Ildar Abdrazakov

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OPÉRA DE PARIS, tout ou presque sur la saison 2016/2017! de très belles surprises

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Cinq siècles de musique seront parcourus au cours de la saison 2016/2017

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Un parcours qui débute au 17ème siècle avec l’opéra de Cavalli écrit en 1667, Eliogabalo, donné pour la première fois en France , dirigé par Leonardo García Alarcón et mis en scène par Thomas Jolly avec le contre-ténor Franco Fagioli mais aussi Paul Groves, Valer Sabadus et Nadine Sierra, et qui se conclut en mars 2017, avec la commande d’un nouvel opéra en français passée au compositeur Luca Francesconi, Trompe la Mort, dirigé par la chef d’orchestre Susanna Mälkki et mis en scène par Guy Cassiers, avec une distribution largement française : Cyrille Dubois, Julie Fuchs, Jean-Philippe Lafont, Laurent Naouri, Philippe Talbot, Béatrice Uria-Monzon, aux côtés de Thomas Johannes Mayer et d’Ildikó Komlósi.

Sous la direction de Philippe Jordan, Samson et Dalila de Saint-Saëns – qui n’a pas été joué à l’Opéra depuis 1991 – sera proposé dans une mise en scène de Damiano Michieletto. Anita Rachvelishvili sera Dalila et Aleksandrs Antonenko, Samson. Puis la reprise des Contes d’Hoffmann d’Offenbach dans la mise en scène de Robert Carsen avec Jonas Kaufmann, Sabine Devieilhe, Kate Aldrich, Ermonela Jaho et Stéphanie d’Oustrac. Une alternance exceptionnelle à souligner avec Roberto Alagna, qui interprètera Don José à Paris pour la première fois, et Bryan Hymel ou encore Clémentine Margaine, Varduhi Abrahamyan, Anita Rachvelishvili et Elīna Garanča pour Carmen, Ildar Abdrazakov et Roberto Tagliavini en Escamillo, Aleksandra Kurzak, Nicole Car et Maria Agresta pour Micaëla dans Carmen de Bizet que Calixto Bieito remontera sous la direction de Lionel Bringuier et de Mark Elder.

A (re)découvrir Sancta Susanna d’Hindemith et Cavalleria Rusticana de Mascagni seront proposés en une seule soirée par le metteur en scène Mario Martone sous la direction de Carlo Rizzi. Elīna Garanča sera Santuzza aux côtés de Yonghoon Lee et Elena Zaremba, et c’est Anna Caterina Antonacci qui interprètera Susanna. Dmitri Tcherniakov mettra en scène La Fille de neige de Rimski-Korsakov qui sera dirigé par le jeune chef d’orchestre russe Mikhail Tatarnikov. Aida Garifullina sera Snegourotchka aux côtés de Franz Hawlata, Luciana d’Intino, Thomas Johannes Mayer, Martina Serafin et Ramon Vargas. Moins connu du public l’opéra Les Fêtes d’Hébé de Rameau sera proposé par l’Académie de l’Opéra de Paris. C’est au chorégraphe Thomas Lebrun que revient la mission de mettre en scène cette opéra-ballet avec les artistes de l’Académie, les chantres du Centre de Musique baroque de Versailles et les musiciens du Royal College of Music de Londres qui seront dirigés par Jonathan Williams. L’Académie proposera aussi Owen Wingrave un des opéras de Britten les moins représentés dans une version pour orchestre de chambre de David Matthews dirigé par Stephen Higgins et mis en scène par le jeune metteur en scène irlandais, Tom Creed.

La Cenerentola de Rossini sera mis en scène par Guillaume Gallienne et dirigé par Ottavio Dantone qui font tous deux leurs débuts à l’Opéra de Paris avec à l’affiche des jeunes artistes comme Alessio Arduini ou Roberto Tagliavini. Les décors seront signés Eric Ruf. Un projet illustre à nouveau le souhait d’unité entre les domaines chorégraphiques et lyriques avec la nouvelle production de CosÌ fan tutte : Anne Teresa De Keersmaeker mettra en scène six jeunes chanteurs doublés de six danseurs (en alternance avec ceux de la Compagnie Rosas et du Ballet de l’Opéra). Dirigé par Philippe Jordan, CosÌ fan tutte débutera un cycle Da Ponte qui se poursuivra sur les saisons à venir.

Thomas-Joll

Thomas-Joll

Luca-Francesconi

Luca-Francesconi

Le cycle Wagner engagé par Philippe Jordan se poursuivra avec Lohengrin dans la nouvelle production de Claus Guth avec Jonas Kaufmann, présent pour la deuxième fois cette saison, aux côtés de Martina Serafin et de René Pape. Dédié à Pierre Boulez qui a fait entrer cet opéra au répertoire de l’Opéra de Paris en 1963, Wozzeck de Berg mis en scène par Christoph Marthaler et dirigé par Michael SchØnwandt sera repris à l’Opéra Bastille.

Les grandes voix viendront interpréter les spectacles du répertoire avec notamment Anja Harteros, Marcelo Álvarez, Bryn Terfel dans Tosca, Sonya Yoncheva en alternance avec Anna Netrebko face à Peter Mattei dans Eugène Onéguine, Vittorio Grigolo, Željko Lučić et Nadine Sierra dans Rigoletto, Artur Ruciński, Pretty Yende dans Véronique Gens Lucia di Lammermoor, et Stanislas de Barbeyrac dans Iphigénie en Tauride ou encore pour la reprise de La Flûte enchantée, dirigé par qui fera ses débuts à l’Opéra de Paris, avec Stanislas de Barbeyrac / Pavol Breslik pour Tamino, Michael Volle / Florian Sempey pour Papageno, René Pape / Tobias Kehrer pour Sarastro, Sabine Devieilhe / Albina Shagimuratova pour La Reine de la nuit, Christina Gansch pour Papagena, Nadine Sierra / Kate Royal pour Pamina aux côtés de José Van Dam pour Der Sprecher. Enfin, Joyce DiDonato, Juan Diego Flórez, Anja Harteros, Ludovic Tézier et Rolando Villazón donneront des récitals au Palais Garnier.

Dmitri-Tcherniakov

Dmitri-Tcherniakov

Côté Danse

Benjamin Millepied propose neuf créations et six entrées au répertoire pour cette nouvelle saison.

La qualité des compositions musicales est de nouveau au centre de la conception de cette deuxième saison et un certain nombre d’artistes contemporains collaboreront pour la première fois avec le Ballet de l’Opéra de Paris Cinq ballets de George Balanchine seront à l’affiche au cours de la saison : trois ballets abstraits réunis dans une même soirée avec l’entrée au répertoire de Mozartiana imaginé sur une partition de Tchaikovski en hommage à Mozart avec, aux côtés des solistes, les élèves de l’École de danse ; Violin Concerto, œuvre qui s’inscrit dans l’esprit des ballets « en noir et blanc » de Balanchine et Brahms-Schönberg Quartet conçu sur une musique de Brahms orchestrée par Schönberg, avec des décors et costumes signés de Karl Lagerfeld, autre grand maître de l’élégance et de la pureté des lignes. Également une entrée au répertoire avec un des rares ballets narratifs de George Balanchine, Le Songe d’une nuit d’été.

Benjamin-Millepied-Stephane-Lissner-et-Philippe-Jordan

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En amoureux de la partition de Félix Mendelssohn-Bartholdy, George Balanchine avait crée en 1962, pour le New York City Ballet, sa version de la comédie de Shakespeare. La réalisation des décors et costumes a été confiée à un autre magicien de la scène, Christian Lacroix. La Valse, cette chorégraphie de George Balanchine de 1951 sera proposée dans le cadre d’une soirée autour de Maurice Ravel, intarissable source d’inspiration chorégraphique, encadré par En sol de Jerome Robbins et par un Boléro fascinant de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet électrisé par la scénographie de Marina Abramović et les costumes de Riccardo Tisci. Cette année verra également l’entrée au répertoire de deux œuvres de William Forsythe.

Sous le signe de l’école américaine, Trio sur une musique de Ludwig van Beethoven créé en 1996 pour le Ballet Frankfurt et Workwithinwork monté deux ans plus tard sur les Duetti pour violon de Luciano Berio. Une soirée complétée par l’entrée d’une œuvre majeure de Merce Cunningham créée en 1968. Walkaround time sur une musique de David Behrman et dans des décors imaginés d’après le Grand Verre de Marcel Duchamp.

Blake Works de Forsythe, spectacle conçu en juillet 2016 pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris, élaboré en collaboration avec l’étoile montante de la musique électro britannique James Blake, sera présenté lors du Gala d’ouverture de la saison chorégraphique pour une soirée tournée vers la modernité avec la création de la canadienne Crystal Pite qui investira pour la première fois la scène de l’Opéra avec une pièce conçue sur une musique de Max Richter inspiré de Vivaldi. Tino Sehgal travaillera aussi pour la première fois avec le ballet de l’Opéra qu’il mettra en scène tant dans les espaces publics que dans la grande salle du Palais Garnier et In Creases de Justin Peck entraînera les danseurs sur une musique de Philip Glass pour ce programme de la rentrée. Création encore avec Tree of Codes de Wayne McGregor donnée en juillet 2015 au Festival international de Manchester pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national de Paris et de la Company Wayne McGregor. Il fait appel ici au musicien Jamie xx qui compose une musique à la lisière de la pop et de l’électronique et à l’artiste Olafur Eliasson pour la scénographie.

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Benjamin-Millepied-Stephane-Lissner-et-Philippe-Jordan

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Également deux créations de Benjamin Millepied : l’une inspirée des mots et timbre de l’artiste Barbara, devenue un des symboles de la chanson française, proposée dans une même soirée avec la dernière œuvre majeure d’Antony Tudor sur la musique amoureuse d’Antonín Dvořák, The Leaves are Fading, créée en 1975 et souvent considérée comme la plus « abstraite » du chorégraphe. L’autre associe Philippe Parreno, artiste français qui a redéfini la notion même d’expérience de l’art et qui conçoit ses expositions comme un espace scénarisé donnant lieu à une série d’événements. Suivis et encadrés par Benjamin Millepied, avec la participation de William Forsythe, quatre chorégraphes, Sébastien Bertaud, Bruno Bouché, Nicolas Paul, Simon Valastro présenteront le fruit de leur travail élaboré au sein de l’Académie chorégraphique de l’Opéra national de Paris lors d’une même soirée

Après 20 danseurs pour le XXe siècle de Boris Charmatz, l’Opéra de Paris intégrera cette saison à son répertoire À bras-le-corps. C’est la majestueuse Rotonde du Glacier du Palais Garnier qui se voit investie par deux chorégraphes, Boris Charmatz et Dimitri Chamblas toujours tentés de rencontrer les spectateurs à l’extérieur des salles dédiées au spectacle.

Le Lac des cygnes de Rudolf Noureev sera repris pour les fêtes de fin d’année et La Sylphide de Pierre Lacotte terminera la saison au Palais Garnier. Les Démonstrations et le Spectacle de l’Ecole de danse, qui fêtera cette saison sa 40ème édition, ainsi qu’un Gala invitant les Ecoles de danse du XXIe siècle compléteront ce programme.  Deux compagnies internationales seront invitées : L’American Ballet Theatre avec La Belle au bois dormant remonté par Alexei Ratmansky et le Semperoper Ballett, Dresden qui présentera Impressing the Czar de William Forsythe

Indéniablement une très belle saison 2016/2017, qui montre que l’Opéra de Paris reste un des plus grands au Monde.

TOUTES LES PHOTOS @ E BAUER  Opera de Paris

Les abonnements de la saison 2016/2017 sont ouverts à la vente depuis le 10 février 2016 et la vente des spectacles à l’unité se fera à partir du 31 mai 2016 suivant un calendrier d’ouverture des ventes séquencé 3 ou 4 mois avant la première de chaque spectacle (11 dates d’ouverture).

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Michel Plasson dirige l’orchestre et les chœurs de l’Opéra de Paris pour cette nouvelle mise en scène d’une des œuvres les plus jouées du répertoire.

FAUST

La première représentation de Faust eut lieu en 1869, et elle fut jouée pour la première fois à Garnier 6 ans plus tard. Plusieurs productions ont permis aux plus grands noms de se produire sur la scène magnifique de Garnier. Et tout particulièrement celle de Jorge Lavelli en 1975, sous la direction musicale de Michel Plasson, qui fut souvent reprise depuis à Garnier avant de faire son entrée à Bastille en 1992. Une mise en scène de Jean-Louis Martinoty fut crée en 2011, avec entre autres Roberto Alagna, avant cette nouvelle production mise en scène par Jean-Romain Vesperini. Et l’Opera a gardé les décors en donnant la mise en scène à un metteur en scène plus jeune, qui évite le côté grand-guignol qui avait fâché lors des représentations de 2011.

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On retrouve une distribution puissante autant qu’originale avec Piotr Beczala ou (Michael Fabiano les 25 et 28 Mars) dans le rôle titre, Ildar Abdrazakov (Méphistophélès), Jean-François Lapointe (Valentin), Damien Pass (Wagner), Krassimira Stoyanova (Marguerite), le rôle du jeune Siebel est interprété par Anaïk Morel et Dame Marthe est Doris Lamprecht. Faust est certainement l’Opéra le plus célèbre de Charles Gounod, sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré. Normal que cette production soit parmi les plus célèbres, avec nombre d’airs connus comme l’air des bijoux (Ah je ris de me voir si belle….) oui, c’est bien celui-là, Hergé n’avait pas inventé. Et surtout La Gloire Immortelle de Nos Aïeux; que vous retrouverez en lien dans une ancienne version en bas de page.

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Le docteur Faust veut s’empoisonner pour ne plus vieillir. Il invoque Satan qui va apparaître sous les traits de Méphistophélès, qui lui offre la jeunesse en échange de son âme. Faust tombe amoureux de Marguerite dont le frère part à la guerre. Outre le talent des interprètes principaux, dont on ne saurait douter, ce sont les airs chantés par les chœurs qui retiendront l’attention de tous. On nous promets beaucoup de monde sur la scène, ce qui devrait être du meilleur effet. D’autre part, on sait que Michel Plasson est un des chefs d’orchestre les plus influents et qu’il a déjà dirigé Faust à de nombreuses reprises. Là aussi, on est certain de la qualité de cette production. On devrait d’ailleurs le revoir très bientôt à Paris, à l’Opéra Garnier pour des représentations du Cid de Jules Massenet avec Roberto Alagna (du 27 Mars au 21 Avril). Nous reviendrons très certainement sur cette production dans quelques semaines.

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TOUTES LES PHOTOS : (c) Vincent Pontet – Opéra national de Paris

 

Faust de Gounod c’est à l’Opéra Bastille:
jeudi 5 mars 2015 – 19h30
lundi 9 mars 2015 – 19h30
jeudi 12 mars 2015 – 19h30
dimanche 15 mars 2015 – 14h30
mercredi 18 mars 2015 – 19h30
dimanche 22 mars 2015 – 14h30
mercredi 25 mars 2015 – 19h30
samedi 28 mars 2015 – 19h30

Les représentations du 15, 18 et 22 mars se feront avec audio description pour les déficients visuels.

Durée du spectacle : environ  3h30 environ 5 actes avec un entracte après le 3ème acte.

Prix des places : 195€ 180€ 150€ 130€ 100€ 70€ 35€ 15€ 5€
Excepté samedi 28 mars : 214€ 198€ 165€ 143€ 110€ 77€ 38€ 15€ 5€

Réservations : 08 92 89 90 90 (surtaxé à 0.337€ la minute)

Internet : www.operadeparis.fr

ou plus simple si on habite en région parisienne: aux guichetsde Garnier ou Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés.

 

Cadeau souvenir dans des décors semblables à la production 2015 : le chœur des soldats dans la version 2011 : Gloire immortelle de nos aïeux!