Il y a quelques jours je vous avais dit tout le bien que je pensais de cette comédienne et de cette pièce qui s’est jouée au Lucernaire, au Théâtre Antoine, et qui revient au Poche Montparnasse!
Revenons sur le sujet, avec cette fois un entretien avec Stéphanie Bataille:
Madame Marguerite avec Stéphanie Bataille, mise en scène par Anne Bouvier,
Tout le monde se souvient du film, ou tout au moins du titre phare chanté et dansé par Gene Kelly et nombre d’entre nous avaient vu ce musical au Châtelet en 2015!
L’histoire se déroule à Hollywood, à la fin de l’ère du cinéma muet. Don Lockwood (Dan Burton) est devenu une star du cinéma muet. Lina Lamont, (Emma Kate Nelson) son insipide et antipathique partenaire, est persuadée qu’ils forment un couple à la ville comme à l’écran. Alors que Le Chanteur de Jazz, le tout premier film parlant, connaît un succès fulgurant, le directeur du studio R.F Simpson (Robert Dauney) n’a d’autre choix que de convertir le nouveau film du duo Lockwood / Lamont. L’équipe de production est confrontée à de nombreuses difficultés, notamment l’insupportable voix de crécelle de Lina Lamont. un soir Don rencontre une jeune et jolie jeune femme à la sortie de la première d’un de ses films. Il est très vite épris d’elle, Kathy Selden (Monique Young) . Le meilleur ami de Don Lockwood, Cosmo Brown (Daniel Crossley) , a l’idée d’engager Kathy pour doubler la voix de Lina et de transformer The Dueling Cavalier en comédie musicale intitulée The Dancing Cavalier. Lina découvre l’idylle entre Don et Kathy et, furieuse, exige qu’à l’avenir Kathy continue de jouer les doublures et demeure pour toujours dans l’anonymat. Cette idée révolte Simpson, mais il n’a d’autre choix que d’accepter, tout comme Kathy, liée au studio par contrat. La première de The Dancing Cavalier sera un triomphe. Le public conquis réclame une chanson de Lina. Don et Cosmo décident d’improviser : ils proposent à Lina de chanter en playback pendant que Kathy, dissimulée derrière le rideau, créé l’illusion enchantant en simultané dans un second micro….
Photo : Vincent PONTET
Photo : Vincent PONTET
C’est un enchantement de tous les instants. La mise en scène de Robert Carsten est d’une intelligence rare. En fait on met un petit moment avant de le remarquer, mais tout est en noir et blanc, les décors, les costumes, même certains éclairages. Et la couleur n’apparaît en fait qu’à la toute fin du spectacle, et alors on nage dans l’or et le jaune, sauf pour la reprise toute en couleurs de la chanson titre au final avec toute la troupe. Ce musical est-il un classique? En fait non. C’est l’adaptation toute récente du film, avec l’accord de la MGM qui distribuait le film dans les années 50. Si tout le monde connaît une des nombreuses adaptations de la chanson Singin’ in the rain ( dont la version disco de Sheila ), il y a d’autres airs connus comme Good Morning ou encore Make ’em laugh, et on se surprend à fredonner avec les comédiens sur scène. Autre excellente surprise, l’orchestre est dans la fosse, et non pas en bande enregistrée. C’est dire tout le soin apporté à cette production grandiose.
Photo : Vincent PONTET
Photo : Vincent PONTET
Si je dis que ce n’est pas un classique dans le sens des productions comme My Fair Lady, The Sound of Music -La mélodie du bonheur, ou West Side Story, il y a de fortes chances que cette version de Robert Carsten le devienne, vu les bravos . Une excellente direction musicale de Gareth Valentine, avec l’Orchestre Padeloup dans la fosse! Les costumes ont été créés par Anthony Powell et les comédiens chanteurs évoluent dans des décors signés Tim Hatley. Il faudrait saluer tout le monde pour montrer l’excellence de cette production tout en anglais avec, rassurez-vous, des surtitres français pour les non anglophones, elle pourrait être présentée partout dans le monde sans problème majeur. Pourquoi en anglais? Adapter en français le texte et les chansons aurait dénaturé totalement ce musical. Cette production au Chatelet avait été initiée par Jean-Luc Choplin qui a depuis pris les rennes de La Seine Musicale.
Le théâtre du Châtelet a vu les choses en grand pour la reprise de sa comédie musicale phare Singin’in the Rain. Cette opération hors les murs est une prouesse technique : plateau, gradins, coulisses, fosse d’orchestre, machinerie et système de cintres, loges, piscine d’eau pour faire tomber la pluie sur scène… pour la première fois, un théâtre parisien érige de toutes pièces une salle de spectacle dans la gigantesque nef du Grand Palais. Une semaine pour tout monter! De part et d’autres de la scène, nombre d’activités attendront le spectateur dans un espace avec l’ambiance d’un studio de cinéma : initiations aux claquettes, karaoké autour des comédies musicales, entre autres. C’est donc une véritable expérience qui sera ainsi proposée au public venu découvrir le spectacle, deux heures avant chaque spectacle. Quelques chiffres : – 13 500 m2 aménagés – une scène de 16m d’ouverture et de 1 040m² – une cage de scène de 25m de hauteur – une machinerie théâtrale recréée avec 30 porteuses mobiles – 140 tonnes d’échafaudages – 80 haut-parleurs – 6000 litres d’eau chaude en circuit fermé pour la pluie – plus de 100 techniciens – 40 artistes sur scène – plus de 20 musiciens dans la fosse – 2 400 places, avec un espace restauration.
Photo : Vincent PONTET
c-Sylvain-Gripoix.
TOUTES LES PHOTOS, sauf mention contraire : @Théâtre-du-Châtelet-Marie-Noëlle-Robert
Non seulement il est prudent de réserver, mais quasi obligatoire, de nombreuses soirées affichent déjà complet, et le bouche à oreille qui va suivre va vite remplir le Grand Palais
Durée du spectacle : environ 2h50 avec un entracte de 30 mns
Dates des représentations Mardi 28 novembre , Mercredi 29 novembre Jeudi 30 novembre Vendredi 1er décembre 20h
samedi 2 décembre 15h et 20h Dimanche 3 décembre 18h Mardi 5 décembre , Mercredi 6 décembre , Jeudi 7 décembre , Vendredi 8 décembre 20h
samedi 9 décembre 15h et 20h Dimanche 10 décembre 18h Mardi 12 décembre , Mercredi 13 décembre , Vendredi 15 décembre 20h
samedi 16 décembre 15h et 20h, Dimanche 17 décembre 18h Mardi 19 décembre , Mercredi 20 décembre , Vendredi 22 décembre 20h
samedi 23 décembre 15h et 20h Dimanche 24 décembre 15h et 20h Mercredi 27 décembre , Jeudi 28 décembre , Vendredi 29 décembre 20h
samedi 30 décembre 20h Dimanche 31 décembre 15h, Dimanche 31 décembre 20h, lundi 1er janvier 18h Mercredi 3 janvier , Jeudi 4 janvier , Vendredi 5 janvier 20h
samedi 6 janvier 15h et 20h Dimanche 7 janvier 18h Mardi 9 janvier Mercredi 10 janvier , et dernière le Jeudi 11 janvier 20h
Tarifs :de 23 à 143 €
Réservations :
Internet www.chatelet-theatre.com Téléphone (sauf dimanches et jours fériés) 01 40 28 28 40 Aux caisses du Grand Palais à partir du 28 novembre de 13h au début du spectacle
Vous l’avez peut-être applaudi en première partie de Jeff Panacloc, il revient pour son troisième one-man show à la comédie des boulevards.
Sensiblement viril, c’est le titre de nouveau spectacle et il faut bien avouer que c’est très drôle. Pour Alex, qui joue ici sur son coming out, tout est une question d’entre-deux . Il peut prendre un brunch en amoureux mais rêver de plan d’un soir…Il peut faire ses courses comme un Bad Boy et pleurer sur du Adèle… Il peut se la péter à la salle de sport et perdre tous ses moyens quand il se rend à un 1er Rendez-Vous… Il peut aussi peut adorer les enfants mais avoir envie de frapper ses potes qui viennent d’être parents… Alex Ramires, avec un ‘S’ ne manque pas d’énergie qui se dépense sur scène devant une salle pliée de rires. Et croyez-moi, ce spectacle n’est pas du tout réservé à une salle de mecs, gays, matures. Je l’ai vu devant une salle où la moitié de ses spectateurs n’était pas vraiment des ados, avec une mixité totale, et tous riaient de bon coeur.
N’hésitez pas, venez rire avec Alex, vous ne le regretterez pas. Guy Courthéoux l’a rencontré pour vous, fidèles d’onsortoupas, et voilà le résultat:
la bande annonce :
Vous en voulez encore: allez donc voir ses vidéos délirantes :
Plus de 42 ans après sa création par Annie Girardot, revoilà Madame Marguerite sous les traits d’une immense comédienne : Stéphanie Bataille.
Ecrit par le brésilien Roberto Athayde, ce superbe texte revient sur la scène du Lucernaire dans une version différente de celle qui avait été créée en 1974 au Théâtre Montparnasse. Stéphanie Bataille est cette Madame Marguerite, une institutrice de CM2 (ou 7ème si vous préférez) Elle s’adresse aux spectateurs, qui sont donc les élèves. Son but : Apprendre à ces jeunes enfants (nous, en fait!) pour leur apprendre les choses de la vie (pas toutes!) . Les élèves se retrouvent devant cette institutrice sévère, redoutable, qui est aussi très généreuse et bien déjantée. On est totalement ébahi devant la performance de Stéphanie Bataille, devant ce cours qui est très loin des cours que les enfants reçoivent à l’école. Par exemple elle prévient qu’elle va leur apprendre une vérité importante et leur annonce qu’ils vont tous mourir . Certes écrit comme cela, ce n’est pas gai, et pourtant l’humour est présent.
Madame Marguerite, c’est de la poésie pure, teintée d’une certaine violence verbale. Le spectateur auquel Madame Marguerite s’adresse oscille constamment entre sourire, rire et des choses bien plus sérieuses. Si Annie Girardot avait préféré une interprétation plus portée vers le comique, Stéphanie Bataille nous offre un personnage au comportement plus à fleur de peau, qui nous ébahit à chaque instant. C’est une grande comédienne, qui nous montre une femme blessée, qui n’a pas peur des excès, et la mise en scène d’Anne Bouvier est d’une totale perfection.
Nombre d’entre nous ne connaît pas encore cette comédienne, qui a bien des cordes à son arc, vu qu’elle avait pris la direction artistique du Théâtre Antoine, qu’elle a quitté récemment pour se consacrer à Madame Marguerite, avant de reprendre les rennes du Théâtre Marigny. On avait pu la voir sur scène récemment aux côtés de Chantal Ladesou dans Peau de Vache, c’est dire à quel point Stéphanie Bataille aime le théâtre sous toutes ses formes.
Toutes les photos : @ Gaël Rebel
Na manquez surtout pas cette performance qu’elle vous propose
Une revue toute jeune, Paris Merveilles, Le Lido s’est adapté à son époque. Pour nous parler de cette revue, nous avons rencontré la maîtresse de ballet : Jane Sansby
Le plus célèbre théâtre de chansonniers de l’Hexagone fête ses 100 ans cette année et, le spectacle est toujours aussi drôle.
Le titre du nouveau spectacle à l’affiche actuellement : TOUT EST BON DANS LE MACRON. Il fallait une belle bande de chansonniers pour égratigner la politique, qu’elle soit pour le pays ou pour la gestion de la Ville de Paris. Ils sont 5 sur la scène du théâtre des 2 ânes : Gilles Detroit, Florence Brunold, Michel Guidoni, Emilie-Anne Charlotte et Jacques Mailhot, et tous ces talents conjugués vous ont concocté un spectacle de près de 2 heures que le public adore, qui rit de bout en bout.
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TOUTES LES PHOTOS : tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation.
Onsortoupas s’est déplacé dans ce joli théâtre, est monté sur la scène après le spectacle , pour y rencontrer le maître des lieux, Jacques Mailhot et la délicieuse Emilie-Anne Charlotte :
La Clémence de Titus est peut-être l’opéra le moins connu de Mozart, mais c’est un spectacle à découvrir.
Titus vient d’être couronné empereur, mais une femme très ambitieuse, Vitellia est amoureuse de lui, alors que Titus préfère Bérénice. Le grand ami de Titus, Sextus , est, quant à lui totalement épris de Vitellia qui le manipule, et il va consentir malgré lui, à tuer Titus, son ami. Renversement de situation : Titus renonce par devoir à Bérénice, et choisit d’épouser Servilla, la sœur de Sextus. Apprenant les sentiments profonds de Servilla et d’Annius, Titus s’engage alors, à épouser Vitellia, qui ignore ce choix et pousse Sextus à l’irréparable. Le Capitole est en feu mais Titus échappera à la mort. ..
Commande des Etats de Bohême pour le couronnement de l’empereur Léopold II, La Clémence de Titus a été composé en un temps record ( trois semaines), sur un livret de Métastase (le plus célèbre librettiste du XVIIIe siècle). Il appartient au genre seria, c’est-à-dire à un genre qui obligeait à de rigoureuses contraintes formelles (succession d’airs reliés par des récitatifs); La Clémence de Titus a été longtemps le moins aimé et le moins joué de ses opéras .
La Clémence de Titus a été représenté pour la première fois à l’Opéra de Paris (OpéraComique) le 29 juin 1987, L’œuvre fait son entrée au Palais Garnier en 1997 dans une mise en scène de Willy Decker, des décors et des costumes de John Macfarlane, avec Cynthia Lawrence, Anne Sofie von Otter, Christine Schäfer, Keith Lewis, Angelika Kirchschlager et David Pittsinger, sous la direction d’Armin Jordan. En 2005, une production du Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles est présentée au Palais Garnier, dans une mise en scène d’Ursel et Karl-Ernst Herrmann, avec Catherine Naglestad, Susan Graham, Ekaterina Siurina, Christophe Prégardien, Hannah Esther Minutillo et Roland Bracht . C’est la production de Willy Decker, dans laquelle on a également pu entendre Deon van der Walt, Charles Workman et Klaus Florian Vogt dans le rôle-titre, Christine Goerke et Hibla Gerzmava en Vitellia, Vesselina Kasarova et Stéphanie d’Oustrac en Sesto, qui est à nouveau à l’affiche actuellement.
La direction d’orchestre de Dan Ettinger est toute en nuances. Il est directeur musical du Nationaltheater de Mannheim depuis la saison 2009-2010, ainsi que chef principal de l’Orchestre Symphonique d’Israël, du New Tokyo Philharmonic Orchestra et de l’Orchestre Philharmonique de Stuttgart. La mise en scène très dénuée en dehors du buste de Titus que l’on découvre petit à petit laisse la part belle aux interprètes, dont on se doit de parler avec des superlatifs. J’ai vu la version interprétée par Ramon Vargas (Ténor) dans le rôle titre, aux côtés duquel Amanda Majeski (Soprano)est Vittelia, Sextus a les traits de Stéphanie d’Oustrac (Mezzo-soprano), Annio : Antoinette Denefeld (Mezzo Soprano). Ces rôles sont attribués pour les dates suivantes : 18, 20, 28 nov., 17, 21, 25 déc. Les deux autres rôles ne changent pas dans les deux distributions : Valentina Nafomita (soprano) est Servilia, et Publio, Marco Mimica. Pour les représentations de la seconde série ( les 23, 25, 30 nov., 3, 5, 8, 11, 14 déc) , Michael Spyres sera Titus, Aleksandra Kurzak: Vitellia, Sextus : Marianne Crabassa et Angela Brower : Annio.
C’est un vrai régal que d’entendre ces superbes voix , sur la scène de Garnier, où les décors de John Macfarlane laissent la place belle à la musique et au chant.
Une fois de plus c’est une fête pour les yeux et surtout les oreilles dans ce magnifique Opéra qu’est Garnier.
Toutes les représentations ci-dessus sont à 19h30 sauf les deux dimanches : 3 décembre et 17 décembre à 14h30. L’opéra est chanté en italien, avec doubles surtitrages : français et anglais.
TARIFS 190€ 160€ 130€ 70€ 45€ 25€ 10€
Excepté sam. 18 nov., sam 25 Nov, dim. 3 déc. et ven. 8 déc. :
209€ 176€ 143€ 77€ 50€ 25€ 10€
Excepté lun. 20 nov. et lun 11 déc.
171€ 144€ 117€ 63€ 41€ 25€ 10€
Réservations par téléphone (surtaxé) au 08 92 89 90 90 ou mieux : directement aux guichets de l’Opéra Garnier ou Bastille du lundi au samedi de 11h30 à 18h30 (sauf jours fériés) et une heure avant le début des représentations., les dimanche et jours fériés.
Toutes les photos : @ Sebastien Mathe Opéra de Paris
Classique du théâtre, la pièce de Reginald Rose revient à Paris dans une nouvelle adaptation particulièrement réussie.
Nous sommes aux Etats Unis, dans une salle de délibération d’un jury qui doit décider de la vie ou de la mort d’un adolescent accusé d’avoir tué son père. 11 Jurés votent pour sa culpabilité, mais le 12ème se refuse à cette sentence. Or selon la Loi, il faut l’unanimité pour que le verdict soit reçu et entendu. Ils ont la vie d’un jeune homme entre les mains. Tout accable le jeune homme, mais les doutes subsistent. Le juré va-t-il réussir à convaincre les 11 autres de la probabilité d’innocence? Chacun voit dans ces récits quelque chose en interaction avec sa vie personnelle. Peuvent-ils sur la foi de certains témoignages envoyer quelqu’un à la chaise électrique?
L’adaptation par Francis Lombrail de ce texte magnifique, qui date de 1953, et qui avait été adapté pour le grand écran par Sidney Lumet quelques années plus tard, est une véritable réussite. La mise en scène de Charles Tordjman est efficace, et les comédiens sont tous absolument parfaits: Jeoffroy Bourdenet, Antoine Courtray, Philippe Crubezy, Alain Cruveiller, Adel Djemaï, Christian Drillaud, Claude Guedj, Roch Leibovici, Pierre-Alain Leleu, Pascal Ternisien, Bruno Wolkowitch, et bien entendu Francis Lombrail.
Toutes les photos : @ Laurencine LOT
Un décor simplifié mais qui donne toute son ampleur à ce drame, signé Vincent Tordjman achève le tableau. Une telle oeuvre méritait une rencontre avec l’adaptateur, qui est aussi acteur et co-directeur du Théâtre Hébertot : Francis Lombrail:
Entretien exclusif Guy Courthéoux / Onsortoupas.fr. Tous droits réservés
Ne manquez surtout pas cette pièce magnifique qui se joue du mardi au dimanche à 19h00
Prix des places de 22 à 42 €
Réservations au 01 43 87 23 23
la bande annonce :
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Féerie, la revue actuelle du Moulin Rouge attire toujours autant de spectateurs du monde entier, un spectacle vraiment formidable.
C’est certainement la revue qui a la plus longue vie à Paris, et pourtant Féerie est indémodable, qui plaît à tous, parisiens, touristes venus du monde entier, jeunes et seniors. On en prend plein les yeux, plein les oreilles avec plusieurs tableaux dont le French-Cancan le plus célèbre au monde. Pourquoi une revue est-elle indémodable? Pour en savoir plus une rencontre avec la directrice artistique de ce magnifique établissement , Janet Pharaoh s’imposait. En voici les images, tournées au Moulin Rouge, avec la scène en répétitions en fond:
Chaque soir, deux représentations : le spectacle à 21h00 et à 23h00 avec une 1/2 bouteille de Champagne par personne : 109€
ou la revue sans boisson à 21h00 ou 23h00 pour 99€
Vous pouvez réserver sur place entre 9h00 et 23h00, par téléphone au 01 53 09 82 82
Poétique, coloré, différent de tout ce qu’on a pu voir à ce jour en animation, COCO des studios Pixar / Disney est un chef d’oeuvre absolu que les adultes vont adorer autant que les enfants!
L’histoire peut sembler compliquée pour les tous petits alors que les plus grands vont se régaler avec cette histoire mexicaine: Depuis déjà plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel, un jeune garçon dans les 11/12 ans . Un vrai déchirement pour le jeune garçon,dont le rêve est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz, un chanteur ultra populaire, mort depuis quelques décennies et dont le funérarium se trouve dans son village. Bien décidé à prouver son talent de guitariste et chanteur, Miguel, par un étrange concours de circonstances, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Monde des Ancêtres, où il se lie d’amitié avec le sympathique arnaqueur Hector. Ensemble, ils vont accomplir un voyage extraordinaire qui leur révélera la véritable histoire qui se cache derrière celle de la famille de Miguel…
Le film d’animation, des studios Pixar a été réalisé par l’équipe de La Haut, qui avait déjà bouleversé les codes du cinéma d’animation. Lee Unkrich et Adrian Molina ont créé ce film très original sur un scénario de Adrian Molina et Matthew Aldrich. Si les deux personnages principaux sont attachants, les animaux, qui ont la place belle sont plus que remarquables. Le premier est un chien errant, ami de Miguel, toujours la langue pendante, très longue, sur le côté de sa gueule, et qui est vraiment expressif et très drôle. Le second ressemble à un tigre ailé, de couleurs vives, bleu, rose et autres, qui est d’une beauté à couper le souffle. Il a toutes sortes de camarades, qui ont l’apparence d’animaux connus, mais tellement colorés qu’on comprend immédiatement qu’ils ne sont pas méchants.
Autres détails : la famille de Miguel, vivants comme ceux du monde des ancêtres . Les vivants: ses parents, sa grand-mère et son arrière grand mère Mama Coco qui vit un peu recluse sur son fauteuil dans l’espoir vain de revoir son papa. Quoique…. Dans le monde des ancêtres il retrouve d’autres membres de sa famille, qu’il reconnaît d’après les portraits exposés dans sa maison.
Le Monde Des Ancêtres, peut sembler une idée périlleuse pour un film d’animation destiné de prime abord aux enfants, et pourtant ce n’est pas le cas. Ces Défunts vivants fait d’os ont tous un faciès sympathique, amusant. Les voix françaises : Andrea Santamaria, Ary Abittan et François-Xavier Demaison
Vous l’avez d’ores et déjà compris, je n’ai pas aimé ce film: JE L’AI ADORE de la première à la dernière minutes, numéros chantés compris. 1h40 de bonheur, et d’émerveillement. Je l’ai vu en famille avec plusieurs générations présentes et l’avis est unanime, un excellent Pixar, si ce n’est le meilleur à ce jour!