le Centre national du costume de scène à Moulins célèbre ses 10 ans et va clôturer cette année anniversaire en chanson avec l’exposition Déshabillez-moi ! Les costumes de la pop et de la chanson.
Le CNCS expose 100 ans de chanson à travers ses costumes les plus emblématiques :des robes en strass de Mistinguett au blouson en cuir noir et bandana de Renaud, des costumes
dessinés par Jean-Denis Malclès pour les Frères Jacques, aux tenues noires de Johnny Hallyday, d’Edith Piaf, de Barbara et d’Alain Bashung, des petites robes Carven chantées et portées par Jacqueline François à la ceinture de bananes de Joséphine Baker en passant par les tenues dorées d’Etienne Daho ou des Brigitte aux créations couture signées On Aura Tout Vu, Jean Paul Gaultier, Frank Sorbier pour des artistes français et internationaux. Sans oublier l’idole qui est partie à l’âge de 39 ans, célèbre pour ses costumes à paillettes: .
Costume de Camps de Lucas porté par Claude François.
Bottines Anello & Davide portées par Claude François.
Costume de Barbara
Costume de Jean Colonna porté par Alain Bashung lors de la « tournée des grands espaces », 2003
Robe portée par Yvette Horner lors de programmes télévisés.
Dès son entrée dans l’exposition, le visiteur sera immergé dans l’univers de la musique et de la chanson à travers la présentation de collections de fans (affiches de concert, dédicaces, objets souvenirs glanés lors de concerts…) ou d’objets cultes appartenant aux « mythologies populaires » comme le canotier de Maurice Chevalier. Puis à travers un parcours en 13 salles thématiques, on passe de l’univers du music-hall des années 50/60 (Mistinguett, Maurice Chevalier, Les Frères Jacques…) à celui de l’opéra pop. Une salle est aussi consacrée à la « pop Couture » avec les créations de Jean Paul Gaultier, d’Alexandre Vauthier, de Thierry Mugler, d’On Aura Tout Vu portées par Beyoncé, Madonna, Conchita Wurst, , Kylie Minogue, Lady Gaga… Les tenues noires sont également prisées par les artistes avec les robes d’Edith Piaf et de Barbara ou la génération des blousons noirs. En miroir à cette vitrine, « Les légendes dorées » scintillent de tout leur éclat grâce aux costumes aux reflets d’or d’Etienne Daho, des Brigitte , ou de Sheila dans sa période Disco. Le parcours se termine avec une salle entièrement dédiée à et son double exubérant sur scène -M- , dont la coiffure détonante, les lunettes customisées et les costumes multicolores sont immédiatement reconnaissables.
Veste portée par Sheila dans l’émission « Top A », 11 mai 1974.
Robe d’Alexis Mabille portée par le duo Brigitte aux 30e Victoires de la Musique, 2015.
Costume Yves Saint Laurent porté par Etienne Daho lors du « Diskönoir tour », 2014-15.
Blouson porté par Renaud lors d’un concert au Zénith, 1984.
Blouson en cuir et bandana portés par Renaud pour la tournée « Boucan d’enfer », 2003.
Robe de Carven portée par Jacqueline François vers 1955.
Situé dans une ancienne caserne militaire du XVIIIe siècle classée Monument historique, le CNCS a attiré depuis son ouverture en 2006 plus de 700 000 visiteurs. Le CNCS conserve, montre et explique les oeuvres d’une collection unique au monde composée à ce jour de 10 000 costumes de théâtre, de danse et d’opéra depuis le milieu du XIXe siècle provenant de dépôts des trois institutions fondatrices du Centre, la Bibliothèque nationale de France, la Comédie-Française et l’Opéra national de Paris, auxquels sont venus s’ajouter de nombreux dons de compagnies, d’artistes et de théâtres. Ce musée unique au monde a présenté pas moins de 21 expositions et abrite depuis 2013 la collection du danseur Rudolf Noureev soit un ensemble de 3 500 pièces.
Exposition L’ Opéra Comique et ses trésors
Costumes du CNCS mis en scène dans l escalier principal
Costume Betes de scène
Robe de Carven porté par Jacqueline François 1953-1955.
Centre national du costume de scène (CNCS)
Quartier Villars, Route de Montilly, 03000 Moulins
Tél. : 04 70 20 76 20
www.cncs.fr
Exposition
Du 15 octobre 2016 au 5 mars 2017
Ouverture tous les jours de 10h à 18h
Fermeture exceptionnelle les 25 décembre et 1er janvier
Visites guidées de l’exposition possibles : samedis et dimanches, et tous les jours pendant les vacances scolaires à 14h30 et 16h
Tarifs : Plein : 6 € / réduit : 3 € / gratuit pour les – 12 ans
Jupe et cape pailletées de José Vinas portées par Line Renaud lors du final à Las Vegas, 1968.
Costume de Renata Morales porté par Yelle lors de la tournée « Complétement fou », 2014.
Costume Agnès B. porté par Matthieu Chedid pour la tournée « Qui de nous deux ? », 2003.
Guitare « Billie » créée par Cyril Guérin pour Matthieu Chedid à l’occasion de la tournée « Qui de nous deux ? », 2003.
Cinq siècles de musique seront parcourus au cours de la saison 2016/2017
Un parcours qui débute au 17ème siècle avec l’opéra de Cavalli écrit en 1667, Eliogabalo, donné pour la première fois en France , dirigé par Leonardo García Alarcón et mis en scène par Thomas Jolly avec le contre-ténor Franco Fagioli mais aussi Paul Groves, Valer Sabadus et Nadine Sierra, et qui se conclut en mars 2017, avec la commande d’un nouvel opéra en français passée au compositeur Luca Francesconi, Trompe la Mort, dirigé par la chef d’orchestre Susanna Mälkki et mis en scène par Guy Cassiers, avec une distribution largement française : Cyrille Dubois, Julie Fuchs, Jean-Philippe Lafont, Laurent Naouri, Philippe Talbot, Béatrice Uria-Monzon, aux côtés de Thomas Johannes Mayer et d’Ildikó Komlósi.
Sous la direction de Philippe Jordan, Samson et Dalila de Saint-Saëns – qui n’a pas été joué à l’Opéra depuis 1991 – sera proposé dans une mise en scène de Damiano Michieletto. Anita Rachvelishvili sera Dalila et Aleksandrs Antonenko, Samson. Puis la reprise des Contes d’Hoffmann d’Offenbach dans la mise en scène de Robert Carsen avec Jonas Kaufmann, Sabine Devieilhe, Kate Aldrich, Ermonela Jaho et Stéphanie d’Oustrac. Une alternance exceptionnelle à souligner avec Roberto Alagna, qui interprètera Don José à Paris pour la première fois, et Bryan Hymel ou encore Clémentine Margaine, Varduhi Abrahamyan, Anita Rachvelishvili et Elīna Garanča pour Carmen, Ildar Abdrazakov et Roberto Tagliavini en Escamillo, Aleksandra Kurzak, Nicole Car et Maria Agresta pour Micaëla dans Carmen de Bizet que Calixto Bieito remontera sous la direction de Lionel Bringuier et de Mark Elder.
A (re)découvrir Sancta Susanna d’Hindemith et Cavalleria Rusticana de Mascagni seront proposés en une seule soirée par le metteur en scène Mario Martone sous la direction de Carlo Rizzi.Elīna Garanča sera Santuzza aux côtés de Yonghoon Lee et Elena Zaremba, et c’est Anna Caterina Antonacci qui interprètera Susanna. Dmitri Tcherniakov mettra en scène La Fille de neige de Rimski-Korsakov qui sera dirigé par le jeune chef d’orchestre russe Mikhail Tatarnikov. Aida Garifullina sera Snegourotchka aux côtés de Franz Hawlata, Luciana d’Intino, Thomas Johannes Mayer, Martina Serafin et Ramon Vargas. Moins connu du public l’opéra Les Fêtes d’Hébé de Rameau sera proposé par l’Académie de l’Opéra de Paris. C’est au chorégraphe Thomas Lebrun que revient la mission de mettre en scène cette opéra-ballet avec les artistes de l’Académie, les chantres du Centre de Musique baroque de Versailles et les musiciens du Royal College of Music de Londres qui seront dirigés par Jonathan Williams. L’Académie proposera aussi Owen Wingrave un des opéras de Britten les moins représentés dans une version pour orchestre de chambre de David Matthews dirigé par Stephen Higgins et mis en scène par le jeune metteur en scène irlandais, Tom Creed.
La Cenerentola de Rossini sera mis en scène par Guillaume Gallienne et dirigé par Ottavio Dantone qui font tous deux leurs débuts à l’Opéra de Paris avec à l’affiche des jeunes artistes comme Alessio Arduini ou Roberto Tagliavini. Les décors seront signés Eric Ruf. Un projet illustre à nouveau le souhait d’unité entre les domaines chorégraphiques et lyriques avec la nouvelle production de CosÌ fan tutte : Anne Teresa De Keersmaeker mettra en scène six jeunes chanteurs doublés de six danseurs (en alternance avec ceux de la Compagnie Rosas et du Ballet de l’Opéra). Dirigé par Philippe Jordan, CosÌ fan tutte débutera un cycle Da Ponte qui se poursuivra sur les saisons à venir.
Thomas-Joll
Luca-Francesconi
Le cycle Wagner engagé par Philippe Jordan se poursuivra avec Lohengrin dans la nouvelle production de Claus Guth avec Jonas Kaufmann, présent pour la deuxième fois cette saison, aux côtés de Martina Serafin et de René Pape. Dédié à Pierre Boulez qui a fait entrer cet opéra au répertoire de l’Opéra de Paris en 1963, Wozzeck de Berg mis en scène par Christoph Marthaler et dirigé par Michael SchØnwandt sera repris à l’Opéra Bastille.
Les grandes voix viendront interpréter les spectacles du répertoire avec notamment Anja Harteros, Marcelo Álvarez, Bryn Terfel dans Tosca, Sonya Yoncheva en alternance avec Anna Netrebko face à Peter Mattei dans Eugène Onéguine, Vittorio Grigolo, Željko Lučić et Nadine Sierra dans Rigoletto, Artur Ruciński, Pretty Yende dans Véronique Gens Lucia di Lammermoor, et Stanislas de Barbeyrac dans Iphigénie en Tauride ou encore pour la reprise de La Flûte enchantée, dirigé par qui fera ses débuts à l’Opéra de Paris, avec Stanislas de Barbeyrac / Pavol Breslik pour Tamino, Michael Volle / Florian Sempey pour Papageno, René Pape / Tobias Kehrer pour Sarastro, Sabine Devieilhe / Albina Shagimuratova pour La Reine de la nuit, Christina Gansch pour Papagena, Nadine Sierra / Kate Royal pour Pamina aux côtés de José Van Dam pour Der Sprecher. Enfin, Joyce DiDonato, Juan Diego Flórez, Anja Harteros, Ludovic Tézier et Rolando Villazón donneront des récitals au Palais Garnier.
Dmitri-Tcherniakov
Côté Danse
Benjamin Millepied propose neuf créations et six entrées au répertoire pour cette nouvelle saison.
La qualité des compositions musicales est de nouveau au centre de la conception de cette deuxième saison et un certain nombre d’artistes contemporains collaboreront pour la première fois avec le Ballet de l’Opéra de Paris Cinq ballets de George Balanchine seront à l’affiche au cours de la saison : trois ballets abstraits réunis dans une même soirée avec l’entrée au répertoire de Mozartiana imaginé sur une partition de Tchaikovski en hommage à Mozart avec, aux côtés des solistes, les élèves de l’École de danse ; Violin Concerto, œuvre qui s’inscrit dans l’esprit des ballets « en noir et blanc » de Balanchine et Brahms-Schönberg Quartet conçu sur une musique de Brahms orchestrée par Schönberg, avec des décors et costumes signés de Karl Lagerfeld, autre grand maître de l’élégance et de la pureté des lignes. Également une entrée au répertoire avec un des rares ballets narratifs de George Balanchine, Le Songe d’une nuit d’été.
En amoureux de la partition de Félix Mendelssohn-Bartholdy, George Balanchine avait crée en 1962, pour le New York City Ballet, sa version de la comédie de Shakespeare. La réalisation des décors et costumes a été confiée à un autre magicien de la scène, Christian Lacroix. La Valse, cette chorégraphie de George Balanchine de 1951 sera proposée dans le cadre d’une soirée autour de Maurice Ravel, intarissable source d’inspiration chorégraphique, encadré par En sol de Jerome Robbins et par un Boléro fascinant de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet électrisé par la scénographie de Marina Abramović et les costumes de Riccardo Tisci. Cette année verra également l’entrée au répertoire de deux œuvres de William Forsythe.
Sous le signe de l’école américaine, Trio sur une musique de Ludwig van Beethoven créé en 1996 pour le Ballet Frankfurt et Workwithinwork monté deux ans plus tard sur les Duetti pour violon de Luciano Berio. Une soirée complétée par l’entrée d’une œuvre majeure de Merce Cunningham créée en 1968. Walkaround time sur une musique de David Behrman et dans des décors imaginés d’après le Grand Verre de Marcel Duchamp.
Blake Works de Forsythe, spectacle conçu en juillet 2016 pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris, élaboré en collaboration avec l’étoile montante de la musique électro britannique James Blake, sera présenté lors du Gala d’ouverture de la saison chorégraphique pour une soirée tournée vers la modernité avec la création de la canadienne Crystal Pite qui investira pour la première fois la scène de l’Opéra avec une pièce conçue sur une musique de Max Richter inspiré de Vivaldi. Tino Sehgal travaillera aussi pour la première fois avec le ballet de l’Opéra qu’il mettra en scène tant dans les espaces publics que dans la grande salle du Palais Garnier et In Creases de Justin Peck entraînera les danseurs sur une musique de Philip Glass pour ce programme de la rentrée. Création encore avec Tree of Codes de Wayne McGregor donnée en juillet 2015 au Festival international de Manchester pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris et de la Company Wayne McGregor. Il fait appel ici au musicien Jamie xx qui compose une musique à la lisière de la pop et de l’électronique et à l’artiste Olafur Eliasson pour la scénographie.
barbara Benjamin-Millepied-Stephane-Lissner-et-Philippe-Jordan
Également deux créations de Benjamin Millepied : l’une inspirée des mots et timbre de l’artiste Barbara, devenue un des symboles de la chanson française, proposée dans une même soirée avec la dernière œuvre majeure d’Antony Tudor sur la musique amoureuse d’Antonín Dvořák, The Leaves are Fading, créée en 1975 et souvent considérée comme la plus « abstraite » du chorégraphe. L’autre associe Philippe Parreno, artiste français qui a redéfini la notion même d’expérience de l’art et qui conçoit ses expositions comme un espace scénarisé donnant lieu à une série d’événements. Suivis et encadrés par Benjamin Millepied, avec la participation de William Forsythe, quatre chorégraphes, Sébastien Bertaud, Bruno Bouché, Nicolas Paul, Simon Valastro présenteront le fruit de leur travail élaboré au sein de l’Académie chorégraphique de l’Opéra national de Paris lors d’une même soirée
Après 20 danseurs pour le XXe siècle de Boris Charmatz, l’Opéra de Paris intégrera cette saison à son répertoire À bras-le-corps. C’est la majestueuse Rotonde du Glacier du Palais Garnier qui se voit investie par deux chorégraphes, Boris Charmatz et Dimitri Chamblas toujours tentés de rencontrer les spectateurs à l’extérieur des salles dédiées au spectacle.
Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev sera repris pour les fêtes de fin d’année et La Sylphide de Pierre Lacotte terminera la saison au Palais Garnier. Les Démonstrations et le Spectacle de l’Ecole de danse, qui fêtera cette saison sa 40ème édition, ainsi qu’un Gala invitant les Ecoles de danse du XXIe siècle compléteront ce programme. Deux compagnies internationales seront invitées : L’American Ballet Theatre avec La Belle au bois dormant remonté par Alexei Ratmansky et le Semperoper Ballett, Dresden qui présentera Impressing the Czar de William Forsythe
Indéniablement une très belle saison 2016/2017, qui montre que l’Opéra de Paris reste un des plus grands au Monde.
TOUTES LES PHOTOS @ E BAUER Opera de Paris
Les abonnements de la saison 2016/2017 sont ouverts à la vente depuis le 10 février 2016 et la vente des spectacles à l’unité se fera à partir du 31 mai 2016 suivant un calendrier d’ouverture des ventes séquencé 3 ou 4 mois avant la première de chaque spectacle (11 dates d’ouverture).
Étrange album que Ma Vie en Musique, de Sylvie Vartan, qui vient juste de sortir.
Explications: sur les 16 titres de cet album, 1 inédit en français, et 1 titre qu’elle a souvent interprété sur scène, et 14 titres réorchestrés. Ces 16 titres sont divisés en 3 villes qui ont marqué sa vie: Sofia, en Bulgarie, Paris et Los Angeles. Trois grandes pages de sa vie, avec des titres très connus.
Tout d’abord pour Sofia : La Maritza, avec une très belle intro et une orchestration piano, qui laisse la place belle à sa voix. ce titre est certainement un de ses plus célèbres et méritait sa place dans ce CD. Ensuite Nicolas, avec ici aussi une belle intro, où guitare et accordéon soulignent la voix, avant l’arrivée des choeurs. Le rythme est nettement plus lent que la version que nous connaissions. Mon Père est le 3ème titre, toujours avec guitare en fond. Plus nostalgique que la version 60s, l’arrivée de l’orchestre ne fait que souligner cet aspect. Toujours à Sofia, Orient Express, où on ne reconnaît pas le titre avec son intro, piano et violons , et toujours ce côté nostalgique. Difficile de choisir pour tous ces titres entre les versions originales et cette nouvelle. Pour terminer le chapitre Sofia, une chanson de Barbara que Sylvie a souvent interprété ces dernières années sur scène : Mon Enfance, mais qu’elle n’avait jamais gravé sur CD à ce jour.
Tournons la plage et partons vers Paris, où le nouveau cycle commence avec une chanson de Georges Brassens : Le Petit Cheval, une vraie chanson douce, qu’on imagine aisément chanter à un enfant. La voix bien posée de Sylvie convient parfaitement, voilà un choix judicieux. Toujours le piano omniprésent. Un régal! Pour un de ses plus grands tubes : Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes, changement radical, avec orchestration assez proche de l’originale, toutefois plus modernisée. On retrouve la Vartan des années 70. Retour à la guitare avec La Plus Belle Pour Aller Danser, composé par Charles Aznavour. Ce titre a été ré-enregistré, mais cette nouvelle orchestration n’apporte rien de bien nouveau, vu le nombre d’enregistrement live existants. Mais, vu que c’est un incontournable pour Sylvie Vartan, il fallait bien qu’il soit sur cet album, toujours avec guitare. Encore une intro surprise pour le titre suivant : La Drôle de fin, au style totalement différent de l’original. C’est vraiment le son très actuel, avec des sonorités superbes. Peut-être la ré-orchestration la plus réussie de ce CD. Puis En Ecoutant La Pluie, un titre de ses débuts qui ne manque pas de charme dans ce nouvel habillage. Pour terminer la session Paris, un des titres que j’ai toujours adoré : Comme Un Garçon, qui a été totalement aménagé avec des sonorités 2015, bien loin de la version 1968.
Dernier virage, on part vers la Californie, Los Angeles, avec un premier titre qui diffère vraiment très peu de l’original : Je N’Aime Encore Que Toi, sur lequel on ne peut pas vraiment dire grand chose. Une très belle chanson douce. Retour au rythme avec Bye Bye Leroy Brown, que Sylvie avait enregistré à la fois en français et en anglais à l’époque, et qui dans son nouvel habillage est dans la langue de Molière. Mais quand même assez peu de différence entre les deux enregistrements. On reste dans les super tubes, avec : L’Amour C’Est comme Une Cigarette, un incontournable, où la plus grosse différence vient des choeurs. Retour aux titres des 60s avec Si Je Chante , bien rythmée, belle orchestration, très beau son. Incontournable. Et enfin le 16ème titre, qui avait enregistré sur son album en anglais en 1965 : A Gift from Paris : I Can’t Make Him Look At Me. Un titre totalement dans le ton de son album précédent. Rythmé, une belle chanson quasi inconnue. Certainement parmi les titres que j’écoute le plus sur cet album.
Je me pose juste une question, pourquoi ce CD de reprises, si ce n’est pour en faire un spectacle qui utilisera ces nouvelles orchestrations? Les fans se réjouiront des nouveaux enregistrements. Mais les radios vont-elles suivre. Ce n’est pas le fort des radios de diffuser de nouvelles orchestrations. Mais bon, vous savez quoi offrir à Noël aux fans. Et si vous avez envie de faire un plus cadeau, offrez le coffret l’intégrale en 85 CD des 45t de 1961 à 1987, avec 4 titres inédits. Dites Monsieur Sony Music, si votre Père Noël en laisse tomber un dans ma cheminée, je serai plus que ravi…
L’album seul : 14.39€ (amazon.fr)
le coffret avec album CD et Vynile et des gadgets comme une étiquette valise : 44.99€
L’intégrale 45 t de 1961 à 1997: 159.99€ actuellement sur commande uniquement : https://sylvievartan.sonymusic.fr/
et pour finir une petite sélection de photos de Sylvie dans des spectacles récents:
Toutes les photos : @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr Tous droits réservés