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Revenons donc à l’aéroport d’Abu Dhabi. Vu le retard non imputable à la compagnie aérienne, il me faut passer par les différents contrôles pour pouvoir arriver dans les derniers à l’embarquement. J’ai pris quand même le temps d’un arrêt Duty Free de 4 minutes 20 pour un achat d’urgence et me voilà à la porte d’embarquement . Comme je suis parmi les derniers, je n’ai pas de file d’attente, de toutes façons on ne fait pas la queue quand on voyage en cabine premium.

Après le déluge de luxe de la première partie du voyage, cette fois, c’est un peu l’opposé. J’ai le droit à l’ancienne cabine , encore en trois classes , ce qui est rare sur cette destination où généralement la figuration est de deux cabines, sans First. J’avais choisi un siège couloir, comme toujours, et surtout dans ce cas où c’est un vol de nuit, donc sans aucun intérêt quant au paysage. Et si je veux vraiment voir le sol, je n’ai qu’à  utiliser l’écran vidéo qui me propose trois vues différentes du sol.

L’accueil, comme pour le premier vol est remarquable, même s’il n’est pas personnalisé, mais cela importe à qui de se faire appeler par son nom au moment où on entre dans un avion? Je vois quand même, avec crainte, des enfants en très bas age, mais qui au bout de quelques minutes seront sages comme des images et vont dormir pendant quasiment tout le vol. Arrivé à ma place, il ne faut que quelques secondes avant que le stewart me propose un rafraîchissement….avec bulles, bien entendu. On m’offre alors la plus horrible et la plus cheap des trousses amenity kit qu’il m’ait été donné de voir. J’ai eu mieux sur certains vols TAM en éco, c’est tout dire. Là je dois avouer que j’en suis resté bouche bée. La trousse est en tissu, de dimension réduite. On pourrait en faire un étui pour iPhone, et ne contient que le plus strict minimum. Je préfère ne pas m’étendre sur le sujet. L’écran télé est nettement plus petit qu’en First , mais là c’est normal, tout d’abord parce que je suis en business, et aussi parce que c’est l’ancienne configuration.

Le Champagne est bon, et je demande au stewart s’il a du rosé. J’ai de la chance, il est cool et va, après le décollage en chercher une bouteille qu’il me réservera pour la suite du voyage. Cela me redonne confiance après le coup de la trousse.  Après le décollage:  lecture du menu, service de boissons…vous savez déjà ce que je bois… On peu, si on le désire prendre un dîner express, servi sur un plateau , que je refuse, on peut aussi prendre le menu complet avec , une fois encore un mélange de Mezze ou une soupe, suivi de poulet biryiani, ou de poisson ou de ravioli. Franchement rien ne me tente, surtout je n’ai pas faim. Je me contenterai du fromage et d’une glace (très bonne il faut l’avouer)

 

 

Le reste du voyage se poursuit avec un bout de film, et une sieste assez longue, qui ne se terminera qu’avec les odeurs du petit déjeuner à la carte, avec toujours la ,possibilité d’un café Nespresso, des pains, des bagels des fruits, bref le petit déjeuner continental, que je ne fais que grignoter, pour avoir juste de quoi tenir jusqu’à la fin du périple.

Arrivée à l’heure, avec même quelques minutes d’avance à l’ aéroport de Bangkok. Là , c’est la seconde mauvaise surprise, mais la pire. Je n’avais pas reçu ma boarding Pass à Paris pour le trajet Bangkok/Pukhet, vu que c’est un vol opéré par Bangkok Airways., bien qu’acheté auprès d’Etihad. Ce ne serait qu’une petite formalité, s’il ne me fallait traverser l’aéroport de long en large, changer d’étages et me retrouver devant le guichet Etihad (je suis logique avec moi même) qui me dit que ce n’est pas un vol Etihad, qu’il me faut donc aller m’enregistrer….et surtout faire la queue à Bangkok Airways, alors que mes bagages sont enregistrés depuis Paris direct jusqu’à la destination finale. Je retraverse la moitié de l’aéroport donc pour aller prendre ma carte d’embarquement aux guichets Bangkok Airways.  Durée de tous ces déplacements….pas loin d’une heure. Il me faut donc maintenant repasser tous les contrôles puisque j’étais sorti pour re-rentrer en hall d’embarquement. Franchement, ces vols sont en Co-Share, la moindre des choses serait qu’une personne soit là, à la sortie de l’avion, avec les cartes d’embarquement pour les passagers en transit. Cette perte de temps et surtout d’énergie est franchement du plus mauvais effet. Je m’attendais aussi à un lounge pour prendre une douche, que nenni!

Vu que je voyage en éco (il n’y a qu’une classe sur ces vols) vers Pukhet, je peux aller au mini lounge éco de Bangkopk Airways, mais il n’y a rien à y faire. La clim marche à moitié, et pas de douche. Je sors de ce lounge et à quelques mètres je vois un lounge business de la même compagnie. Je fais un certain forcing pour y entrer, et l’hôtesse d’accueil, sympa, à la vue des mes boarding pass, me laisse exceptionnellement y entrer, après avoir demandé la permission à un supérieur. Un bonheur n’arrive jamais seul, j’ai de la lecture quelques trucs  sympa à grignoter pour patienter l’heure qui me reste. C’est à peine si je remarque un petit signe presque caché: douche. Je demande le nécessaire et on m’ouvre la  pièce pour me doucher. Le bonheur tient à peu de choses quand même, juste un  peu de propreté une nouvelle chemise, un jus d’orange et me voilà fin prêt pour l’embarquement.

 

 

 

changement de couleurs avant de dormir (Etihad)

autre changement de couleur sur vol Etihad

Je ne ferai pas de commentaire sur le vol, Départ et arrivée à l’heure. Personnel souriant et aimable qui fournit quand même un beau plateau repas à ceux qui en ont envie.

Vivement l’arrivée dans l’île où l’hôtel a envoyé un chauffeur (pas gratuit, rassurez-vous) que j’avais réservé en même temps que ma chambre.

Pour connaître le nom de l’hôtel et en savoir plus sur les vols retours….il vous faudra venir lire la suite de ce voyage dans quelques jours…

 

Photos : @Etihad ou Guy Courthéoux