Véronique Gens

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Opéra bouffe, opérette, opéra comique, tous ces noms correspondent à ce que l’on peut applaudir à l’Opéra Comique de la place Boieldieu à Paris. Et le programme de ce superbe théâtre a de quoi plaire au plus grand nombre. Et c’est bien le cas avec cette première production de lA SAISON : LA FILLE DE MADAME ANGOT.

Cette œuvre était un peu oubliée, signée Charles Lecocq, , qui fut créée aux Fantaisies-Parisiennes à Bruxelles le 4 décembre 1872. Charles Lecocq est le digne héritier de Jacques Offenbach, dont on ne présente plus les œuvres tant LA VIE PARISIENNE est une opérette encore souvent reprise de nos jours.  L’histoire se situe justement à la fin du XIXème siècle où les gens de la Halle s’apprêtent à célébrer un mariage sans grande pompe, celui d’une orpheline qu’ils ont tous adoptée, Clairette, avec un perruquier, Pomponnet. Mais Clairette n’aime pas Pomponnet et le fait savoir, ayant hérité du caractère de sa mère. En fait son cœur balance du côté  d’un chansonnier contre-révolutionnaire, Ange Pitou. Celui-ci  est soudoyé par un financier, Larivaudière, qui lui demande de ne pas révéler  la liaison qu’il entretient  avec une actrice et favorite d’un homme puissant du Directoire, Barras.

Il suffira de 3 actes, en 2h15 avec un entracte pour démêler les histoires de la Fille De Madame Angot, avec des airs pour la plupart peu connus, alors que le titre de l’opérette nous semble familier. Les décors de Bruno de Lavenère (qui a aussi créé les costumes), sur un plateau tournant, nous emmènent à l’usine, et dans un cinéma, entre autres, avec une mise en scène intelligente de Richard Brunel. Si on parle de le direction musicale, ici encore, aucun défaut. Quant aux interprètes, on se régale à les écouter, qui tous sont parfaits : Hélène Guilmette ( Clairette Angot), Pierre Derhet (Pomponnet), Véronique Gens (Mademoiselle Lange), Julien Behr (AngePitou), Metthieu Lécroart (Larivaudière), Floriane Derthe ( Amarante et Hersilie), Antoine Foulon (Louchard), Geoffrey Carey , Matthieu Walendrzik, François Pardailhé.

Cette production a été énormément applaudie, et à juste titre et  tournera à l’Opéra de Nice (27, 28 et 29/09/2024), à l’Opéra d’Avignon (28, 29 et 31 décembre 2024) et à l’Opéra de Lyon (dates ultérieures).

C’est toujours un véritable plaisir de se retrouver dans cette salle qui a été récemment rénovée. Un écrin avec une très belle acoustique, où je me rends toujours avec un plaisir non dissimulé. Certes il n’y a pas que du lyrique, mais cet endroit nous permet de découvrir des œuvres oubliées, mais aussi des œuvres plus célèbres du répertoire comme LA CHAUVE SOURIS.

TOUTES LES PHOTOS : Jean-Louis Fernandez.

un petit extrait:

 

 

 

 

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Franchement, avant de voir ce spectacle, je ne connaissais rien sur ARMIDE. Et je ne regrette pas ma découverte d’un opéra certes d’un abord difficile, mais dans une mise en scène de qualité et des interprètes remarquables.

Dans la cité de Darmas, on célèbre la princesse Armide, qui, grâce à ses pouvoirs magiques a réussi à triompher des croisés. Mais un chevalier lui résiste toujours : Renaud  dont Armide a rêvé qu’il toucherait son coeur d’une blessure mortelle. Armide a pourtant réussi à délivrer tous les captifs d’Armide. Il faudra invoquer quelques démons pour se défendre, et résultat: Armide va tomber amoureuse de Renaud.

Composé par Gluck et représenté pour la première fois en septembre 1777, sur un livret de Philippe Quinault, peu de temps après celui de Lully, et a été quelque peu oublié, jusqu’à 1905 où il est revenu au Palais Garnier.

Pour cette nouvelle série de représentations 2022 à l’Opéra Comique de Paris, , la direction musicale a été confiée à Christophe Rousset dans une mise en scène résolument moderne de Lila Baur, qui ne manque pas d’attraits, avec entre autres un arbre omniprésent, dans des décors créés par Bruno de Lavenère.

Dans les rôles principaux, Véronique Gens (Armide), Ian Bostridge (Renaud), Edwin Crossley-Mercer (Hidraat), Anaïk Morel (La Haine). ainsi que Philippe Estèphe (Aronte / Ubalde), Enguerrand de Hys ( Artémidore / Le chevalier Danois), Florie Valiquette ( Sidonie/ Mélisee /une bergère) et Apolline Raï-Westphal ( Phénice, Lucinde, Plaisir, une Naïade),  ainsi que des danseurs qui rythment quasiment tous les tableaux: Fabien Almakiewicz, Nicolmas Diguet et Maï Ishiwata.

Certes, on ne retient pas un air, mais on plonge dans l’univers de ce conte avec grand plaisir.

L’Opéra Comique de la place Boieldieu nous offre souvent des oeuvres à découvrir ou à redécouvrir et une fois encore le pari est totalement réussi

et quelques extraits

 

 

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Une tragédie grecque revisitée par Christoph Willibald Gluck en 1779, dans une mise en scène résolument moderne de Krzysztof Warlikowski

Pour honorer la prédiction d’un oracle, Iphigénie doit tuer tout étranger s’échouant sur les rivages de Tauride. Hélas, c’est son frère Oreste qui accoste, l’assassin de leur mère Clytemnestre, qu’il a tuée pour venger le meurtre de leur père Agamemnon : telle est la lignée maudite des Atrides qui répète la mort de génération en génération… Cette chaîne de crimes héréditaires passera-t-elle par Iphigénie ?

En 2006, les spectateurs qui poussaient les portes du Palais Garnier étaient accueillis par les silhouettes immobiles des interprètes qui les attendaient sur scène, et semblaient leur tendre une forme de miroir dérangeant. Le Polonais Krzysztof Warlikowski signait sa première mise en scène pour l’Opéra de Paris avec cette « Iphigénie » , où les personnages  n’en finissent pas d’être hantés par leur passé. Cette fois les interprètes sont simplement immobiles sur scène lors de l’arrivée du public, mais cela reste toutefois remarquable.

On peut penser que la musique date, mais ce n’est pas le cas. La mise en scène troublante innove dans tous les sens, choeurs dans la fosse d’orchestre, et quelques trouvailles que je vous laisserai découvrir. Une fois encore, une direction d’orchestre sans faille, signée  Bertrand de Billy , avec des décors ultra modernes de Małgorzata Szczęśniak.

Tous les interprètes sont remarquables :IPHIGÉNIE ( Véronique Gens, ) ORESTE (Étienne Dupuis), PYLADE (Stanislas de Barbeyrac),  THOAS (Thomas Johannes Mayer),  DIANE, PREMIÈRE PRÊTRESSE (Adriana González),  DEUXIÈME PRÊTRESSE, UNE FEMME GRECQUE (Emanuela Pascu)  UN SCYTHE, UN MINISTRE (Tomasz Kumięga)

On retiendra cette mise en scène résolument moderne, et dépoussiérée qui remet Gluck au goût du jour.

TOUTES les PHOTOS : @Guergana_Damianova / OPERA DE PARIS

Représentations : à 19h30 sauf mention contraire

mercredi 7 décembre 2016

vendredi 9 décembre 2016

lundi 12 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016 à 20h30

lundi 19 décembre 2016

jeudi 22 décembre 2016

dimanche 25 décembre 2016

TARIFS
190€ 160€ 130€ 70€ 45€ 25€ 10€
Excepté lundi 19 et dimanche 25 décembre 197€ 144€ 117€ 63€ 41€ 25€ 10€
DURÉE
2h20 (un entracte)

Réservations aux guichets de l’opéra Garnier ou Bastille  du lundi au samedi de 11h30 à 18h30 (sauf jours fériés) et une heure avant le début des représentations les dimanches et jours fériés.

ou internet sur le site : www.operadeparis.fr

jeudi 22 décembre 2016

dimanche 25 décembre 2016