, Jimmy Warden, un film qui oscille entre la comédie hilarante et les scènes un peu gore. Le mélange est pour le moins réussi, on rit énormément, on est un peu effrayé, et on passe un super moment. Une jolie brochette de comédien(ne)s, la famille : Keri Russel (la mère), sa fille Brooklynn Prince , le grand ami de celle-ci : Christian Convery, quant aux autres protagonistes : O’Shea Jackson, Jr, Alden Ehrenreich et Ray Liotta ( dont ce fut le dernier rôle avant de décéder en mai dernier), qui sont les criminels de l’histoire, on n’oublie pas les jeunes délinquants Aaron Holliday, J.B. Moore, Leo Hanna et enfin les forces de l’ordre :- Isiah Whitlock Jr., la génialement drôle garde chasse : Margo Martindale, Jesse Tyler Ferguson, Ayoola Smart, Kahyun Kim et enfin Scott Seiss. Mais le personnage le plus fou est quand même l’ours, qui est plus vrai que nature, effrayant certes, mais qui nous amuse par la grâce de la réalisatrice.
Ranger Liz (Margo Martindale), Sari (Keri Russell) & Peter (Jesse Tyler Ferguson)
Sari (Keri Russell), Dee Dee (Brooklynn Prince) & Henry (Christian Convery)
Eddie (Alden Ehrenreich), Stache (Aaron Holliday) & Ponytail (Leo Hanna)
Daveed (O’Shea Jackson, Jr.), Eddie (Alden Ehrenreich), Officer Reba (Ayoola Smart), Syd (Ray Liotta)
Daveed (O’Shea Jackson, Jr.), Officer Reba (Ayoola Smart), Eddie (Alden Ehrenreich) & Syd (Ray Liotta)
Bob (Isiah Whitlock Jr.) & Officer Reba (Ayoola Smart)
CRAZY BEAR, titre français (??) du film, et qu’on pet traduire par l’ours fou, est moins évocateur que le titre américain, beaucoup plus explicite, mais il n’en reste pas moins que l’on s’amuse de bout en bout, malgré quelques scènes bien sanglantes qui ne sont pas à recommander aux plus jeunes. Au moment où j’écris ces lignes le film n’a pas été visionné par la commission de censure. La sortie est prévue le 15 Mars prochain sur les écrans français. Je me suis vraiment amusé, j’ai été un petit peu effrayé, mais je retiens surtout mes rires pour cette excellente série B .
Sari (Keri Russell), Peter (Jesse Tyler Ferguson& Ranger Liz (Margo Martindale)
Dee Dee (Brooklynn Prince) & Henry (Christian Convery) in Cocaine Bear
Un nouveau Spielberg sur les écrans : The Fabelsman
Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.
Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.
The FABELSMAN de Steven Spielberg, c’est un peu (et même beaucoup), son histoire , dans sa famille,. Il a suffi d’une soirée au cinéma pour y voir « Sous le plus grand chapiteau du monde » de Cecil B de Mille en 1953, avec une pléiade de stars dont Charlton Heston, James Stewart et Dorothy Lamour, la séquence où le train déraille va changer la vie du petit Sammy Fabelsman, qui va vouloir le reproduire avec son train électrique, puis filmer l’accident avec la petite caméra super 8. Et ce n’est que le début de l’aventure, si on peut s’exprimer ainsi, parce que pendant les 151 minutes du film, on va suivre ce déjà passionné de cinéma qui a les traits de Gabriel LaBelle, ainsi que ses parents : Paul Dano et Michelle Williams, ainsi que ses 3 sœurs, on verra l’évolution de la petite caméra vers le 16 mm, puis les petites œuvres de fiction qu’il va réaliser alors qu’il est tout juste ado. Il faut bien une histoire d’amour et Steven Spielberg nous entraine dans son sillon. On est très loin des Dents de la Mer, ET, Les Aventuriers de l’Arche Perdue, mais tout aussi loin de ses films plus ’sérieux’ comme La Liste de Schindler, Lincoln ou West Side Story.
A mes yeux, il reste le plus grand réalisateur de sa génération, tout en étant le plus prolifique. L’autre grand américain, James Cameron, est loin d’avoir autant de films à son actif. Parlons chiffres : plus de 100 millions de spectateurs pour ses films, 32 Oscars (avant ceux possibles pour la prochaine cérémonie), bref tout le monde a vu un de ses films entre les immenses succès qu’il a dirigés ou produits (comme Jurassic Park).
Burt Fabelman (Paul Dano), le jeune Sammy Fabelman (Mateo Zoryan Francis-DeFord)& Mitzi Fabelman (Michelle Williams)
Avec ce FABELSMAN, Steven Spielberg nous parle de lui, de ses souvenirs, de son amour pour le cinéma depuis son plus jeune âge, et c’est émouvant, intéressant, drôle parfois, et toujours avec une image soignée.
25 ans et pas le plus petite ride, voilà ce qu’est peut-être le plus grand film de l’histoire du cinéma!
Le 7 janvier 2008, le film TITANIC sortait sur les écrans et James Cameron faisait alors trembler le box-office mondial qui a remporté onze Oscars, un record seulement égalé par Ben Hur et Le Retour Du Roi.
Pendant douze ans, le long-métrage est resté le plus grand succès de l’histoire du box office mondial il sera détrôné par Avatar du même réalisateur. Aujourd’hui il reste toujours dans le top 3 des films avec le plus de spectateurs en salles !
Pour célébrer ses 25 ans, le film aux 11 Oscars est ressorti dans les salles il y a quelques jours (le 8 Février) dans une version remasterisée 3D 4K HDR (High Dynamic Range). Revoir ce film dans la version IMAX ou mieux encore dans la salle Dolby du Pathé Beaugrenelle à Paris, est un pur bonheur. En fait j’avais déjà vu Titanic plusieurs fois lors de sa sortie en 2008, et je dois avouer que si je me souvenais parfaitement de certains moments, j’ai redécouvert ce chef d’œuvre dans les meilleures conditions. J’ai une fois de plus été émerveillé par les détails, ayant oublié quelques moments, et je dois avouer que pour moi Titanic est et reste le 1er dans mon cœur !
Voici le top 5 des films ayant le plus marché au box-office mondial chiffres actualisés il y a quelques jours, mais il pourrait bien changer avec les entrées des 2 films de James Cameron actuellement sur les écrans.
Avatar : 2,923
Avengers : Endgame 2,799 milliards
Titanic: 2,217 milliards de dollars
Avatar : La Voie de l’eau 2,214 milliards de dollars
Star Wars : Episode VII : Le Réveil de la Force 2,069 milliards de dollars
J’ai vu le film il y a quelques jours et franchement, je ne comprends pas cette déferlante contre le film de Guillaume Canet. Certes, ce n’est pas le film de l’année, mais de là à cracher dessus, je trouve cela exagéré. J’ai vu le film en salles avec du vrai public, et les réactions des enfants (nombreux) et des parents étaient positifs, qui riaient , suivaient les pérégrinations d’Astérix (Guillaume Canet) et Obélix (Gilles Lellouche, que je trouve formidable) sans oublier tous ceux , nombreux, au générique que j’ai adorés : Manu Payet (Ri Qui Qui), Vincent Cassel (César), Marion Cotillard (Cléopâtre) ou José Garcia qui m’a fait rire aux éclats dans son rôle de scribe de César. Les autres, dans le désordre, Ramzy Bedia, Jonathan Cohen, Pierre Richard (méconnaissable), Audrey Lamy ou encore Jérôme Commandeur, ils font des apparitions, comme les belles asiatiques : Leanna Chea et Julie Chen qui ont des rôles quand même plus importants. Autre participation pour les fans de ballon rond : ZLATAN IBRAHIMOVIC. Il y a bien d’autres noms au générique, mais cela serait trop long de tous les citer
L’histoire: En 50 avant J.C. L’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état fomenté par Deng Tsin Quin, prince félon. Aidée par Graindemaïs, le marchand phénicien, et par sa fidèle guerrière Tat Han, la princesse Fu Yi, fille unique de l’impératrice, s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide à Astérix et Obélix, qui, bien entendu vont aider la princesse et sauver l’impératrice. C’est sans compter César et son armée, et Cléopâtre….
Ne faisons pas la fine bouche, oublions que le film est un des plus chers produits en France, et cela se voit à l’écran. C’est du grand spectacle, c’est du cinéma familial comme on espère en voir encore. Il ne fera pas oublier celui réalisé par Alain Chabat, Astérix et Cléopâtre, qui reste la référence, mais cela reste quand même du pur divertissement pendant 1 heure 50, et rien que pour cela remercions Guillaume Canet et toute son équipe ! Goscinny et Uderzo n’ont pas à rougir de ces nouvelles aventures inédites!
James Cameron est vraiment le réalisateur qui sait réformer le cinéma, son palmarès est riche d’incontournables : Terminator ou Titanic parmi d’autres , et bien entendu Avatar C’est le second volet d’une tétralogie prévue qui est sur les écrans depuis ce mercredi, et bien entendu le public est au rendez-vous
James Cameron est, à ce jour le détenteur du plus grand nombre d’entrées au cinéma avec plus de 21 millions de spectateurs pour Titanic et on se souvient que ce film avait une durée de 3h14 alors que Avatar, la voie de l’eau dure 3h10. La sortie de ce film a été parfaitement orchestrée pour en faire le phénomène de cette fin d’année, qui se joue dans les meilleures salles, à Paris, en majorité dans les meilleures salles, en version originale sous-titrée, en 3D, dans certaines salles Dolby, comme le Pathé Beaugrenelle, vous aurez le spectacle total, même avec les suppléments inhérents à ces salles. Il en est de même avec les salles IMAX. N’hésitez donc pas à réserver pour voir ce chef d’œuvre dans les meilleures conditions. Si je dis chef d’œuvre, je crois que c’est la meilleure façon de décrire ce que l’on ressent.
On se souvient que Jake et Sully finissent ensemble dans le premier épisode. Cette fois, dix ans plus tard, Jake Sully et Ney’tiri ont formé une famille et font tout pour rester aussi soudés que possible. Ils sont cependant contraints de quitter leur foyer et d’explorer les différentes régions encore mystérieuses de Pandora. Lorsqu’une ancienne menace refait surface, Jake va devoir mener une guerre difficile contre les humains. Je ne vais certes pas vous en dévoiler plus tant la découverte de ce film mérite qu’on le voie dans les meilleures conditions, sans savoir exactement de quoi il s’agit.
Coté comédiens, on retrouve Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver mais aussi Stephen Lang, Cliff Curtis, Kate Winslet, Joel David Moore , Jemaine Clement , CCH Pounder, Giovanni Ribisi. Mais comme les personnages sont ‘avatarisés’ on a du mal à les reconnaitre, sauf peut être Sigourney Weaver et un comédien, ‘humain’ mais gentil dans le film, Jack Champion. Les autres humains ne sont pas vraiment recommandables
Au début du film on retrouve la famille de Jack et Sully qui sont contraints de partir dans une région éloignée de Pandora, région où l’eau domine, et donc des animaux que nous allons découvrir. Il y aura bien d’autres surprises avec une dernière heure qui devrait rester dans les annales du cinéma tant c’est fantastique. On est cloués à notre siège, on vibre avec les protagonistes. C’est du cinéma comme on l’aime, où les surprises s’enchainent. inutile d’ajouter que toutes les prises de vue aquatiques ou sous marines méritent des oscars, des applaudissements tant c’est parfait.
Je pense que ce second volet d’Avatar est un des plus beaux films que j’ai vus, sachant que j’en ai déjà vu quelques milliers, et que je n’ai jamais établi de véritable classement. Quoi qu’il en soit, je vais retourner le voir, c’est certain, et plutôt 2 fois qu’une. J’avais vu Titanic 3 fois, donc je n’ai pas peur d’y retourner, même si je connais la fin de ce volet, que je ne vais pas vous dévoiler. Oh si : ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants…..il faut bien trouver des protagonistes pour les épisodes 3, 4 et 5.
Voilà un film totalement inclassable. Road movie, certes, vu qu’on va traverser les Etats Unis, avec des scènes très sanglantes à la limite de l’horreur, tout cela sur fond d’histoire d’amour et de cannibalisme. Mais curieusement sans vraiment de complaisance dans le côté sanguinolent.
Nombre d’entre nous ira voir le film pour Timothée Chalamet, qui est la grande découverte des dernières années, avec des films comme CALL ME BY YOUR NAME, DUNE, parmi bien d’autres puisqu’il a déjà été à l’affiche d’une vingtaine de films depuis ses débuts. Mais la jeune Taylor Russell est quand même la grande découverte, avec ce rôle pour le moins difficile, et qui a aussi quelques films et séries à son actif. Mais ici elle affiche une présence incroyable . Le couple à l’écran est totalement crédible .
Dès les premières minutes on plonge dans le bain, avec une toute jeune ado, Maren, qui va devoir fuir de chez elle, avec pour tout bagage, un certificat de naissance que lui a donné son père, et elle va tenter de retrouver sa mère, pour comprendre ou essayer de comprendre pourquoi elle est si différente. Dans une petite ville, elle va rencontrer un homme encore plus étrange, qui lui fera comprendre sa nature, c’est à dire qu’elle est cannibale. Et que cette ‘maladie’ serait héréditaire, et que tous ceux qui en sont atteints peuvent se ‘sentir’ à distance. Après quelques pérégrinations, elle va trouver son alpha en la personne de Lee un ado tout aussi paumé, avec qui elle va faire route vers un institut où pourrait se retrouver sa génitrice.
On peut d’ores et déjà se poser la question : du cannibalisme, oulala, on va souffrir si le sang nous effraie. Certes, ce film n’est pas du tout destiné aux âmes sensibles, et encore moins à ceux qui sont effrayés par la vue du sang. Mais le réalisateur, Luca Guadagnino a réussi son pari. Il y a plus de suggestion que de véritable boucherie, ce qui n’empêche pas que l’on ne se sent pas vraiment à son aise en particulier dans une des premières scènes avec le vieil homme ( Mark Rylance) et en toute fin du film.
Il en faut du talent pour réaliser un tel film, et il faut des interprètes qui se plient à la volonté du réalisateur et du scénario. Même si on ne se réjouit pas, même si on reste de bout en bout sur les nerfs, on ne peut que saluer les talents réunis. Les 2 ados sont superbes, tant physiquement que dans leur interprétation, ce qui fait qu’on croit à cette histoire pour le moins rocambolesque. Adapter le roman de Camille DeAngelis avec David Kajganich est vraiment une belle gageure.
Dernière chance pour les spectateurs – Mercredi 7 décembre, Top Gun Maverick fera son grand retour sur les écrans pour une ultime semaine dans les cinémas Pathé et CGR avec plus de 500 séances.
Il sera notamment disponible en format PLF (Premium Large Format : 4DX, IMAX, ScreenX et ICE).
Après 29 semaines d’exploitations, le film fera ensuite ses adieux aux salles obscures.
Quelques chiffres clés:
→ Meilleur film de 2022 en France, aux Etats-Unis et dans le Monde !
→ 5ème film de tous les temps aux Etats-Unis
→ 11ème meilleur film de tous les temps dans le monde
→ Meilleur film pour Tom Cruise en France
→ Plus grand succès de Paramount en France
→ 5ème film d’action de tous les temps
→ 1,5 milliard de chiffres d’affaires au box-office mondial
→ Meilleure vente digitale de tous les temps sur le marché français
→ Bande Originale déjà disque d’or en France
Tout a été dit, tout a été écrit sur Top Gun Maverick, alors pourquoi vais-je revenir sur ce film et certainement aller le revoir sur écran géant?
?
Tout d’abord parce qu’il est vrai qu’avec un début en demi teinte, normal, il faut quand même se souvenir du premier opus, et mettre les choses au clair, on va petit à petit vers le summum qui est digne des plus grands moments de cinéma. Tom Cruise, omniprésent, mais pas que. Miles Teller, Jennifer Connelly, John Hamm, Glen Powell, Lewis Pullman, sont au générique de ce film dirigé par Joseph Kosinski, un réalisateur qui avait déjà dirigé Tom Cruise dans Oblivion, un des films les moins marquants de la carrière de cet acteur exceptionnel.
Tom Cruise
Charles Parnell .
Tom Cruise
MILES TELLER
MONICA BARBARO
MONICA BARBARO , LEWIS PULLMAN , JAY ELLIS & MILES TELLER
Après plus de trente ans de service comme l’un des meilleurs aviateurs de la Navy, Pete « Maverick » Mitchell va retrouver son univers, les avions, et va repousser toutes ses limites en tant que pilote d’essai tout en évitant l’avancement en grade qui le maintiendrait au sol. Lorsqu’il se retrouve à former un détachement de diplômés de TOPGUN pour une mission spécialisée, d’une envergure jusque-là inédite, Maverick rencontre le lieutenant de vaisseau Bradley Bradshaw (Miles Teller), dont le call signe est « Rooster », c’est le fils du défunt ami de Maverick et officier d’interception radar, le lieutenant de vaisseau Nick Bradshaw, alias « Goose ». Devant un avenir incertain avec les fantômes de son passé, Maverick est entraîné dans une confrontation avec ses peurs les plus profondes, culminant dans une mission qui pourra exiger le sacrifice ultime de ceux qui seront choisis pour la mener à ses côtés. Et surtout ne manquez pas la mgnifique scène avec Val Kilmer!
JENNIFER CONNELLY
Ed Harris
JAY ELLIS
DANNY RAMIREZ
MONICA BARBARO
Inutile de dire qu’on s’accroche à son fauteuil, dès que avions sont dans la ligne de mire, et qu’on se passionne de bout en bout et que lorsque débute la scène finale, on a du mal à respirer tant on est passionné par l’histoire et ce qui se déroule devant nos yeux. J’ai Maverick dans la salle de cinéma que je préfère à toute autre à Paris, la salle Dolby du Pathé Beaugrenelle, qui possède tout ce qu’on admire au cinéma. Un tel film mérite les meilleures salles, comme la salle Imax (Pathé Quai d’Ivry), parmi bien d’autres. Heureusement qu’il y a des personnes comme Tom Cruise pour nous transporter pendant un petit peu plus de 2 heures dans un univers réel, mais qui ne peut que nous être inconnu! Tom Cruise qui a déjà la soixantaine semble ne pas prendre de rides et montre bien à quel point il reste le plus grand du cinéma. J’ai eu la chance il y a quelques années d’échanger quelques mots alors qu’il était venu présenter un épisode » de Mission Impossible et je peux dire avec une certaine fierté que j’ai eu l’honneur de lui serrer la main! (Il fallait bien que je place cette anecdote journalistique à un moment ou un autre et c’est chose faire!)
Monica Barbaro
MILES TELLER
Tom Cruise dans le film Paramount Pictures, Skydance&Jerry Bruckheimer Films.
BASHIR SALAHUDDIN
Miles Teller
Glen Powell
Danny Ramirez
Jon Hamm
Quoi qu’il en soit, je n’ai pas boudé mon plaisir, j’étais comme un gamin qui ouvre un beau cadeau et je ne peux que vous conseiller de vous envoler avec Maverick, alias Tom Cruise pour 2 heures de bonheur !
La suite de Black Panther était difficile à imaginer, suite au décès de son interprète principal Chadwick Boseman, et c’est pourtant chose faire, et avec une rare intelligence. Le réalisateur, Ryan Coogler a réussi son pari! Les scènes aquatiques sont plus qu’un vrai bonheur, et bien d’autres encore! C’est du pur divertissement et le public ne s’y trompe pas. On est heureux d’être là et ça se ressent.
Le roi T’Challa, alias Black Panther, vient de mourir. Le royaume de Wakanda va donc nommer à sa tête sa mère, la reine Ramonda (Angela Bassett), dont la fille, la princesse Shuri (Letitia Wright), a beaucoup de mal à accepter la perte de son frère. Par ailleurs, les autres nations mondiales veulent s’emparer du précieux vibranium, métal exceptionnel qui n’existe qu’au Wakanda, ce qui va obliger le royaume à protéger d’autant plus ses frontières.
Après qu’une équipe de forage tombe sur un gisement de vibranium dans les fonds marins loin du royaume, elle sera anéantie par de mystérieux êtres bleus, sous la direction de Namor
Ce dernier ouvre alors sa civilisation, secrète et sous-marine, à la princesse qui découvre un monde harmonieux, fondé au 16e siècle au Mexique. Namor confronte Shuri à un dilemme: unir les forces de Talokan et de Wakanda pour détruire le monde en surface, ou subir l’attaque de ses armées sur le royaume de Wakanda.
Il est rare qu’une suite de film soit égale ou supérieure à l’original, et c’est pourtant le cas. Il faut dire que le scénario est particulièrement bien écrit, qui ne laisse pas une seconde de répit aux spectateurs. Le film est assez long, 2h42 et pourtant on ne s’ennuie pas une seconde. La majorité des salles présente le film en version 3D et certaines salles nous offrent le top du top, comme les salles Dolby ( entre autres le Pathé Beaugrenelle à Paris), mais il faudra débourser 8€ en plus du prix du billet, dont 2€ pour le prêt des lunettes 3D, ce qui revient assez cher la séance. Mais il est vrai que les salles Dolby sont à ce jour ce qui existe de mieux, et la durée du film mérite un petit effort supplémentaire.
Primé à Cannes, ce film est quand même un film à part dans les salles actuellement. On pourrait penser que le sujet est sulfureux, mais il n’en est rien. Et pourtant j’ai vu ce film dans une salle quasiment vide. Pourquoi ce désintérêt? A mon avis la campagne de presse et certains articles laissaient à penser que le film était LGBT , mais avec des pré ados, donc un mélange qui ne peut que surprendre.
Si on lit le scénario, les deux principaux protagonistes auraient 13 ans, mais leurs traits, leurs voix, leur entourage nous feraient plutôt penser à des garçons plus jeunes d’un ou plutôt 2 ans, à l’age où la sexualité ne s’est pas encore réveillée. Léo et Rémi (Eden Dambrine & Gustav De Waele) sont les meilleurs amis qui soient. Ils passent tout leur temps ensemble dans la nature qui les entoure, vu que les parents de Léo sont d&ans l’agriculture, qui s’occupent des fleurs en Belgique. Il ne font pas que passer leurs journées ensemble, et dorment souvent l’un chez l’autre, et, faut-il le préciser, en tout bien, tout honneur, sous le regard bienveillant de leurs parents. C’est lors de la rentrée des classes que les enfants qui les entourent semblent penser qu’il existe plus que de la pure amitié entre eux, , ce qui les trouble, plus particulièrement Léo ( le blond) qui va s’éloigner de Rémi (le brun). Le drame approche, que je ne vous dévoilerai pas.
Il va sans dire que tout cela se déroule en milieu rural, de nos jours, et que si on comprend que les propos des autres ados restent anodins, les deux amis ont bien du mal, plus particulièrement Rémi, à accepter ces sous entendus.
Maintenant que le sujet est mis sur le tapis, que penser du film. A aucun moment il n’est scabreux ou choquant, tout au moins dans le sens sensuel, sexuel. Il n’y a rien de tel dans le film, et si on doit reprocher quelque chose, ce sera le regard des autres vis à vis des sentiments qui existent entre ces deux pré ados. C’est tout le mérite du réalisateur, Lukas Dhont, de rester dans le ton et de ne pas verser dans ce qui n’est pas. Les parents des deux enfants, et plus particulièrement les mamans ( Léa Drucker et Emilie Dequenne) sont parfaites et voient l’amitié entre leurs rejetons d’un bon œil, comme il se doit. Mais curieusement les spectateurs qui sont rentrés dès les premières minutes dans l’histoire, vont, au moment et après le drame s’intéresser moins au drame. On ne peut rien reprocher au scénario, ni à la réalisation. Nous ne sommes pas dans du cinéma d’action ou populaire, ni voyeur, ni du genre ‘enfoncez-vous ça dans le crâne)’. C’est peut-être pour cela que la salle n’était pas conquise, qui a perdu quelques spectateurs au bout d’une heure. Les comédiens sont excellents, la mise en scène soignée, et pourtant j’en garde un petit goût amer. La sensibilité est exacerbée, et je regrette que les scènes de hockey soient trop nombreuses et ne fassent pas avancer l’histoire.