Damiano Michieletto

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Don Pasquale est un opéra de Gaetano Donizetti (1797-1848)

DON PASQUALE –

Opéra drame Buffo en 3 actes
Livret Giovanni Ruffini, Gaetano Donizetti
Pour cette série de représentations la direction musicale  est de Speranza Scappucci dans une mise en scène Damiano Michieletto

DON PASQUALE –

DON PASQUALE –

Tonique, allègre et drôle !!!!!
Pauvre Don Pasquale, quel diable l’a inspiré pour se marier !Don Pasquale est un vieux barbon, il n’a pas d’enfant mais un neveu, Ernesto. Il ne veut pas que son neveu, à priori son seul héritier, épouse la femme qu’il aime. Norina est une jeune veuve sans le sou. Il lui propose un beau parti, mais Ernesto le refuse.= Don Pasquale ouvre son cœur serré d’avare, qu’il souhaite se marier, à son ami Malatesta. Cet ami est un fourbe. Il flaire la bonne affaire et propose comme fiancée Sofrina, sa sœur, un ange de douceur.

DON PASQUALE –

DON PASQUALE –

DON PASQUALE –

Le barbon amoureux met à la porte le pauvre Ernesto, puisque ce dernier refuse le bon parti qu’il lui propose. Le pauvre jeune homme rompt avec Norina car il ne peut décemment l’épouser. Norina au comble du désespoir reçoit Malatesta, un vrai Machiavel qui lui propose de jouer le rôle de sa sœur, elle sera mariée devant un faux notaire et la douce sœur deviendra une véritable harpie afin de dégouter du mariage Don Pascale. Quiproquos, travestissement, mascarade et stratagème tout est réuni pour une comédie sans aucun temps mort.

DON PASQUALE –

DON PASQUALE –

Damiano Michieletto est un metteur en scène heureux, son Barbier de Séville de Rossini est l’un des spectacles qui de* reprise en reprise réjouit des salles enthousiastes. Il a placé l’action dans une Italie des années cinquante/soixante. L’utilisation de la vidéo souvent galvaudée est ici porteuse de sens, et donne des scènes de comédie. Don Pasquale est  une comédie rondement menée, sous forme opéra,  l’intrigue étant inspirée d’un canevas de Commedia dell’arte, reprend les personnages du genre : barbon, coquette et docteur, en l’occurrence Malatesta. Au fur et à mesure que la jeune mariée devient insupportable et exigeante, le décor s’anime, change. Adieu vieux mobilier, vive la nouveauté.

DON PASQUALE –

La partition de Donizetti offre aux chanteurs une jolie palette de nuance. De la frénésie de l’ouverture aux superbes mélodies tantôt mélancoliques, tantôt vives et espiègles. C’est une musique limpide, avec des emballements. Le rythme effréné communique une verve contagieuse. Gaetano Donizetti a prétendu l’avoir écrit en 11 jours, au vu de la partition entre autre l’air d’Ernesto si joliment écrit. Le rythme endiablé, le charme des mélodies et l’orchestration raffinée font de cet opéra un pur moment de bonheur.

La distribution est parfaite Laurent Naouri (Baryton) est comme le bon vin, il se bonifie d’opéra en opéra. De surcroit, c’est un excellent comédien. En un mot comme en cent, nous l’adorons. Voilà c’est dit !
Malatesta, l’ami fourbe est joué par Florian Sempey (Baryton) est cauteleux à souhait. René Barbera, (ténor) et Ernesto, le neveu, sont impeccables, ils soutiennent cette partition entre la farce et la mélancolie. N’oublions pas le notaire : Slawomir Szychowiak. Elle est la femme dans tous ses états, coquette, mutine, espiègle, insupportable, tendre, la divine Julie Fuchs. Cette merveilleuse Soprano nous ravit.
Il faut courir voir Don Pasquale !

DON PASQUALE –
Compositeur : Gaetano Donizetti
Livret : Giovanni Ruffini et Gaetano Donizetti
Mise en scene : Damiano Michieletto
Direction musicale : Speranza Scappucci
Decors : Paolo Fantin
Lumieres : Alessandro Carletti
Chef de choeur : Alessandro Di Stefano
Avec :
Laurent Naouri (Don Paquale)
Florian Sempey (Dottor Malatesta)
Rene Barbera (Ernesto)
Julie Fuchs (Norina)
Slawomir Szychowiak (Un notaro)

 

Cet article a été écrit par Marie Laure Atinault

Toutes les photos : @ -Franck-Ferville- ONP
Opéra Garnier

Dernières représentations à 19h30: le 5, le 11 et le 13 octobre

Places de 25 à 200,00 €

extrait :

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Un plaisir  ininterrompu que cette série de représentations du Barbier de Séville de Gioacchino Rossini à l’Opéra Bastille.

Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène moderne signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. .Dans chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Riccardo Frizza sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments, le lyrique à son sommet. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus? Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette  production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous.

Si je parle de la mise en scène et de la direction de l’Orchestre, c’est bien sur pour laisser la part belle aux protagonistes, qui tous méritent des superlatifs. Lorsque j’ai vu le Barbier il y a quelques temps dans la même mise en scène , j’avais déjà pris une grande claque avec les interprètes. La distribution actuelle n’a rien à envier côté voix: René Barbera ou Levy Sekgapane (Il Conte d’Almaviva), Simone Del Savio (Bartolo), Olga Kulchynska (Rosita), Massimo Cavaletti ou Florian Semprey (Figaro), Nicolas Teste (Basilio), Pietro Di Blanco (Fiorello), Julie Boulianne (Berta) et Olivier Ayault (Un ufficiale).

Régal pour les yeux, régal pour les oreilles, régal tout court, vu que le sourire est quasiment omniprésent tout au long de ce spectacle haut en couleur.

Si ce n’est pas encore fait courez vers l’Opéra Bastille, et essayez de trouver des places, vous ne le regretterez pas, qui plus est, Rossini est facile à aborder, et si ce Barbier est ou sera votre premier Opéra, attention, vous risquez d’être totalement accroc….comme je le suis devenu!

Toutes les photos : @ Guergana_Damianova

Représentations : 27 et 30 Janvier à 19h30, 1er, 7, 9, 13 et 16 Février à 19h30 et diamnche 4 à 14h30

Prix des places : de 5 à 180 € selon les dates et les placements

bande annonce :

 

 

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Le comte et Rosina,  Lawrence Brownlee et Pretty Yende, deux blacks dans les rôles principaux, et quelles voix!

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Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène moderne signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. .Dans chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Giacomo Sagripanti sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments, le lyrique à son sommet. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus? Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette nouvelle production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous.

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Si vous aimez les belles voix, je crois que celle de Pretty Yende est absolument exceptionnelle. Du cristal, d’une pureté comme on en entend rarement. Cette soprano venue d’Afrique du Sud est une des voix dont le monde de l’Opéra parle beaucoup, et franchement si je peux me permettre un conseil c’est d’aller l’écouter dans ce rôle de Rosina à Bastille. De plus cette belle voix possède un physique qui correspond bien à son prénom : Pretty! Je serais ingrat de ne pas applaudir tout autant le comte ( Lawrence Brownlee), un ténor qui est aussi un des meilleurs de cette génération, et dont la voix vous envoûtera tout autant. De plus ce ténor a tenu à interpréter la version intégrale, qui n’est pas souvent jouée, avec un petit 1/4 d’heure supplémentaire. Et enfin Nicola Alaimo, (Bartolo) un baryton capable de vous donner la chair de poule. Et surtout Alessio Arduini dans le rôle titre qui est au niveau des plus grands. Les autres interprètes méritent autant de louanges : Idar Addrazakov (Don Basilio), Pietro Di Bianco (Fiorello), Anaïs Constans (Berta) et Laurent Laberdesque (Un Officiale)

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Franchement j’ai rarement eu autant la chair de poule à l’Opéra, simplement en écoutant ces chanteurs . N’hésitez pas une seule seconde, si vous aimez l’Opéra, si vous aimez les belles voix, si vous avez simplement envie de découvrir un opéra accessible facilement, cette série de représentations du Barbier de Séville vous séduira à coup sûr.

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Toutes les photos : Julien Benhamou_Opéra de Paris)

Représentations les 9, 12, 16,  25  Février, ainsi que les 2 et 4 Mars à 19h30 et le 21 et 28 Février à 14h30, et le 25 Février à 20h30

Durée du spectacle : environ 3h15

Prix des places : de 15 à 180€ ( sauf les 25 février et 2 mars : de 15 à 162€)

Réservations :

par Internet : www.operadeparis.fr
par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,34€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

 

 

 

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Après la superbe Traviata, et avant le troisième opéra de cette trilogie des meilleurs opéras italiens, La Tosca, voici le Barbier de Séville.

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

Dans une mise en scène de Damiano Michieletto et sous la direction musicale de Carlo Montanaro, cette nouvelle production du Barbier de Séville , L’Opéra célèbre de Giacomo Rossini créé en 1816 sur un livret de Cesare Sterbini, d’après une comédie de Beaumarchais

Le Barbier de Séville  est sans doute l’opéra bouffe le plus célèbre de l’histoire de la musique et un délice toujours renouvelé. Rossini le composa en quelques semaines, empruntant ouverture ou airs à ses propres ouvrages,toutefois  tous les  ensembles sont originaux. Dans le final du premier acte, Rossini mêle tous les styles et enchaîne avec une virtuosité stupéfiante duo, trio,quintette et sextuor. Le Barbier de Séville fut aussi l’un des premiers triomphes européens de l’opéra et reste, malgré les années une oeuvre avec un des airs les plus connus du grand public, celui de Figaro.

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

L’histoire est simple et commence ainsi :A  Séville,  la nuit est déjà noire. Le comte Almaviva vient chanter une sérénade devant la maison du vieux docteur Bartolo. Il s’adresse à Rosina, la jeune et belle pupille du docteur. Figaro, un ancien domestique du comte, barbier-chirurgien de Bartolo, fait une joyeuse entrée. Le comte Almaviva lui demande son aide pour courtiser Rosina.   Celle-ci finit par apparaître au balcon et laisse tomber un billet dans lequel elle invite le comte à se présenter. Quiproquos, contrats de mariage, déguisements, tout est fait pour que le public soit ravi, et il l’a toujours été, puisque cette oeuvre est joué avec succès depuis sa création.

L’Opéra de Paris a réuni quelques grandes voix pour cette production : RENÉ BARBERA  ou EDGARDO ROCHA Il Conte d’Almaviva
CARLO LEPORE ou PAOLO BORDOGNA Bartolo
KARINE DESHAYES ou MARINA COMPARATO  Rosina
DALIBOR JENIS ou FLORIAN SEMPEY  Figaro
ORLIN ANASTASSOV ou CARLO CIGNI  Basilio

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015) Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

 

Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. On fume beaucoup, et même des joints de la taille d’un barreau de chaise. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. Dnas chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Carlo Montanaro sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus. Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette nouvelle production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous, mais il vous reste une solution pour juger:  L’opéra fera l’objet d’une captation et sera diffusé ensuite sur France 3 et Culture Box à partir du 26 septembre, en plus d’une diffusion en direct sur France Musique, et dans certaines salles de cinéma le 25 septembre à 19h30.

 

Tarif  des places de 5 à 210€

 

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

 

TOUTES LES PHOTOS @ Bernard-Coutant- OPERA DE PARIS