Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un film at que l’on prend vraiment une grosse claque, et c’est ce qui m’est arrivé avec un réalisateur que je classe désormais comme l’un des plus grands de sa génération : Jacques Audiard. Certes il de qui tenir, son père Michel Audiard fut un des plus grands scénaristes et dialoguistes français si ce n’est le meilleur entre les années 50 et 80, qui s’est amusé à réaliser quelques comédies loufoques . Bon sang ne saurait mentir, son fils a quand même mis en scène : De battre mon cœur s’est arrêté ou Un Prophète entre autres, et qui depuis ses débuts derrière la caméra a collectionné les récompenses, Césars, Cannes comme d’autres collectionnent les tableaux. Je crois que vous avez déjà compris que j’étais admirateur de Monsieur Jacques Audiard, et qu’après Emilia Perez, je suis prêt à créer son fan club, si ce n’est déjà fait.
Rita use de ses talents d’avocate au service d’un cabinet plus enclin à blanchir des ordures criminelles qu’à servir la justice, elle fait office de main d’œuvre alors qu’elle est plus que qualifiée . Mais une porte de sortie inespérée autant qu’incroyable se présente à elle, une proposition difficile à refuser si on n’a pas froid aux yeux : aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et disparaître à jamais. Manitas a un plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir, enfin, la femme qu’il a toujours rêvé d’être. Voilà pour le début de l’histoire. Tout cela sous fond musical, comme une comédie musicale ( pardon, nous sommes plus proche de la tragédie que de La Mélodie du Bonheur).
C’est un film à la gloire des femmes, d’ailleurs les actrices Zoe Saldana, Karla Sofia Gascon, Adriana Paz et Selana Gomez se sont partagées le prix d’interprétation féminine lors du dernier Festival de Cannes. À 52 ans, Karla qui a entamé sa transition de genre à 46 ans en 2018, est la révélation de ce film dont elle tient le rôle principal : celui d’un narcotrafiquant qui se sent profondément femme et change de genre pour changer de vie. Mais il s’aperçoit du manque qu’il ressent envers ses enfants, et va vouloir les revoir. Le film ne se raconte pas, je vous en ai dévoilé la trame, mais il faut le voir, le vivre pour comprendre qu’on ne ressort pas indemne du cinéma. La violence est d’usage, elle est omniprésente et va crescendo. Pourtant je n’ai pas ressenti l’envie de mettre mes mains devant les yeux pour cacher certaines violences.
Ce film est certes à réserver à un public adulte et averti mais si on aime le cinéma en tant qu’œuvre, on ne doit pas manquer ce film inclassable qui m’a vraiment pris aux tripes . On est très loin de Spielberg et encore plus de Disney, de James Cameron, de Visconti ou Pasolini. Jacques Audiard nous entraine dans un monde de violence dont on ne sort pas indemne, même s’il a su suggérer plus que montrer, et c’est peut-être là qu’il faut le féliciter.
Ce film est aussi et dirais je surtout musical avec des chansons de Clément DUCOL et Camille, et des chorégraphies de Damien JALET qui valent plus que le détour, et c’est un vrai fan de comédies musicales qui vous le dit.
James Cameron est vraiment le réalisateur qui sait réformer le cinéma, son palmarès est riche d’incontournables : Terminator ou Titanic parmi d’autres , et bien entendu Avatar C’est le second volet d’une tétralogie prévue qui est sur les écrans depuis ce mercredi, et bien entendu le public est au rendez-vous
James Cameron est, à ce jour le détenteur du plus grand nombre d’entrées au cinéma avec plus de 21 millions de spectateurs pour Titanic et on se souvient que ce film avait une durée de 3h14 alors que Avatar, la voie de l’eau dure 3h10. La sortie de ce film a été parfaitement orchestrée pour en faire le phénomène de cette fin d’année, qui se joue dans les meilleures salles, à Paris, en majorité dans les meilleures salles, en version originale sous-titrée, en 3D, dans certaines salles Dolby, comme le Pathé Beaugrenelle, vous aurez le spectacle total, même avec les suppléments inhérents à ces salles. Il en est de même avec les salles IMAX. N’hésitez donc pas à réserver pour voir ce chef d’œuvre dans les meilleures conditions. Si je dis chef d’œuvre, je crois que c’est la meilleure façon de décrire ce que l’on ressent.
On se souvient que Jake et Sully finissent ensemble dans le premier épisode. Cette fois, dix ans plus tard, Jake Sully et Ney’tiri ont formé une famille et font tout pour rester aussi soudés que possible. Ils sont cependant contraints de quitter leur foyer et d’explorer les différentes régions encore mystérieuses de Pandora. Lorsqu’une ancienne menace refait surface, Jake va devoir mener une guerre difficile contre les humains. Je ne vais certes pas vous en dévoiler plus tant la découverte de ce film mérite qu’on le voie dans les meilleures conditions, sans savoir exactement de quoi il s’agit.
Coté comédiens, on retrouve Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver mais aussi Stephen Lang, Cliff Curtis, Kate Winslet, Joel David Moore , Jemaine Clement , CCH Pounder, Giovanni Ribisi. Mais comme les personnages sont ‘avatarisés’ on a du mal à les reconnaitre, sauf peut être Sigourney Weaver et un comédien, ‘humain’ mais gentil dans le film, Jack Champion. Les autres humains ne sont pas vraiment recommandables
Au début du film on retrouve la famille de Jack et Sully qui sont contraints de partir dans une région éloignée de Pandora, région où l’eau domine, et donc des animaux que nous allons découvrir. Il y aura bien d’autres surprises avec une dernière heure qui devrait rester dans les annales du cinéma tant c’est fantastique. On est cloués à notre siège, on vibre avec les protagonistes. C’est du cinéma comme on l’aime, où les surprises s’enchainent. inutile d’ajouter que toutes les prises de vue aquatiques ou sous marines méritent des oscars, des applaudissements tant c’est parfait.
Je pense que ce second volet d’Avatar est un des plus beaux films que j’ai vus, sachant que j’en ai déjà vu quelques milliers, et que je n’ai jamais établi de véritable classement. Quoi qu’il en soit, je vais retourner le voir, c’est certain, et plutôt 2 fois qu’une. J’avais vu Titanic 3 fois, donc je n’ai pas peur d’y retourner, même si je connais la fin de ce volet, que je ne vais pas vous dévoiler. Oh si : ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants…..il faut bien trouver des protagonistes pour les épisodes 3, 4 et 5.