Un petit film français, plein de bonnes intentions, sans comédien(ne) connu(es), que je suis loin d’avoir adoré, mais qui a le mérite d’exister, réalisé par Reda Kateb, qui sort en salles le 30 Octobre
Jo, une jeune femme, (interprétée par Aloïse Sauvage), artiste de cirque de rue, découvre le travail des clowns professionnels de « Nez pour rire », après un accident lors d’un numéro de rue, qui la laisse en mauvais état. Vite – peut-être trop vite – entrée dans l’association, elle se retrouve à l’hôpital au contact des enfants, des malades, des soignants et des familles, à qui ces clowns tentent inlassablement d’apporter de la joie et du réconfort. Elle se lie d’amitié avec une femme médecin, interprétée par Sara Giraudeau, (qui est également très investie dans la vraie vie pour » Le Rire Médecin « , dont elle est d’ailleurs marraine depuis douze ans ). Jo accompagne deux clowns (Philippe Rebot et Jean Philippe Buzaud), et sa rencontre avec un petit garçon gravement malade, va changer sa vie. Ce film ne manque pas de jolis moments tendres, sans pour autant que je puisse affirmer que j’ai aimé. Les comédiens, dans l’ensemble sont parfaits : et plus particulièrement Elsa Wolliaston qui a un rôle important pour elle, vu que c’est elle qui la fera entrer en contact avec les 2 clowns de NEZ POUR RIRE .
À l’origine, Reda Kateb s’est inspiré du livre « Le journal du docteur Girafe » de Caroline Simonds, la fondatrice de l’association « Le Rire Médecin » pour le scénario de son 1er long métrage. Le sujet n’est pas vraiment facile, qui suggère le rire et la connivence avec les clowns comme moyen de guérison pour des enfants très malades ou gravement atteints. Toutefois la complicité qui nait entre un jeune garçon et la jeune fille clown finit par nous intéresser au plus haut point, et c’est tout le mérite d’un tel film.