Harrison Ford

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Je me souviens avoir été à la première projection de ce film dans l’ancien Palais Des Festivals à Cannes et de la claque que j’avais reçue. Il était tout juste 8h00 du matin, donc c’était réservé aux journalistes en ce 19 mai 1979, et  en ce  jour de festival du film, nous étions déjà tous fatigués, alors que les prix et palmes seront décernés le . Je peux toutefois vous dire que j’en suis sorti bouleversé et que cela restera ad vitam dans mes souvenirs, au même titre que l’autre Palme d’or décernée cette année là pour LE TAMBOUR de Volker Schlöndorff. Apocalypse Now est adapté  librement  d’un roman court de Joseph Conrad, paru en 1899 : Au cœur des ténèbres.

L’histoire: Au cœur du conflit vietnamien, Apocalypse Now suit l’épopée du Capitaine Willard chargé par ses supérieurs de retrouver le Colonel Kurtz, un ancien béret vert régnant sur une armée de fanatiques quelque part au-delà de la frontière cambodgienne…

Curieusement, le film a été exploité sous différentes versions : celle présentée à Cannes qui sortira en salles en septembre 1979, puis la version Redux en 2001 et enfin en final cut en version restaurée. la version que Pathé sort le 19 novembre est la suivante : Apocalypse Now Final Cut, celle de 2019. dont voici la bande annonce:

Il faut se souvenir que même si on se souvient de l’interprétation de génie de Marlon Brando, il n’apparait que dans la deuxième partie du film, alors que Martin Sheen, Frederic Forrest, Robert Duvall, Dennis Hopper, Harrison Ford, Laurence Fishburne, Sam Bottoms, Scott Glenn et tant d’autres qu’il est impossible de tous les citer.

Dois-je ajouter que ce film est un des purs chefs d’oeuvre du cinéma? Cela va sans dire; scénario : Lors de la guerre du Viêt Nam, les services secrets militaires américains confient au capitaine Willard la mission de trouver et d’exécuter le colonel Kurtz dont les méthodes sont jugées « malsaines ». Celui-ci, établi au-delà de la frontière avec le Cambodge, a pris la tête d’un groupe d’indigènes et mène des opérations contre l’ennemi avec une sauvagerie terrifiante. Au moyen d’un patrouilleur mis à sa disposition, ainsi que de son équipage, Willard doit remonter le fleuve jusqu’au plus profond de la jungle pour éliminer l’officier. Au cours de ce voyage, il découvre, en étudiant le dossier de Kurtz, un homme très différent de l’idée qu’il s’en faisait. Comment cet officier au parcours exemplaire a-t-il pu devenir le fou sanguinaire qu’on lui décrit ?

Parlons de la version 4K, pas la plus petite faute en vue l’image, tout comme le son:  tout est PARFAIT .

Le film  a été restauré en 4K à partir du négatif original à l’occasion de son 40ème anniversaire
Attention : Édition limitée
Boîtier avec étui
Contient :
– le 4K Ultra HD du film en version Final Cut (2019, Dolby Vision et HDR10, 182′)
– le 4K Ultra HD du documentaire making of « Hearts of Darkness : L’Apocalypse d’un metteur en scène » (1991, 96′, VOST)
– le Blu-ray du film en version Final Cut (AVC, 2019, 182′)
– le Blu-ray du documentaire making of « Hearts of Darkness : L’Apocalypse d’un metteur en scène » (1991, 96′, VOST)

Le 4K est disponible dès le 19 Novembre au prix conseillé AMAZON de 34.99€

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Alors que les 2 énormes blockbusters, Indiana Jones et Mission Impossible n’ont pas connu le succès escompté, ce sont 2 autres films made in USA qui tiennent le haut de l’affiche depuis quelques semaines, avec des résultats totalement inattendus. Alors que choisir parmi ces blockbusters de l’été?

Bien obligé d’avouer que pour moi, je suis du côté des perdants. Jai adoré « Indiana Jones et le Cadran de la Destinée » qui nous offre du vrai grand spectacle, et surtout la présence d’Harrison Ford dans un de ses deux rôles les plus connus avec Han Solo dans les premiers épisodes de La Guerre Des Etoiles.

Je l’avais rencontré lors d’un Festival du film américain à Deauville, après voir papoté quelques minutes dans un ascenseur avec cet immense comédien, qui était resté la gentillesse même, comme souvent les immenses stars américaines de cette époque, qui restaient encore accessibles.

Je pourrais ainsi vous parler de stars comme Clint Eastwood, lui aussi adorable, poli, qui ne jouait pas les fiers malgré son immense carrière. Vous voulez peut-être aussi des anecdotes sur d’autres stars? J’en ai deux en magasin avec 2 James Bond. Honneur aux anciens : j’avais rendez-vous lors d’un autre festival à Dinard avec lui pour un entretien qui était prévu pour 5 minutes. Nous étions en fait 5, et ce grand Monsieur m’avait quasiment donné la parole à moi tout seul pendant 30 minutes, qui savait jouer avec les mots et parlait de ses films avec bonhomie . Vraiment un grand Monsieur.

Autre James Bond , plus récent: Pierce Brosnan. En fin de conférence de presse, je me retrouve devant lui, et je lui demande s’il peut me dire au micro pour la radio pour laquelle je travaillais : MY NAME IS BOND, JAMES BOND. La personne qui s’occupait alors de la presse internationale l’arrête t me réponds: Non il ne fait pas cela. Alors le comédien vient vers mon micro et me dit clairement . I will not say MY NAME IS BOND JAMES BOND, because one press officer told me not to say MY NAME IS BOND JAMES BOND, so sorry that I cannot say MY NAME IS BOND JAMES BOND, tout en me faisant un immense clin d’oeil au grand dam de le personne de la presse. ( traduction : Je ne vous dirai pas Mon Nom Est Bond, James Bond; parce qu’on me demande de ne pas dire My Name is Bond, James Bond; alors désolé, je dirai pas My Name Is Bond, James Bond). Dois je vous décrire mon sourire alors? Bref ces grands comédiens savent se montrer charmants quand on reste poli, et à sa place.

 

Je me souviens aussi d’avoir eu la chance de croiser Tom Cruise, Nous étions 4 ou 5, conviés à la fin d’une projection en avant première à pouvoir poser une question à la star d’un des premiers épisodes de MISSION IMPOSSIBLE. Là encore cet immense acteur a répondu avec gentillesse et en développant chaque question, dont la mienne en me regardant. droit dans les yeux! Je vais arrêter là les grands moments de mes activités presse avec des stars internationales.

Comment ça non? Ok, alors deux autres et STOP! J’avais rencontré Patrick Swaizee , toujours dans le cadre du Festival du Film Américain de Deauville. L’entretien en solo avec lui dure un bon 1/4 d’heure, alors que cela devait durer 10 minutes, et ensuite il me propose de le rencontrer plus tard pour prendre un verre avec sa femme. Voilà qui ne se refuse pas. Et devinez ce à quoi cela aboutit : Il me convie à venir passer quelques jours dans leur ranch aux Etats Unis. Malheureusement cela ne pouvait pas se faire pour moi alors, et nous sommes restés en contact jusqu’à ce que j’apprenne son décès. 

Et enfin je garde le meilleur pour la fin. J’avais eu le droit grâce à la charmante attachée de presse de La Fox, à l’époque, à 1/4 d’heure d’entretien radio avec  Mel Gibson. Tout se déroule pou le mieux jusqu’à ce que l’attachée de presse nous fasse signe que le temps imparti est dépassé. Je me préparais à le remercier quand il se lève et dis à l’attachée de presse : Depuis ce matin j’ai eu le droit à des questions stupides. Ce monsieur a été un des rares à me poser des questions intelligentes, montrant bien qu’il avait aimé mon film (le film en question était son œuvre en tant que réalisateur : BRAVEHEART). Alors oublions mon déjeuner, je reste avec lui et vous appellerai quand j’aurais terminé. Nous avons passé plus de 30 minutes, et croyez moi, je ne suis pas prêt de l’oublier!

Vous comprenez mieux maintenant que j’aime ces  immenses comédiens et que je ne risque pas de cracher dans la soupe quand je me suis régalé à leurs aventures, ce qui est le cas autant pour INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINEE ou MISSION IMPOSSIBLE : DEAD RECKONING PARTIE 1.

Jai aimé et ne renie absolument pas mon plaisir. D’ailleurs je me demande si je ne vais pas m’offrir une deuxième couche. Ah, j’ai failli oublier je suis ici pour parler des 2 gros, énormes succès actuellement à l’affiche, Oppenheimer de Christopher Nolan et Barbie de Greta Gerwig. 2 films aux antipodes l’un de l’autre. Le premier nous parle du  « Projet Manhattan » destiné à mettre au point la première bombe atomique de l’histoire. Pour piloter ce dispositif, le gouvernement avait engagé J. Robert Oppenheimer, (interprété par Cillian Murphy) un  brillant physicien, qui est connu pour être « le père de la bombe atomique ». C’est dans un laboratoire ultra-secret de Los Alamos, au cœur du désert du Nouveau-Mexique, que le scientifique et son équipe mettent au point une arme révolutionnaire dont les conséquences, vertigineuses, continuent de peser sur le monde actuel… 3 heures de grand spectacle qui sera quand même difficile pour un spectateur non averti.

Quant à Barbie, qui a les traits de Margot Robbie, avec son compagnon Ken (Ryan Gosling), c’est du grand spectacle accessible à tous. On ne s’ennuie pas pendant les 2 heures de cette comédie qui a le mérite d’être une distraction accessible à tous. On ne parle pas de chef d’oeuvre, on parle de divertissement et Barbie en est la parfaite illustration. On y voit la vie en rose ( Non, pas celle chantée par Edith Piaf) et la création de cette poupée que toutes les petites filles ont connu, et connaissent encore, alors que la création date de 1959. Le rose est omniprésent dans ces aventures loin des dessins animés. Ici encore, je me suis laissé porté par ce scénario qui nous emmène vers un monde magique et où on ne s’ennuie pas une seule seconde.

 

Guy Courthéoux

Les films annonce dans le désordre

 

et les deux autres