Johan Strauss

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Le film est sorti aux Etas Unis en Avril 1968, et il faudra attendre le 27 septembre de cette même année pour le voir en France. Je me souviens l’avoir vu dans une grande salle à Metz, L’EDEN cinéma aujourd’hui fermé, et que j’avais pris ce qui s’appelle une grande claque. Tant par les images que par la bande sonore. Qui pourrait oublier le début du film où des primates changent de comportement après avoir vu un objet visiblement arrivé de nulle part, avec la musique que Richard Strauss ; Ainsi Parlait Zarathoustra, et quand  un os avec lequel il joue s’envole, on passe à un autre Strauss, Johann pour le beau Danube Bleu

D’ailleurs Zarathoustra est l’illustration de la bande annonce cinéma de l’époque :

La musique est omniprésente, et tout particulièrement au début du film, sans dialogues jusqu’à ce qu’un comédien arrive dans une station spatiale .

En fait les comédiens ne sont pas des stars, qui se souvient des protagonistes ( William Sylvester, Keir Dullea, Gary Lockwood) alors que tous ceux qui ont vu le film se souviennent du nom de l’ordinateur  Hal 9000, mais HAL revient souvent dans les dialogues entre cosmonaute et l’ordinateur géant qui contrôle tout. La légende retient que le nom de HAL est un clin d’œil à IBM, même si Kubrick et Arthur C. Clarke (le scénariste) ont toujours nié cette interprétation. Dans le roman qui suit, 2010 : Odyssey Two, Clarke fait même démentir l’un de ses personnages, le docteur Chandra, l’inventeur de HAL, de tout lien avec IBM. Il fallait quand même oser en 1968 parler d’un ordinateur, alors que personne n’en possédait, sauf de grandes entreprises.

Raconter le film prendrait plus de temps que la durée totale sur les écrans ( la version 1968 durait 156 minutes, et ensuite cette durée a été ramenée à 149 minutes qui est celle de cette édition.

Le film est en format respecté 2.20:1, et coté son :

  • Langue ‏ : ‎ , Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), mais aussi : Allemand (Dolby Digital 5.1)Italien (Dolby Digital 5.1), Polonais (Dolby Digital 2.0), Portugais (Dolby Digital 2.0),  Espagnol (Dolby Digital 5.1)
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français, Espagnol, Portugais, Suédois, Danois, Néerlandais, Finnois, Norvégien, Polonais, Turc, Roumain, Croate, Hébreu, Tchèque, Hongrois, Russe, Grec, Arabe, Chinois, Coréen, Thaï
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  • Bande annonce :

 

 

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Adaptation française d’un spectacle canadien d’une grande intelligence, Patrick et ses fantômes n’est pas un spectacle qui fait peur, loin s’en faut.

Tout d’abord il faut savoir une chose : les fantômes sont ceux de grands compositeurs: Bach, Mozart, Beethoven qui apparaissent par la magie d’une ‘Flûte Enchantée’. Il y a certes  en fin de spectacle l’arrivée de Satie, mais on en reparlera plus tard. Patrick est seul dans l’appartement d’Edgar, au Canada, et il somnole, lorsque des bruits le ‘réveillent’. Il s’agit de Papageno, le héros de la Flûte Enchantée de Mozart, qui va lui laisser deux objets en souvenir : une boule de cristal contenant les connaissances de l’humanité et une Flûte dont il serait mieux de ne pas jouer. Mais c’est alors qu’on découvre, caché derrière le rideau un orchestre de 25 musiciens sur scène….et tout débute, un premier morceau interprété fera apparaître Johann Sebastian Bach,  qui va converser avec lui, et découvrir que son nom est resté célèbre avec les siècles passés, puis ce sera au tour de Wolgang Amadeus Mozart, qui se chamaille avec Bach, avant que le rideau termine la première partie avec l’arrivée d’un troisième compositeur ultra célèbre : Ludwig Van Beethoven. Le rideau se lève pour la 2ème partie avec les trois illustres personnages, toujours accompagnés par l’orchestre, et pendant le spectacle, on entendra bien d’autres compositions qui ne sont pas signées d’eux, comme La Veuve Joyeuse, des extraits de Johan Strauss, Franz Léhar, Giuseppe Verdi et bien d’autres. En fait l’orchestre va faire, excusez le terme, mais je ne vois pas d’autre qualificatif : un ‘best of’ du classique. Des airs que tout le monde connaît, même ceux qui ne sont pas amateurs de ce genre de musique. La salle vibre, entonne, fredonne, c’est un spectacle magique avec PPDA tel qu’on peut l’imaginer sans le connaître, qui domine la distribution et jongle avec les mots et les dialogues des compositeurs. On en redemande. Un seul bémol (je ne pouvais pas ne pas faire ce genre d’à peu près), la présence d’un compositeur plus proche de nous, Erik Satie, dont les oeuvres n’ont pas franchi le temps, et dont la présence ne se h=justifie que par le quartier de lune  au dessus des musiciens. . Cela ne gâche pourtant pas le plaisir de ce spectacle, mais on peut malgré ce petit bémol parler de perfection!

 

Les comédiens qui entourent Patrick Poivre d’Arvor sont tout aussi talentueux : Vincent Bilodeau est Bach, André Ritaille est Mozart, Sylvain Massé Beethoven et Gilbert Lachance est Satie.  L’auteur, Normand Chaurette est venu assister à la première représentation  en France, dans une mise en scène de Normand Chouinard ( en France : André Robitaille). L’orchestre est dirigé avec brio par  Jean-Pascal Hamelin, et on ne peut passer sous silence celui qui a eu l’idée de ce spectacle : Jean Claude Dumesnil.

 

Voilà un spectacle musical intelligent qui devrait plaire tout autant à ceux qui écoutent du classique qu’à ceux qui viennent ici pour le découvrir.

 

Rencontrer un grand homme comme PPDA pour nous parler de ce spectacle est un grand moment:

 

Interview de Patrick Poivre d’Arvor : @Guy Courthéoux / onsortoupas.fr

Les extraits sonores : tous droits réservés, production

 

Patrick et ses fantômes, c’est au CASINO DE PARIS jusqu’au 13 Mai

du mercredi au vendredi à 20.30, les samedis: 15.00 et 20.30 et dimanches : 15.00

Prix des places : de 35 à 89€

Réservations : www.casinodeparis.fr

au guichet : 16 rue de Clichy – 75009 Paris

Du lundi au vendredi de 14h00 à 17h00
Ouverture les samedi, dimanche et jour férié
uniquement en cas de représentation,
1 heure avant le début de la séance

par téléphone (surtaxé) : 08 926 98 926 (0.40€ la minute)

C’est une des oeuvres les plus populaires de Johan Strauss, une opérette aux rythmes bondissants et qui est jouée en français pour quelques dates seulement.

LA CHAUVE-SOURIS

Strauss et Offenbach, une rencontre bien parisienne, un opéra/opérette créé en 1874 à Vienne et qui revient sur les planches parisiennes de l’Opéra Comique , dans une nouvelle adaptation française signée Pascal Paul-Harang, dans une mise en scène d’Ivan  Alexandre et sous la direction musicale de Marc Minkowski. L’action a été re-située en décembre 2014, c’est dire si le public va encore mieux s’imprégner du comique et des airs célèbres.

LA CHAUVE-SOURIS LA CHAUVE-SOURIS LA CHAUVE-SOURIS LA CHAUVE-SOURIS LA CHAUVE-SOURIS

A Vienne, Adèle, la femme de chambre des von Eisenstein veut rejoindre sa soeur au bal du prince Orlofsky. Sa maîtresse, Rosalinde, ne sait comment se dépêtrer d’Alfred, un amoureux transi qui ne cesse de lui chanter des sérénades. Eisenstein, quant à lui, s’apprête à passer cinq jours en prison pour avoir frappé un gendarme mais veut auparavant se rendre lui aussi à la soirée du Prince. Chacun prépare les heures à venir à l’insu des deux autres. Chez Orlofsky,  le Docteur Falke, responsable des festivités, promet une grande réjouissance avec une pièce comique : La vengeance de la chauve-souris. Dissimulé par un masque, Eisenstein fait la cour à une comtesse hongroise qui n’est autre que sa femme …

LA CHAUVE-SOURIS LA CHAUVE-SOURIS LA CHAUVE-SOURIS LA CHAUVE-SOURIS

Ne manquez pas cette opérette qui malheureusement ne s’est jouée que quelques jours à la salle Favart. C’est dommage,puisque ce genre qui peut paraître désuet aux yeux de certains, a fait les belles soirées des opéras de par le monde et a même été représentée il y a quelques années dans sa version originale à l’Opéra Bastille.

J’avoue avoir été totalement conquis, sous le charme de cette nouvelle adaptation très moderne de la Chauve Souris. On ne peut faire aucun reproche à la mise en scène ou aux décors. Le parti pris de créer cette oeuvre comme si elle avait été écrite cette année redonne un petit coup de jeune aux textes que l’on connaît mieux dans sa langue d’origine, mais cette re-création reste fidèle à l’oeuvre et on y rit beaucoup. Quant aux interprètes, on ne peut que les saluer tous, tant au niveau de la voix que de leur jeu d’acteur, mais il faut quand même donner un bravissimo à celui qui  est ovationné, et à juste titre, lorsqu’il interprète avec sa voix sublime de contralto, un air de son choix au début du deuxième acte : Kangmin JustinKim. J’espère vivement le revoir dans ce bel écrin de l’Opéra Comique, si celle-ci reprogramme cette Chauve Souris, parce que c’est un vrai bonheur pour les spectateurs et les amateurs d’art lyrique. Et si ce n’est pas dans cette salle, les directeurs de salles en France devraient se bousculer pour accueillir cette opérette, avec l’ensemble de sa distribution. Vraiment si vous avez l’occasion de la voir dans cette version, n’hésitez pas, et félicitez toute l’équipe pour ces trois heures de régal absolu!

Toutes les photos / @ Pierre Grosbois

 

Distribution : Gabriel von Eisenstein, Stéphane Degout
Rosalinde, Chiara Skerath
Adele, Sabine Devieilhe
Alfred, Philippe Talbot
Me Falke, Florian Sempey
Frank, Franck Leguérinel
Prince Orlofsky, Kangmin Justin Kim

Représentations à lOpéra comique : les: 23 décembre 20.00, 25 décembre 15.00, 28 décembre 15.00, 30 décembre 20.00 et 01 janvier 2015 à 15.00

tarifs : de 6 à 120€

réservations : 0825 01 01 23

et : http://www.operacomique.com

le spectacle sera retransmis sur France Musique le 3 janvier à 19.00

extrait :

 

présentation: