Après le Théâtre du Marais et la Comédie de Paris, Tristan Lopin s’installe au Théâtre Trévise avec son spectacle culte Dépendance Affective.
Fraîchement largué – ça fait 8 ans quand même – Tristan Lopin nous conte ses déboires amoureux. Pour lui la rupture est la meilleure manière de prendre un nouveau départ… Mais pas facile de rêver entre une copine totalement dépressive, des potes over-en couple dans l’over-construction et une tante raciste et homophobe. Avec un regard acéré, il donne son avis sur une société qui voudrait tous nous faire rentrer dans le moule. Tristan cultive sa différence et continue de rêver secrètement au prince charmant, mais un prince qui répondrait rapidement aux textos, cette attente interminable, c’est vraiment insupportable !
Toutes les photos @ Thomas Braut
Un spectacle chaud et haut en couleurs qui débute avec distribution de bonbons et sucettes dans la salle qui adore ça. Le reste, je vous laisse le découvrir. Comme tout bon humoriste, Tristan choisit une personne dans la salle qu’il ‘draguera’ ouvertement, mais chaleureusement avec tout l’humour qu’il faut pour que la salle l’approuve.
Tristan Lopin est déjà célèbre avec son spectacle qui poursuit sa carrière, et une rencontre avec ce grand garçon très sympathique s’imposait!
voilà qui est fait :
Si vous ne pouvez pas voir cet entretien avec le son sur votre smartphone, essayez le lien direct : https://youtu.be/PlUvmIx2ROI
Casse Noisette, de Tchaïkovsky , dans une version toute nouvelle du ballet, par le Ballet National de Chine
Le Ballet National de Chine s’était déjà produit à Paris au Palais Garnier en 2009, puis au Chatelet en 2013, sous la direction artistique de Feng Ying et revient pour nous présenter une version toute neuve et inédite d’un des ballets les plus célèbres du répertoire : Casse Noisette, de Piotr IIyich Tchaïkovsky. Il y a nombre de représentations du Casse Noisette, dont les plus célèbres sont celle de Vassili Vainonen, ou de Rudolph Noureïev ou Barichnikov. Sans oublier la notoriété due à Walt Disney dans son Fantasia de 1940, où seuls des extraits furent mis à l’écran.
Sur la grande scène de la Seine Musicale, vous serez nombreux à vous émerveiller avec ce ballet venu de Chine, avec l’orchestre Pasdeloup, avec 60 musiciens et plus de 70 danseurs et même 13 enfants de la Maîtrise des Hauts de Seine. Vous allez vous plonger avec délice dans la culture chinoise, tout en conservant l’idée originale de l’oeuvre, avec nombre d’éléments issus du folklore de Chine, comme les costumes, les peintures, les décors, les monstres et surtout les grues qui sont des oiseaux très populaire dans ce pays où ils ont la signification de longévité et sagesse.
Ceux qui ont vu le Casse Noisette dans une autre version seront peut-être surpris, mais tomberont vite sous le charme de cette troupe de grande classe, sous la direction de Feng Ying, qui est directrice et directrice artistique de ce corps de ballet. Impossible de vous citer tous les danseurs et danseuses, qui jouent tous en alternance, en voici toutefois quelques uns : Cao Shusi, Qiu Yunting, Wang Yo, Xy Yan, Ma Xiaodong, Run Ruichen, , Wu Sicong, Li Wentao…
Images populaires hautes en couleurs, décors de rêve, plus la présence de l’orchestre dans la fosse, tout ici est réuni pour passer un excellent moment
Casse Noisette, à la Seine Musicale, jusqu’au 4 Novembre : à 20h30 les mardi et vendredi avec matinées samedi à 16h00 et dimanche à 16h00
Reprise d’un énorme succès de la saison dernière au Théâtre Hébertot avec un grand comédien : Bruno Putzulu.
Voici ce que j’en disais l’année dernière…
Nous sommes aux Etats-Unis, dans une salle de délibération d’un jury qui doit décider de la vie ou de la mort d’un adolescent accusé d’avoir tué son père. 11 Jurés votent pour sa culpabilité, mais le 12ème se refuse à cette sentence. Or selon la Loi, il faut l’unanimité pour que le verdict soit reçu et entendu. Ils ont la vie d’un jeune homme entre les mains. Tout accable le jeune homme, mais les doutes subsistent. Le juré va-t-il réussir à convaincre les 11 autres de la probabilité d’innocence? Chacun voit dans ces récits quelque chose en interaction avec sa vie personnelle. Peuvent-ils sur la foi de certains témoignages envoyer quelqu’un à la chaise électrique?
12 hommes, au cours de la délibération d’un procès, ont la responsabilité de juger un jeune homme accusé de parricide. Si pour 11 d’entre eux sa culpabilité est évidente, un juré va émettre des doutes. Or il faut l’unanimité pour prononcer un verdict. Une vie est entre leurs mains. C’est l’acquittement ou la chaise électrique. On assiste dans une tension palpable à un drame judiciaire dans lequel l’intelligence, l’humanité et la persévérance d’un seul homme vont mettre à mal les certitudes et les préjugés des 11 autres jurés, chacun habité et influencé par son histoire personnelle.
L’adaptation par Francis Lombrail de ce texte magnifique, qui date de 1953, et qui avait été adapté pour le grand écran par Sidney Lumet quelques années plus tard, est une véritable réussite. La mise en scène de Charles Tordjman est efficace, et les comédiens sont tous absolument parfaits: Jeoffroy Bourdenet, Antoine Courtray, Philippe Crubezy, Alain Cruveiller, Adel Djemaï, Christian Drillaud, Claude Guedj, Roch Leibovici, Pierre-Alain Leleu, Pascal Ternisien, Bruno Putzulu, et bien entendu Francis Lombrail. Et en alternance : Thomas Cousseau – Xavier de Guilbon – François Raüch de Roberty
Nous avons rencontré le juré N°8 : Bruno Putzulu, un entretien qui commence avec un fou rire:
Pour ceux qui regardent cet article sur smartphone, si vous rencontrez un problème de son, tentez : https://youtu.be/7-24an70I38
N’attendez pas les derniers jours pour voir ou revoir ce pur chef d’oeuvre avec des comédiens hors pairs.
12 hommes en colère, au Théâtre Hébertot, du mardi au samedi à 19h00, dimanche à 17h00
Mais personne n’est plus à même de vous en parler si ce n’est la comédienne, affreusement méchante ( dans la pièce) et tellement adorable (dans la vie): Myriam Boyer
La voici devant la caméra et le micro d’onsortoupas :
Misery au Théâtre Hébertot
du mardi au samedi à 21h00 et matinée dimanche à 15h00
Retour de l’Elixir d’Amour de Donizetti, dans la mise en scène de Laurent Pelly, à l’Opéra Bastille
Un village au temps des moissons. Nemorino (Vittorio Grigolo) admire de loin, comme tous les jours, la belle Adina (Lisette Oropesa / soprano) , qui s’intéresse aux arts, lit la légende de Tristan et Yseult et s’amuse beaucoup de l’histoire du philtre d’amour. Elle fait même la lecture aux paysans. Arrive le sergent Belcore (Etienne Dupuis), qui propose le mariage à Adina. Survient le docteur Dulcamara (Gabriele Viviani), un bonimenteur qui vend un élixir magique guérissant tous les maux. Nemorino pense que le camelot doit sûrement posséder le philtre de la reine Yseult. Dulcarama, ravi de trouver un pareil naïf, confirme. Il vend à Nemorino un flacon de Bordeaux et lui promet un effet certain en vingt-quatre heures , le temps, pour lui, de quitter le village…. Nemorino, fou de joie, teste le breuvage et finit la bouteille, Nemorino feint l’indifférence vis-à-vis d’elle. Piquée au vif, Adina accepte alors d’épouser Belcore dans six jours. Mais Belcore va devoir partir à la guerre le lendemain.
L’élixir du Docteur Dulcamara fait référence à la légende de Tristan et Iseult qui boivent par erreur un philtre qui transforme leur haine réciproque en un amour passionné. Vous verrez sur le rideau toutes les maladies guéries par ce fameux Elixir…. De superbes trouvailles dans la mise en scène pétillante, drôle, inventive signée Laurent Pelly à qui on doit aussi la création des costumes, une direction musicale assurée de main de maître par GIACOMO SAGRIPANTI, tout est réuni pour le succès, surtout que les voix de Vittorio Grigolo et Lisette Oropesa sont absolument fantastiques. A noter que pour certaines représentations, Lisette Oropesa sera remplacée par VALENTINA NAFORNIŢĂ (du 19 au 25 /11) , et Vittorio Grigolo par PAOLO FANALE le 10/11 . Ne tergiversons pas: Cet Elixir d’Amour est un des meilleurs Opéras que j’ai vus, je ne parle pas de la partition, mais des interprètes et de la mise en scène.
Toutes les photos : Guergana Damianova @ Opera de Paris
11 représentations du 25 octobre au 25 novembre 2018 à 19h30 sauf mention contraire :
jeudi 25 octobre 2018
mardi 30 octobre 2018
jeudi 1er novembre 2018
dimanche 04 novembre 2018 à 14h30
mercredi 07 novembre 2018
samedi 10 novembre 2018
mardi 13 novembre 2018
vendredi 16 novembre 2018
lundi 19 novembre 2018 : SOIRÉE MOINS DE 40 ANS Ces soirées exclusives sont proposées à un tarif réduit de 40 % sur toutes les catégories de places (hors places à 5 et 10€), dans la limite de deux places par personne et par représentation. Des médiateurs accueillent le public avant le spectacle pour répondre à ses questions
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* (numéro surtaxé à 0.35€ /mn) du lundi au samedi de 9 h à 19 h (sauf jours fériés). Aux guichets : du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10 h à 18 h 30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 11 h 30 à 18 h 30 à l’Opéra Bastille (130, rue de Lyon).
Et une heure avant le début du spectacle les dimanches et jours fériés.
Pour vous donner l’eau à la bouche, voici quelques extraits, avec l’aimable autorisation de L’Opera National de Paris :
En route pour le 3ème et dernier volet de PSYcause(s) 3, de et avec Josiane Pinson!
La vie de cette psy est décidément semée d’embuches existentielles. Nous l’avons quittée avec PSYcause(s) 2 très occupée à « niquer la mort ». Elle ne savait pas encore qu’elle traversait un long fleuve tranquille. Pour clôturer cette trilogie, PSYcause(s) 3 nous embarque dans les méandres torturés de l’âme humaine. Entre un humour trempé au vitriol et une infinie tendresse pour les pauvres mortels que nous sommes, Josiane Pinson est tour à tour Psy, et aussi sur le fauteuil face à la Psy, qui a bien des problèmes, entre son ex mari, son mari, ses enfants, ses consultations, sa mère, bref tout s’enchaîne pour nous donner un spectacle plus que plaisant, avec cette comédienne qui a aussi écrit le texte, qui est mis en scène par Gil Galliot.
Photo Fabienne Rappeneau.
On entend des conversations avec différents interlocuteurs dont sa mère (Voix de Judith Magre) et bien d’autres : Anie Balestra, Achille Orsoni , Bruno Magne, Pascal Bodin, Marie Céline Nivière, ce qui donne un rythme soutenu. Le public est visiblement ravi, allons donc demander quelques explications à Josiane Pinson:
PSYcause(s) 3 c’est au studio Hébertot, jusqu’au 10 Mars 2019
samedi 17h00, dimanche 19h30 et lundi à 19h00
Plein Tarif : 28 € (29 € par notre site Internet)
Tarif Réduit : 18 € (19 € par notre site Internet) pour : chômeurs, + 65 ans, intermittent, Pass 17, Fidélité.
Tarif « – 26 ans » : 10 € (uniquement par téléphone ou au guichet)
Le retour du Grand Guignol dans un endroit qui nous réserve souvent de bonnes surprises : Le Théâtre Tristan Bernard.
Le Grand Guignol, qui était un théâtre parisien pour faire peur, qui n’avait pas peur de trancher des membres humains, couper des têtes, a fermé ses portes depuis belle lurette. Qu’importe? Sébastien Azzopardi et Sacha Danino le font revivre à leur manière…. avec qualité au Théâtre Tristan Bernard avec Chapitre XIII. Vous vous retrouvez dans une chambre d’un monastère où un écrivain, Franz Muller, est en train de peaufiner son nouveau roman. Jusque là, tout va bien. Sauf qu’au même moment un moine se fait trucider dans les bois voisins et que le meurtre ressemble comme une goutte d’eau au dernier chapitre qu’il vient de décrire dans son roman. Coïncidence? Meurtre maquillé pour accuser qui? Nous rentrons alors dans un suspense policier avec plus d’un protagoniste. les 6 acteurs ( THOMAS RONZEAU, TADRINA HOCKING, PATRICE LATRONCHE, ALEXANDRE JÉRÔME, MARICA SOYER, PHILIPPE DE MONTS) ont souvent plusieurs rôles, vu que les crimes se poursuivent, tous bien sanglants. Les habitués des films d’horreur ou d’épouvante gagnent un petit plus, surtout s’ils se trouvent dans les premiers rangs, puisque le sang gicle de tous les côtés, et plus particulièrement des cadavres qui arrivent sur la scène. Mais, si les tout petits ne sont pas dans la salle, les ados et les adultes se réjouissent de toutes les péripéties, surtout si tout cela est du meilleur effet macabre. Tête tranchée, doigts coupés, éviscération, vous en aurez plein la vue, et si vous êtes dans les premiers rangs, les risques d’aspersion existent. Mais ne vous affolez pas, le sang est incolore, mais la sensation quand on en reçoit provoque des élans d’hilarité. Quel bonheur pour les spectateurs, qui sont à la fois captivés par la recherche de l’assassin, qui est, ….suspense…Dzkdjgbzreliuvbd (je n’allais quand même pas vous donner d’indice, ce serait dommage. De toutes façons vous allez bien le découvrir vu que nombre de protagonistes passent de vie à trépas tout au long de la pièce.
Je n’avais pas connu le Grand Guignol, dont les spectacles, ai-je compris, ne brillaient pas par leur qualité. Ce qui n’est pas le cas ici. Les deux auteurs nous ont concocté un cocktail explosif ( non, pas de risque d’explosion dans la salle!!) d’une rare intelligence, et surtout avec une dose d’humour qui fait qu’on ressort de la salle avec le sourire.Sébastien Azzopardi a trouvé ce qu’il fallait pour que la mise en scène soit totalement efficace. A aucun moment nous n’avons envie de sortir. L’histoire est passionnante, les acteurs excellents, on passe une superbe soirée dans ce chapitre XIII. Pourquoi ce titre? Réponse au théâtre!! il ne s’agit pas du remake d’un jeu vidéo!
Toutes les photos : @CHAPITREXIII_EmilieBrouchon
Chapitre XIII, au Théâtre Tristan Bernard
Du mardi au vendredi à 21h00 et le samedi à 16h00 et 21h00. Je ne conseillerai pas ce spectacle aux moins de 12 ans, mais les ados plus âgés et les adultes de tous poils devraient se régaler
Une offre spéciale est en cours actuellement : 1 place achetée plein tarif en 1ère catégorie ( achetée par téléphone uniquement) 1 place offerte, dans la limite des places disponibles. Attention cette offre n’est valable que mardi, jeudi et vendredi à 21h00 et samedi à 16h00
Réaliser son rêve de gosse : créer un spectacle aux Folies Bergère, un pari réussi haut la main par Jean-Paul Gaultier
Dans la série des spectacles inclassables : Fashion Freak Show de Jean-Paul Gaultier est en bonne place. Ce n’est pas un défilé de mode, ce n’est pas une comédie musicale, ce n’est pas du théâtre, ce n’est pas de la danse, ni de la chanson, mais un joyeux mélange de tout cela.
Un Jean-Paul Gaultier très très jeune nous raconte une histoire, son histoire, qui commence dans sa plus tendre enfance avec un ourson qu’il va habiller à sa manière et qui apparaîtra sur scène, avec quelques transformations. L’écran nous montrera diverses époques de sa vie, illustrées par Rossy de Palma, , Cristina Cordula, Micheline Presle, Catherine Ringer, Line Renaud, Amanda Lear, Catherine Deneuve ou encore Antoine de Caunes pour n’en citer que les plus célèbres. Mais il n’y a pas que l’écran, il y a du monde sur la scène, une troupe bourrée de talents divers : dans le désordre le plus total : Lazaro Cuervo Costa, Julie Demont, Anna Cleveland, Maud’Amour, Fanny Coindel, Mike Gautier, Patric Kuo, Grégoire Malandain, Nacer Marsad, Marie Meyer, Mounia Nassangar, Anouk Viale, Jean-Charles Zambo, Lea Vlamos, Demi Mondaine. Tout ce petit monde sous la houlette de Tonie Marshall qui en assure la mise en scène, alors que JPG est le créateur du spectacle, des costumes ( on ne s’en serait pas douté!!), qui assure aussi une partie de la mise en scène. La musique porte la signature d’un grand : Nile Rodgers, auteur de nombreux tubes: dont : LE FREAK, I WANT YOUR LOVE, GOOD TIMES, il a aussi produit l’album Let’s Dance pour David Bowie et des tubes pour Madonna (Like a virgin) et Sheila (Spacer), Grace Jones, Diana Ross, Mick Jagger et beaucoup d’autres. Inutile donc d’ajouter que musicalement parlant aussi, ce Fashion Freak Show est une pure réussite.
Deux partie égales, de la naissance aux années Palace, puis de l’entrée dans ce haut lieu des nuits parisiennes du début des années 80 à nos jours, avec de vrais faux défilés, des décors de folie, des costumes abracadabrantesques, tout est ici Folie, Foll-ie, Folies (Bergère!). Un rythme d’enfer, deux heures de spectacle, et clou, lors des rappels, la présence du maestro quelques secondes, juste le temps d’un clin d’oeil à la salle et à ses admirateurs.
Ecrire que j’ai aimé est une fausse vérité: j’ai adoré cette FOLIE, ce spectacle inclassable mais si enthousiasmant. Une soirée superbe que je ne peux que recommander à tous ceux qui ont l’esprit ouvert, sans ornières, et qui admirent ce grand couturier, désormais aussi homme de spectacle!
TOUTES LES PHOTOS @ Boby ( sauf mention contraire)
FASHION FREAK SHOW, c’est aux Folies Bergère, Rue Richer
Du mardi au samedi à 20h00 – Les samedis et dimanches à 15h00
Totalement inclassable, mais très drôle, avec un côté burlesque, un duo de musiciens comédiens au TOP!
Ils sont deux et à 4 mains on peut en faire des choses avec un instrument de musique. Elle, qui ouvre le bal, c’est Nathalie Miravette, qui est au piano, et qui attend l’entrée en scène de son complice, Laurent Cirade, au violoncelle. Lui, c’est un colosse, elle une femme pas si fragile qu’il n’y paraît. Et à eux 2, ils réussissent un exploit, faire rire, en musique, sans parler, ou avec des borborygmes et rien d’autre. Il en faut du talent pour captiver une salle pendant 1h20 avec des mimiques, de la musique, des gags. Il n’y a pas un genre de musique exclusif. Vous aurez du Bach, mais aussi du Michael Jackson, du classique célèbre , plus ou moins connu, disons quand même plutôt plus aux côtés des Beatles ou des Rolling Stones. Il y a même du AC/DC aux côtes de Beethoven, c’est tout dire!
Une rencontre avec les deux musiciens / comédiens s’imposait, en voilà le résultat. Ce que vous allez voir et entendre donne un avant goût de ce que vous pourrez découvrir sur la scène du Théâtre de la Gaîté Montparnasse:
Une mise en scène signée Gil Galliot, qui donne libre cours à la folie de ces deux comédiens. Voilà un spectacle qui est vraiment drôle, bien joué, qui plaît à tout le monde. Les étrangers qui étaient dans la salle riaient de concert avec les parisiens ou français. Venez donc découvrir ce spectacle fou!
Pour vous mettre en appétit, voici quelques extraits:
DUEL OPUS 3, c’est au Théâtre de la Gaité Montparnasse du mercredi au samedi à 19h00
Après avoir dirigé Il était une fois Broadway, Pierre Yves Duchesne se retrouve sur un second projet : CLEMENCEAU, le musical toujours pour la scène du Palais des Congrès
Clémenceau le musical nous plonge dans les années de la Grande Guerre, à travers le destin de plusieurs jeunes poilus. Ce spectacle musical, qui va bénéficier d’une orchestration symphonique a été écrit et composé par Jacques Raveleau-Duparc, qui conte l’épopée de ces jeunes dont certains dans les tranchées. ce seront 100 minutes de spectacle total avec une centaine d’artistes sur scène, dont : l’auteur (Clémenceau) Pïerre-Yves Duchesne (Albert), Kevin Levy, Clément Julia, Grégory Arrieta, Fredéric Chupin, Mickael Roupie, Fabrice Todaro, Camille Polet, Laetitia Kullean, Laurence Cohen, Laura Tardino.
PHOTOS : @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
Nous avons rencontré Jacques Raveleau-Duparc lors d’une petite réunion où vous allez découvrir quelques extraits dans le décor du véritable jardin de Clémenceau dans le 16ème, qui est aussi le musée consacré à ce grand homme.