La Veuve Joyeuse

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Pierre Yves Duchesnes n’est pas un inconnu si vous suivez régulièrement ce site. Il a créé l’Aicom, une école pour ceux qui se destinent à la chanson ou à la comédie musicale, mais bien plus encore. Il a ouvert il y a quelques temps un stand au marché aux Puces de St Ouen, et pour ceux qui veulent l’entendre, il se produit le 19 décembre au Théâtre Montmartre Galabru à 21.30.

 

Pierre Yves obtient ses premiers prix d’art dramatique et de déclamation à l’âge de 21 ans. Il débute alors une carrière d’acteur de théâtre dans la troupe du Théâtre du Gai Savoir. Il y interprète entre autres : Mascarille des Précieuses ridicules, Sganarelle du Médecin malgré lui, Méphisto de Faust… Il entre ensuite au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et est reçu dans la classe de chant d’Andréa Guiot et de Nicole Broissin. Après deux ans au Conservatoire, il entre dans plusieurs opéras, comme celui de Liège, Rouen, Avignon, Bordeaux, Nancy, Metz, Limoges, Reims, Tours, Toulon, Aix-en-Provence ou encore Massy, pour les ouvrages aussi divers que Hello Dolly, My Fair Lady, L’Homme de la Mancha, La Veuve Joyeuse, La Chauve-Souris, Le Pays du Sourire, Princesse Czardas, L’Auberge du Cheval Blanc, Les Contes d’Hoffmann…

Sa carrière bascule ensuite vers la comédie musicale et il reste à ce jour le seul francophone à avoir eu la chance d’interpréter le rôle-titre du Fantôme de l’Opéra (Neue Flora de Hambourg). Pierre-Yves Duchesne a également été à l’affiche de productions aussi prestigieuses que Les Misérables (Mogador et Opéra de Bonn), Titanic (Opéra de Liège et Avignon) ou Tintin, le temple du soleil (Charleroi).

Duchesne devient coach notamment celui des candidats de la France a un incroyable talent sur M6. Il rejoint également l’équipe de The Voice sur TF1 et depuis 2008, il est le coach personnel de Lara Fabian et accompagne également Amir dans la préparation de ses albums et ses concerts.

Petit entretien:

 

Venez donc le découvrir sur scène  au 4 rue de l’Armée d’Orient à Paris 18.

Rating:

Adaptation française d’un spectacle canadien d’une grande intelligence, Patrick et ses fantômes n’est pas un spectacle qui fait peur, loin s’en faut.

Tout d’abord il faut savoir une chose : les fantômes sont ceux de grands compositeurs: Bach, Mozart, Beethoven qui apparaissent par la magie d’une ‘Flûte Enchantée’. Il y a certes  en fin de spectacle l’arrivée de Satie, mais on en reparlera plus tard. Patrick est seul dans l’appartement d’Edgar, au Canada, et il somnole, lorsque des bruits le ‘réveillent’. Il s’agit de Papageno, le héros de la Flûte Enchantée de Mozart, qui va lui laisser deux objets en souvenir : une boule de cristal contenant les connaissances de l’humanité et une Flûte dont il serait mieux de ne pas jouer. Mais c’est alors qu’on découvre, caché derrière le rideau un orchestre de 25 musiciens sur scène….et tout débute, un premier morceau interprété fera apparaître Johann Sebastian Bach,  qui va converser avec lui, et découvrir que son nom est resté célèbre avec les siècles passés, puis ce sera au tour de Wolgang Amadeus Mozart, qui se chamaille avec Bach, avant que le rideau termine la première partie avec l’arrivée d’un troisième compositeur ultra célèbre : Ludwig Van Beethoven. Le rideau se lève pour la 2ème partie avec les trois illustres personnages, toujours accompagnés par l’orchestre, et pendant le spectacle, on entendra bien d’autres compositions qui ne sont pas signées d’eux, comme La Veuve Joyeuse, des extraits de Johan Strauss, Franz Léhar, Giuseppe Verdi et bien d’autres. En fait l’orchestre va faire, excusez le terme, mais je ne vois pas d’autre qualificatif : un ‘best of’ du classique. Des airs que tout le monde connaît, même ceux qui ne sont pas amateurs de ce genre de musique. La salle vibre, entonne, fredonne, c’est un spectacle magique avec PPDA tel qu’on peut l’imaginer sans le connaître, qui domine la distribution et jongle avec les mots et les dialogues des compositeurs. On en redemande. Un seul bémol (je ne pouvais pas ne pas faire ce genre d’à peu près), la présence d’un compositeur plus proche de nous, Erik Satie, dont les oeuvres n’ont pas franchi le temps, et dont la présence ne se h=justifie que par le quartier de lune  au dessus des musiciens. . Cela ne gâche pourtant pas le plaisir de ce spectacle, mais on peut malgré ce petit bémol parler de perfection!

 

Les comédiens qui entourent Patrick Poivre d’Arvor sont tout aussi talentueux : Vincent Bilodeau est Bach, André Ritaille est Mozart, Sylvain Massé Beethoven et Gilbert Lachance est Satie.  L’auteur, Normand Chaurette est venu assister à la première représentation  en France, dans une mise en scène de Normand Chouinard ( en France : André Robitaille). L’orchestre est dirigé avec brio par  Jean-Pascal Hamelin, et on ne peut passer sous silence celui qui a eu l’idée de ce spectacle : Jean Claude Dumesnil.

 

Voilà un spectacle musical intelligent qui devrait plaire tout autant à ceux qui écoutent du classique qu’à ceux qui viennent ici pour le découvrir.

 

Rencontrer un grand homme comme PPDA pour nous parler de ce spectacle est un grand moment:

 

Interview de Patrick Poivre d’Arvor : @Guy Courthéoux / onsortoupas.fr

Les extraits sonores : tous droits réservés, production

 

Patrick et ses fantômes, c’est au CASINO DE PARIS jusqu’au 13 Mai

du mercredi au vendredi à 20.30, les samedis: 15.00 et 20.30 et dimanches : 15.00

Prix des places : de 35 à 89€

Réservations : www.casinodeparis.fr

au guichet : 16 rue de Clichy – 75009 Paris

Du lundi au vendredi de 14h00 à 17h00
Ouverture les samedi, dimanche et jour férié
uniquement en cas de représentation,
1 heure avant le début de la séance

par téléphone (surtaxé) : 08 926 98 926 (0.40€ la minute)