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Cent ans plus tard, retour du Cid à Garnier avec Roberto Alagna dans le rôle titre.

Le Cid / Massenet - Roubaud Le Cid / Massenet - Roubaud

Tout le monde connaît Le Cid, dans la version de Pierre Corneille, mais peu connaissent l’Opéra de Massenet, même si on retrouve certains vers de Corneille, comme « Ô Rage, Ô désespoir….. », ou « Rodrigue as tu du coeur…. » pour ne citer que les deux plus connus. L’Opéra fut créé en novembre 1885, sur un livret d’Adolphe d’Ennery, Louis Gallet et Edouard Blau, d’après l’oeuvre de Pierre Corneille, et ne fut présenté que deux fois depuis, la dernière étant en  1919. C’est dire si les airs ne sont pas très connus du public. Cette production de l’Opéra de Marseille, qui date de 2011, avec une mise en scène assez classique de Charles Roubaud ne se déroule visiblement pas au XIème siècle comme la pièce. Elle se déroule au XXème siècle, avec des décors très art nouveau, des costumes plutôt franquistes. Pourquoi ce retour du Cid? Il ne faut pas oublier que Placido Domingo avait enregistré Le Cid, ce qui l’avait remis un peu à la mode. Et cette fois, c’est un autre ténor, et pas n’importe lequel qui reprend le rôle de Rodrigue : Roberto Alagna, qui fait ainsi ses débuts à l’Opéra Garnier. C’est peut-être pour cela qu’il s’est beaucoup donné lors de la Générale, alors qu’il avait de fortes allergies, comme on nous l’avait annoncé. Inutile de dire que celui qui est LE ténor français est prodigieux, même s’il n’apparaît qu’assez peu dans les deux premiers actes, et qu’il montre sa puissance ensuite.

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C’est une fois encore Michel Plasson qui dirige l’orchestre avec un talent indiscutable , et tous les protagonistes sont d’une totale perfection dans le choix qui a été fait pour leur rôle. L’Infante ( Annick Massis), possède une voix cristalline, Chimène ( Sonia Ganassi)  est excellente dans son jeu d’actrice, qui nous étonne aussi par sa tessiture. Côté masculin, aucun reproche, que ce soit Don Diègue (Paul Gay) , le roi (Nicolas Cavalier) ou le compte de Gormas (Laurent Alvaro), on pourrait penser que Massenet avait écrit pour eux. Les chœurs ne doivent pas être en reste: nombreux sur scène, masculins ou féminins, ils ont une puissance importante que l’on découvre dans quasiment tous les actes.  De grands moments, de grands duos, une partition que j’ai découverte avec un grand plaisir. Ce Cid à l’Opéra Garnier fera certainement l’unanimité auprès du public qui aura eu la chance de trouver une place.

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TOUTES LES PHOTOS @ Agathe Poupeney   Opéra de Paris

Représentations à l’Opéra Garnier :

les 30 Mars, 2 Avril, 6 Avril, 9 Avril, 15 Avril, 18 Avril et 21 Avril à 19h30 et le 12/ Avril à 14h30

Durée du spectacle : environ  2 h 50

TARIFS : 25€, 45€, 70€, 120€, 190€, 210€
27 mar, 18 avr : 25€, 49€, 77€, 132€, 209€, 231€
30 mar, 6 avr : 25€, 40€, 63€, 108€, 171€, 189€

Réservations: aux guichets , mais j’ai bien peur que ce soit complet pour toutes les représentations, guichets Opéra Bastille (de 14h30 à 18h30 du lundi au samedi) et opéra Garnier (de 11h30 à 18h30 du lundi au samedi et une heure avant les représentations)

Deux extraits avec Roberto Alagna dans le rôle du Cid

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Cela fait bien longtemps que je n’avais pas ri autant. Merci !

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Il y a des choses que j’adore en écrivant ces petites chroniques de spectacles. Généralement je ne sais rien de ce que je vais voir, j’évite de lire ce qui est paru, même si cela s’avère difficile dans certains cas. Je veux avoir le plaisir d’une découverte totale, sans aucun préjugés. Et dans le cas de cette pièce, tout ce que j’en savais, c’est que c’était une prolongation, et rien d’autre. Et le moins que je puisse dire, c’est que je ne suis pas déçu d’être venu au Palais des Glaces pour découvrir cette comédie co-écrite par Jean Franco et Guillaume Mélanie. j’aurais quand même pu me douter que les auteurs de « Lady Oscar » ou de « Panique au Ministère », deux triomphes pour Amanda Lear , allaient me faire rire. Mais peut-être pas à ce point là.

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Ce soir, Lisa Barland, (Maud Le Guénédal) une femme d’affaires endurcie, doit recevoir des invités de marque, et comme toujours dans ces cas là, elle a recours aux services d’un escort, qui joue son petit ami pour la galerie. Mais ce soir, l’escort n’est pas disponible, et ce sera sa bonne à tout faire (Marie-Aline Thomassin) qui va essayer de sauver la situation, en demandant à un des ouvriers ( Jean Franco)qui fait des travaux dans son appartement de jouer les escorts. Celui-ci accepte la proposition, mais rien ne se passe vraiment comme prévu. Le couple qui arrive est pour le moins bizarre, Monsieur (Olivier Till)  est plus qu’efféminé, Madame (Juliette Poissonnier) est  pour le moins boudeuse. Tout serait encore facile s’ils ne s’invitaient pas à dormir. Je ne vous raconterai pas la suite, ce serait dommage de gâcher des crises de rire!

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Un des deux co-auteurs (Guillaume Mélanie) joue aussi dans la pièce le rôle du second ouvrier, mais il ne se contente pas de cela, il assure aussi la mise en scène. Et c’est là aussi une mécanique qu’il semble maîtriser totalement. Pas un seul moment creux, pas un moment de faiblesse. On rentre dans le tourbillon, avec tous les protagonistes sur la scène. La bonne avec son accent du Sud est- bien loin du Madame est servie’, comme le chef d’entreprise qui en fait des tonnes dans son rôle si gay, alors que sa femme, joue les ronchons à la merveille (il faut dire qu’elle doit aimer s’enlaidir, c’était déjà le cas dans Mais Qui Est Qui? que j’avais vu l’an passé). Quant aux deux rôles principaux on y croit totalement.

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Une heure et demie de rires quasi ininterrompus, voilà exactement ce qu’on demande quand on va voir une comédie. Sans vouloir un instant démériter des comédiens de la troupe actuelle, je suis certain qu’avec un nom connu en haut de l’affiche, cette pièce  pourrait rester plusieurs saisons à l’affiche de théâtre. Allez donc en juger par vous-même, et donnez moi votre avis!

POUR COMBIEN TU M’AIMES? c’est actuellement au Palais des glaces du Mardi au samedi à 20h30

Prix des places: de 23 à 37€ (frais de location inclus), tarifs réduits chômeurs et étudiants : 10€ (le soir même en fonction des places disponibles)

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TOUTES LES PHOTOS : @FABIENNE RAPPENEAU

 

la bande annonce :

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Les articles se poursuivent :

http://www.onsortoupas.fr/la-collection-officielle-claude-francois-volume-26/

 

Le nouveau numéro n’est pas le meilleur de cette collection, non pas que la qualité des chansons soit mise en cause, mais par manque de bonus.

Les titres en anglais sont de nouvelles orchestrations, et deux d’entre elles sont de toute splendeur: My Way, bien entendu, mais surtout My World Of Music, en version symphonique qui est une pure merveille. Dommage que cette version n’existe pas avec le texte en Français ( Tenez messieurs les producteurs….voilà une idée, un remix symphonique de certains des plus grands titres de Claude François en Français….Il y a assez de titres ‘lents’ qui mériteraient bien ce traitement! Vous voulez des idées, n’hésitez pas , les fans et moi-même ne sommes pas à court d’idées, même si une orchestration symphonique a un coût….certainement élevé!

 

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On ne peut pas dire que le N° 25, le premier album de Claude François dans la langue de Shakespeare possède de véritables atouts, les 12 titres de cet album ont déjà été plusieurs fois réédités en CD, aucun inédit! les titres sur le CD sont dans l’ordre du LP sorti en France, avec en Face 1 le 1er titre : So Near and Yet so Far, alors que l’album était inversé pour la vente en Angleterre (mais facilement trouvable sur le territoire français, avec le visuel verso en recto et vice versa. D’ailleurs une des rééditions en CD respecte cette pochette que voici :

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La pochette anglaise est recto, fond clair et verso fond brun, alors que la pochette française est recto : fond brun et verso fond clair. Deux titres bonus, que l’on retrouve aussi sur bien d’autres compilations ou semi intégrales des titres en anglais, comme « I’m Leaving for the last time » et » Don’t play that song again », le premier titre n’ayant jamais été enregistré en français, alors que l’autre est la version anglaise de « La solitude c’est Après ». Il est à noter que les pochettes des LP de l’époque n’avaient pas le sigle Flèche, vu que les disques étaient EMI!

 

En revanche, si la pré-annonce du prochain N° (le 26) s’avère exacte, on devrait avoir 10 titres bonus, vu que l’album « Le Monde Extraordinaire de Claude François’ n’avait alors que 12 titres!

 

 

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Ainsi ce N° 24 avec l’Album : ‘Pour les jeunes de 8 à 88 ans’ second album destiné aux enfants, sorti en 1976, avec 12 titres très courts dont Sale Bonhomme, et dans ce N°24, des inédits qui ne plairont qu’aux vrais fans, puisqu’il s’agit de maquettes des chansons de l’album, plus deux titres des Clodettes ( ah bon! ….ce sont des chansons de Claude François?? ok pour Viva America, dont il a écrit les paroles!!??, Mais bon que viennent faire ces titres sur l’intégrale Claude François? Alors pourquoi ne pas mettre tous les titres de tous les 45 tours édités chez Fléche??. Dernier des bonus, un duo avec Annie Cordy sur Une chanson française, vraisemblablement tiré d’une émission des Carpentier. Il ne reste plus qu’un seul album en français dans la collection : le premier album destiné aux enfants. Mais ce ne sera pas le prochain numéro, mais le suivant, le 26!

 

 

Quelle bonne surprise que ce N° 23….avec deux titres bonus introuvables!

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Une fois n’est pas coutume, voilà un des meilleurs numéros de la collection officielle Claude François, et ce, à deux titres. Tout d’abord, c’est un des plus beaux albums de CloClo, avec beaucoup de titres trop peu connus, et surtout avec de vrais bonus. Tout d’abord les Face B des deux 45 t 2 titres (les 2 premiers de l’idole: la face B de C’est de l’eau, c’est du vent : Aïda ‘ sur une musique adaptée de Verdi et Gounod, et la face B de Le Monde st grand les gens sont beaux : C’est un départ, là aussi tiré d’un air traditionnel, mais adapté. Et ces deux titres en espagnol, que j’ai découvert : Agau es viento (c’est de l’eau, c’est du vent…) et Toda via, no es un Adios (c’est un départ). On nous affirme que ces deux titres seraient restés dans les charts américains plus de 34 semaines. Les masters étaient au Vénézuela depuis 1971, alors qu’ils avaient été enregistrés en Mars 1971 à Paris.

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Vous comprenez maintenant que ce N° 23 se doit de figurer dans la collection de tous ceux qui avaient apprécié Claude François.

Espérons que nous aurons d’autres bonnes surprises dans les 7 dernières parutions:

 

Voilà  le volume N° 22 de l’Intégrale des albums studios de Claude François. Ce sont des tubes de l’année 1965 qui vous sont offerts.

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Parmi les titres les plus connus: Donna Donna, avec pour ceux qui n’avaient pas acheté l’intégrale des 45 t en CD des années Philips la version en japonais, qui reste quand même un introuvable ( ou qui était difficile à trouver jusqu’à aujourd’hui). C’est malheureusement le seul bonus de ce N° 22.

 

 

Voilà  le Numéro 21 de la collection officielle qui devrait vous offrir l’intégralité de ses titres en studio.

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En fait il y a peu de chances que cette intégrale le soit vraiment, compte tenu des titres en langue étrangère (espagnol, anglais, japonais) et des titres inédits que l’on peut quelquefois trouver sur Internet. Mais peut-être que certains droits ne sont pas disponibles, que certains masters soient perdus. Ce numéro 21 vous offre les titres de 1969, avec le titre qui selon moi est un des plus beaux enregistrés par l’idole: UN MONDE DE MUSIQUE. En fait tout l’album est superbe, qui est peut-être un des moins connus, avec des titres comme CHERCHE, Mon Coeur est une Maison Vide, Roule, Rêveries ou Les Moulins de mon Coeur. et deux titres inédits que l’on avait pu entendre pour la première fois sur une compilation CD en 1994 : Ne me Demande Pas L’impossible et Reviens Moi Vite.

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Si vous ne possédez pas encore cet album, n’hésitez pas une seconde, la qualité de l’enregistrement et le son du CD sont magnifiques.

Rendez-vous sur cette même page dans une quinzaine de jours pour le N°22.

 

Vous pouvez retrouver les parutions de 1 à 20 sur ces liens :

 http://www.onsortoupas.fr/claude-francois-la-collection-officielle-lintegrale-de-ses-album-studios/

http://www.onsortoupas.fr/claude-francois-la-collection-officielle-lintegrale-de-ses-albums-studios-vol-11et12et13et14et15/

http://www.onsortoupas.fr/claude-francois-la-collection-officielle-lintegrale-de-ses-albums-studios-vol-16-17-18-19-et-20/

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Le Paradis latin, c’est une sorte d’assurance pour une bonne soirée, avec une bonne table et un bon spectacle.

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L’histoire du Paradis Latin ne remonté pas à hier, puisque la structure des lieux est l’oeuvre d’un certain Gustave Eiffel, dont la construction date de 1887, et l’inauguration de 1889. Bon, certes il y a eu des hauts et des bas, avant que Jean-Marie Rivière ne découvre cette pépite en 1977 et en fasse un cabaret à la mode. C’est en 1995 que Sidney Israel, avec son fils Harold, devient le propriétaire de cette superbe salle, et offrira de nombreux changements et spectacles qui se renouvellent régulièrement. C’est la Revue PARADIS A LA FOLIE, qui est actuellement offerte aux spectateurs, une revue toujours haute en couleurs, avec pour point culminant le fameux French Cancan, que les touristes du monde entier nous envient, et que très peu de cabarets montrent dans sa perfection. 

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Mais une soirée au Paradis Latin, c’est avant tout un dîner, et c’est là le point fort du Paradis. Pour y avoir dîné de nombreuses fois, je dois dire que cela frise la perfection. Trois menus différents, tous comprenant 1/2 bouteille de vin et 1/4 bouteille de Champagne par personne: Pour vous donner une idée, le menu le moins cher vous propose deux entrées dont un feuilleté aux crevettes, et une fricassée de volaille ou un pavé de saumon. Celui à 160€  offre au choix en entrée escargots , foie gras ou saumon fumé (excellent) et en plat 3 choix dont un Chateaubriant qui vous arrive à la cuisson demandée et qui n’est pas de taille échantillon, bien au contraire. Je ne mentionne pas les desserts, mais ils sont exquis. ¨Pour 30€ de plus vous avez aussi le menu Prestige avec en entrées tartare de dorade ou mille-feuille de crabe, puis en plat Tournedos Rossini, Pavé de Cabillaud ou Noisette d’Agneau. Bien entendu vous pouvez choisir d’autres vins que ceux proposés au Menu, et d’autres marques de Champagne dont un Veuve Cliquot Rosé  ou un brut Ruinart. Le service est rapide, les serveurs d’une amabilité rare, qui prennent la température de satisfaction, et qui sont toujours très attentifs. La brigade est aussi une des attractions avant le spectacle, une sorte de signature Paradis Latin. Rien que ces petits détails font que la soirée est agréable.

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Parlons un peu du spectacle, dont la meneuse de revue est Vanina, et où on retrouve un trapéziste, Christopher, qui pourrait faire partie des décors, vu qu’il me semble être là depuis des siècles. Vous aurez aussi un autre numéro de music hall avec Angelo Balland et son numéro d’acrobatie sur vélo à une roue. Mais ce qui intéresse vraiment le public, ce sont les tableaux de cette revue: Le prologue tout d’abord, avec les roses, suivi de la chanson de la brigade où les serveurs montent sur scène comme il est de coutume depuis la réouverture des lieux. Les tableaux se succèdent, et on notera le superbe French Cancan, qui reste un des grands moments de la soirée, et surtout le final en apothéose avec le blanc comme maître mot. Lâcher de ballons pour finir le show, et on sort ébloui. Mon petit bémol, c’est que l’humour se résume à la Brigade. J’aimais bien le côté décalé, les petits clins d’oeil à d’autres horizons, un mélange savamment dosés de jolies filles, de beaux garçons, de créatures sans sexe ou trop sexe, la version actuelle ne nous proposant que de belles filles et de beaux danseurs, sans le côté décalé que j’aime tant. 

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Les dîners spectacles débutent à 20h00, et le tout se termine aux environs de 23h00.

Tarifs: dîner spectacle : 130€, 160€ ou 190€

La revue seule avec Champagne (1/2 bouteille par personne) : 90€. spectacle seul sans consommation : 65€

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Photos @ParadisLatin : Laurent Baheux, Denis Boulanger, Marie-Sophie Tékian, Isshoga

Réservations : 01 43 25 28 28  et  : http://www.paradislatin.com

 

la bande annonce : ‘certains numéros peuvent avoir changé, la direction changeant régulièrement les tableaux

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La perfection existe en voyage aérien

J’avais déjà testé différentes compagnies aériennes , généralement en business class, pour des voyages vers les Etats Unis, et vers l’Asie, ou encore vers l’Amérique Centrale ou l’Amérique du Sud, avec différentes compagnies, comme United Airlines, Lufthansa, Thai Airways, Emirates, pour n’en citer que quelques unes. J’étais un adepte des miles collectés avec une même alliance de compagnies aériennes, et je le reste toujours, payant mes billets généralement au tarif éco, et en utilisant tous les miles acquis pour les surclassements. C’est ce qui m’avait fait choisir Qatar Airways au départ, qui proposait des miles avec l’alliance avec laquelle je suis lié.  Dans ce cas, je me rends sur le sites des compagnies, m’inscris aux newsletters, afin de bénéficier des différentes promotions proposées. Bien m’en a pris, j’ai réussi à trouver un billet AR à moins de 1500 euros en Business Class, une affaire qui ne peut pas se rater!

Ces promotions se font de manière aléatoire tout au long de l’année. Il y en a une au moment où j’écris ces lignes, et généralement ce sont des ventes flash sur 3/4 jours uniquement.

Parlons maintenant du voyage. Comme pour toutes les compagnies au monde, à l’aéroport de départ, un guichet minimum est réservé aux voyageurs First , et deux pour la Business Class, donc l’attente au guichet lorsqu’on arrive dans les temps, est quasi inexistante. Premier bon point, l’accueil est chaleureux, le personnel sympathique et non affable! Le temps d’enregistrer bagages et confirmer le siège choisi lors de la réservation sur Internet est très court. Direction donc les salons d’attente situés dans l‘aérogare  1 de Roissy CDG. Un coupe file vous permet de passer par un circuit spécial vous évitant toutes les attentes aux douanes et aux vérifications des bagages cabine.

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Aucun retard au départ, sitôt arrivé dans l’avion, on est impressionné par la propreté des lieux, les sièges sont parfaits, et la coupe de Champagne (sauf erreur, millésimé) arrive avec une hôtesse des plus souriantes. Ici encore la petite attention: outre la sempiternelle petite trousse de voyage offerte ( dentifrice, peigne/brosse à cheveux, chaussons, bandeau pour les yeux, ear plugs), Qatar vous offre un pyjama!! Qui plus est: superbe, en différentes tailles. Second point positif.

Aucun retard au départ, et aucun retard à l’arrivée à l’escale de Doha. Entre-temps  un service attentionné en tous points, des repas comme je pensais ne plus en voir  en classe affaire, et là encore une grande différence pour le moins appréciable. Inutile de vous décrire le repas, qui doit changer très régulièrement. Les Champagnes, comme les vins sont tous millésimés, grands crus, Français, Australiens, Italiens, Allemands, il y en a pour tous les goûts et on vous propose même de goûter chaque cru pour que vous puissiez être certain de faire le bon choix. 

La suite est du même acabit: les mots d’ordre doivent être : Privilège, Qualité, Sourire.  Côté divertissement, tellement de choix que cela en devient difficile, du film familial, pour enfants, aux derniers succès cinéma, qui ne sont pas encore disponibles en DVD, des jeux, tout cela sur un écran de belle taille. Le voyage est quand même long, nous avons un pyjama  autant en profiter, il suffit d’appuyer sur une touche de la télécommande pour que le siège se transforme en lit. Oreiller, couverture, le repos est quasi assuré, et on vous réveillera en douceur avec des petites lingettes chaudes, avant un snack en prévision de l’escale.

Et là encore, un nouveau monde, un nouveau luxe pour une compagnie aérienne. A l’aéroport de Paris, on vous a remis un Boarding Pass différent de ceux utilisés en classe éco, qui vous donne accés à un Terminal réservé entièrement aux deux classes Business et First!

Un bus vous y emmène ( l’aéroport n’est pas encore totalement terminé). Un hall d’accueil immense, au rez de chaussée une boutique avec tous ce que vous pouvez désirer en Duty Free, et des escaliers mécaniques ou des ascenseurs pour aller au premier…..

A droite les First, à gauche les Affaires, des espaces restaurations  grands comme une gare ferroviaire parisienne. Plusieurs possibilités de repas vous sont proposés, du snack/Petit déjeuner, au repas complet, cuisine traditionnelle, asiatique, italienne… un bar qui vous sert ce que vous désirez, gratuitement, Champagne compris.

Vous pouvez avoir envie d’une douche, pas de problème, des cabines sont prévues, serviettes, nécessaire de toilette sur demande, de quoi se rafraîchir après ces quelques heures de vol. Vous avez un espace massage, avec des sièges/coques électriques qui vous massent pendant une vingtaine de minutes… Vraiment, la surprise est de taille, tous ces détails sont là pour que vous vous sentiez au mieux. Mais les bonnes choses ont une fin, re-départ vers l’avion qui nous emmène vers Phuket.

Cette fois, la surprise n’existe plus, mais on vous offre quand même un second pyjama, au cas où vous auriez perdu le votre! Pour ce voyage vers Phuket une escale technique est prévue à Kuala Lumpur, c’est le mauvais point. Il en fallait quand même un, Mais si vous décidez de vous arrêter à Bangkok, il n’y a pas d’escale entre Doha et la capitale Thaïlandaise. Si vous dormez, vous n’avez même pas besoin de vous réveiller vu que vous ne quittez pas la cabine. Je ne vais pas répéter le luxe des repas et des boissons, rien n’a changé.

Arrivé à l’aéroport prévu, et à l’heure (enfin) un accés réservé est prévu pour éviter les attentes à la douane, et enfin, livraison très rapide des bagages. Que demander de plus. Un voyage dans le luxe jusque dans les plus petits détails. On a presque envie de repartir, juste pour le plaisir, mais bon, on est en Thailande…pour quelques jours, alors profitons en!

Cet article a été écrit en 2012, la compagnie ne possédait pas encore d’appareils A380.

Un nouvel article devrait paraître dans les semaines à venir, avec des détails sur la classe affaires en a 380 et le nouveau terminal.


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UN SANS FAUTE……LA CLASSE DIAMOND A REÇU LE PRIX DE MEILLEURE CLASSE FIRST AU MONDE….BIEN MÉRITÉE

First thing First, commençons donc par le départ. La veille du départ un SMS m’annonce l’arrivée du chauffeur, avec son nom et son tél à l’heure demandée lors de ma réservation.

Et effectivement le lendemain une superbe limousine se gare devant ma porte avec une quinzaine de minutes d’avance. Vu que je suis prêt, il ne me reste qu’à descendre. Le chauffeur s’occupe de mes bagages dès mon arrivée à la porte et s’en occupe. J’apprends que la route est très chargée parce que nous sommes en plein salon du Bourget, mais que nous serons dans les temps. Effectivement nous devons faire des détours avant de trouver l’autoroute, vu que la majorité des axes est surchargée.

Arrivée au terminal 2 de Roissy Charles de Gaulle, aucun problème. la voiture s’arrête au plus prêt de l’enregistrement, et s’il y a foule en classe éco, First (Diamond) et Business (Pearl) sont dans l’attente des passagers qui vont s’enregistrer. Inutile de dire que le personnel au sol est d’une amabilité rare, qui s’enquiert de tout et enregistre mes bagages jusqu’à ma destination finale: Pukhet (Thailande) avec un stop de deux heures, prévu à Abu Dhabi. Avec ma carte d’accès à bord, on m’offre une invitation pour visiter le nouveau et luxueux salon Etihad, pour les passagers Premium.

Alors que généralement ces salons sont pleins , surprise, peu de personnes semblent vouloir profiter du confort  de ce salon. Choix de petit déjeuner, servi à table, ou tout autre plat sur leur petite carte. Et pour les amateurs de Champagne, aucun souci, les bouteilles attendent notre bon plaisir. C’est vraiment à noter, parce qu’il est très rare de trouver du Champagne dans les Lounge Business Class. De plus c’est un millésimé, qui s’accommodera parfaitement avec une petite assiette de fromage, puisque j’ai fini mon petit déjeuner depuis quelques heures.

Voilà qui met en forme avant de me diriger vers l’avion en temps et en heure.Le personnel de bord m’accueille par mon nom, se présente comme étant le Food and Beverage Manager, qui va s’occuper de moi pendant tout le vol, et qui me propose immédiatement la boisson de mon choix. Une fois encore ce sera un grand cru millésimé, Bollinger. Les connaisseurs apprécieront!! Le temps que cette charmante asiatique s’éclipse, je découvre la cabine . Nous sommes choyés, avec une porte qui se ferme si on veut être tranquille, un mini bar, et déjà posé sur le rebord, le menu, avec quelques chocolats, la trousse Amenity Kit (signée Swarowsky) avec tout ce que l’on peut désirer, échantillons de produits de beauté, , et une autre pochette avec le confort Plus : chaussettes, et chaussons noirs, bandeau pour les yeux. Un petit mot de bienvenue personnalisé est ajouté à tout cela. On se croirait revenu à la grande époque des hôtels de luxe. Luxe et raffinement semblent être les maîtres mots.

Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes si’il n’y avait pas eu la manifestation au Bourget, qui retarde notre décollage de près d’une heure et demie, voire deux heures, pendant lesquelles on nous offre encore à boire et malheureusement rien à se mettre sous la dent, puisque nous sommes au sol. Mais on ne peut rien reprocher à la compagnie.  Enfin décollage et le bonheur continue avec le service qui débute assez vite, ce qui est normal vu l’attente au sol.

Juste pour réveiller vos sens voici les différents menus et cartes des vins. Inutile de dire que tout ce que je consomme est de première qualité. Pour ceux qui attendent du caviar….il n’y en a pas. La cuisine est faite à l’avant de la cabine, et à la demande. Au menu choisi, quelques Mezze, puis un sorbet pomme suivi d’un filet de sea bass, et comme de bien entendu quelques fromages et des desserts variés. On pourra toutefois regretter que le menu ne soit pas traduit en français. C’est vrai, si je ne parlais pas anglais qu’aurais-je fait??

Le top du top c’est que Etihad possède une machine Nespresso et que le café est des meilleurs. Et si vous demandez un Cappuccino, c’est un véritable délice, servi avec des madeleines bien chaudes!!

Autre top, ce sont les toilettes. Généralement on peut à peine se retourner pour se laver les mains, ici c’est une salle de bal (bon ok , j’exagère,) mais disons que c’est la taille d’une salle de bains, environ 3 voire 4 fois la taille habituelle de celles-ci dans un avion.

Coté distractions en vol, une centaine de films, de jeux vidéos et même une connexion gratuite à internet pour la classe Diamond! J’en profite pour revoir un 20ème fois Les Miserables avec Hugh Jackman, puis quelques épisodes d’une série géniale, Downton Abbey, avec des épisodes non sortis en DVD, ceux de la saison 3!

aperçu des toilettes

A peine le temps d’une petite sieste, et nous voilà arrivés à Abu Dhabi avec prés de deux heures de retard sur l’horaire….donc adieu le Lounge First, j’ai le temps d’acheter quelques cigarettes hors taxes (5 minutes montre en main) avant de prendre le prochain vol, en direction Bangkok….cette fois pour tester la classe affaire (Pearl), mais il me faut courir dans les halls pour arriver dans les temps.

à suivre avec le vol Abu Dhabi Bangkok en Pearl, puis Bangkok Pukhet en éco sur Bangkok Airways….puis le séjour….et finalement le retour!

 

 

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Enfin arrivé, le chauffeur de l’hôtel m’attend à l’aéroport. Une grosse vague de chaleur me tombe dessus sitôt sorti de l’aéroport. Le temps est peut-être couvert, il fait quand même très beau. Il faut quand même se souvenir qu’à Paris, on dépassait difficilement les 14° et qu’ici , on frise les 35!

C’est la deuxième fois que je reviens au Pacific Club Resort à Karon Beach (voir leur site : http://www.pacific-club-phuket.com/) sur l’Ile de Phuket. J’avais demandé à avoir une chambre au dernier étage (pas très haut, c’est le 3ème, c’est un mini studio avec un balcon et vue sur la mer. Juste au dessus de ma chambre: la piscine de l’hôtel. L’accueil est vraiment comme dans mes souvenirs, le personnel toujours souriant, charmant et me précise  que la chambre est telle que je l’avais demandée.

J’avais loué un scooter auprès d’une location indépendante (http://last-phuket-rentacar.com) managée par un français, et ce dernier m’attend avec mon scooter que je vais garder pour toute la durée du séjour. J’avais tout prévu, payé à l’avance par Paypal, préparé une photocopie de mon passeport, et un dépôt en cash. Les formalités sont rapides , mais j’apprends quand même que je ne serai pas en règle, car une nouvelle loi ou décret, datant de quelques jours oblige les ressortissants français à posséder un permis de conduire international et non plus le permis français. C’est bon à savoir pour l’an prochain.

A ce propos, j’ai souvent entendu qu’il est très dangereux de rouler sur les routes de l’île. C’est vrai, certes, mais il est certain que déjà rouler à gauche est un handicap, et qu’il faut faire très attention à l’état des routes, donc en roulant à une vitesse normale sans faire de folie, on peut très bien s’en sortir et ce fut mon cas. Il faut avouer aussi que conduire un scooter de 110cc en boite automatique est d’une simplicité redoutable, même pour un néophyte.

Donc, le décor est planté pour les jours à venir. Le temps de ranger mes affaires, de m’induire de crème solaire et hop, prêt pour le premier bain, et retrouver le matelas à l’ombre que je chérissais tant.

La piscine de l’hôtel est vraiment un endroit parfait. Calme, peu de monde, pas de gosses braillards, soleil, piscine d’eau salée, a quelques mètres de ma chambres, ce qui fait que lorsque la soif se fait sentir je descend quelques marches pour avoir de l’eau bien fraîche. Le personnel de la piscine est toujours aussi charmant. Cette année ce sont  deux jeunes birmans au sourire désarçonnant qui se relaient de midi à l’heure du coucher de soleil. Un seul geste et ils vous apportent ce dont vous avez envie, que cela soit pour étancher la soif ou pour une petite faim.

Connaissant bien les us et coutumes de Karon, je vais souvent vers Patong Beach faire mes courses dans un immense Mall : fruits, boissons, et autres crackers ou trucs à grignoter. J’aime aussi quelque massage, une heure coûte environ 300 bahts ( 7€50) si massage à l’huile, moins si on prend le massage traditionnel. Vous choisissez la personne qui vous masse, comme ça pas de surprise.

Le scooter me permet de faire quelques visites dans l’île, dont l’une des plus intéressantes, par temps couvert est la montée vers le Big Buddah. J’avais prévu de visiter quelques uns des plus beaux resorts de l’ile, mais quelques imprévus ont fait que tout cela est annulé, et, je l’espère reporté  à mon prochain voyage.

la plage de Karon ci dessus et ci dessous les nombreux instituts de massage

 

La montée vers le Big Buddah se fait obligatoirement avec des moyens de locomotion autre que la marche, il y a plusieurs kilomètres de montée, et à certains moments en pente rude, donc le scooter est l’idéal. Cela vous permet, aussi, et ce n’est pas négligeable de vous arrêter pour faire quelques photos d‘éléphants et d’éléphanteaux, ou de faire une petite promenade à dos d’éléphant. Il y a aussi un jardin aux oiseaux pour ceux  qui ont envie de couleurs chatoyantes. Côté animaux, j’ai quand même photographié un drôle de papillon en plein jour sur un des murs à côté de la cascade de la piscine de l’hôtel.

Big Buddha

Vue de Karon

Coté restauration, j’ai testé nombre de restaurants recommandés par TripAdvisor, mais j’ai été généralement déçu par leurs conseils. A se demander si les personnes sont vraiment venues dîner dans les endroits recommandés. Toutefois je garde d’excellents souvenirs d’au moins deux des restaurants préconisés : Le premier , c’est le Red Onion, dans la rue principale de Karon, Patak Road, et l’autre c’est l’Elefant. Là méfiez-vous: ils sont deux, le premier, face au tempe, n’est pas le meilleur. L’autre se situe à 300/400 mètres de là, dans la même rue, toujours Patak Road, c’est un restaurant avec un petit jardin. Ces deux restaurants sont vraiment bons, les plats sont copieux et il n’est pas rare de devoir faire  la queue pour dîner si vous arrivez aux heures ‘touristes’. La fin de service est toujours plus calme; Vous dînez, un plat + un légume, ou riz ou nouilles sautées et une boisson, bière pour environ 200 bahts (5 Euros) par personne, et je vous garantis que vous n’aurez plus faim ensuite. Les deux restaurants offrent en majorité des plats locaux, mais aussi des spécialités internationales, le choix est ample, et c’est facile pour qui ne parle pas thaï ni anglais: : au Red Onion, la carte est en 5 langues, avec dans ces deux restaurants des photos des plats. Si vous voulez faire une folie, il vous reste aussi la solution du steak house. le meilleur de l’ile si on en croit les commentaires est à Kata Beach, la ville la plus proche de Karon, genre 3 mns en scooter. Il s’agit de  Horn Grill,  2/37 Kata Plaza, Kata Road à Kata Beach. Là nous ne sommes pas du tout dans la même gamme de prix, on est plus proche des 30€ par personne. Leur viande est absolument fabuleuse, mais leur vin au verre est imbuvable. Donc, à moins d’être grand seigneur, ou d’avoir un budget illimité ou d’être 2 ou 3, oubliez le vin. Curieusement, le soir où j’y suis allé , sur 5 tables, 4 étaient occupées par des français.

Jouons les touristes: Je réserve une excursion d’un jour vers PhiPhi Island, avec quelques arrêts en route. Voilà la pire des idées que j’ai pu avoir . Certes on fait du bateau, entassé, seul non russe avec un couple venu de Singapour dans  un groupe de 55 russes. Inutile de préciser que le guide ne connaissait que quelques bribes d’anglais. Jolis paysages, jolies vues, un arrêt repas sur PhiPhi, voilà la visite de l’ile. Entre temps on aura aperçu l’ile aux singes, et l’ile où a été tourné le film La Plage avec Di Caprio. Le pire arrive au dernier arrêt. Une ile minuscule où il n’y a rien à rien à faire hormis sortir son porte monnaie pour avoir le droit de s’asseoir au soleil ou boire un verre qui vaut 10 fois le prix que l’on paye à  Karon!! A déconseiller fortement.

En revanche autre activité: la pêche au gros. Là c’est un déluge de thons que nous avons péchés, d’après le capitaine du bateau, il est rare de prendre autant de poissons. Nous étions 6 sur le bateau , dont deux malades ( mal de mer ou suite d’une nuit trop arrosée? je ne le saurai jamais) qui n’ont fait que nous regarder. La journée la plus géniale du séjour! Juste pour ceux qui vont là bas. Les meilleurs prix pour ce genre d’activité sont à Karon, juste à côté du ‘Circle’ (le rond point). C’est vraiment formidable, mais il faut avoir de la chance : Ne pas être trop nombreux, et que les poissons veuillent bien avaler l’hameçon. Je vous conseille le Sommai Fishing Tour (sommaifishingtour.com)

 

Voilà pour les bons plans, pour ceux qui aiment les marchés de nuit, les vendredis et samedis soirs, il y a un marché conséquent sur la place devant le temple en haut de Patak Road, où vous trouverez tous les souvenirs si vous ne vous arrêtez pas à Bangkok. Chapeaux, tee shirts, fringues, objets de toutes natures, Tiger Balm (baume du tigre, avec différents parfums) et des spécialités culinaires du coin cuites devant vous à la demande. Quand on sait marchander les prix, on peut faire quelques affaires.

Sinon, le mieux c’est d’aller à Bangkok, où vous trouverez tout ce que vous désirez. Un conseil? Tout simple. Vous voulez une bonne adresse de tailleur? en 24 heures , Bauman Tailor sur Surawong Road, vous fait costumes chemises à des prix abordables. Ce sont de vrais Thaï et leur réputation n’est plus à faire. C’est un des (ou le) meilleur(s) tailleurs de la capitale. Personnellement je vais acheter mes tissus à Chinatown, ce qui me permet d’avoir des chemises uniques, avec des couleurs vives, comme je les aime, et leur apporte pour en faire mes chemises sur mesure. Je suis client chez eux depuis une vingtaine d’années et j’y envoie tous mes amis qui sont toujours revenus ravis. Un blaser chez eux peut vous faire 20 ans sans qu’il ne soit abîmé, idem pour pantalons et chemises strictes. Leur travail est parfait. Mais vous n’y trouverez pas de quoi vous faire des chemises multicolores d’été. C’est pourquoi je vous conseille le marché aux tissus de Chinatown. Si vous allez chez Bauman, ils vous indiqueront le chemin! (Ils ne parlent pas français)

Chinatown à Bangkok

Maintenant, si vous avez le temps et n’avez pas peur du chaud, il y a un endroit où faire ses emplettes , c’est le Jatujak Market, ouvert samedi et dimanche uniquement. C’est immense, on s’y perd très facilement et vous trouverez tout, tout , tout et le reste. Des tee shirts souvenirs, des antiquités, des bijoux, des souvenirs, des huiles essentielles, des sachets de curry, des épices, des animaux. Ce marché est incroyable, et là aussi ne vous laissez pas abuser par les prix. Si une boutique, il y en a des centaines, ne baisse pas les prix, c’est que ce sont des prix fixes, sinon il faut diviser le prix et marchander. J’adore ce marché, même si on en revient totalement lessivé et les bras chargés de cadeaux pour les amis

 

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les huiles essentielles à Jatujak

Je vous ai évité les côtés touristiques, les temples, le Palais Royal, les Barques Royales,  Patpong et tout ce qui concerne le sexe, le côté routard où vous trouverez toutes les fausses pièces d’identité possibles, du permis de conduire aux passeports (non je n’exagère pas), mais c’est à vos risques et périls, et vous devinez qu’ils sont plus importants et que risquer ça, peut vous conduire derrière les barreaux, mais si vous avez 55 ans et que vous vous vous faites faire une carte d’étudiant, par exemple, là cela relève de la plaisanterie et c’est moins risqué, et c’est sur Koh San Road.

ci dessous : le métro de Bangkok:

Que vous dire sur cette capitale du Royaume de Siam que vous ne sachiez pas? C’est une ville qui mélange le luxe extrême à la pauvreté, sans que jamais vous n’ayez l’impression de malheur. Ce n’est pas pour rien que la Thaïlande est célèbre pour son sourire, et que lorsque vous y êtes venu une fois, il est absolument certain que vous n’aurez de cesse d’y revenir. Côté hôtels, là aussi vous aurez des 5* luxe à des bouis-bouis infâmes. Mais lorsque les chambres dépassent les 25/30 € la nuit, vous pouvez y séjourner sans problème, vous aurez la clim et un service agréable sans accéder au luxe.

 

ci dessous les sièges et les salles du Paragon Cineplex:

entrée de la salle

 

les sièges des salles de luxe du Paragong Cineplex

Vu que je suis un passionné de cinéma, impossible de passer sous silence le plus beau complexe cinéma au monde, ou tout du moins que j’ai pu voir. Il s’agit du Paragon Cineplex, dans un Mall de Bangkok. Je n’ai jamais vu d’aussi belles salles, un tel déluge de luxe, des écrans aussi grands que celui de l’Imax, des sièges aussi confortables, sans oublier la séance en 4D, vous avez bien lu 4D, comme à Disneyland, mais avec des films comme Lone Ranger. La 4ème D: c’est le fauteuil qui bouge, les souffles de vent dans le cou, les gouttes d’eau dans certains cas, bref une impression au delà du relief. Si vous allez à Bangkok, ne manquez pas cette salle 4D ou les salles de luxe, avec fauteuils en côte à côte et service de cocktails à la place. Ce sont des expériences qui ajoutent le petit piment des vacances ou des déplacements. Les films sont généralement présentés en version originale avec sous titres en Thaï. Autre expérience, un film de quelques minutes sur le souverain et sa reine, où la salle se doit d’être debout en hommage au roi ultra respecté et adoré de Thaïlande.

Voilà donc un résumé de quelques semaines, trop courtes, dans ce pays magnifique.

Il nous reste à parler du retour, et sera pour le chapitre 5, d’ici quelques jours avec notamment le service Etihad en Pearl Class et la visite du salon First à Abu Dhabi.

Ce voyage s’est déroulé en 2013. certains changements ont pu se produire notamment dans les tarifs et les prestations.

 

TOUTES LES PHOTOS : @Guy Courthéoux

 

 

 

 

Rating:

Revenons donc à l’aéroport d’Abu Dhabi. Vu le retard non imputable à la compagnie aérienne, il me faut passer par les différents contrôles pour pouvoir arriver dans les derniers à l’embarquement. J’ai pris quand même le temps d’un arrêt Duty Free de 4 minutes 20 pour un achat d’urgence et me voilà à la porte d’embarquement . Comme je suis parmi les derniers, je n’ai pas de file d’attente, de toutes façons on ne fait pas la queue quand on voyage en cabine premium.

Après le déluge de luxe de la première partie du voyage, cette fois, c’est un peu l’opposé. J’ai le droit à l’ancienne cabine , encore en trois classes , ce qui est rare sur cette destination où généralement la figuration est de deux cabines, sans First. J’avais choisi un siège couloir, comme toujours, et surtout dans ce cas où c’est un vol de nuit, donc sans aucun intérêt quant au paysage. Et si je veux vraiment voir le sol, je n’ai qu’à  utiliser l’écran vidéo qui me propose trois vues différentes du sol.

L’accueil, comme pour le premier vol est remarquable, même s’il n’est pas personnalisé, mais cela importe à qui de se faire appeler par son nom au moment où on entre dans un avion? Je vois quand même, avec crainte, des enfants en très bas age, mais qui au bout de quelques minutes seront sages comme des images et vont dormir pendant quasiment tout le vol. Arrivé à ma place, il ne faut que quelques secondes avant que le stewart me propose un rafraîchissement….avec bulles, bien entendu. On m’offre alors la plus horrible et la plus cheap des trousses amenity kit qu’il m’ait été donné de voir. J’ai eu mieux sur certains vols TAM en éco, c’est tout dire. Là je dois avouer que j’en suis resté bouche bée. La trousse est en tissu, de dimension réduite. On pourrait en faire un étui pour iPhone, et ne contient que le plus strict minimum. Je préfère ne pas m’étendre sur le sujet. L’écran télé est nettement plus petit qu’en First , mais là c’est normal, tout d’abord parce que je suis en business, et aussi parce que c’est l’ancienne configuration.

Le Champagne est bon, et je demande au stewart s’il a du rosé. J’ai de la chance, il est cool et va, après le décollage en chercher une bouteille qu’il me réservera pour la suite du voyage. Cela me redonne confiance après le coup de la trousse.  Après le décollage:  lecture du menu, service de boissons…vous savez déjà ce que je bois… On peu, si on le désire prendre un dîner express, servi sur un plateau , que je refuse, on peut aussi prendre le menu complet avec , une fois encore un mélange de Mezze ou une soupe, suivi de poulet biryiani, ou de poisson ou de ravioli. Franchement rien ne me tente, surtout je n’ai pas faim. Je me contenterai du fromage et d’une glace (très bonne il faut l’avouer)

 

 

Le reste du voyage se poursuit avec un bout de film, et une sieste assez longue, qui ne se terminera qu’avec les odeurs du petit déjeuner à la carte, avec toujours la ,possibilité d’un café Nespresso, des pains, des bagels des fruits, bref le petit déjeuner continental, que je ne fais que grignoter, pour avoir juste de quoi tenir jusqu’à la fin du périple.

Arrivée à l’heure, avec même quelques minutes d’avance à l’ aéroport de Bangkok. Là , c’est la seconde mauvaise surprise, mais la pire. Je n’avais pas reçu ma boarding Pass à Paris pour le trajet Bangkok/Pukhet, vu que c’est un vol opéré par Bangkok Airways., bien qu’acheté auprès d’Etihad. Ce ne serait qu’une petite formalité, s’il ne me fallait traverser l’aéroport de long en large, changer d’étages et me retrouver devant le guichet Etihad (je suis logique avec moi même) qui me dit que ce n’est pas un vol Etihad, qu’il me faut donc aller m’enregistrer….et surtout faire la queue à Bangkok Airways, alors que mes bagages sont enregistrés depuis Paris direct jusqu’à la destination finale. Je retraverse la moitié de l’aéroport donc pour aller prendre ma carte d’embarquement aux guichets Bangkok Airways.  Durée de tous ces déplacements….pas loin d’une heure. Il me faut donc maintenant repasser tous les contrôles puisque j’étais sorti pour re-rentrer en hall d’embarquement. Franchement, ces vols sont en Co-Share, la moindre des choses serait qu’une personne soit là, à la sortie de l’avion, avec les cartes d’embarquement pour les passagers en transit. Cette perte de temps et surtout d’énergie est franchement du plus mauvais effet. Je m’attendais aussi à un lounge pour prendre une douche, que nenni!

Vu que je voyage en éco (il n’y a qu’une classe sur ces vols) vers Pukhet, je peux aller au mini lounge éco de Bangkopk Airways, mais il n’y a rien à y faire. La clim marche à moitié, et pas de douche. Je sors de ce lounge et à quelques mètres je vois un lounge business de la même compagnie. Je fais un certain forcing pour y entrer, et l’hôtesse d’accueil, sympa, à la vue des mes boarding pass, me laisse exceptionnellement y entrer, après avoir demandé la permission à un supérieur. Un bonheur n’arrive jamais seul, j’ai de la lecture quelques trucs  sympa à grignoter pour patienter l’heure qui me reste. C’est à peine si je remarque un petit signe presque caché: douche. Je demande le nécessaire et on m’ouvre la  pièce pour me doucher. Le bonheur tient à peu de choses quand même, juste un  peu de propreté une nouvelle chemise, un jus d’orange et me voilà fin prêt pour l’embarquement.

 

 

 

changement de couleurs avant de dormir (Etihad)

autre changement de couleur sur vol Etihad

Je ne ferai pas de commentaire sur le vol, Départ et arrivée à l’heure. Personnel souriant et aimable qui fournit quand même un beau plateau repas à ceux qui en ont envie.

Vivement l’arrivée dans l’île où l’hôtel a envoyé un chauffeur (pas gratuit, rassurez-vous) que j’avais réservé en même temps que ma chambre.

Pour connaître le nom de l’hôtel et en savoir plus sur les vols retours….il vous faudra venir lire la suite de ce voyage dans quelques jours…

 

Photos : @Etihad ou Guy Courthéoux

Rating:

Après avoir connu des classes affaires sympa, comme celle de United Airlines, accueillantes comme Lufthansa, de luxe et sérénité avec Thaï Airways, qui m’avait permis alors de tester la Fisrt sur un trajet avec un surclassement de dernière minute, et de grand luxe avec Qatar, j’ai décidé d’essayer la compagnie très jeune (elle fêtera ses 10 ans en Juillet 2013!!) et qui pourtant peut s’enorgueillir du titre de meilleure compagnie mondiale en vol aérien. Cette compagnie c’est Etihad, dont le siège se situe à Abu Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis, pays qui possède deux grandes compagnies aéronautiques.

Comme la majorité de ses concurrents, Etihad, propose régulièrement des tarifs promotionnels pendant des laps de temps plus ou moins longs, qui peuvent être plus qu’intéressants. Par exemple, à l’heure où j’écris ces lignes, un siège éco sur Paris Bangkok est à 583 € AR, et un tarif en Pearl (Business Class) est vendu 1999€. Mais si vous vous inscrivez à leur newsletter, ce que je ne peux que vous recommander, vous aurez régulièrement des tarifs  encore bien au dessous de ceux que je viens de vous donner en exemple. Il faut saisir sa chance au bon moment, et surtout avoir la possibilité de réserver longtemps à l’avance, avec la certitude de voyager, parce que ces tarifs extrêmement intéressants ne sont ni échangeables, ni remboursables, ou alors avec des pénalités … Mais là, chacun voit midi à sa porte et choisit en toute connaissance de cause.

Donc, revenons au point de départ, c’est à dire la décision de partir à nouveau en Thaïlande, et tenter l’expérience avec Etihad. Il faut avouer que leur site donne vraiment envie de voyager avec eux. J’espère que le service sera à la hauteur de mes espérances. Donc il y a quelques jours une promo flash sur la Classe Pearl me fait de l’œil, et je prends la décision d’aller me reposer, et surtout prendre du soleil en Thaïlande. Je consulte le site, trouve les dates où les prix sont les plus bas, et tente différentes approches, en essayant de réaliser un Paris/Phuket , avec un stopover à Bangkok sur le chemin du retour. Je fais plusieurs tentatives totalement infructueuses, jamais les tarifs ne correspondent. De guerre lasse, et surtout parce que je n’ai pas envie de m’embêter avec les détails, je prends mon téléphone et appelle Etihad Airways. Pas de chance, c’est jour férié en France…mais pas en Belgique, et j’appelle donc leur ligne belge.

Excellente idée, on décroche quasi instantanément, et je parle à une jeune hôtesse charmante, prénommée Pauline, qui prend en charge mon appel. Je la remercie ici pour sa patience, sa gentillesse, sa disponibilité avec ces quelques lignes, parce que j’ai joué le client  casse pieds, avec des demandes particulières, et elle est restée calme, gentille pendant toute la durée de mon appel. Nous préparons ensemble le planning des vols, vu que je ne veux que des vols opérés par Etihad, et pas les vols en code-share, opérés soit par Air France, soit par Air Berlin, tout au moins sur le Paris Bangkok. Pauline s’affaire pour me trouver une réponse à toutes mes demandes, et doit me rappeler une heure plus tard.

Moins de 20 minutes après, le téléphone sonne, et Pauline m’annonce qu’elle a réussi à me contenter sur tous les vols, ainsi que sur le Stopover à Bangkok au retour. Il aura fallu environ 1 heure pour que tout soit réglé, mais comme je veux jouer les ‘difficiles’, je lui demande si je peux simplement réserver et confirmer sous 48 h. A ma grande surprise, c’est OK. Le lendemain je rappelle pour confirmer en demandant encore un petit changement, qui ne pose aucun soucis. Je lui exprime tous mes remerciements et lui demande de bien vouloir m’excuser pour lui avoir compliqué la vie, avec des ‘exigences’ que certains n’auraient pas osées.

Cela m’a appris ainsi que les problèmes que je rencontrais avec le stop à Bangkok, provenaient d’une erreur de ma part, las tarifs prenant en considération la date de départ de chaque trajet, et non la date du retour à Paris par exemple. Donc j’aurais pu éviter un appel si j’avais su cela. Mais bon, il est vrai que parler avec une personne compétente apporte plus que se retrouver seul devant son ordinateur.

Du coup, le billet arrive quelques minutes plus tard dans ma boite email, avec sièges choisis, tout le trajet, et mon N° de Frequent Traveller avec Etihad. En fait je me suis aperçu que pour 90 € de plus j’aurais pu rester un ou deux jours de plus et découvrir Abu Dhabi. Vu que rien n’est changeable sur le billet sauf avec des pénalités de plus de 200€, j’ai abandonné, à mon grand regret, cette option.

Une dernière chose avant le départ le 19 juin prochain. Lorsqu’on voyage en classe Pearl, une limousine avec chauffeur vient vous chercher au pied de chez vous (dans un rayon de 50kms autour de l’aéroport) et au retour vous dépose chez vous. Vous pouvez choisir les trajets en limousine que vous intéressent le plus, si vous habitez à quelques kilomètres de Roissy par exemple. En First, limousine pour chaque arrêt!

Maintenant que je vous ai raconté ces premiers pas avec Etihad, j’imagine, que, comme moi, vous avez hâte d’en savoir plus…mais pour cela il faudra attendre que je sois arrivé à destination.

Quelques petites nouvelles depuis la réservation.

Tout d’abord, je me suis aperçu qu’il y avait une erreur non imputable à la réservation sur les bagages autorisés en soute, qui est de 40Kgs, et que sur un tronçon il était indiqué 30Kg, donc je rappelle le service réservations et parle avec Shakeel qui me dit qu’il va ajouter une note sur ma réservation. Je l’informe que j’ai reçu un email d’Etihad, me proposant un surclassement aux enchères. Cela mérite quelques explications. En effet, comme pour tous les voyages que j’effectue, je m’inscris aux newsletters des compagnies aériennes, et aussi, et surtout je prends la carte de fidélité, qui change avec chaque compagnie. La majorité sont en alliance avec d’autres compagnies aériennes. La première que j’ai eue, avec United Airlines, me permet d’accumuler des miles (et aussi de les utiliser) avec nombre d’autres compagnies, comme Thaï Airways, Lufthansa, Singapore entre autres. Il existe bien d’autres alliances, et certaines compagnies ont des accords avec d’autres, et ces alliances évoluent, changent pour fidéliser au maximum leur clientèle. Vu que je n’avais pas de carte avec une compagnie liée à Etihad, j’ai donc demandé leur carte de fidélité/membre (Etihad Guest).

Toutes ces explications  pour vous dire qu’Etihad envoie à ses membres qui ont acheté un billet, environ 15 jours avant le vol, un email leur permettant de demander un surclassement payant. Naturellement personne n’y est obligé, et c’est un peu en fonction des places disponibles dans la classe supérieure. Lorsque vous recevez cet email vous choisissez le montant maximal que vous acceptez de payer pour faire un (ou plusieurs ) trajets dans la classe supérieure (dans mon cas, ce serait en First Class appelée Diamond Class). Le montant minimal accepté est de 270€ (payable en carte Visa ou Mastercard uniquement) soit 350$ US (payable avec Visa, Mastercard ou American Express). Et il n’y a pas de montant maximal. C’est en quelque sorte une loterie, avec enchères cachées. Mais le jeu en vaut peut-être la chandelle. Je n’ai pas hésité et ai payé ce supplément, qui me sera remboursé si je n’obtiens pas le trajet Paris / Abu Dhabi en First. Réponse entre 72 heures et 24 heures avant le départ. Je n’ai pas grand espoir, et pourtant j’aimerais vous parler du confort, me dit-on exceptionnel de cette Fisrt.

Quelques minutes après avoir raccroché, mon téléphone sonne et Shakeel m’informe qu’il a émis à nouveau mon billet, avec la correction des bagages autorisés, pour éviter un problème éventuel à l’aéroport. Décidément le service avant le vol et le personnel qui s’occupe des réservations par téléphone est vraiment de PREMIÈRE CLASSE.

Vous aurez tous les détails dans les jours qui suivront. En tous cas sur la classe Pearl et le service en Business.

à suivre….

Rating:

Le ballet fantastique de Piotr Ilitch Tchaïkovski revient sur la scène de l’Opéra Bastille, dans la mise en scène éblouissante de Rudolph Noureev.

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L’Opéra de Paris possède plusieurs versions de ce célèbre Las Des Cygnes, et celle qui nous est présentée actuellement est celle créée par Noureev en 1984 à G Marsarnier, puis fur représentée à Bastille pour la première fois 10 ans plus tard et reprise en  1999, 2002, 2005 et 2010 sur cette même grande scène. Cette version diffère en quelques points des autres versions. L’histoire, fantastique, due aux talents conjugués de Vladimir Beguichev et Vassili Geltzer, commence le jour où le prince Siegfried fête sa majorité. Sa mère lui annonce que le lendemain, lors bal pour son anniversaire, il devra choisir une épouse. Il se rend durant la nuit dans la forêt. C’est alors qu’il voit passer une nuée de cygnes. Une fois les cygnes parvenus près d’un lac, il  s’apprête à tirer avec son arbalète, mais retient son geste ; devant lui se tient une belle femme vêtue de plumes de cygne blanches. Ils vont danser et apprendra que celle-ci s’appelle Colette, capturée par un sorcier, Von Rothbart, qui l’ a envoutée: le jour, elle se transforme en cygne et la nuit, elle redevient femme. Ayant appris son histoire, le prince Siegfried, fou amoureux, est pris d’une grande pitié pour elle. Il lui déclare son amour, ce qui affaiblit le sort. Von Rothbart apparaît. Siegfried menace de le tuer mais Odette intervient ; si von Rothbart meurt avant que le sort ne soit brisé, il sera irréversible. Le seul moyen de briser le sort est que le prince épouse Odette. Le lendemain, au bal, à la suite des candidates fiancées, survient le sorcier Rothbart, avec sa fille Odile, vêtue de noir (le cygne noir), qui est le sosie d’Odette. Abusé par la ressemblance, Siegfried danse avec elle, lui déclare son amour et annonce à la cour qu’il compte l’épouser. Au moment où vont être célébrées les noces, la véritable Odette apparaît. Horrifié et conscient de sa méprise, Siegfried court vers le lac des cygnes.

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La version créée par Noureev diffère en quelques points : Dans l’Acte 1, la danse des coupes devient une grande polonaise dansée par 16 garçons uniquement. Dans l’Acte 2 , Noureev a restauré la danse du Prince après la danse des 4 grands cygnes. A l’Acte 3, le pas de deux devient un pas de trois avec l’ajout de Rothbart qui participe également à l’adage initial de ce morceau. Et enfin, dans le dernier acte le chorégraphe a ajouté un Grand Adage, la dernière rencontre entre les deux aimés avant le dénouement final.

Pour les décors, signés Ezo Frigerio, le lac est un espace clos, bloqué, qui laisse encore plus de place à la danse. Les costumes de Franca Squarciapino, mélangent les tutus des Cygnes, avec des costumes de style moyenâgeux, que l’on ne voit que dans le Palais.

Cette version est certainement la plus belle qui soit, ce qui n’étonnera personne, vu que le plus grand danseur du siècle dernier s’était déjà inspiré du plus célèbre des chorégraphes, Marius Petipa (aidé pour ce ballet de Lev Ivanov). Deux directions d’orchestre pour ces représentations: Kevin Rhodes remplacé par Garret Keast les et  14 et 16/3 ainsi que le 9 Avril.

Le lac des Cygnes (saison 2010-2011) Le lac des Cygnes (saison 2010-2011) 7492_ann-ray-1776

Quant aux interprètes principaux, ceux que j’ai pu applaudir sont parfaits: Emilie Cozette, Héloïse Bourdon ou Ludmila Pagliero incarnent Odette/Odile, Stéphane Bullion, Joshua Hofhalt ou Mathias Heyman : Le Prince et Wolfgang le précepteur / Rothbart est interprété par un danseur magnifique: Karl Paquette. On aimera sans aucun doute les deux danses des 4 cygnes de l’acte 2, avec les petits cygnes : Marine Ganio, Eléonore Guérineau, Pauline Verdusen et Aubane Philbert, ainsi que les 4 grands cygnes : Héloïse Bourdon, Hannah O’Neil, Laure Adélaïde Boucaud et Fanny Gorse. Je ne vous citerai pas tous les danseurs de la troupe, mais vous verrez que vous serez conquis par l’ensemble, et par la précision extrême du synchronisme, de l’harmonie et des gestes. Les interprètes varient selon les représentations. Vous trouverez les details de la distribution pour chaque représentation sur le site de l’Opera de Paris : www.operadeparis.fr

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LES PHOTOS  1,3,4, 7, 8, 9 & 10.  @ ANN RAY / ONP

tous droits réservés

Une très grande soirée pour les amoureux de cet art. Le LAC DES CYGNES , c’est à l’Opéra Bastille

Représentations à 19h30 : les 14, 16, 17, 19, 23, 24 ,27, et 30 Mars ainsi que les  2, 6, 8, et 9 Avril.

Pris des places : de 5 € à 130€

Réservations par Internet : www.operadeparis.fr

aux guichets de l’Opéra Bastille ou Opéra Garnier : de 14h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés.

Vous avez aussi un N° de téléphone surtaxé (0.337€ la minute) : 0892 89 90 90

la bande annonce de 1992:

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