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Primé à Cannes, ce film est quand même un film à part dans les salles actuellement. On pourrait penser que le sujet est sulfureux, mais il n’en est rien. Et pourtant j’ai vu ce film dans une salle quasiment vide. Pourquoi ce désintérêt? A mon avis la campagne de presse et certains articles laissaient à penser que le film était LGBT , mais avec des pré ados, donc un mélange qui ne peut que surprendre.

 

Si on lit le scénario, les deux principaux protagonistes auraient 13 ans, mais leurs traits, leurs voix, leur entourage nous feraient plutôt penser à des garçons plus jeunes d’un ou plutôt 2 ans, à l’age où la sexualité ne s’est pas encore réveillée. Léo et Rémi (Eden Dambrine & Gustav De Waele) sont les meilleurs amis qui soient. Ils passent tout leur temps ensemble dans la nature qui les entoure, vu que les parents de Léo sont d&ans l’agriculture, qui s’occupent des fleurs en Belgique. Il ne font pas que passer leurs journées ensemble, et dorment souvent l’un chez l’autre, et, faut-il le préciser, en tout bien, tout honneur, sous le regard bienveillant de leurs parents. C’est lors de la rentrée des classes que les enfants qui les entourent semblent penser qu’il existe plus que de la pure amitié entre eux, , ce qui les trouble, plus particulièrement Léo ( le blond)  qui va s’éloigner de Rémi (le brun). Le drame approche, que je ne vous dévoilerai pas.

 

KRIS DEWITTE

Photo©Thomas NOLF_Menuet

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Photo©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

Photo CLOSE©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

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Il va sans dire que tout cela se déroule en milieu rural, de nos jours, et que si on comprend que les propos des autres ados restent anodins, les deux amis ont bien du mal, plus particulièrement Rémi, à accepter ces sous entendus.

Maintenant que le sujet est mis sur le tapis, que penser du film. A aucun moment il n’est scabreux ou choquant, tout au moins dans le sens sensuel, sexuel. Il n’y a rien de tel dans le film, et si on doit reprocher quelque chose, ce sera le regard des autres vis à vis des sentiments qui existent entre ces deux pré ados. C’est tout le mérite du réalisateur, Lukas Dhont, de rester dans le ton et de ne pas verser dans ce qui n’est pas. Les parents des deux enfants, et plus particulièrement les mamans ( Léa Drucker et Emilie Dequenne) sont parfaites et voient l’amitié entre leurs rejetons d’un bon œil, comme il se doit. Mais curieusement les spectateurs qui sont rentrés dès les premières minutes dans l’histoire, vont, au moment et après le drame s’intéresser moins au drame. On ne peut rien reprocher au scénario, ni à la réalisation. Nous ne sommes pas dans du cinéma d’action ou populaire, ni voyeur, ni du genre ‘enfoncez-vous ça dans le crâne)’. C’est peut-être pour cela que la salle n’était pas conquise, qui a perdu quelques spectateurs au bout d’une heure.  Les comédiens sont excellents, la mise en scène soignée, et pourtant j’en garde un petit goût amer. La sensibilité est exacerbée, et je regrette que les scènes de hockey soient trop nombreuses et ne fassent pas avancer l’histoire.

©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

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Regardez le film annonce qui vous en dévoilera un peu plus:

 

 

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Franchement, avant de voir ce spectacle, je ne connaissais rien sur ARMIDE. Et je ne regrette pas ma découverte d’un opéra certes d’un abord difficile, mais dans une mise en scène de qualité et des interprètes remarquables.

Dans la cité de Darmas, on célèbre la princesse Armide, qui, grâce à ses pouvoirs magiques a réussi à triompher des croisés. Mais un chevalier lui résiste toujours : Renaud  dont Armide a rêvé qu’il toucherait son coeur d’une blessure mortelle. Armide a pourtant réussi à délivrer tous les captifs d’Armide. Il faudra invoquer quelques démons pour se défendre, et résultat: Armide va tomber amoureuse de Renaud.

Composé par Gluck et représenté pour la première fois en septembre 1777, sur un livret de Philippe Quinault, peu de temps après celui de Lully, et a été quelque peu oublié, jusqu’à 1905 où il est revenu au Palais Garnier.

Pour cette nouvelle série de représentations 2022 à l’Opéra Comique de Paris, , la direction musicale a été confiée à Christophe Rousset dans une mise en scène résolument moderne de Lila Baur, qui ne manque pas d’attraits, avec entre autres un arbre omniprésent, dans des décors créés par Bruno de Lavenère.

Dans les rôles principaux, Véronique Gens (Armide), Ian Bostridge (Renaud), Edwin Crossley-Mercer (Hidraat), Anaïk Morel (La Haine). ainsi que Philippe Estèphe (Aronte / Ubalde), Enguerrand de Hys ( Artémidore / Le chevalier Danois), Florie Valiquette ( Sidonie/ Mélisee /une bergère) et Apolline Raï-Westphal ( Phénice, Lucinde, Plaisir, une Naïade),  ainsi que des danseurs qui rythment quasiment tous les tableaux: Fabien Almakiewicz, Nicolmas Diguet et Maï Ishiwata.

Certes, on ne retient pas un air, mais on plonge dans l’univers de ce conte avec grand plaisir.

L’Opéra Comique de la place Boieldieu nous offre souvent des oeuvres à découvrir ou à redécouvrir et une fois encore le pari est totalement réussi

et quelques extraits