Une comédie très estivale avec des comédiens en totale liberté…pour le deuxième année.
On se retrouve dans une minuscule station service à quelques pas de la Suisse. Les clients de passage sont très rares. Les deux employés ( Vincent Varinier et Angélique Thomas) s’ennuient ferme, qui ont la caisse vide. Arrive une femme très Neuilly/Passy (Armelle), avec une petite valise, dont la voiture est tombée en panne d’essence à quelques kilomètres de là. Et un tout petit peu plus tard, un homme masque, qui vient pour faire un hold up (Eric Laugérias). Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’est pas doué pour ça, et qu’il n’a pas choisi le commerce le plus florissant pour procéder à son larcin.
Eric Metayer a laissé libre cours à ses comédiens, qui en font des tonnes pour le plus grand bonheur du public, qui adore les situations rocambolesques décrites (et écrites par deux des comédiens : Angélique Thomas et Vincent Varinier). C’est un vrai festival avec Eric Laugérias qui est déchaîné, à moins que je l’ai vu un jour où il était particulièrement en forme, ce dont je doute.
Certes ne vous attendez pas à du Feydeau et encore moins à du Shakespeare. Mais si vous venez voir La Folle Evasion, c’est pour passer un bon moment, en famille, en couple ou en solitaire. Peu de chances que vous vous y ennuyez, bien au contraire
La folle Evasion c’est au Théâtre de La Gaité Montparnasse, les dimanche à 17h00 et les lundis à 20h00, et jusqu’au 3 septembre en matinée le samedi à 16h00
Inclassable, un mélange de Vaudeville, de comédie, de musical, de délire…
Le mercredi après midi pour Monsieur, c’est sacré: c’est la journée de la chasse, et rien ne saurait l’en distraire. Ce qui est en fait au goût de Madame, qui reçoit en conséquent son bel amant tous les mercredis après midis, sans se soucier du qu’en dira-t-on. Seule la soubrette, pas très fute-fute est dans la confidence. Mais ce jour là, Monsieur doit recevoir le notaire dans l’après midi…et va rentrer plus tôt que prévu. Le décor est planté, ajoutez maintenant une bonne dose de chansons, une louche de situations cocasses, genre l’amant dans le placard, et vous allez obtenir une autre comédie au Splendid, avec des interprètes issus, presque tous, de la Troupe à Palmade.
On nage dans le non sense avec cette troupe qui se donne à fond! Tous chantent, tous dansent, certains entrent et sortent d’un placard, certaines sont plus ou moins dévêtues, d’autres se retrouvent dans le rôle d’un arbre. Bref, avec ce Cousins Comme Cochons, vous avez toutes les chances de vous tordre de rire, sauf si vous manquez d’humour et dans ce cas, il vaut mieux éviter de vous déplacer. Impossible de vous donner les comédiens que vous verrez, vu qu’ils se partagent les soirées : En alternance : Christophe Canard, Serge Da Silva (Monsieur), Constance Carrelet, Emmanuelle Bougerol (la soubrette) , Lionel Erdorgan,Johan Dionnet, Benjamin Gauthier, Rudy Milstein, Yann Papin, Jean-Baptiste Artigas et enfin Nicolas Lumbreras (qui est aussi, et surtout l’auteur de cette pièce délirante, et le metteur en scène….un vrai cumulard. Et pourquoi ce titre? tout simplement parce qu’il y a de drôles de cousins, et même certains cochons sauvages…
Les créateurs de Moi Moche et Méchants ont encore frappé, et c’est du délire total.
La vie d’un appartement en ville ne commence véritablement qu’après le départ de ses propriétaires humains. C’est à ce moment précis que débute le vrai quotidien de nos animaux domestiques,
tous poils confondus : ceux-ci se réunissent alors pour échanger des potins ou encore tester des regards larmoyants afin d’être encore plus gâtés. Max (Philippe Lacheau ) le mâle alpha d’un immeuble, un Jack Russell malin, persuadé d’être le centre de l’univers de sa maîtresse Katie ), voit son petit monde bouleversé lorsque cette dernière ramène à la maison Duke (François Damiens), un gros bâtard mal léché. Ce duo canin mal assorti va contre toute attente devoir mettre ses susceptibilités respectives de côté et s’unir face à l’adversité des rues de New York, où Pompon (Willy Rovelli) un lapin aussi duveteux que féroce, s’est mis en tête de lever une armée d’animaux abandonnés par leurs maîtres… et ce avant le retour de Katie pour le dîner.
Raconté ainsi, on se demande dans quel monde on va se trouver; Mais si vous possédez un animal domestique, chien ou chat, vous allez adhérer totalement à l’histoire et aux personnages dès la première seconde. C’est du délire. J’ai ri de bout en bout, J’avais l’impression de voir mon chien et mon chat dans le film. Et le méchant lapin vaut à lui seul qu’on aille voir le film, ne serait-ce que pour le travail de Willy Rovelli sur la voix. On en peut pas ne pas citer Florence Foresti, qui double un chat particulièrement gourmand, (Chloé)
Les réalisateurs, Chris Renaud et Yarrow Cheney ont réussi un des meilleurs films d’animation que j’ai pu voir. Il a mélangé toutes sortes d’animaux domestiqués, outre les plus habituels, vous y verrez des crocodiles, des cochons, des serpents, perruches, cochons d’Inde et bien plus encore. Gentils ou méchants, aucun ne vous décevra. Vous pouvez y emmener vos amis, vos enfants, vos parents, chacun verra le film avec ses yeux, et tous y trouveront leur bonheur;
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, juste avant le film les Studios Illumination vous offrent un court métrage avec les Minions, histoire de vous rappeler que ces personnages sont désormais leur marque de fabrique
Que vous alliez voir le film en 2 D ou en 3 D ( ce que je vous recommande vivement), en version originale ou en version française, allez-y, vous allez passez 90 minutes de bonheur total. Et c’est quand même une chose rare en ce moment!
On est certes loin d’E.T., mais c’est quand même du Spîelberg, alors, respect!
On sait bien que Monsieur Steven Spielberg n’est pas à son aise lorsqu’il s’agit de comédie, mais là on reste dans le domaine du conte, puisqu’il s’agit de l’adaptation d’un livre pour enfants signé Roald Dhal, à qui on doit aussi Charlie et le Chocolaterie, James et la pêche géante, ou encore Matilda, parmi d’autres nouvelles pour enfants adaptées pour le grand écran.
Ruby Barnhill
Sophie (Ruby Barnhill) BGGMark Rylance),
Sophie, comme toutes les nuits n’arrive pas à dormir à une heure décente. Cette nuit-là, elle aperçoit de la fenêtre de l’orphelinat où elle vit, une silhouette immense vêtue d’une longue cape et munie d’une curieuse trompette. Une main énorme s’approche et saisit la petite fille et va l’emmener au pays des géants. Mais par chance pour elle, Sophie est tombée entre les mains d’un géant peu ordinaire : le Bon Gros Géant, qui se nourrit de légumes et souffle des rêves dans les chambres des enfants, alors que dans son pays, les Géants sont bien plus grands que lui, et surtout bien plus méchants qui aiment la chair fraîche.
Penelope Wilton
Quelques jolis moments tendres, entre ce géant et cette petite fille, et un réveil quand les deux héros se rendent chez la Reine, où une scène hilarante va se dérouler, mais certes là on ne fait pas dans le raffiné ou la dentelle.
Curieux film que ce BGG, inclassable dans la filmographie de ce grand Monsieur du cinéma. A noter, pour ceux qui vont aller voir le film en famille, donc en version française, que c’est Dany Boon qui donne sa voix au BGG, interprété par Mark Rylance. Pour les fans de la série Downton Abbey, vous reconnaîtrez la reine qui a les traits de Penelope Wilton. Quant à la petite fille, c’est une nouvelle venue : Ruby Barnhill.
La vie des Tuche a bien changé depuis qu’ils ont gagné le gros lot au Loto…voici leurs nouvelles aventures.
Le premier film avait connu un succès phénoménal bien mérité. Il était donc quasi certain que nous allions retrouver cette famille hors norme pour de nouvelles aventures, voilà qui est fait avec Les Tuche 2 , Le Rêve Américain, réalisé par Olivier Baroux. La célèbre famille qui vit à Bouzolles dans le Nord va avoir envie de rejoindre Coin Coin, le benjamin, mais aussi le plus intelligent de tous aux USA où il est parti perfectionner son anglais dans la belle ville de Los Angeles. C’est là qu’il rencontre une famille richissime, dont la fille s’est entichée de lui. Il ne trouve rien de mieux que prétendre que son père est une sommité médicale dans la chirurgie esthétique.
On retrouve tous les ingrédients du 1er film, tous les mêmes acteurs : Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Claire Nadeau, Olivier Baroux, Théo Fernandez, Pierre Lotin, Sarah Stern, et d’autres encore dans ces aventures comiques qui viennent de sortir en BluRay
Si la qualité d’images est indéniable, question bonus, Pathé à joué la carte Néant, qui nous offre le film, un point c’est tout, en version sonore 2.0 et 5.1 DD
Mais, une fois encore le Blu Ray est vendu à prix mini : 9.99€ et il existe même une version au même prix avec les deux films:
Un road movie en forme de comédie, mais qu’est-ce qu’on se sent bien avec ce paysan algérien et sa vache!
Fatah (Fatsah Bouyahmed), petit paysan qui vit dans un tout petit village en Algérie n’a d’yeux que pour sa vache Jacqueline, qu’il rêve d’emmener à Paris, au salon de l’Agriculture. Lorsqu’il reçoit la précieuse invitation dans son village, lui qui n’a jamais quitté sa campagne, va se faire aider par tous les gens de son ‘Bled’ et va prendre le bateau direction Marseille pour traverser toute la France à pied, direction Porte de Versailles. L’occasion pour Fatah et Jacqueline de rencontrer un beau frère un peu encombrant (Jamel Debbouze) , un comte ruiné (Lambert Wilson), une équipe de télévision, parmi bien d’autres rencontres anecdotiques.
Le film avait déjà connu un joli succès public et avec sa version Blu Ray il va connaître un nouveau public, et c’est amplement mérité. Certes ce n’est pas le chef d’oeuvre de l’année, mais on passe 1 heure et demie de pur bonheur, avec ce film signé Mohamed Hamidi. Tous les protagonistes, vache comprise, sont formidables de justesse, et c’est un régal.
Le BluRay est en format respecté, avec deux bandes audio : 2.0 et 5.1 DD, plus une version en audio description.
Très peu de bonus : Rencontre avec Jacqueline, Dans les coulisses de La Vache, le JT de la vache, et en studio avec le créateur de la musique : Ibrahim Maalouf, plus le film annonce.
L’avantage, c’est que le Blu Ray n’est pas cher, environ 14.99€ chez Amazon
Scrat fait encore des siennes, et en fait vous allez apprendre que c’est à cause d’un gland que l’univers s’est transformé!
Oui, il fallait oser, et MICHAEL THURMEIER, le réalisateur a osé, le mettre en images, sur un scénario signé MICHAEL WILSON. Scrat l’écureuil déclenche accidentellement, comme d’habitude, une série d’événements dans le cosmos qui vont transformer et menacer le monde de l’Âge de Glace. Pour survivre, Sid, Manny, Diego et le reste de la bande vont devoir quitter leur foyer et se lancer dans une nouvelle aventure au cours de laquelle ils vont traverser d’incroyables paysages exotiques et rencontrer des personnages bien farfelus. On retrouve avec un plaisir indéniable les protagonistes des premiers volets, mais dans un monde différent, très haut en couleurs. Et pour le bonheur des petits….comme des plus grands.
Côté voix, la production a mis le paquet: Gérard Lanvin ( Manny le Mamouth), Elie Semoun (Sid), Vincent Cassel (Diego), parmi bien d’autres. C’est le film d’animation par excellence, bien que la concurrence soit rude cet été avec la production Disney (Le Monde de Dory), et celle qui arrive dans quelques jours : Comme des bêtes, par les créateurs de moi Moche et méchant. Chacun a pourtant ses chances de gagner la première place du podium, et c’est à la fin de cet été que l’on fera les comptes.
Vous vous en doutez, ce 5ème épisode de l’Age de Glace, Les Lois de l’Univers est très drôle, et va plaire au plus grand nombre. Vous pouvez prolonger le plaisir en allant voir l’exposition BluSky (du nom des studios) au Musée Art Ludique Quai d’Austerlitz, ou encore en vous rendant au Futuroscope pour voir un épisode inédit en 4D.
Bien entendu le film est projeté dans les salles équipées en 3D.
Drôle d’été dans les salles de théâtre, avec deux spectacles totalement différents, « Bigre »au théâtre Tristan Bernard et « La poupée Sanglante » au théâtre de la Huchette.
Une poupée sanglante d’après Gaston Leroux (Le mystère de la Chambre Jaune, Le Fantôme de l’Opéra) en version musicale, avec des mélodies qui pourraient être de l’époque, trois comédiens et un pianiste sur scène pour interpréter tous les 15 rôles: Charlotte Ruby, Didier Bailly, Alexandre Jerôme, Edouard Thiebaut. L’action se déroule au début des années 20 dans l’Ile st Louis à Paris, où de jeunes femmes disparaissent sans laisser de traces. Une histoire d’amour, des personnages pour le moins énigmatiques, bref quand je dis OVNI, c’est vraiment ça. La salle est pleine à craquer, qui n’est pas climatisée, et c’est la troisième pièce jouée chaque soir, c’est dire si en ces jours de chaleur, on a besoin d’un peu de frais. Qu’importe, une salle pleine qui apprécie, c’est tout ce qu’on demande au théâtre, même si certains sont nettement moins convaincus. Il en faut pour tous les goûts. Néanmoins on ne peut que saluer la troupe qui se donne à fond pendant presque 2 heures sur la minuscule scène du théâtre de la Huchette. Une mise en scène habile signée Eric Chantelauze nous permet de ne pas nous perdre entre les personnages.
Avec « Bigre » au Tristan Bernard, on est aux antipodes. C’est sans dialogues, c’est un mélange de Laurel et Hardy, Buster Keaton pour ceux qui ont toujours voué une admiration sans borne au cinéma muet.. En gros 1h20 de mines, pantomimes, avec une fois encore 3 personnages, 3 voisins au dernier étage d’un immeuble. 3 comédiens : Pierre Guillois, Agathe L’Huillier, Jonathan Pinto-Rocha. Le mise en scène est assurée par Pierre Guillois, qui a conçu ce spectacle en collaboration avec les deux autres comédiens. Il s’agit d’une succession de petites scénettes, de sketchs . Il n’a a que 2 mots prononcés pendant toute la durée de la représentation : Oh Merde. Ici encore une salle comble, avec quelques enfants, qui se régalent comme au cirque devant des clowneries. Ici encore la salle s’amuse, et certains semblent ne pas apprécier ce côté loufoque. Il est certain que si on n’est pas avertis de ce qu’on va voir, la surprise est complète et pourra trouver des fans et des détracteurs.
Ces deux spectacles sont aux antipodes, mais ce sont des spectacles auxquels on n’est pas habitués. Le premier est destiné à une clientèle plus adulte, de par le sujet, alors que le second plaira plus aux plus jeunes. Mais que ce ne soit pas restrictif, vous pouvez être jeune et adorer La Poupée sanglante, ou être dans le 3ème âge et trouver Bigre à votre goût!
La Poupée sanglante, au théâtre de La Huchette, 23 rue de la Huchette 75005 Paris
C’est du mardi au vendredi à 21h00 et samedi : 16h00 et 21h00
Prix des places:Plein tarif :25€ Tarif réduit (étudiants -25 ans) :16€ (les places à tarif réduit sont limitées à 30 par représentation) Tarif Ville de Paris :10€(valable pour les moins de 26 ans, le mardi, le mercredi et le jeudi, dans la limite de six places par spectacle, achetées le jour même au guichet et dans la limite des places disponibles. Attention, il n’est pas possible de réserver pour ce tarif)
BIGRE, c’est au théâtre Tristan Bernard, 64 rue du Rocher 75008 Paris
du mardi au samedi à 20h30 ( relâche du 9 au 14 juillet)
Réservations au 01 45 22 08 40 et http://www.theatretristanbernard.fr/
Une fois encore il faut remercier les services d’Etihad Airlines, qui propose à ses passagers de business Class ou First Class un séjour d’1 jour ou 2 gratuit(s) dans un des Palaces d’Abu Dhabi.
J’ai choisi cette année de découvrir le superbe Hôtel St Regis, à quelques mètres de la mer, avec un passage souterrain pour aller à la grande piscine et la plage.
Les photos ci-dessous vous montrent le luxe du hall d’entrée, et des chambres. La salle de petit déjeuner, pendant le Ramadan, qu’on imagine encore plus varié en période normale.
Once again we have to thank Etihad Airlines, who feers to its passengers of Business Class and First Class, one or two days in one Palace in Abu Dhabi.
I choosed St Regis Hotel, a few steps from the sea, with an underground passage to the Pool and Beach.
The pictures you will see show you how luxuous the hall is, but also the rooms and the breakfgast room. (Since the pictures were taken during the Ramadan, u can imagine how big it may be in normal season!
Hall:
One room with amenities / vue de la chambre et salle de bains:
La piscine et la plage: Pool and beach
et enfin quelques photos de ce qu’on voit de la chambre, et les extérieurs du St Regis / what u can see from you room, and exteriors of the hotel:
TOUTES PHOTOS ALL PICTURES BY / GUY COURTHEOUX /ONSORTOUPAS
Une histoire vraie, qui n’est pas sans rappeler un film français sorti l’année dernière avec Catherine Frot!
L’histoire de Florence Foster Jenkins, (Meryl Streep)très riche héritière new-yorkaise et célèbre mondaine, qui n’a jamais renoncé à son rêve de devenir une grande cantatrice d’opéra. Si elle était convaincue d’avoir une très belle voix, tout son entourage la trouvait aussi atroce que risible. Son « mari » et imprésario, St. Clair Bayfield, ( Hugh Grant) comédien anglais aristocratique, tenait coûte que coûte à ce que sa Florence bien-aimée n’apprenne pas la vérité. Mais lorsque Florence décide de se produire en public à Carnegie Hall en 1944, St. Clair comprend qu’il s’apprête à relever le plus grand défi de sa vie…
Il faut avoir vu, et surtout entendu Meryl Streep dans ce film pour comprendre ce que veut dire chanter faux. Elle qui possède une belle voix, et qui chante bien, comme on l’avait vu dans Mama Mia, a du apprendre à chanter faux, au point que c’est un mauvais moment pour nos oreilles quand elle pousse la chanson.. L’entourage se garde bien de persuader la richissime héritière de son manque de talent, soit parce qu’ils sont sourds, soit parce qu’ils entretiennent des liens d’amitiés avec elle, soit pour ne pas lui faire de peine. Lorsqu’elle recrute un jeune pianiste, celui-ci ne sait pas qu’il va devoir rejoindre le troupeau. Même la presse est achetée, prétendant que ses mini concerts dans de petites salles ont été extraordinaires. Son mari achète les journalistes, sauf un. On apprendra dans le film que Florence Foster Jenkins est atteinte d’une maladie très grave qui l’aura empêché d’avoir des enfants (entre autres).
C’est un des plus grands réalisateurs actuels, Stephen Frears qui a pris cette histoire en mains, et l’a mené sur les grands écrans avec brio. Le duo Meryl Streep / Hugh Grant fonctionne à merveille, et celui qui joue le rôle du pianiste Cosmé McMoon , Simon Helberg est d’une justesse prodigieuse. Il apporte la pointe d’humour nécessaire à cette histoire somme toute tragique. Nombre de scènes sont touchantes et le trio d’acteurs est vraiment parfait.
N’ayez quand même pas trop peur, elle ne chante pas pendant tout le film, mais certains moments comme le concert de Carnegie Hall vont vous transporter sur une autre planète. Juste pour info, le concert qui a eu lieu, se déroulait le lendemain d’un concert de Franck Sinatra, et c’est l’enregistrement le plus demandé de toutes les archives de ce grand music hall!