Opéra Bastille 2019

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Un opéra peu connu et pourtant une des meilleures soirées pour les mélomanes avec la voix extraordinaire d’Elsa Dreisig.

L’action se déroule près de Plymouth, en Angleterre, à l’époque de la guerre civile qui oppose les Puritains – républicains et partisans d’Oliver Cromwell – et les Cavaliers – fidèles à la royauté et aux Stuart. La fille de Lord Walton, Elvira, est éprise d’Arturo, un Cavalier fidèle aux Stuart, mais son père l’a promise à Riccardo Forth, allié comme lui de Cromwell.. Giorgio, l’oncle d’Elvira, annonce à la jeune fille qu’il a intercédé en sa faveur auprès de son frère pour qu’elle puisse épouser Arturo, qui se jette dans les bras de sa bien-aimée. Cependant, Lord Walton s’apprête à conduire une mystérieuse prisonnière qui s’avère être la reine Henriette, veuve de Charles Ier et condamnée à mort. Il jure de la sauver… Elvira essaie son voile nuptial sur la prisonnière ce qui suggère à Arturo l’idée d’utiliser ce déguisement pour délivrer la reine. Dans leur fuite, ils rencontrent Riccardo qui reconnaît la fugitive mais la laisse s’enfuir avec Arturo, voyant là un moyen de conquérir Elvira. Cette dernière, se croyant trahie, sent la raison lui échapper…

Pour ceux qui, comme moi adorent la présence de cheours dans une oeuvre lyrique, sachez qu’ils sont ici omniprésents, et que c’est un régal tant pour les oreilles que pour les yeux, avec des costume signés Chantal Thomas. Les choeurs sont dirigés de main de maître par José Luis Basso, alors que l’orchestre est mené par Riccardo Frizza, avec un mise en scène de Laurent Pelly. Bien que les airs ne soient pas aussi connus que ceux des opéras les plus célèbres du répertoire, on se délecte de chaque instant avec des interprêtes vraiment excellents : LUC BERTIN-HUGAULT Basse – Lord Gualtiero Valton, NICOLAS TESTÉ Basse – Sir Giorgio, JAVIER CAMARENA Ténor – Lord Arturo en alternance avec  FRANCESCO DEMURO les (10, 17 sept., 2, 5 oct.), IGOR GOLOVATENKO Baryton – Sir Riccardo Forth, JEAN-FRANÇOIS MARRAS Ténor – Sir Bruno Roberton, GEMMA NÍ BHRIAIN Mezzo-soprano – Enrichetta di Francia. Tous ont des voix puissantes et méritent force louanges; toutefois, on est ébloui par la soprano : Elsa Dreizig.

De nationalité franco-danoise, Elsa Dreisig fait ses études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et à la Hochschule für Musik de Leipzig. En 2016, elle remporte le Premier Prix féminin au prestigieux concours Operalia-Plácido   Domingo, et fera ses débuts parisiens dans LA FLUTE ENCHANTEE. Elle retrouve l’Opéra national de Paris en 2018 (Lauretta dans Gianni Schicchi) et 2019 (Zerlina de Don Giovanni) et fait par ailleurs ses débuts dans le rôle-titre de Manon (nouvelle production) à l’Opéra de Zürich en 2019. On devrait la retrouver en Gilda (Rigoletto) à l’Opéra national de Paris, Musetta (La Bohème), Natasha (Violetter Schnee de Beat Furrer), Dircé (Medea), Fiordiligi (Così fan tutte) et Pamina au Staatsoper de Berlin.

 

 

TOUTES LES PHOTOS : Sebastien Mathe, Opéra national de Paris

 

Réeprésentations :

samedi 7 septembre 2019

mardi 10 septembre 2019

vendredi 13 septembre 2019

mardi 17 septembre 2019

vendredi 20 septembre 2019

mercredi 25 septembre 2019

dimanche 29 septembre 2019

mercredi 2 octobre 2019

samedi 5 octobre 2019

 

TARIFS

145€  120€  105€  90€  80€  65€  50€  40€  35€  15€  5€

Excepté mardi 10 et mardi 17 septembre 2019 :

131€  108€  95€  81€  72€  59€  45€  36€  32€  15€  5€

Excepté samedi 5 octobre 2019:

160€  132€  116€  99€  88€  72€  55€  44€  39€  15€  5€

Quelques extraits marquants de cet Opéra, avec l’aimable autorisation de l »Opéra national de Paris:

 

 

 

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2 des plus belles voix au monde réunies à nouveau pour OTELLO à l’Opéra Bastille: Aleksandra Kurzac & Roberto Alagna

Otello n’est pas l’Opéra le plus connu de Giuseppe Verdi, qui fut composé en 1887 sur un livret d’Arrigo Bolto, d’après l’oeuvre de William Shakedpeare. Avant dernier Opéra créé par Verdi avant l’ultime Fastaff. L’histoire : Revenu victorieux d’une bataille contre les Turcs,  Otello retrouve sa femme Desdémone sur l’île de Chypre. Voulant le faire tomber, son lieutenant Iago fomente un plan qui instillera un doute dans son esprit : Desdémone le tromperait avec son second, Cassio. Aveuglé par sa jalousie, Otello se laisse convaincre par les preuves que lui avance Iago.  Au lever de rideau nous sommes à   Chypre, où la foule observe le navire du Maure Otello, général de la flotte vénitienne, qui revient sur l’île qu’il gouverne après avoir vaincu la marine turque. Une tempête fait rage et tous craignent que le bateau ne sombre, à l’exception de Iago, qui cherche vengeance car un autre homme, Cassio, lui a été préféré par Otello pour occuper le poste de capitaine, l’autre opposant étant Rodrigue, amoureux éconduit de Desdemone, la femme d’Otello ( Una vela ,Una vela ). Le navire finit par accoster et Otello apparaît (Esultate ) sous les vivats. Alors qu’Otello va rejoindre sa femme, la foule se rassemble autour d’un feu de joie ( Fuoco di gioia ).  La mise en scène signée Andrei Serban joue beaucoup sur les voilages dans des décors de Peter Pabst.

 

Certes cet opéra n’est pas le plus célèbre, comparé aux grands oeuvres de Verdi, comme La Traviata, Nabucco, Aïda ou Rigoletto, mais une fois encore les choeurs sont très importants et sont merveilleusement mis en valeur par leur conducteur : José Luis Basso. Le direction musicale de Bertrand de Billy  offre aux 3 rôles principaux interprétés par Roberto Alagna, Aleksandra Kurzac et George Gagnide, l’occasion de montrer leur immense talent. Mais les autres protagonistes ne sont pas à jeter aux oubliettes, comme Frederic Antoun (Cassio), Alessandro Liberator (Roderigo), Paul Gay (Lodovico), Thomas Dear (Montano), Marie Gautrot (Emilia) ou Florent Mbia (Un Araldo), mais il est évident que le public est là pour acclamer, et à juste raison Roberto Alagna et Aleksandra Kurzac, avec une ovation tout aussi méritée pour George Gagnide.

Toutes les photos : Charles Duprat    Opera National de Paris    Otello-18.19

Laissez vous donc emporter par la musique et les voix, avec ces représentations d’Otello.

A noter un changement de distribution : OTELLO  :  Aleksandrs Antoņenko (1, 4, 7 avr.) et Desdemone : Hibla Gerzmava (1, 4, 7 avr.)

 

DATES des prochaines représentations: en soirée à 19h30, et dimanche : 14h30

jeudi 07 mars 2019

dimanche 10 mars 2019

mercredi 13 mars 2019

samedi 16 mars 2019

mercredi 20 mars 2019

samedi 23 mars 2019

mardi 26 mars 2019

vendredi 29 mars 2019

lundi 1er avril 2019

jeudi 04 avril 2019

dimanche 07  avril 2019

PRIX DES PLACES

210€  190€  175€  155€  135€  100€  70€  50€  35€  15€  5€

Sauf samedi 16, samedi 23 et vendredi 29 mars 2019 :  231€  209€  193€  171€  149€  110€  77€  55€  39€  15€  5€

et lundi 1er avril 2019 :  189€  171€  158€  140€  122€  90€  63€  45€  32€  15€  5€

DURÉE

2h55 ( en 4 actes avec 1 entracte)

RÉSERVATIONS

En ligne : www.operadeparis.fr

Par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,35 € TTC/min hors coût éventuel selon opérateur depuis un poste fixe)

ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).

Aux guichets : du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) de 11h30 à 18h30 à l’Opéra Bastille (130, rue de Lyon). et une heure avant le début du spectacle les dimanches et jours fériés.

Quelques extraits :