Damiano Michieletto

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Un plaisir  ininterrompu que cette série de représentations du Barbier de Séville de Gioacchino Rossini à l’Opéra Bastille.

Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène moderne signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. .Dans chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Riccardo Frizza sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments, le lyrique à son sommet. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus? Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette  production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous.

Si je parle de la mise en scène et de la direction de l’Orchestre, c’est bien sur pour laisser la part belle aux protagonistes, qui tous méritent des superlatifs. Lorsque j’ai vu le Barbier il y a quelques temps dans la même mise en scène , j’avais déjà pris une grande claque avec les interprètes. La distribution actuelle n’a rien à envier côté voix: René Barbera ou Levy Sekgapane (Il Conte d’Almaviva), Simone Del Savio (Bartolo), Olga Kulchynska (Rosita), Massimo Cavaletti ou Florian Semprey (Figaro), Nicolas Teste (Basilio), Pietro Di Blanco (Fiorello), Julie Boulianne (Berta) et Olivier Ayault (Un ufficiale).

Régal pour les yeux, régal pour les oreilles, régal tout court, vu que le sourire est quasiment omniprésent tout au long de ce spectacle haut en couleur.

Si ce n’est pas encore fait courez vers l’Opéra Bastille, et essayez de trouver des places, vous ne le regretterez pas, qui plus est, Rossini est facile à aborder, et si ce Barbier est ou sera votre premier Opéra, attention, vous risquez d’être totalement accroc….comme je le suis devenu!

Toutes les photos : @ Guergana_Damianova

Représentations : 27 et 30 Janvier à 19h30, 1er, 7, 9, 13 et 16 Février à 19h30 et diamnche 4 à 14h30

Prix des places : de 5 à 180 € selon les dates et les placements

bande annonce :

 

 

OPÉRA DE PARIS, tout ou presque sur la saison 2016/2017! de très belles surprises

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Cinq siècles de musique seront parcourus au cours de la saison 2016/2017

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Un parcours qui débute au 17ème siècle avec l’opéra de Cavalli écrit en 1667, Eliogabalo, donné pour la première fois en France , dirigé par Leonardo García Alarcón et mis en scène par Thomas Jolly avec le contre-ténor Franco Fagioli mais aussi Paul Groves, Valer Sabadus et Nadine Sierra, et qui se conclut en mars 2017, avec la commande d’un nouvel opéra en français passée au compositeur Luca Francesconi, Trompe la Mort, dirigé par la chef d’orchestre Susanna Mälkki et mis en scène par Guy Cassiers, avec une distribution largement française : Cyrille Dubois, Julie Fuchs, Jean-Philippe Lafont, Laurent Naouri, Philippe Talbot, Béatrice Uria-Monzon, aux côtés de Thomas Johannes Mayer et d’Ildikó Komlósi.

Sous la direction de Philippe Jordan, Samson et Dalila de Saint-Saëns – qui n’a pas été joué à l’Opéra depuis 1991 – sera proposé dans une mise en scène de Damiano Michieletto. Anita Rachvelishvili sera Dalila et Aleksandrs Antonenko, Samson. Puis la reprise des Contes d’Hoffmann d’Offenbach dans la mise en scène de Robert Carsen avec Jonas Kaufmann, Sabine Devieilhe, Kate Aldrich, Ermonela Jaho et Stéphanie d’Oustrac. Une alternance exceptionnelle à souligner avec Roberto Alagna, qui interprètera Don José à Paris pour la première fois, et Bryan Hymel ou encore Clémentine Margaine, Varduhi Abrahamyan, Anita Rachvelishvili et Elīna Garanča pour Carmen, Ildar Abdrazakov et Roberto Tagliavini en Escamillo, Aleksandra Kurzak, Nicole Car et Maria Agresta pour Micaëla dans Carmen de Bizet que Calixto Bieito remontera sous la direction de Lionel Bringuier et de Mark Elder.

A (re)découvrir Sancta Susanna d’Hindemith et Cavalleria Rusticana de Mascagni seront proposés en une seule soirée par le metteur en scène Mario Martone sous la direction de Carlo Rizzi. Elīna Garanča sera Santuzza aux côtés de Yonghoon Lee et Elena Zaremba, et c’est Anna Caterina Antonacci qui interprètera Susanna. Dmitri Tcherniakov mettra en scène La Fille de neige de Rimski-Korsakov qui sera dirigé par le jeune chef d’orchestre russe Mikhail Tatarnikov. Aida Garifullina sera Snegourotchka aux côtés de Franz Hawlata, Luciana d’Intino, Thomas Johannes Mayer, Martina Serafin et Ramon Vargas. Moins connu du public l’opéra Les Fêtes d’Hébé de Rameau sera proposé par l’Académie de l’Opéra de Paris. C’est au chorégraphe Thomas Lebrun que revient la mission de mettre en scène cette opéra-ballet avec les artistes de l’Académie, les chantres du Centre de Musique baroque de Versailles et les musiciens du Royal College of Music de Londres qui seront dirigés par Jonathan Williams. L’Académie proposera aussi Owen Wingrave un des opéras de Britten les moins représentés dans une version pour orchestre de chambre de David Matthews dirigé par Stephen Higgins et mis en scène par le jeune metteur en scène irlandais, Tom Creed.

La Cenerentola de Rossini sera mis en scène par Guillaume Gallienne et dirigé par Ottavio Dantone qui font tous deux leurs débuts à l’Opéra de Paris avec à l’affiche des jeunes artistes comme Alessio Arduini ou Roberto Tagliavini. Les décors seront signés Eric Ruf. Un projet illustre à nouveau le souhait d’unité entre les domaines chorégraphiques et lyriques avec la nouvelle production de CosÌ fan tutte : Anne Teresa De Keersmaeker mettra en scène six jeunes chanteurs doublés de six danseurs (en alternance avec ceux de la Compagnie Rosas et du Ballet de l’Opéra). Dirigé par Philippe Jordan, CosÌ fan tutte débutera un cycle Da Ponte qui se poursuivra sur les saisons à venir.

Thomas-Joll

Thomas-Joll

Luca-Francesconi

Luca-Francesconi

Le cycle Wagner engagé par Philippe Jordan se poursuivra avec Lohengrin dans la nouvelle production de Claus Guth avec Jonas Kaufmann, présent pour la deuxième fois cette saison, aux côtés de Martina Serafin et de René Pape. Dédié à Pierre Boulez qui a fait entrer cet opéra au répertoire de l’Opéra de Paris en 1963, Wozzeck de Berg mis en scène par Christoph Marthaler et dirigé par Michael SchØnwandt sera repris à l’Opéra Bastille.

Les grandes voix viendront interpréter les spectacles du répertoire avec notamment Anja Harteros, Marcelo Álvarez, Bryn Terfel dans Tosca, Sonya Yoncheva en alternance avec Anna Netrebko face à Peter Mattei dans Eugène Onéguine, Vittorio Grigolo, Željko Lučić et Nadine Sierra dans Rigoletto, Artur Ruciński, Pretty Yende dans Véronique Gens Lucia di Lammermoor, et Stanislas de Barbeyrac dans Iphigénie en Tauride ou encore pour la reprise de La Flûte enchantée, dirigé par qui fera ses débuts à l’Opéra de Paris, avec Stanislas de Barbeyrac / Pavol Breslik pour Tamino, Michael Volle / Florian Sempey pour Papageno, René Pape / Tobias Kehrer pour Sarastro, Sabine Devieilhe / Albina Shagimuratova pour La Reine de la nuit, Christina Gansch pour Papagena, Nadine Sierra / Kate Royal pour Pamina aux côtés de José Van Dam pour Der Sprecher. Enfin, Joyce DiDonato, Juan Diego Flórez, Anja Harteros, Ludovic Tézier et Rolando Villazón donneront des récitals au Palais Garnier.

Dmitri-Tcherniakov

Dmitri-Tcherniakov

Côté Danse

Benjamin Millepied propose neuf créations et six entrées au répertoire pour cette nouvelle saison.

La qualité des compositions musicales est de nouveau au centre de la conception de cette deuxième saison et un certain nombre d’artistes contemporains collaboreront pour la première fois avec le Ballet de l’Opéra de Paris Cinq ballets de George Balanchine seront à l’affiche au cours de la saison : trois ballets abstraits réunis dans une même soirée avec l’entrée au répertoire de Mozartiana imaginé sur une partition de Tchaikovski en hommage à Mozart avec, aux côtés des solistes, les élèves de l’École de danse ; Violin Concerto, œuvre qui s’inscrit dans l’esprit des ballets « en noir et blanc » de Balanchine et Brahms-Schönberg Quartet conçu sur une musique de Brahms orchestrée par Schönberg, avec des décors et costumes signés de Karl Lagerfeld, autre grand maître de l’élégance et de la pureté des lignes. Également une entrée au répertoire avec un des rares ballets narratifs de George Balanchine, Le Songe d’une nuit d’été.

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En amoureux de la partition de Félix Mendelssohn-Bartholdy, George Balanchine avait crée en 1962, pour le New York City Ballet, sa version de la comédie de Shakespeare. La réalisation des décors et costumes a été confiée à un autre magicien de la scène, Christian Lacroix. La Valse, cette chorégraphie de George Balanchine de 1951 sera proposée dans le cadre d’une soirée autour de Maurice Ravel, intarissable source d’inspiration chorégraphique, encadré par En sol de Jerome Robbins et par un Boléro fascinant de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet électrisé par la scénographie de Marina Abramović et les costumes de Riccardo Tisci. Cette année verra également l’entrée au répertoire de deux œuvres de William Forsythe.

Sous le signe de l’école américaine, Trio sur une musique de Ludwig van Beethoven créé en 1996 pour le Ballet Frankfurt et Workwithinwork monté deux ans plus tard sur les Duetti pour violon de Luciano Berio. Une soirée complétée par l’entrée d’une œuvre majeure de Merce Cunningham créée en 1968. Walkaround time sur une musique de David Behrman et dans des décors imaginés d’après le Grand Verre de Marcel Duchamp.

Blake Works de Forsythe, spectacle conçu en juillet 2016 pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris, élaboré en collaboration avec l’étoile montante de la musique électro britannique James Blake, sera présenté lors du Gala d’ouverture de la saison chorégraphique pour une soirée tournée vers la modernité avec la création de la canadienne Crystal Pite qui investira pour la première fois la scène de l’Opéra avec une pièce conçue sur une musique de Max Richter inspiré de Vivaldi. Tino Sehgal travaillera aussi pour la première fois avec le ballet de l’Opéra qu’il mettra en scène tant dans les espaces publics que dans la grande salle du Palais Garnier et In Creases de Justin Peck entraînera les danseurs sur une musique de Philip Glass pour ce programme de la rentrée. Création encore avec Tree of Codes de Wayne McGregor donnée en juillet 2015 au Festival international de Manchester pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris et de la Company Wayne McGregor. Il fait appel ici au musicien Jamie xx qui compose une musique à la lisière de la pop et de l’électronique et à l’artiste Olafur Eliasson pour la scénographie.

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Également deux créations de Benjamin Millepied : l’une inspirée des mots et timbre de l’artiste Barbara, devenue un des symboles de la chanson française, proposée dans une même soirée avec la dernière œuvre majeure d’Antony Tudor sur la musique amoureuse d’Antonín Dvořák, The Leaves are Fading, créée en 1975 et souvent considérée comme la plus « abstraite » du chorégraphe. L’autre associe Philippe Parreno, artiste français qui a redéfini la notion même d’expérience de l’art et qui conçoit ses expositions comme un espace scénarisé donnant lieu à une série d’événements. Suivis et encadrés par Benjamin Millepied, avec la participation de William Forsythe, quatre chorégraphes, Sébastien Bertaud, Bruno Bouché, Nicolas Paul, Simon Valastro présenteront le fruit de leur travail élaboré au sein de l’Académie chorégraphique de l’Opéra national de Paris lors d’une même soirée

Après 20 danseurs pour le XXe siècle de Boris Charmatz, l’Opéra de Paris intégrera cette saison à son répertoire À bras-le-corps. C’est la majestueuse Rotonde du Glacier du Palais Garnier qui se voit investie par deux chorégraphes, Boris Charmatz et Dimitri Chamblas toujours tentés de rencontrer les spectateurs à l’extérieur des salles dédiées au spectacle.

Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev sera repris pour les fêtes de fin d’année et La Sylphide de Pierre Lacotte terminera la saison au Palais Garnier. Les Démonstrations et le Spectacle de l’Ecole de danse, qui fêtera cette saison sa 40ème édition, ainsi qu’un Gala invitant les Ecoles de danse du XXIe siècle compléteront ce programme.  Deux compagnies internationales seront invitées : L’American Ballet Theatre avec La Belle au bois dormant remonté par Alexei Ratmansky et le Semperoper Ballett, Dresden qui présentera Impressing the Czar de William Forsythe

Indéniablement une très belle saison 2016/2017, qui montre que l’Opéra de Paris reste un des plus grands au Monde.

TOUTES LES PHOTOS @ E BAUER  Opera de Paris

Les abonnements de la saison 2016/2017 sont ouverts à la vente depuis le 10 février 2016 et la vente des spectacles à l’unité se fera à partir du 31 mai 2016 suivant un calendrier d’ouverture des ventes séquencé 3 ou 4 mois avant la première de chaque spectacle (11 dates d’ouverture).

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Le comte et Rosina,  Lawrence Brownlee et Pretty Yende, deux blacks dans les rôles principaux, et quelles voix!

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Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène moderne signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. .Dans chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Giacomo Sagripanti sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments, le lyrique à son sommet. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus? Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette nouvelle production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous.

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Si vous aimez les belles voix, je crois que celle de Pretty Yende est absolument exceptionnelle. Du cristal, d’une pureté comme on en entend rarement. Cette soprano venue d’Afrique du Sud est une des voix dont le monde de l’Opéra parle beaucoup, et franchement si je peux me permettre un conseil c’est d’aller l’écouter dans ce rôle de Rosina à Bastille. De plus cette belle voix possède un physique qui correspond bien à son prénom : Pretty! Je serais ingrat de ne pas applaudir tout autant le comte ( Lawrence Brownlee), un ténor qui est aussi un des meilleurs de cette génération, et dont la voix vous envoûtera tout autant. De plus ce ténor a tenu à interpréter la version intégrale, qui n’est pas souvent jouée, avec un petit 1/4 d’heure supplémentaire. Et enfin Nicola Alaimo, (Bartolo) un baryton capable de vous donner la chair de poule. Et surtout Alessio Arduini dans le rôle titre qui est au niveau des plus grands. Les autres interprètes méritent autant de louanges : Idar Addrazakov (Don Basilio), Pietro Di Bianco (Fiorello), Anaïs Constans (Berta) et Laurent Laberdesque (Un Officiale)

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Franchement j’ai rarement eu autant la chair de poule à l’Opéra, simplement en écoutant ces chanteurs . N’hésitez pas une seule seconde, si vous aimez l’Opéra, si vous aimez les belles voix, si vous avez simplement envie de découvrir un opéra accessible facilement, cette série de représentations du Barbier de Séville vous séduira à coup sûr.

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Toutes les photos : Julien Benhamou_Opéra de Paris)

Représentations les 9, 12, 16,  25  Février, ainsi que les 2 et 4 Mars à 19h30 et le 21 et 28 Février à 14h30, et le 25 Février à 20h30

Durée du spectacle : environ 3h15

Prix des places : de 15 à 180€ ( sauf les 25 février et 2 mars : de 15 à 162€)

Réservations :

par Internet : www.operadeparis.fr
par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,34€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

 

 

 

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Après la superbe Traviata, et avant le troisième opéra de cette trilogie des meilleurs opéras italiens, La Tosca, voici le Barbier de Séville.

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

Dans une mise en scène de Damiano Michieletto et sous la direction musicale de Carlo Montanaro, cette nouvelle production du Barbier de Séville , L’Opéra célèbre de Giacomo Rossini créé en 1816 sur un livret de Cesare Sterbini, d’après une comédie de Beaumarchais

Le Barbier de Séville  est sans doute l’opéra bouffe le plus célèbre de l’histoire de la musique et un délice toujours renouvelé. Rossini le composa en quelques semaines, empruntant ouverture ou airs à ses propres ouvrages,toutefois  tous les  ensembles sont originaux. Dans le final du premier acte, Rossini mêle tous les styles et enchaîne avec une virtuosité stupéfiante duo, trio,quintette et sextuor. Le Barbier de Séville fut aussi l’un des premiers triomphes européens de l’opéra et reste, malgré les années une oeuvre avec un des airs les plus connus du grand public, celui de Figaro.

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

L’histoire est simple et commence ainsi :A  Séville,  la nuit est déjà noire. Le comte Almaviva vient chanter une sérénade devant la maison du vieux docteur Bartolo. Il s’adresse à Rosina, la jeune et belle pupille du docteur. Figaro, un ancien domestique du comte, barbier-chirurgien de Bartolo, fait une joyeuse entrée. Le comte Almaviva lui demande son aide pour courtiser Rosina.   Celle-ci finit par apparaître au balcon et laisse tomber un billet dans lequel elle invite le comte à se présenter. Quiproquos, contrats de mariage, déguisements, tout est fait pour que le public soit ravi, et il l’a toujours été, puisque cette oeuvre est joué avec succès depuis sa création.

L’Opéra de Paris a réuni quelques grandes voix pour cette production : RENÉ BARBERA  ou EDGARDO ROCHA Il Conte d’Almaviva
CARLO LEPORE ou PAOLO BORDOGNA Bartolo
KARINE DESHAYES ou MARINA COMPARATO  Rosina
DALIBOR JENIS ou FLORIAN SEMPEY  Figaro
ORLIN ANASTASSOV ou CARLO CIGNI  Basilio

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015) Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

 

Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. On fume beaucoup, et même des joints de la taille d’un barreau de chaise. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. Dnas chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Carlo Montanaro sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus. Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette nouvelle production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous, mais il vous reste une solution pour juger:  L’opéra fera l’objet d’une captation et sera diffusé ensuite sur France 3 et Culture Box à partir du 26 septembre, en plus d’une diffusion en direct sur France Musique, et dans certaines salles de cinéma le 25 septembre à 19h30.

 

Tarif  des places de 5 à 210€

 

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

 

TOUTES LES PHOTOS @ Bernard-Coutant- OPERA DE PARIS