MGM

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Ce film d’animation n’est pas récent, qui est sorti sur les écrans en 1982, et je m’en souviens particulièrement parce qu’à cette époque je faisais mes « débuts » dans des radios locales, et qu’il était encore plus facile d’obtenir des entretiens avec des réalisateurs ou comédiens, et ce fut le cas pour Monsieur Don Bluth. Je me souviens l’avoir interviewé pour Anastasia, mais peut-être aussi pour ce film et pour Fievel. Un grand homme qui a aujourd’hui 86 ans, et qui a travaillé avant de monter son propre studio , pour Walt Disney.

Alors il faut bien saluer la sortie en Bluray de Brisby, tout d’abord parce que ce film n’a pas pris une ride et qu’on peut le regarder avec plaisir quel que soit votre âge. Les plus jeunes seront passionnés par l histoire de cette maman : Madame Brisby  qui est une souris des champs, veuve et mère de quatre souriceaux : Teresa, Martin, Cynthia et Timothée.  Inquiète pour la santé de son fils Timothée,  qui a de la fièvre, elle va voir M. Ages, , afin de prendre conseil. Celui-ci  diagnostique une pneumonie interdisant de faire sortir Timothée de son terrier. Celle-ci  part en emportant un médicament. En chemin, elle rencontre Jeremy, un corbeau. Mme Brisby va devoir demander l’aide du grand hibou, un oiseau qui vit dans une forêt lointaine. Jeremy l’y amène , mais ne veut pas entrer dans l’antre du hibou. Celui-ci,  bien qu’effrayant, écoute néanmoins la requête de la malheureuse souris. Son seul conseil, pourtant, est le même que celui de Tatie Musaraigne : il lui faut déménager, au risque de voir son fils mourir.

Je vous laisse découvrir ce film d’animation qui peut se voir avec les yeux d’un enfants que passionner les adultes tant le sujet est digne d’intérêt, et que l’animation n’a rien à envier au plus grand réalisateur du genre, à savoir Walt Disney. Les voix dans la version originale hormis Dom De Luise ne sont pas célèbres en France, mais pour le version française on peut retrouver des noms comme Jacques Balutin, Micheline Dax, aux côtés de Jane Val, de Jean Martinelli ou encore Marc François.

Bravo à la société française qui a sorti cette édition : MGM, Rimini éditions dans une édition collector avec 5 cartes postales offertes dans un beau coffret cartonné qui contient le film en DVD et en Bluray pour le prix public annoncé de 24.99€. Mon petit regret est que ce ne soit pas un 4K, mais vu la qualité du disque ce bémol peut passer inaperçu

et celle-ci créée par  Maxime Thomas Le Deore :

 

 

 

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Tout le monde se souvient du film, ou tout au moins du titre phare chanté et dansé par Gene Kelly

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L’histoire se déroule à Hollywood, à la fin de l’ère du cinéma muet. Don Lockwood (Dan Burton) est devenu une star du cinéma muet. Lina Lamont, (Emma Kate Nelson) son insipide et antipathique partenaire, est persuadée qu’ils forment un couple à la ville comme à l’écran. Alors que Le Chanteur de Jazz, le tout premier film parlant, connaît un succès fulgurant, le directeur du studio R.F Simpson (Robert Dauney) n’a d’autre choix que de convertir le nouveau film du duo Lockwood / Lamont. L’équipe de production est confrontée à de nombreuses difficultés, notamment l’insupportable voix de crécelle de Lina Lamont. un soir Don rencontre une jeune et jolie jeune femme à la sortie de la première d’un de ses films. Il est très vite épris d’elle, Kathy Selden (Clare Halse) . Le meilleur ami de Don Lockwood, Cosmo Brown (Daniel Crosley, a l’idée d’engager Kathy  pour doubler la voix de Lina et de transformer The Dueling Cavalier en comédie musicale intitulée The Dancing Cavalier.  Lina découvre l’idylle entre Don et Kathy  et, furieuse, exige qu’à l’avenir Kathy continue de jouer les doublures et demeure pour toujours dans l’anonymat. Cette idée révolte Simpson, mais il n’a d’autre choix que d’accepter, tout comme Kathy, liée au studio par contrat. La première de The Dancing Cavalier sera un triomphe. Le public conquis réclame une chanson de Lina. Don et Cosmo décident d’improviser : ils proposent à Lina de chanter en playback pendant que Kathy, dissimulée derrière le rideau, créé l’illusion enchantant en simultané dans un second micro….

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C’est un enchantement de tous les instants. La mise en scène de Robert Carsten est d’une intelligence rare. En fait on met un petit moment avant de le remarquer, mais tout est en noir et blanc, les décors, les costumes, même certains éclairages. Et la couleur n’apparaît en fait qu’à la toute fin du spectacle, et alors on nage dans l’or et le jaune, sauf pour la reprise toute en couleurs de la chanson titre. Ce musical est(-il un classique? En fait non. C’est l’adaptation toute récente du film, avec l’accord de la MGM qui distribuait le film dans les années 50. Si tout le monde connaît une des nombreuses adaptations de la chanson Singin’ in the rain ( dont la version disco de Sheila ), il y a d’autres airs connus comme Good Morning ou encore Make ’em laugh, et on se surprend à fredonner avec les comédiens sur scène. Autre excellente surprise, l’orchestre est dans la fosse, et non pas en bande enregistrée. C’est dire tout le soin apporté à cette production grandiose.

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Si je dis que ce n’est pas un classique dans le sens des productions comme My Fair Lady, The sound of music -La mélodie du bonheur, ou West Side Story, il y a de fortes chances que cette version de Robert Carsten le devienne, vu les bravos . Vu que la production est chantée en anglais avec, rassurez-vous, des surtitres français pour les non anglophones, elle pourra être présentée partout dans le monde sans problème majeur. Pourquoi en anglais. Adapter en français le texte et les chansons aurait dénaturé totalement ce musical. Puisque j’en suis aux superlatifs, je dois bien féliciter Jean Luc Choplin pour sa programmation, qui devrait nous offrir un autre musical, Kiss Me Kate, certes moins célèbre, mais grand classique quand même , début 2016.

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Non seulement il est prudent de réserver, mais quasi obligatoire, de nombreuses soirées affichent déjà complet, et le bouche à oreille qui va suivre va vite remplir ce beau théâtre du centre de Paris.

Singin’ in the rain c’est au théâtre du Chatelet, jusqu’au 15 Janvier, du mardi au vendredi à 20h00, samedi 15h00 et 20h00 et dimanche 16h00

Prix des places : selon les jours de 15€ à 119€

Réservations sur : chatelet-theatre.com  ou aux guichets du Chatelet :

du lundi au samedi (sauf jours fériés) 11h à 19h.
Les caisses se situent au 17 avenue Victoria (75001), à droite du Théâtre.

Les dimanches et jours fériés, pour la représentation du jour uniquement, ouverture une heure avant le début de chaque représentation.Lors des représentations, les caisses ferment dès le lever du rideau.

par téléphone : au 01 40 28 28 40, du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 19h.