La Nouvelle Eve nous propose un spectacle totalement hors du commun avec 4 « Divas » qui ne jouent pas les Divas, mais qui sont de superbes vois d’Opéra, et non des créatures d’opérettes.
Vous ne comprenez pas ce que j’écris? Ce n’est pas grave, 2 d’entre elles seront devant vos yeux, le temps de se changer pour reprendre leur souffle.
Elles sont 4 à chanter : Flore Philis, Marie Menand, Alexandra Hewson, Marie-Laure Coenjaerts et elle sont accompagnées par un quatuor à cordes :Albane Genat, Alice Bourlier, Robin Kirklar, Dimitri Tsypkin.
Allons à leur rencontre sur le grand canapé à l’entrée de La Nouvelle Eve :
C’est donc sous la direction de celle qui met en scène : Manon Savary qu’elle se produisent dans des costumes de Manish Arora et des perruques et maquillage de
. Vous y entendrez des extraits enchainés des ouvres suivantes : Les Noces de Figaro, Faust, Rigoletto, Lucia di Lammermoor, la Vie Parisienne.
On passe un très bon moment en leur compagnie et c’est là le principal
c’est jusqu’au 31 décembre 2023 à La Nouvelle Eve à Paris,
Alors que cette œuvre est entrée au répertoire de l’Opéra Bastille en 1995, elle fut reprise dans la mise en scène de Andrei Serban plusieurs fois : en 1995, 1996, 1998, 2000, 2006, 2013 puis 2016.
Dans les collines de Lammermoor, au sud de l’Écosse, Lucia retrouve à chaque aurore un mystérieux jeune homme dont elle est amoureuse : Edgardo, de la lignée des Ravenswood. Mais comme dans Roméo et Juliette de Shakespeare, les amants sont issus de deux familles ennemies et n’ont pas le droit de s’aimer. L’histoire authentique de Janet Dalrymple – qui assassina son mari pendant sa nuit de noces et le paya de sa raison – avait déjà inspiré un roman à Walter Scott. En la mettant en musique, Gaetano Donizetti offre à l’opéra romantique italien l’un de ses emblèmes, avec notamment « l’air de la folie » de Lucia, qui exige de son interprète une technique exceptionnelle et une grande sensibilité dramatique.
La mise en scène de cette œuvre peut désorienter. Il est vraiment difficile de voir les belles collines d’Ecosse dans ce décor de gymnase. Mais bon il faut bien avouer que bien des œuvres ont été ainsi revues et corrigées de par leur mise en scène, et Andrei qui a créé celle-ci en 1995, a permis que celle-ci ne souffre pas d’avoir vieilli. Mais il est vrai que je ne l’ai pas vu dans les versions précédentes, où se sont succédés, entre autres : June Anderson et Roberto Alagna en 95, June revint en 2000, Natalie Dessay en 2006, et plus récemment : Nina Minasyan ou Pretty Ynde en 2016.
Cette fois c’est sous la direction musicale bien inspirée de Aziz Shokhakimov que Lucia Di Lammermmor que nous pouvons applaudir les interprètes : Mattia Olivieri (Enrico Ashton), Brenda Rae (Lucia Di Lammermoor), Javier Camarena (Edgardo Di Ravenswood), Thomas Bettinger (Arturo Bucklaw), Adam Palka (Raimondo Bibebent), Julie Pastureau (Alisa) et enfin, Eric Huchet (Normanno). On ne peut que saluer unanimement les interprètes et tout particulièrement Branda Rae, qui est exceptionnelle.
Représentations : à 19h30 sauf le dimanche 26 Février à 14h30