Une autre ville au Myanmar (Birmanie) avec des centaines de choses à voir et à découvrir…
Tout d’abord le Palais Royal. En fait ce ne sont que des vestiges, le Palais ayant été détruit presque entièrement en 1945 lors de la Seconde Guerre Mondiale, mais a été reconstruit à l’identique en 1990. Le Palais Royal se compose de plus d’une quarantaine de bâtiments et il était la résidence du roi et de toutes ses femmes. Chacune avait sa petite maison et se rendait au grand palais quand le roi le souhaitait. Le Palais Royal est situé à l’intérieur de l’ancienne forteresse. Une seule entrée. Une tour de guet, si vous vous sentez le courage de monter quelques centaines de marches vous offrira une vue superbe sur toute la forteresse.
Photos ci dessous:
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The Royal Palace, in fact what remains actually. The Place was almost entirely destroyed in 1945 during WWII. ; It was rebuild as it used to be in 1990. All together, you will see 40 + buildings, and was the residence of His majesty the King and all his wifes. Each wife had her own house and went and see the King when he ordered. It is inside an old fortress, one only entry is now opened to the public, and you have a high tower where you can climb many saturs to have a nice view?
TOUTES LES PHOTOS : Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
DES SOURIS ET DES HOMMES, le chef d’oeuvre de John Steinbeck est de retour , cette fois au théâtre du Palais Royal.
C’est une des plus belles pièces, presque un classique, qui, après un immense succès au Théâtre 13 à Paris lors de sa création en 2002, (à l’époque record de fréquentation), après les grands triomphes rencontrés lors des reprises au Théâtre du Petit Saint-Martin et au Théâtre 14 en 2012, , après 6 tournées à guichets fermés, le spectacle est joué une nouvelle fois à Paris au Théâtre du Palais Royal. Dix comédiens sur scène et un impact choc sur le public ! Un spectacle qui dénonce le rejet de l’Autre dans sa différence, le racisme et le machisme. Si Steinbeck nous touche autant, c’est qu’il nous parle de notre réalité : violence, chômage, exclusion, discrimination mais aussi émotion, fraternité et amitié. A la fois divertissant et menant à la réflexion, ce spectacle rare, vecteur d’émotions, réconcilie toutes les générations avec le Théâtre et nous touche au cœur par ses thèmes universels et intemporels.
L’histoire se déroule aux Etats Unis pendant la grande dépression des années 30, deux hommes, Georges et Lennie, vivent sur la route à la recherche de travail. Ils entretiennent le même rêve : acquérir le pécule qui leur permettra d’acheter une petite ferme. Georges, petit, vif et réfléchi, apparaît comme le protecteur de l’infantile Lennie. La simplicité d’esprit de ce doux colosse qui n’a pas vraiment toute sa tête, aux mains dévastatrices leur attire souvent des histoires qui les obligent à fuir et à différer sans cesse la réalisation de leur rêve. Ils arrivent dans une ferme où leur habilité au travail va leur permettre de rester quelque temps. Ils sont bien acceptés par ces hommes qui sont comme eux, sauf par le fils du patron dont la jeune femme s’ennuie et vient trop souvent voir les hommes dans leur baraquement. Mais Lennie va commettre quelque chose de terrible.
Nous sommes face ici à une histoire d’amitié et de différence aux thèmes intemporels et universels. L’auteur peint une humanité violente et vaincue, murée dans un quotidien auquel elle n’échappe qu’en rêvant au bonheur. Notre ambition est de créer l’œuvre au plus près de ce qu’elle raconte, au plus près des situations et du message émotionnel. Cette adaptation en français du texte de John Steinbeck par Marcel Duhamel n’a rien perdu de sa force. Les dix personnages ( sans oublier le chien!) sur la scène sont parfaits de bout en bout. Il faut une sacrée dose de talent pour interpréter Lennie, et c’est celui qui met en scène la pièce en collaboration avec Jean-Philippe Evariste : Philippe Ivancic qui joue ce rôle très difficile avec une perfection rare. cela n’enlève rien au talent des autres comédiens dirigés par Anne Bourgeois : dont Jean-‐Philippe EVARISTE (Georges), Jean Hache : Candy, Jacques Bouanich (Carlson), Alyzée Costes, en alternance avec Agnès Lamy (la femme de Curley), Henri Deus (le boss), Emmanuel Lemire (Slim), Emmanuel Dabbous (Curley), enalternance Bruno Henry ou AugustinRuhabura (Crooks) et aussi en alternance pour le rôle de Whit : Hervé Jacobi ou Pascal Ivancic.
TOUTES LES PHOTOS : @ LOT
DES SOURIS ET DES HOMMES mérite les louanges et les salles pleines à craquer qui applaudissent à tout rompre. C’est une des plus belles pièces de la saison, ne la manquez pas!
Au théâtre du Palais Royal , du mardi au samedi à 19h00; Durée du spectacle : environ 1h20.
Retour sur la scène parisienne pour Stéphane Rousseau, dans un des plus beaux théâtres, Le Théâtre du Palais Royal
Stéphane Rousseau est un des canadiens les plus célèbres en France. Il faut dire que ces derniers temps les canadiens envahissent les scènes parisiennes, avec notamment Alain Choquette à la Gaité Montparnasse et Messmer à quelques pas à Bobino, sur le même trottoir, et tous trois dans des genres bien différents. Stéphane Rousseau nous offre son nouveau spectacle, Stéphane Rousseau brise la glace. Il veut nous montrer différentes facettes de sa personnalité, dans un spectacle qui mélange avec juste le bon dosage, l’humour, le stand up, la musique, la chanson, et ce avec ses deux musiciens : Emmanuelle Caplette et William Croft. Il va aborder de nombreux sujets, en égratignant tout ce qu’il peut effleurer au passage, même en parlant de maturité et d’amitié. Il commence en nous disant qu’il a vieilli. Le beau gosse a gagné de l’âge? Ça ne se voit pas au premier coup d’œil (ni au deuxième, rassurez-vous!).
On se souvient qu’il est sur scène depuis 1991, après avoir fait ses premières armes avec le Festival Juste pour Rire ( à Montréal). On sait qu’il chante bien, et sait jouer la comédie, puisqu’on l’a applaudi au Casino de Paris lorsqu’il a créé Chicago, la comédie musicale, adaptée en français par Laurent Ruquier. On ne peut pas parler de lui sans mentionner son pote Franck Dubosc avec qui il a créé de bons duos. Mais c’est en solo qu’on a pu rire avec lui à l’Olympia, au Bataclan et dans d’autres salles.
Le public n’a d’yeux que pour lui quand il se produit, et à peine apparaît-il sous les projecteurs, le rideau levé que la salle l’applaudit à tout rompre, et la salle est conquise dès lors. Le public l’adore et Rousseau le lui rend bien, qui se défonce du début à la fin de ce spectacle de deux heures environ, sans entracte, un spectacle truffé de bons mots, de coups de griffes dans tous les sens. On ne peut qu’apprécier cet humour riche, sans vulgarité, qui peut plaire à tous, petits (pas trop petits quand même) et grands.
Stéphane Rousseau, c’est au théâtre du Palais Royal, 38 rue Montpensier dans le 1er et en tournée du 29 Janvier au 28 Mars 2015
Du Mardi au samedi à 20h30 Matinées certains samedis à 17h00
Joyeuses Pâques fut créé par son auteur, Jean Poiret, qui l’a interprété alors aux côtés de Maria Pacome ou de Françoise Fabian, puis, toujours sur les planches par Pierre Arditi, ainsi que Roger Pierre, et enfin au cinéma avec Jean Paul Belmondo et Sophie Marceau. Cette fois, on retrouve un couple qui l’avait déjà interprété dans une récente tournée, Roland Giraud et Maaike Jansen. La mise en scène de Jean Luc Moreau est des plus efficaces, les comédiens montrant toute leur énergie pour décupler les rires. Rires qui ne manquent pas et qui fusent dès les premières minutes pour ne s’arrêter qu’au baisser de rideau.
Le sujet de Joyeuses Pâques? Alors qu’il croit sa femme partie quelques jours pour le week end de Pâques, un mec (Roland Giraud) assailli par le démon de midi ramène chez lui une jeune fille (Maryline Fontaine) qui n’a pas froid aux yeux. Mais arrivé chez lui, il craint de suite que cette rencontre ne soit pas ce qu’il attend, c est à dire rien, et avant d’avoir le temps de reculer ou d’accepter, sa femme,(Maaike Jansen) qui a raté son départ arrive chez lui. Comment expliquer la présence de cette belle fille chez eux? Il s’invente une fille qu’il aurait eue avant son mariage avec sa femme actuelle. Mais le mensonge bénin va se transformer en catastrophe, puisqu’il va s’enchaîner sur un autre, qui lui-même en créera un autre et ce jusqu’au final de cette pièce hilarante.
Tous les comédiens, Claire Conty qui est la femme de ménage et ceux qui n’arrivent qu’en deuxième partie, après l’entracte ( Sophie Artur, Olivier Pajot, Isabelle Tanakil et Xavier Delambre) sont excellents et sont obligés de se mettre au diapason, après le passage du rouleau compresseur, Roland Giraud, qui ne s’épargne pas et n’hésite pas à en rajouter pour que le public rie aux éclats. Maaike jansen joue plus dans la souplesse, ce qui donne un contraste encore plus fort.
Une fois encore la direction du Théâtre du Palais Royal a eu l’intelligence de trouver une pièce qui avait déjà été jouée très longtemps dans les mêmes lieux, où fut créé, ne l’oublions pas un des plus grands succès au théâtre de tous les temps: La Cage aux Folles de Jean Poiret.
N’oubliez pas vos Kleenex (mais cette fois pour sécher vos larmes….de rire)
Joyuses Pâques au théatre du Palais Royal
38 rue Montpensier Paris 1er
Métro Palais Royal
Représentations : du mardi au samedi à 20h45, dimanche à 15h00
Durée du spectacle : environ 1 h 50 avec un entracte de 15 mns.
Un duo irrésistible de drôlerie, avec Michel Galabru et Martin Lamotte.
Dialogues diaboliques, les célèbres Diablogues de Roland Dubillard furent d’abord des sketches radiophoniques qui ont enchanté les auditeurs des années cinquante. Chefs-d’œuvre d’humour, d’absurde, de poésie et de questionnement existentiel, ces sketches burlesques aux allures de ping-pong métaphysique reprennent le fonctionnement des duos de clown, où le blanc et l’auguste n’en finissent pas de s’interroger sur le monde. Et ces diablogues, qui sont représentés par une lecture théâtrale sur la scène du théâtre du Palais Royal sont plus que savoureux. Si ces sketchs ont fait le bonheur des auditeurs il y a plus de 60 ans de cela, ils n’ont pas pris une ride et les deux comédiens semblent s’amuser autant que le public à leur relecture; certes Galabru force et fait du Galabru, ce qui augmente les rires, avec ses mimiques ‘galabruesques’ qui font son charme et qui plaisent tant au public. Martin Lamotte suit parfaitement le rythme, et on voit parfaitement le respect qu’il montre à son aîné, dans des gestes, des attentions. Ce sont vraiment deux grands de la scène qui se retrouvent sur la scène, sous la direction d’Anne Bourgeois.
Le seul reproche que l’on pourrait faire, c’est qu’on en voudrait encore plus tant on se régale de ces jeux de mots qui aboutissent à des conclusions auxquelles on n’aurait jamais pu songer; Roland Dubillard a le génie de la verve comique, une plume avec la forme d’humour qui a donné la gloire à des Pierre Dac ou Francis Blanche.
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Francis Nani, le PDG de Palais Royal l’a bien compris, qui donne à ces représentations de 19 h 00 une excellence qui comble vraiment la salle. Autant être franc, ces Diablogues auraient pu être écrits hier, et pourront se jouer demain. le public vieillira, pas ces textes. Une heure totale de bonheur pour les amateurs de bons mots et de dialogues fous.
Représentations : du mercredi au samedi à 19h00 et le dimanche à 18h00.
Places : de 22.50€ à 36.50€
Réservations : par tel : 01 42 97 4000
Théâtre du Palais Royal, 38 rue Montpensier, 75001 Paris: Métro: Palais Royal