Bernard Arrieta

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Comme les habitués de ce site l’auront remarqué, l’opéra est une de mes passions, et j’en fais encore des nouvelles expériences . C’est ainsi que je n’avais pas encore vu un Opéra signé Wagner, malgré le nombre d’années où je réussis à chroniquer ce que je peux voir à Paris, que ce soit à Bastille ou à Garnier, mais aussi à l’Opéra Comique, à l’Athénée ou au Théâtre des Champs Elysées. Mais désormais je ne pourrai plus dire : Je n’ai jamais vu de Wagner sur scène, parce que j’ai eu la chance de voir Lohengrin il y a quelques jours à l’Opéra Bastille, sous la direction musicale de Alexander Soddy. et j’avoue avoir été impressionné.

Accusée d’avoir tué son frère, l’héritier du duché de Brabant, Elsa demande à être défendue par celui qu’elle a vu en rêve. Quand celui-ci apparaît, conduit par un cygne, il accepte à condition que jamais elle ne lui demande son nom. Mais l’amour suffira-t-il à ce qu’elle ne pose pas la question interdite.

 

 

Richard Wagner a 37 ans quand il signe avec Lohengrin son opéra romantique à la musique magnétique. En écrivant lui-même le livret (inspiré de légendes germaniques) et la partition, il pose les premiers jalons de son « drame musical » auquel contribuent également un prélude, des leitmotiv, un orchestre et des chœurs amples.  Et il faut bien avouer que l’on s’intéresse à cette histoire, bercés par la musique du compositeur allemand dans une mise en scène, des décors et des costumes  de Kirill Dolmatovskaya. , pour les décors avec l’aide de Olga Pavluk et pour les costumes celle de Tatiana Dolmatovskaya.

Toutes les photos : @ Charles_Duprat. Opera_national_de_Paris-Lohengrin-23-24—Charles-Duprat-

 

Cette nouvelle production a un côté très sombre , mais les interprètes sont parfaits :

Heinrich Der Vogler  a les traits de Kwangchui Youn

Lohengrin : Piotr Beczala

Elsa Voin Brabant : Sinead Campbell Wallace

Friedrich Von Telramund : Wolfgang Koch

Ortrud : Nina Stemme

Der Heerufer des Königs : Shenyang

les 4 Edle Brabantische: Bernard Arrieta, Chae Hoon Baek, Josh Bernard ,  Julien Joguet

et enfin  les 4Edelknabel : Yasuko Arita, Caroline Bibas, Jouarna El Arniouri et Isabelle Escalier.

Cheffe des choeurs : Ching-Lien Wu

Comme il se doit les choristes ont une place importante, comme dans les œuvres de Richard Wagner.

Impossible de tenter de résister au charme de la musique et des chœurs. On peut ne pas être séduit par les décors et certains éléments de la mise en scène, mais il est impossible de résister à la musique et aux voix.

Représentations à l’Opéra Bastille :

27 et 30 Octobre

11, 14, 18, 21, 24, 27 octobre à 19.00

Places de 15 à 220€. les places à 15, 30, 50 et 70€ ne sont pas réservables sur le site de l’Opéra et ne peuvent être achetées qu’aux guichets de l’Opéra

1 extraits :

la bande annonce :

 

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Voilà un spectacle qui m’a totalement désarçonné. La Bohème de Giacomo Puccini, est un des opéras qui m’a toujours enchanté. Je l’ai vu dans plusieurs mises en scène, dont celle qui avait fait les beaux jours encore récemment à l’Opéra Bastille, signée Jonathan Miller, qui a été reprise à de nombreuses reprises entre 1995 et 2017. Et en 2017 une nouvelle mise en scène de Claus Guth, qui revient actuellement sur la scène de Bastille. Et c’est là que je viens de la découvrir.

Je n’ai rien contre le rajeunissement d’une ouvre, mais là, c’est peut-être  trop. On ne peut pas oublier que La Bohème se situe dans le Paris du début du siècle dernier, mais monsieur Claus Guth a jugé bon de transposer l’action dans une station spatiale, donc dans le futur. Et c’est là où j’ai décroché. Fort heureusement, on peut écouter la direction musicale de Michele Mariotti, qui est absolument parfaite, tous comme les interprètes qui tous méritent des louanges, tant on reste sous leur charme :

Mimi  est interprétée par l’américaine Ailyn Pérez, Musette par la slovaque Slevka Zamevnikova et côté masculin, Rodolfo a la voix de Joshua Guerrero, américain lui aussi. Marcello est interprété par Andrezj Filoncczyk, Schaunard par Simone Del Savio. Le reste de la distribution de démérite pas : Gianluca Burattob (Colline / Benoit), Franck Leguerinel (Alondoro), Luca Sannal (Parpignol), sans oublier Bernard Arrieta, Pierpaolo Palloni, Paolo Bondi et Virgile Chorlet.

Certes les décors futuristes d’une station spatiale sont de toute beauté, mais on a du mal à imaginer l’oeuvre transposée deux siècles plus tard, et c’est là où le bat blesse. On a du mal a rentrer dans l’histoire, et c’est vraiment dommage. Peut-être suis-je trop vieux jeu, mais c’est bien la première fois que je n’arrive pas à rentrer dans la partitions, à moins de fermer les yeux pour me ragaler de ces belles voix.  Et pourtant ces interprètes se donnent à fond, ce qui nous permet d’oublier ces décors, surtout dans la première partie. La seconde partie on a quitté le vaisseau spatial pour se retrouver sur une terre aride, neigeuse, qui choque moins.

Toutes les photos : La Bohème 22-23 @Guergana Damianova – Opéra National de PARIS

Mais, une fois encore, on se rend à l’Opéra plus pour écouter que pour voir, et c’est, comme je viens de l’écrire, un véritable régal pour les oreilles.

Quelques extraits sonores :