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Richard Wagner, un compositeur qui a des fans depuis la création de ses opéras. Parsifal ne fait pas exception la règle, qui est un opéra plus difficile d’accès que la tétralogie aux airs plus célèbres.

Une oeuvre très symbolique et qu’il n’est pas facile à traduire en mots de tous les jours : À partir de la légende de Perceval et du Saint Graal, Wagner dont ce sera son ultime opéra,  nous offre sa réflexion sur le combat entre le bien et le mal en faisant germer les vertus de la compassion et du renoncement. Des valeurs que Richard Jones explore en confrontant la rigueur morale d’une communauté dogmatique à l’obscurantisme d’une idéologie scientifique déviante. Deux mondes que tout oppose si ce n’est une irrépressible attraction pour les illusions.

 

Toutes les photos : Vincent Pontet

Ainsi dans le premier acte Amfortas, le gardien du Graal et de la Sainte Lance, a été séduit par Kundry et blessé par Klingsor qui lui a dérobé la lance. La plaie ne se referme pas ; tous les remèdes ne font que soulager brièvement la douleur. Amfortas et les chevaliers du Graal n’ ont espoir que dans la venue du sauveur annoncé, un pur innocent, rendu sage par la pitié. Les écuyers molestent Kundry, une femme étrange et sauvage, mais Gurnemanz, le plus âgé des chevaliers du Graal – ignorant qu’ elle est en fait responsable de la blessure d’ Amfortas – leur reproche leur manque de charité ; peut-être est-elle, en effet, maudite, mais elle vit aujourd’hui sous la protection du Graal. Je vous laisse découvrir la suite sur scène ou en lisant es résumés qui vous aideront tout au long de cet opéra magnifiquement mis en scène par Richard Jones, sous la direction musicale de Simone Young.

La mise en scène est très élégante avec un plateau roulant où s’enchainent les décors signés ULTZ. Coté voix, inutile de dire que c’est époustouflant, comme toujours à ‘Opéra de Paris.

Afotas : Brian Mulligan

Titurel: Reinhard Hagen

Gurnemanz : Kwngchul Youn

Kingsor : Falk Struckmann

Kundru : Marina Prudenskaya

Parsifal : Simon O’Neil ( qui fait ses débuts à l’Opéra National de Paris)

Ester Gralsritter : Nea Cooper

Zweiter Gralsitter : William Thomas

4 Knappen : Tamara Banjesevic, Marie André Bouchard Lesieur, Tobias Westman, Maciej Kwasnikowsli

Klingsors Zaubermädchen : Tamara Banjesevic, Marie André Bouchard Lesieur, Ramya Roy

Klingsors ZaubermädchenII : Ksenila Proshiba, Andrea Cueva Molnar, Claie Huckle

Eine Alstimme aus der Höhe : Claudia Huckle

Photo : Vincent PONTET

Difficile de ne pas tomber sous le charme de ces superbes voix.

Prochaines représentations :

Mardi 31 Mai à 18.00

Vendredi 3 juin à 18.00

Lundi 6 Juin à 18.00

Jeudi 9 Juin à 18.00

Dimanche 12 Juin à 14.00

quelques infos sur le spectacle : 1ère partie 1h40, entracte de 45 mns, 2ème partie : 1h05, entracte : 30 mns, 3ème partie : 1.10, soit une durée totale de 5h10 environ

Prix des paces de 15 à 190 € sauf le 6 Juin de 15€ à 1741€ et le dimanche 12 juin : de 15€ à 204€

Quelques extraits :

 

 

 

 

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Quel plaisir de découvrir un opéra-bouffe ( que j’appellerai tout aussi bien une opérette), une forme de théâtre musical chanté, mais avec des dialogues parlés, comme La Vie Parisienne, de Jacques Offenbach, et cette fois c’est La Périchole que nous a offert L’Opéra Comique.

L’histoire se situe au Pérou, à la fin du 18ème siècle, où , à Lima, un vice roi sans scrupule, dirige la ville, entouré de personnes pour le moins complaisantes. C’est dans cette ville qu’apparait LA PERICHOLE, une chanteuse des rues, qui crève la faim avec son grand amour Piquillo. C’est la fête dans les rues, l’alcool coule à flots et le vice roi va tenter de séduire la belle Périchole. Les lois d’alors sont telles qu’une favorite ne peut l’être que si elle est mariée, et le choix du vice -roi s’arrête sur Piquilo, sans savoir que ce dernier est l’amoureux de la belle, qui signera l’acte de mariage sous l’emprise totale de l’alcool, et n’ayant pas la plus petite idée de ce qu’il fait. Il lui faudra bien du temps pour comprendre qu’il a été marié à la nouvelle future maitresse du vice roi, mais toujours sans avoir la plus petite idée de qui est son épouse.  Rebondissements après rebondissements, vu que c’est un opéra bouffe, on rira plus que s’il s’agissait d’un opéra.

Quelle excellente idée de remonter cette oeuvre, qui semble être un mélange des deux qu’avait créées Offenbach, la première version en 1868, ayant été un four avant que la célèbre Hortense Schneider impose une seconde version en 1875 qui sera célèbre cette fois.

La mise en scène  de Valérie Lesort, avec la direction musicale de Julien Leroy en font un véritable régal pour les spectateurs. Tout y est réussi : les décors d’Audrey Vuong, les costumes de Vanessa Sannina et surtout les interprètes, que ce soient les premiers rôles, tout autant que les seconds rôles ou les figurants : Stephanie d’Outrac est la Périchole, Philippe Talbot : Piquilo, Tassis Christoyannis : Don Andres de Ribeiro, Lionel Peintre Don Pedro, Eric Hucher : Don Miguel, alors que Thomas Morris interprète 3 rôles : Notaire, Tarapote & le vieux prisonnier. Sans oublier Quentin Desgeorges : autre notaire, Julie Goussot dans les rôles de Guadalena & Manuelita, Marie Lenorman est Berginella puis Frasquinella, Lucie Peyraure  est Mastrilla puis Brambilla. On n’oubliera pas Julia Wischniewski ni les danseurs : Lucille Daniel, Alexandre Galopin, Véronqie Laugier, Jocelyn Laurent, Maria McClurg, Gaétan Renaudin.

Voir une opérette est un vrai régal pour les sens, surtout avec cette mise en scène alerte , qui fait que les 2h45 de spectacles nous semblent bien courts. Bravo à l’Opéra Comique et à sa direction pour nous offrir un spectacle de cette qualité. Quel dommage qu’il ne se soit soit joué que quelques soirs, espérons son retour lors des prochaines saison!

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Qui ne se souvient de la belle Sissi sous les traits de Romy Schneider dans les années 50, dans 4 films qui sont maintes fois passées à la télévision? Une nouvelle production a vu le jour, nettement plus adulte et qui se révèle passionnante.

Au générique de cette série qui existe en 2 bluray , chacun avec 3 épisodes, des interprètes germaniques encore méconnus mais qui ne manquent pas de charme: Sissi est interprétée par Dominique Devenport, L’empereur François Joseph fera craquer nombre de personnes qui a les traits de Jannick Shümann, et la meilleure amie (et plus encore) de Sissi est Paula Kober. A leurs côtés : Desiree Nosbusch, David Korbmann, Tanja Schleiff, parmi bien d’autres. La série a été scénarisée par Robert Krause, Elena Hell & Andreas Gutzeit et réalisée par Sven Bohse. Autant le dire tout de suite : si vous pensez voir ici la série à l’eau de rose des années 50, série que j’avais revu avec plaisir il y a quelques années, ne serait-ce que pour Romy Schneider, vous allez être pour le moins surpris. En effet les scènes de sexe existent ici, et même certaines scènes entre la jeune reine et sa suivante et favorite peuvent même choquer les plus prudes. Mais les mœurs ont bien changé entre les années 50 et 2021.

Kaiser Franz (Jannik Schümann, l.) Sissi (Dominique Devenport, r.)

Sissi (Dominique Devenport, l.) & Kaiser Franz (Jannik Schümann, r.)

Herzogin Helene (Pauline Rénevier, l.) & Herzogin Ludovika (Julia Stemberger, r.)

Sissi (Dominique Devenport)

Sissi (Dominique Devenport, r.)  Sophie (Désirée Nosbusch) & Kaiser Franz (Jannik Schümann)

Kaiser Franz (Jannik Schümann, r.) Sissi (Dominique Devenport, l.)  Helene (Pauline Rénevier).

Kaiser Franz (Jannik Schümann)

Kaiser Franz (Jannik Schümann, l.) Sissi (Dominique Devenport, r.) den Verlobungsstrauß.

La meilleure compagne de Sissi : Fanny, Paula Kober

On se retrouve en Autriche au  19e siècle, Elisabeth von Wittelbach (surnommée « Sissi »), issue d’une noble  famille mais au caractère bien trempé, voit sa vie changer lorsqu’elle épouse l’empereur François Joseph. Elle doit dès lors assumer son destin impérial sous l’œil inquisiteur de son austère belle-mère, l’archiduchesse Sophie, alors que l’Autriche subit une cuisante défaite face à Napoléon III. Refusant régulièrement de se plier aux usages de la monarchie, Sissi peine à se forger une place au sein de la cour.

Sissi (Dominique Devenport, l.) & Franz (Jannik Schümann, r.)

Sissi (Dominique Devenport, 4.v.r.) Kaiser Franz (Jannik Schümann) v

Sissi (Dominique Devenport)

Sisi (Dominique Devenport, 2.v.r.) et Franz (Jannik Schümann, r.)

présentation de la reine à la cour

Kaiser Franz (Jannik Schümann, l.)et le comte  Grünne (David Korbmann, r.)

Kaiser Franz (Jannik Schümann, r.) et Sissi (Dominique Devenport, l.)

Sissi (Dominique Devenport,)

Toutefois, j’ai vu l’intégralité des 6 épisodes en quasi non stop en moins de 24 heures et je me suis régalé. Mieux: j’attends avec impatience la nouvelle saison qui est en tournage. La série a été diffusée sur TF1, et nul doute que les nouveaux épisodes seront diffusées sur cette même chaine! Il ne faut pas oublier un personnage important de cette série, interprétée par Tanja Schleiff, qui est l’ombre de Sissi, celle qui régente tous ses faits et gestes, la comtesse Esterhazy, un personnage » que l’on déteste au départ, mais qui va montrer son humanité au fil des épisodes .

6 épisodes en 2 Bluray,  d’environ 45 minutes chacun