Les superlatifs ne suffisent pas pour dire tout le bien du WEST SIDE STORY que nous propose Monsieur Steven Spielberg; Des comédiens formidables, qui chantent et dansent avec un naturel incroyable, une direction musicale de Gustavo Dudamel plus que réussie. Le mot chef d’oeuvre est trop léger pour qualifier cette nouvelle adaptation de cette oeuvre musicale créée à Broadway en 1957 et adaptée au cinéma en 1961 par Robert Wise et Jerome Robbins.
L’action de ce nouveau film se déroule durant l’été 1957 dans les rues des quartiers adjacents de l’Upper West Side, Lincoln Square et San Juan Hill, qui englobent la zone située à l’ouest de Broadway, de la 60e Rue Ouest à la 70e Rue Ouest, jusqu’à la limite de la ville, au niveau du fleuve Hudson. Au début des années 1950, Robert Moses, le commissaire aux travaux publics de la ville de New York, a fait raser toute cette zone pour construire, entre autres, le Lincoln Center for the Performing Arts et la Fordham University. On a l’impression d’être dans un grand terrain vague, avec décombres, immeubles quasi démolis, où deux camps s’affrontent :les Sharks (les latinoaméricains) et les Jets.
Lors d’un bal où les deux camps qui se haïssent sont présents, Maria (portoricaine) interprétée par Rachel Zegler tombe amoureuse de Tony, Ansel Elgort, qui vient de sortir de prison. Mais cet amour naissant est trop difficile vu que les 2 sont dans des camps opposés. Pourtant un terrain d’entente existe, vu que Tony vit chez Valentina, la pharmacienne ( Rita Moreno) . Mais on le sait, la haine entre les 2 chefs de camps est inexorable. Inutile de vous raconter le film. Il y a des scènes qui resteront inoubliables. Celle du bal, évidemment, et celle qui se danse dans les rues de New York, qui marquera à tout jamais, avec AMERICA, que Steven Spielberg a réussie au delà de toute attente. Rien à redire sur Somewhere et autres titres célèbres. On vibre totalement, on chante presque avec eux, et les principaux protagonistes, Ansel Elgort, Rachel Zegler et Rita Moreno sont parfaits en tous points.
Certes je suis un fan de comédies musicales, et j’avais adoré la version 1961, mais là je suis comblé bien au delà de toutes mes espérances; seul un génie du cinéma pouvait faire renaître cette histoire, qui n’est pas sans rappeler Roméo & Juliette, et nous donner une version 2021 parfaite en tous points. Ne manquez pas l’occasion de vibrer, de chanter, d’avoir la chair de poule, voire même de pleurer. De tels sentiments nous honorent . Nous ne pouvons que chanter les louanges à Monsieur Spielber. West Side Story est certainement les plus grand film de 2021, si ce n’est de la décennie, et restera un chef d’oeuvre éternel.
Dois je rajouter que je vais retourner plusieurs fois voir ce film qui mérite grand écran ( Imax) ou Salle Dolby (Pathé Beaugrenelle), le son et l’image étant plus qu’importants!
le film annonce :